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Grimper la pente jusqu'au sevrage | Scott Strode | TEDxMileHigh

  • 0:16 - 0:22
    Je suis un processus de sevrage
    depuis longtemps pour toxicomanie.
  • 0:22 - 0:25
    (Applaudissements)
  • 0:25 - 0:28
    Et par cela j'entends que
    je n'ai pas fumé de crack,
  • 0:28 - 0:34
    ni sniffé de la cocaïne, ni touché
    une bouteille depuis plus de 19 ans.
  • 0:34 - 0:38
    (Applaudissements)
  • 0:39 - 0:41
    J'ai bu ma première bière à 11 ans.
  • 0:42 - 0:44
    Offerte par un de mes cousins.
  • 0:44 - 0:48
    J'ai pris mon premier rail
    de coke à 15 ans.
  • 0:48 - 0:50
    Je sortais d'un séjour en psychiatrie
  • 0:50 - 0:51
    parce que j'étais suicidaire.
  • 0:53 - 0:57
    De 15 à 24 ans, j'ai tout essayé,
  • 0:57 - 0:59
    et me suis retrouvé à Boston.
  • 1:01 - 1:04
    Ma dépendance était telle que
  • 1:04 - 1:07
    j'étais devenu paranoïaque,
    terrifié par le moindre bruit.
  • 1:08 - 1:11
    Je me suis retrouvé calfeutré
    dans mon appartement,
  • 1:11 - 1:14
    dans le noir, recroquevillé
    sur le sol de la salle de bain,
  • 1:14 - 1:17
    drogué à la cocaïne depuis près de 24h.
  • 1:18 - 1:20
    Mon cœur battait la chamade,
  • 1:20 - 1:23
    et j'avais l'impression qu'il allait
    exploser dans ma poitrine.
  • 1:24 - 1:26
    Je sentais que j'allais mourir comme ça.
  • 1:28 - 1:31
    Et lorsque le jour s'est levé sur Boston
    ce matin-là,
  • 1:31 - 1:33
    savez-vous ce à quoi j'ai pensé ?
  • 1:34 - 1:35
    J'ai pensé à ma mère.
  • 1:36 - 1:39
    Je me suis dit :
    « Quelqu'un va devoir lui dire que
  • 1:39 - 1:42
    son fils est mort d'une overdose
    dans une salle de bain. »
  • 1:42 - 1:44
    Ce fut la dernière nuit où j'en pris.
  • 1:46 - 1:50
    Personne ne rêve de devenir toxicomane.
  • 1:53 - 1:55
    Je me suis retrouvé
    dans une salle de boxe
  • 1:55 - 1:58
    et me retrouver sur le ring
    pour la première fois m'a aidé à
  • 1:58 - 2:00
    me débarrasser
    de ma dépendance.
  • 2:00 - 2:03
    Je suis tombé sur une brochure
    pour l'escalade glaciaire.
  • 2:04 - 2:08
    Il y avait sur la page de garde
    un grimpeur sur une cascade escarpée
  • 2:08 - 2:10
    et je me suis dit :
    « Je veux essayer ça. ».
  • 2:12 - 2:16
    Je me suis inscrit à un cours,
    et ce que je ne savais pas à l'époque,
  • 2:16 - 2:18
    j'ai ainsi commencé mon
    processus de sevrage.
  • 2:19 - 2:23
    Vous avez une sensation unique
  • 2:23 - 2:26
    lorsque vous vous attachez à une corde
    pour la première fois en hiver.
  • 2:27 - 2:30
    Vous regardez le glacier ou l'ascension
    qui se trouve devant vous,
  • 2:30 - 2:32
    et tout le reste semble disparaître.
  • 2:33 - 2:35
    Tous vos problèmes, tous vos soucis,
  • 2:35 - 2:38
    toute la honte et le dégoût de vous-même
    à cause de votre dépendance
  • 2:38 - 2:40
    dont souffrent tant de drogués -
  • 2:40 - 2:43
    tout disparaît et vous vous retrouvez
    seul à cet instant.
  • 2:44 - 2:48
    Tout ce que vous entendez est
    la neige qui craque sous vos crampons ;
  • 2:48 - 2:52
    le bruit que votre piolet fait lors de
    son entrée dans la glace épaisse ;
  • 2:53 - 2:56
    le bruit de votre respiration
    qui s'évanouit,
  • 2:56 - 2:58
    recouvert par la chute de la neige.
