Pourquoi le storytelling compte | Garr Reynolds | TEDxKyoto
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0:12 - 0:17J'aimerais vous présenter dix façons
de créer de meilleures présentations. -
0:17 - 0:21C'est le fruit de mon propre apprentissage
ces dernières années, -
0:21 - 0:23en côtoyant des narrateurs.
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0:24 - 0:29Mon travail consiste à aider les gens
à améliorer leurs présentations -
0:29 - 0:33principalement dans les entreprises,
pour des pitches et des partages d'idées. -
0:33 - 0:39J'essaie d'instiller des éléments
narratifs dans leurs présentations, -
0:39 - 0:42mais vous le savez peut-être
ou comme vous avez pu le voir, -
0:42 - 0:45il y a beaucoup d'allocutions
profondément ennuyeuses dans le monde. -
0:46 - 0:49Quelqu'un parmi vous a-t-il déjà assisté
à une conférence ennuyeuse ? -
0:49 - 0:51Pas maintenant, mais...
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0:51 - 0:52(Rires)
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0:52 - 0:53OK.
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0:53 - 0:56Donc, cette idée de revenir en arrière.
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0:56 - 1:00On peut en percevoir davantage l'avenir
en observant le passé. -
1:00 - 1:04Lorsqu'on évoque la communication
et la communication visuelle, -
1:04 - 1:07nous pouvons apprendre beaucoup du passé.
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1:07 - 1:10Il y a deux ans, j'ai évoqué l'idée
de « kamishibai, » le théâtre ambulant. -
1:10 - 1:11C'est juste un exemple.
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1:11 - 1:13Une méthode principalement visuelle,
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1:13 - 1:16fondée sur l'utilisation des « emaki »,
ces rouleaux imprimés. -
1:16 - 1:21Dans les années 20, 30 et 40,
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1:21 - 1:22c'était vraiment populaire.
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1:22 - 1:24Il y a un narrateur,
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1:24 - 1:29un l'élément visuel
facile à visualiser par le public, -
1:29 - 1:31et il y a un public impliqué.
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1:31 - 1:34Voilà nos trois piliers, en harmonie.
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1:34 - 1:38C'est ainsi ce que devraient être
les présentations de nos jours aussi. -
1:38 - 1:42Après tout, c'est la narration
qui fait de nous des humains. -
1:42 - 1:44C'est ainsi que nous avons évolué.
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1:44 - 1:49Bien avant que les homo sapiens ne lisent,
nous racontions des histoires. -
1:49 - 1:51Les enfants, bien avant
de savoir lire et écrire, -
1:51 - 1:54évidemment, partagent des informations
en racontant des histoires -
1:54 - 1:58et utilisent des éléments de la narration
même lors d'une narration explicative. -
1:58 - 2:01Peu importe le type de narration,
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2:01 - 2:04on peut utiliser, au minimum,
plusieurs éléments narratifs -
2:04 - 2:07pour vraiment soutenir
l'implication du public dans notre récit. -
2:07 - 2:10Et bien sûr, ça renforce
l'aspect dramatique. -
2:10 - 2:12(Musique dramatique)
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2:14 - 2:18On aime toujours ajouter un soupçon
de drame dans nos présentations. -
2:18 - 2:23Ma femme, notre famille et moi,
nous vivons à Nara, -
2:23 - 2:25à un jet de pierre d'ici.
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2:25 - 2:31Et mon projet, notre projet,
c'est d'élever nos deux petits enfants. -
2:31 - 2:34Je suis ce qu'on appelle au Japon
un « ikuman » [papa poule]. -
2:34 - 2:36(Rires)
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2:36 - 2:38J'amène mes enfants
à l'école et je les récupérer -
2:38 - 2:40en essayant de devenir
une grande part de leur vie, -
2:40 - 2:41autant que possible.
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2:41 - 2:45Les pédagogues répètent qu'il ne faut pas
regarder la télé avec de jeunes enfants. -
2:45 - 2:48On ne le fait pas mais on regarde
beaucoup de DVD en anglais. -
2:48 - 2:50On fait d'une pierre deux coups.
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2:50 - 2:52On a le divertissement
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2:52 - 2:54et en même temps on apprend l'anglais.
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2:54 - 2:58On a regardé tous les films Pixar
jamais produits, -
2:58 - 3:00des dizaines et des dizaines de fois.