  • 3:00 - 3:03
    À ce moment, à cet endroit précis,
  • 3:03 - 3:05
    j'ai eu un aperçu
  • 3:05 - 3:07
    de qui je pouvais être :
  • 3:07 - 3:09
    courageux et sûr de moi.
  • 3:11 - 3:15
    L'escalade s'est transformée en
    courses de mountain bike, triathlons,
  • 3:15 - 3:17
    et d'Ironman.
  • 3:17 - 3:20
    Et à chaque fois que
    j'atteignais un sommet
  • 3:20 - 3:22
    ou que je traversais une ligne d'arrivée,
  • 3:22 - 3:26
    je devenais un peu plus un grimpeur
    et un peu moins un toxicomane.
  • 3:28 - 3:32
    J'avais de la chance ; j'ai trouvé
    l'espoir au sommet d'une montagne.
  • 3:33 - 3:36
    Et à partir de cet espoir,
    j'ai commencé à guérir de ma dépendance.
  • 3:37 - 3:40
    Mais pour beaucoup de personnes
    encore dépendantes,
  • 3:40 - 3:42
    le futur peut paraître sans espoir.
  • 3:43 - 3:48
    On estime que 23 millions d'Américains
    souffrent de toxicomanie,
  • 3:48 - 3:52
    et qu'il est plus probable
    qu'un Américain meure d'une overdose
  • 3:52 - 3:54
    que d'un accident de voiture,
  • 3:54 - 3:55
    une fusillade,
  • 3:55 - 3:56
    ou une attaque terroriste,
  • 3:56 - 3:58
    leurs probabilités cumulées.
  • 3:59 - 4:03
    Beaucoup d'entre nous envoient un
    être cher dans un centre de réhabilitation
  • 4:03 - 4:05
    en se disant :
    « Il va être soigné maintenant »,
  • 4:06 - 4:08
    tout ça pour se rendre compte que
    40 à 60 %
  • 4:08 - 4:10
    des personnes sortant de centre
  • 4:10 - 4:12
    resombreront dès la première année.
  • 4:13 - 4:15
    Pourquoi ?
  • 4:16 - 4:19
    Je pense qu'on ne peut parler
    de sevrage
  • 4:19 - 4:22
    sans parler aussi de
    se rétablir d'un trauma.
  • 4:23 - 4:25
    Je ne parle pas juste
    des grands traumatismes -
  • 4:25 - 4:30
    grandir dans un pays ravagé par la guerre,
    les abus physiques et sexuels.
  • 4:30 - 4:32
    Je parle de ces petits traumatismes -
  • 4:34 - 4:36
    ce que l'on ressent lors
    du divorce de ses parents ;
  • 4:37 - 4:40
    ce que l'on ressent lorsqu'on
    se fait harceler à l'école ;
  • 4:41 - 4:44
    ce que l'on ressent lorsqu'on est
    abandonné par la personne qu'on aime.
  • 4:45 - 4:49
    Même si ces traumatismes
    ne laissent pas de marque visible,
  • 4:49 - 4:51
    ils influent sur notre vision du monde.
  • 4:52 - 4:56
    Je pense que le traumatisme est
    le problème de santé n°1 dans ce pays.
  • 4:57 - 5:03
    (Applaudissements)
  • 5:05 - 5:07
    Étais-je destiné à boire à 11 ans ?
  • 5:08 - 5:12
    Pourquoi prenais-je de la cocaïne à 15 ans
    et étais-je suicidaire ?
  • 5:13 - 5:15
    Je crois que cela vient
    d'un trauma générationnel
  • 5:15 - 5:17
    transmis par mon père.
  • 5:17 - 5:20
    Son père l'a abandonné
    lorsqu'il était jeune,
  • 5:20 - 5:22
    et il avait ainsi une souffrance
    qu'il m'a transmise.
  • 5:23 - 5:26
    Mon père souffrait aussi
    de maladie mentale,
  • 5:26 - 5:29
    et donc il nous criait sur
    mes frères et moi si nous perdions,
  • 5:30 - 5:33
    et il nous criait aussi dessus si
    nous gagnions le match de foot.
  • 5:35 - 5:37
    Il nous humiliait en public,
  • 5:37 - 5:40
    et je me souviens que cela
    me faisait me sentir si...
  • 5:42 - 5:43
    petit.
  • 5:44 - 5:48
    Il y a aussi ce sentiment si unique
    que quelque chose est anormal
  • 5:48 - 5:50
    lorsque vous voyez
    un proche que vous aimez
  • 5:50 - 5:51
    se faire abuser,
  • 5:51 - 5:53
    et que vous ne pouvez rien faire
    pour arrêter ça.
  • 5:55 - 5:58
    Je pense que ça m'a beaucoup marqué
    lorsque j'étais petit.
  • 5:59 - 6:01
    Oui, j'ai été petit.
  • 6:01 - 6:02
    (Rires)
  • 6:02 - 6:06
    Et lorsque nous sommes petits,
    nous sommes des éponges à émotions.
  • 6:06 - 6:09
    Nous absorbons l'énergie émanant
    des personnes autour de nous,
  • 6:09 - 6:12
    et si cette énergie est
    négative ou traumatisante,
  • 6:12 - 6:15
    nous l'interprétons comme
    si nous avions fait quelque chose de mal :
  • 6:15 - 6:17
    que nous sommes un échec.
  • 6:19 - 6:24
    Et tous ces petits traumatismes sont
    comme de petites coupures émotionnelles,
  • 6:24 - 6:27
    et s'il y en a assez,
    cela crée une grosse plaie.
  • 6:28 - 6:32
    Je sais, vous vous dites que certaines
    de ces choses vous sont arrivées,
  • 6:32 - 6:33
    et vous n'êtes pas toxicomane.
  • 6:33 - 6:36
    Il y a d'autres façons de
    surmonter tout ça.
  • 6:36 - 6:39
    Beaucoup d'entre nous cherchent
    leur bien-être émotionnel à l'extérieur.
  • 6:40 - 6:44
    Ça peut être notre allure,
    combien nous gagnons,
  • 6:45 - 6:48
    si oui ou non notre équipe
    a gagné le Superbowl.
  • 6:49 - 6:50
    Allez les Broncos !
  • 6:50 - 6:52
    (Rires)
  • 6:52 - 6:52
    Allez !
  • 6:52 - 6:54
    Il y a des dépendance à l'amour,
  • 6:54 - 6:56
    l'aversion des sentiments,
  • 6:57 - 6:59
    la dépendance au travail,
  • 6:59 - 7:00
    les troubles de l'alimentation,
  • 7:00 - 7:02
    et la liste s'allonge indéfiniment.
  • 7:03 - 7:05
    Comment guérir de ça ?
  • 7:07 - 7:10
    Je sais que se tenir debout au sommet
    d'une montagne peut aider ;
  • 7:10 - 7:12
    ça touche directement l'estime de soi.
  • 7:13 - 7:15
    Mais qu'en est-il de redresser le mal ?
  • 7:15 - 7:19
    Nous devons apprendre à construire
    des communautés encourageantes
  • 7:19 - 7:21
    dans lesquelles nos enfants s'épanouiront.
  • 7:21 - 7:24
    Je veux que vous preniez un instant
    pour y penser.
  • 7:24 - 7:27
    Dans quel environnement voulez-vous
    que vos enfants grandissent ?
  • 7:27 - 7:29
    Je veux que vous fassiez une liste.
  • 7:31 - 7:32
    Voici la mienne :
  • 7:32 - 7:36
    encourageant, joyeux,
    ouvert d'esprit, aimant,
  • 7:36 - 7:40
    un endroit où vous êtes protégé
    physiquement et émotionnellement.
  • 7:41 - 7:44
    En comprenant comment
    unir ces deux idées -
  • 7:44 - 7:47
    le pouvoir tiré d'avoir
    conquis la montagne,
  • 7:47 - 7:49
    et le pouvoir
    d'une communauté encourageante -
  • 7:49 - 7:52
    j'ai pensé : « Comment apporter ça
    aux personnes en détresse ? »,
  • 7:53 - 7:56
    « Comment mener des milliers
    d'anciens toxicomanes
  • 7:56 - 7:59
    au sommet d'une montagne,
    dans un environnement encourageant ? »
  • 7:59 - 8:02
    Cela paraît impossible.