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3:00 - 3:01Bref, j'aurais dû intituler ceci :
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3:01 - 3:04« 10 manières de faire
une meilleure présentation : -
3:04 - 3:06leçons apprises
avec trop de films Pixar. » -
3:06 - 3:08(Rires)
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3:08 - 3:09Alors, allons-y !
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3:09 - 3:12La première chose
que font les grands narrateurs, -
3:12 - 3:17comme tous les présentateurs d'aujourd'hui
et des autres TEDxKyoto, -
3:17 - 3:18c'est éteindre leur ordinateur.
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3:18 - 3:21Même s'ils vont utiliser
de la technologie, -
3:21 - 3:22ils savent, comme John Cleese l'a dit,
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3:22 - 3:25qu'ils ne savent pas
d'où viennent les grandes idées, -
3:25 - 3:28mais nous savons qu'elles ne sortent pas
de nos ordinateurs. -
3:28 - 3:29Donc, éteignez vos téléphones
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3:29 - 3:33éteignez tous vos appareils
pendant la phase de préparation. -
3:33 - 3:34C'est crucial.
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3:34 - 3:36Ne commence pas là.
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3:36 - 3:39Chez Google, et certainement chez Apple -
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3:39 - 3:41où j'ai travaillé
il y a plusieurs années - -
3:41 - 3:45des entreprises technologiques
avec du papier et des tableaux partout -
3:45 - 3:47parce que le papier reste très utile -
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3:47 - 3:49les post-it, notamment -
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3:49 - 3:50pour structurer vos idées.
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3:50 - 3:55Après, vous pourrez rallumer l'ordinateur
si vous souhaitez utiliser le multimédia. -
3:55 - 3:57Un de mes étudiants m'a envoyé ceci :
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3:57 - 4:00la meilleure utilisation d'un PC.
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4:00 - 4:01(Rires)
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4:01 - 4:03Je plaisante ; j'adore Bill Gates.
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4:04 - 4:07Très bien, deuxième point :
le public est prioritaire. -
4:07 - 4:09Privilégiez le public.
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4:09 - 4:12Je dis toujours car les gens
me demandent toujours : -
4:12 - 4:13« Je veux raconter mon histoire,
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4:13 - 4:15comment puis-je impliquer mon public ? -
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4:15 - 4:19souvenez-vous simplement
que votre histoire devient leur histoire -
4:19 - 4:21si vous utilisez la bonne approche.
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4:21 - 4:24L'intrigue, vos paroles
et la description des événements -
4:24 - 4:25vous sont uniques.
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4:25 - 4:29Mais le thème est universel
et le public peut se sentir impliqué. -
4:29 - 4:31Je vous montrerai un exemple plus tard.
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4:31 - 4:33Andrew Stanton, de Pixar,
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4:33 - 4:37a écrit et réalisé « Le monde de Nemo »
et beaucoup d'autres histoires. -
4:37 - 4:39Il en a parlé dans un TED.
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4:39 - 4:42Il a dit qu'il fallait faire en sorte
le public se sente concerné. -
4:42 - 4:45Que ce soit un mythe, une histoire vraie,
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4:45 - 4:47ou une conférence,
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4:47 - 4:48impliquez votre public.
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4:48 - 4:52Il dit : « Suscitez ma curiosité,
attirez mon attention émotionnelle, -
4:52 - 4:54intellectuelle et esthétique. »
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4:54 - 4:56La partie est à moitié gagnée.
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4:56 - 4:59Montrer de l'empathie
pour votre public dès la préparation -
4:59 - 5:01fait toute la différence.
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5:01 - 5:04Numéro trois :
il faut une structure robuste. -
5:04 - 5:06Billy Wilder est un de mes producteurs
de films préférés. -
5:06 - 5:10Il affirme que toute histoire
a besoin d'une architecture -
5:10 - 5:13qui est entièrement camouflée -
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5:13 - 5:16on ne la perçoit pas en regardant le film,
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5:16 - 5:18et il en va de même avec les allocutions.
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5:18 - 5:20Il y a une structure,
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5:20 - 5:22mais le public n'en a pas conscience
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5:22 - 5:24car il écoute, il comprend
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5:24 - 5:26et il est engagé dans votre récit.
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5:26 - 5:28Vous connaissez la forme
basique des histoires, -
5:28 - 5:30vous avez appris ça :
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5:30 - 5:33Il y a un début, un milieu et une fin.
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5:33 - 5:34C'est utile, certes,
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5:34 - 5:38mais un teckel aussi a un début,
un milieu et une fin. -
5:38 - 5:40Ce n'est donc pas si utile que ça.