    Mais ça ne l'est pas.
  • 8:02 - 8:04
    C'est exactement ce que nous avons fait.
  • 8:05 - 8:09
    Avec quelques personnes, j'ai créé
    une association à but non lucratif,
  • 8:09 - 8:11
    et nous avons bâti une communauté
    sevrée et active.
  • 8:12 - 8:16
    Nous avons accueilli
    18 000 personnes en 10 ans,
  • 8:16 - 8:17
    dans cinq villes, trois États.
  • 8:17 - 8:19
    (Encouragements)
  • 8:19 - 8:25
    (Applaudissements)
  • 8:26 - 8:31
    Tous ces programmes sont gratuits pour
    toute personne sevrée depuis 48h.
  • 8:31 - 8:34
    Ils font du yoga, de la randonnée,
    du vélo ou de l'escalade.
  • 8:34 - 8:36
    Ils trouvent un moyen de tenir,
  • 8:36 - 8:39
    et un groupe de pairs qui les soutiennent
    dans leur sevrage.
  • 8:39 - 8:43
    Il y a un code de conduite qui
    structure la communauté.
  • 8:44 - 8:48
    Il dit que tout ce qui n'est pas
    encourageant n'est pas le bienvenu,
  • 8:48 - 8:50
    et avec ces simples limites posées,
  • 8:50 - 8:53
    il a eu une influence très importante
    sur la vie des gens.
  • 8:55 - 8:58
    73% des personnes ont vu
    leur estime de soi s'améliorer.
  • 8:59 - 9:01
    82% se sont senties bien émotionnellement.
  • 9:02 - 9:05
    Je pense que les 18% étaient sur ce mur.
  • 9:05 - 9:07
    (Rires)
  • 9:10 - 9:14
    65% ont vu leur comportement vis-à-vis
    de leur abstinence s'améliorer.
  • 9:15 - 9:18
    Et trois quarts des personnes
    sont restées sobres.
  • 9:19 - 9:25
    (Applaudissements)
  • 9:28 - 9:30
    Imaginez-vous maintenant à la place
  • 9:30 - 9:33
    d'une personne sevrée depuis 48h,
  • 9:34 - 9:36
    qui se présente à la salle de sport.
  • 9:37 - 9:39
    J'arrive à la porte.
  • 9:39 - 9:41
    Je saisis la poignée.
  • 9:41 - 9:43
    Elle semble très lourde.
  • 9:43 - 9:47
    Elle semble si lourde car c'est
    la première fois qu'en tant qu'adulte,
  • 9:47 - 9:51
    je rentre dans une salle bondée
    sans alcool ou drogue dans le sang.
  • 9:52 - 9:55
    En plus, je m'apprête à faire
    du Crossfit pour la première fois.
  • 9:55 - 9:57
    (Rires)
  • 9:57 - 10:00
    Vais-je réussir à
    survivre à l'échauffement ?
  • 10:01 - 10:02
    Vous savez quoi ?
  • 10:02 - 10:04
    Je vais peut-être aller
    me prendre un verre.
  • 10:05 - 10:06
    À l'accueil, on me tend
  • 10:06 - 10:08
    le formulaire de décharge et
    le code de conduite,
  • 10:08 - 10:10
    et je remplis tout ça en me disant :
  • 10:10 - 10:12
    « Je vais juste rendre ça à cette personne
  • 10:12 - 10:16
    et je retourne dans mon appart miteux
    avec mes amis drogués. »
  • 10:17 - 10:20
    Vous savez, ce type d'appartement
    où les drogués vont pour mourir.
  • 10:21 - 10:25
    Ou, « Je prends une bouteille de vodka
    et je me saoule.
  • 10:25 - 10:28
    Je ferai partir la douleur et l'anxiété. »
  • 10:29 - 10:32
    Cependant la personne de l'accueil
    peut voir que je suis anxieux,
  • 10:32 - 10:34
    et il commence à me raconter son histoire.
  • 10:35 - 10:38
    Il était dépendant à l'héroïne ?
    Comment est-ce possible ?
  • 10:38 - 10:39
    Il a l'air si bien.