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5:40 - 5:41Mais c'est vrai.
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5:41 - 5:43Il y a une situation initiale qui expose,
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5:43 - 5:46qui explicite quels sont les enjeux,
et les risques encourus. -
5:46 - 5:48Ensuite, il y a le nœud,
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5:48 - 5:50le problème au milieu,
les tensions croissantes, -
5:50 - 5:52et le dénouement à la fin.
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5:52 - 5:54C'est une bonne structure de base.
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5:54 - 5:57Dans le monde réel, celui des affaires,
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5:57 - 5:59j'emploie ce modèle
en me concentrant sur les solutions -
5:59 - 6:03car les entreprises ont l'habitude
de vendre des idées ou des produits -
6:03 - 6:06qui permettent de résoudre un problème.
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6:06 - 6:07C'est donc une activité
-
6:07 - 6:10que je fais avec mes étudiants
et les entrepreneurs. -
6:10 - 6:14Je les incite à utiliser
la structure suivante : -
6:14 - 6:20envisagez un monde idéal
par rapport au monde actuel, la réalité ; -
6:20 - 6:23quel est le problème
à l'origine de cette réalité ? -
6:23 - 6:26Et quelle solution offrez-vous
pour le résoudre ? -
6:26 - 6:28Le modèle narratif de base.
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6:28 - 6:30Les étudiants préparent
alors un script. -
6:30 - 6:32Très vite, ils l'exposent sur le mur
-
6:32 - 6:35pour le montrer aux autres
et en raffiner la trame. -
6:35 - 6:36On peut poser des questions.
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6:36 - 6:38On dépèce leurs idées.
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6:38 - 6:41Après ça, ils reprennent leur crayon
-
6:41 - 6:43et créent l'intrigue
autour de leurs idées. -
6:43 - 6:46Il y a donc cette structure de base,
invisible aux yeux du public, -
6:46 - 6:51qui aide entrepreneurs et étudiants
à mettre leurs idées sur papier. -
6:51 - 6:53Ensuite, il faut un thème précis.
-
6:53 - 6:55Le thème signifie le message.
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6:55 - 6:56Qu'est-ce qu'on veut dire ?
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6:56 - 6:57Avez-vous déjà écouté des discours
-
6:57 - 7:00où vous ne voyiez pas
où l'orateur voulait en venir ? -
7:00 - 7:02Pas le mien, j'espère.
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7:02 - 7:04Quel message voulez-vous faire passer ?
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7:04 - 7:05Exemple.
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7:05 - 7:08Megumi produit des films,
elle est une oratrice de l'année dernière. -
7:08 - 7:10Je vous invite à l'écouter.
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7:10 - 7:13Mon ami Patrick aussi
a fait une présentation incroyable. -
7:13 - 7:15Il enseigne à l'Université
de Californie du sud. -
7:15 - 7:18Deux discours fabuleux,
-
7:18 - 7:21mais très différents,
avec une intrigue différente. -
7:21 - 7:26Une jeune femme parle de grandir au Japon
quand on est un enfant « hafu » [mixte], -
7:26 - 7:28de parents japonais et américains,
-
7:28 - 7:32et Patrick parle de ce que
cela implique d'être gay, -
7:32 - 7:34de devoir le cacher
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7:34 - 7:37et enfin de pouvoir l'avouer
et d'épouser l'amour de sa vie -
7:37 - 7:40totalement ouvertement,
une transformation extraordinaire. -
7:40 - 7:43Des contenus et des intrigues
très différentes. -
7:43 - 7:45Mais ils parlent tous les deux
du même sujet : -
7:45 - 7:47ce que signifie être différent.
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7:47 - 7:50Ces deux présentations
ont fait sens pour le public, -
7:50 - 7:53qui n'est pourtant ni composé
majoritairement de « hafu », -
7:53 - 7:55ni composé de personnes homosexuelles.
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7:55 - 7:58Mais tout le monde se sent concerné
par le combat et les insécurités, -
7:58 - 8:01et ce genre de thèmes universels.
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8:01 - 8:05Votre histoire est donc leur histoire.
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8:05 - 8:08En adoptant cet angle,
vous créez toute la différence. -
8:08 - 8:11Numéro cinq : supprimer le superflu.