  • 10:40 - 10:43
    Il m'accompagne dans la salle de sport,
    et à ce moment-là,
  • 10:43 - 10:45
    je me sens accepté dans ce milieu.
  • 10:45 - 10:47
    Un type et une fille viennent vers moi
  • 10:47 - 10:50
    et m'aident à régler les poids.
  • 10:50 - 10:54
    Ils me donnent une barre blanche en PVC
    et ils m'aident à m'échauffer.
  • 10:54 - 10:56
    Ils m'apprennent
    la technique de l'épaulé-jetée.
  • 10:57 - 10:59
    J'ai appris ce geste en prison,
  • 10:59 - 11:01
    mais sans technique.
  • 11:02 - 11:07
    « Dos droit, disent-ils, lève,
    triple extension, lève haut. »
  • 11:07 - 11:09
    Nous retournons aux poids.
  • 11:10 - 11:12
    La salle est pleine de monde.
  • 11:12 - 11:14
    Nous nous alignons
    devant les haltères,
  • 11:14 - 11:17
    et l'horloge commence le décompte
    avant l'entraînement.
  • 11:17 - 11:20
    Cinq, quatre, trois, deux ...
  • 11:21 - 11:23
    Je jette un œil dans la salle.
  • 11:23 - 11:26
    Tout le monde est en sevrage.
  • 11:26 - 11:29
    Je sens qu'ils croient en moi --
  • 11:29 - 11:31
    moi, le drogué, l'alcoolique.
  • 11:32 - 11:34
    À vrai dire, ils croient tellement en moi
  • 11:34 - 11:37
    qu'à ce moment,
    je commence à croire en moi.
  • 11:38 - 11:41
    L'horloge sonne
    le début de l'entraînement.
  • 11:41 - 11:43
    Je me plie pour prendre mon haltère,
  • 11:43 - 11:45
    un poids qui semble inamovible.
  • 11:46 - 11:47
    Mais je le prends, et je tire,
  • 11:47 - 11:50
    je tire avec toute la technique,
    la force et le courage
  • 11:50 - 11:52
    que je tire des gens qui m'entourent.
  • 11:52 - 11:56
    Et pendant un moment,
    il devient léger comme une plume
  • 11:56 - 11:58
    et il se retrouve sur mes épaules.
  • 11:58 - 12:00
    La barre oscille à cause des poids
  • 12:01 - 12:03
    et je la jette au-dessus de ma tête,
  • 12:03 - 12:07
    la soulevant fièrement,
    et je la laisse tomber au sol.
  • 12:08 - 12:11
    Je vois les sourires d'approbation
    de mes nouveaux amis,
  • 12:11 - 12:14
    et le premier check de
    mon nouveau partenaire d'entraînement.
  • 12:15 - 12:18
    À cet instant, je découvre
    une communauté qui me soutient.
  • 12:19 - 12:20
    Au sein de cette communauté,
  • 12:21 - 12:22
    Je trouve l'espoir.
  • 12:22 - 12:24
    (Applaudissements)
  • 12:24 - 12:27
    (Encouragements)
  • 12:27 - 12:28
    Merci.
  • 12:28 - 12:31
    (Applaudissements)
  • 12:31 - 12:34
    (Encouragements)
Title:
Grimper la pente jusqu'au sevrage | Scott Strode | TEDxMileHigh
Description:

Cette présentation a été faite lors d'un événement TEDx local, produit indépendamment des conférences TED.

Scott Strode, durant son parcours vers sa libération de ses dépendances aux drogues et à l'alcool, s'est découvert une nouvelle identité et a repris confiance en lui grâce au sport. « Chaque fois que je me tenais au sommet d'une montagne ou traversais une ligne d'arrivée, je devenais un peu plus un grimpeur, et un peu moins un toxicomane, » nous dit-il. Serait-il possible que la création d'une communauté d'athlètes sobres révolutionne les processus de désintoxication ?

Scott Strode est le fondateur et le directeur exécutif national de Phoenix Multisport, association donnant accès gratuitement à des programmes d'escalade, de boxe, de CrossFit, de yoga et de vélo aux personnes en cours de désintoxication, les aidant ainsi à se créer un réseau d'aide composé de personnes sobres.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
12:57

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