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8:11 - 8:13Les auteurs,
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8:13 - 8:16n'importe qui a déjà écrit un scénario
connaît le fusil de Tchekhov. -
8:16 - 8:21Le principe est de supprimer tout ce qui
n'est pas pertinent dans l'histoire. -
8:21 - 8:22Tchekhov l'illustre ainsi :
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8:22 - 8:27« Si, dans le premier acte, vous dites
qu'il y a un fusil accroché au mur, -
8:27 - 8:29alors il faut absolument
qu'un coup de feu soit tiré avec -
8:29 - 8:31au second ou au troisième acte. »
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8:31 - 8:33Ainsi, on n'ajoute jamais
rien de superflu. -
8:33 - 8:35Tout a une raison d'être.
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8:35 - 8:37Numéro six : ferrez-les rapidement.
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8:37 - 8:39George a été super, n'est-ce pas ?
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8:39 - 8:41Vous avez aimé son discours ?
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8:41 - 8:44Combien parmi vous étaient présents
le printemps passé ? -
8:44 - 8:45En direct, ce fut inouï.
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8:45 - 8:49Quand il est apparu sur scène,
il n'y a eu aucun décorum, -
8:49 - 8:52pas de merci, aucun souhait
de remercier maman, et papa, -
8:52 - 8:54ou même le Premier Ministre.
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8:54 - 8:55Aucun tralala.
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8:55 - 8:58Il a commencé avec :
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8:58 - 9:01« Je suis un vétéran
du vaisseau Enterprise. » -
9:01 - 9:04Avec ça, il a captivé
son public immédiatement -
9:04 - 9:06et l'a fait danser
dans sa main pendant 20 minutes. -
9:06 - 9:07C'était hallucinant.
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9:07 - 9:10Ce lien fort a brisé la glace
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9:10 - 9:13et lui a permis de tisser sa narration
de manière magistrale. -
9:13 - 9:15Il nous a emmenés
dans un voyage incroyable. -
9:15 - 9:17Un exemple formidable.
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9:17 - 9:19Numéro sept : expliciter le conflit.
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9:19 - 9:20Quel est le problème ?
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9:20 - 9:22Ce livre est intitulé : « Story Proof ».
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9:22 - 9:25Il enquête scientifiquement
sur pourquoi un récit fonctionne. -
9:25 - 9:27Dans sa définition, il dit :
-
9:27 - 9:29« Une narration centrée
sur un personnage -
9:29 - 9:32qui se bat pour dépasser des obstacles
-
9:32 - 9:34et atteindre un objectif important. »
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9:34 - 9:35Voilà l'histoire.
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9:35 - 9:41La clé : le héros se bat pour dépasser
un obstacle et accomplir sa mission. -
9:41 - 9:43Tout est à nouveau là : un personnage,
-
9:43 - 9:44un combat,
-
9:44 - 9:46des obstacles et un objectif.
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9:46 - 9:51C'est comme une trilogie :
personnage, combat et objectif. -
9:51 - 9:52Essayons ça ici.
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9:52 - 9:56Je suis confus que
l'animation soit puérile : -
9:56 - 9:58j'ai été aidé par un enfant de quatre ans.
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9:58 - 10:00Vous avez quelqu'un qui se balade
-
10:00 - 10:02et il rencontre un obstacle.
-
10:02 - 10:04Il y a un mur qu'il essaie
en vain de franchir. -
10:04 - 10:06Il n'y arrive pas.
-
10:06 - 10:07Dans les affaires,
-
10:07 - 10:11on peut lui offrir une solution
pour l'aider à franchir ce mur. -
10:11 - 10:14Métaphoriquement,
nous lui offrons une corde. -
10:14 - 10:16Le protagoniste continue de lutter,
-
10:16 - 10:18mais ça va déjà mieux.
-
10:18 - 10:20Il y a encore cette lutte
et la tension continue de monter. -
10:20 - 10:23Va-t-il vaincre ? Va-t-il réussir ?
Va-t-il y arriver ? -
10:23 - 10:25Oui, et il est transformé.
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10:25 - 10:28On peut appliquer ce fil conducteur
à de nombreuses narrations. -
10:28 - 10:30Je vois que vous y réfléchissez.
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10:30 - 10:33Un personnage, un combat et un objectif.
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10:33 - 10:37Bien. Numéro huit :
démontrez un changement clair. -
10:37 - 10:39Voici un autre exemple fabuleux :
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10:39 - 10:43Alex Kerr, l'année dernière,
quand il a présenté son travail -
10:43 - 10:48de réfection et remise en état
de maisons anciennes, 300 ans, -
10:48 - 10:49à Iya, par exemple.
-
10:49 - 10:52Un exemple fabuleux
qui nous prend aux tripes. -
10:52 - 10:54Comme Al Gore
avec « Une vérité qui dérange », -
10:54 - 10:56en montrant un avant et un après.
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10:56 - 10:58Il touche l'intellect des gens
-
10:58 - 10:59et aussi leurs tripes.
-
10:59 - 11:03Voilà l'avant, et voici l'après ;
le changement est évident. -
11:03 - 11:06Évidemment, la vie est changement ;
la vie n'est que changement. -
11:06 - 11:10Nos cellules changent constamment,
rien ne reste identique. -
11:10 - 11:12Chaque fois que nous montons sur scène,
-
11:12 - 11:14chaque fois que nous faisons un discours,
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11:14 - 11:16on parle en fait de changement.
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11:16 - 11:18Si vous ne parlez pas de changement,
-
11:18 - 11:20vous n'avez aucune raison
de prendre la parole. -
11:20 - 11:24Ensuite, il faut montrer ou faire
quelque chose d'inattendu. -
11:24 - 11:27Je recommande ce livre :
« Fait Pour Coller ». -
11:27 - 11:30Il a été traduit en japonais.
-
11:30 - 11:33Une des façons principales
de rendre une idée inoubliable -
11:33 - 11:35est de faire une chose inattendue.
-
11:35 - 11:37Vous souvenez-vous
de « l'Empire contre-attaque » ? -
11:37 - 11:39Star Wars : l'Empire contre-attaque.
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11:39 - 11:43Il y a longtemps. Je l'ai vu au cinéma
bien avant la vidéo. -
11:43 - 11:44Rappelez-vous de Dark Vador,
-
11:44 - 11:49ce moment bouleversant où il dit :
« Luke, je suis ton père. » -
11:49 - 11:51Vous vous souvenez où vous étiez
quand la scène est passée. -
11:51 - 11:54Vous avez sans doute aussi vu
ce mème sur internet : -
11:54 - 11:57que se passera-t-il quand un chat
verra ça pour la première fois ? -
11:57 - 12:01(Vidéo) Je suis ton père.
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12:07 - 12:08Non !
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12:09 - 12:11Ce n'est pas vrai.
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12:12 - 12:14Garr Reynolds : Bouleversant.
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12:14 - 12:18Que faire pour que votre public
éprouve ce que ce chat ressent ? -
12:18 - 12:22Il faut un peu d'inattendu là-dedans.
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12:22 - 12:24Numéro dix : permettez-leur de ressentir.
-
12:24 - 12:26Les données sont nécessaires.
-
12:26 - 12:27Les preuves aussi.
-
12:27 - 12:31Mais trop souvent, ce n'est pas suffisant
pour faire prendre la sauce. -
12:31 - 12:34Regardons un autre exemple
de l'année dernière. -
12:34 - 12:37Avant ça, un livre de Stephen Denning
que je vous recommande. -
12:37 - 12:41Il a fait une longue carrière
à la Banque Mondiale, -
12:41 - 12:42très analytique,
-
12:42 - 12:44très cerveau gauche,
rien que des chiffres. -
12:44 - 12:47Mais comme il le dit ici :
depuis toujours, -
12:47 - 12:51la seule chose qui fonctionne
quand on veut que les gens changent, -
12:51 - 12:53pour vraiment changer leur comportement,
-
12:53 - 12:55ou les rendre enthousiastes
au sujet de votre idée, -
12:55 - 12:57c'est un récit.
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12:57 - 13:00Bien sûr, ils ont les données,
bien sûr, ils ont les faits. -
13:00 - 13:02Mais cela tous seul ne fonctionne pas.
-
13:02 - 13:04Voici John Gathright.
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13:04 - 13:06C'est le dernier orateur
de l'année dernière. -
13:06 - 13:09Il a un projet incroyable
pour aider les enfants -
13:09 - 13:13confrontés à des difficultés
physiques et émotionnelles. -
13:13 - 13:15Il les emmène sur les arbres,
-
13:15 - 13:16parfois très haut.
-
13:16 - 13:20Il a démontré chiffres à l'appui
-
13:20 - 13:25que les arbres ont un effet thérapeutique
physiquement et émotionnellement. -
13:25 - 13:28Mais tout est dans son dernier exemple,
vous souvenez-vous de Nana, -
13:28 - 13:29de son état ?
-
13:29 - 13:30Elle ne sourit jamais
-
13:30 - 13:33et ne peut pas contrôler son corps
ni ses expressions faciales. -
13:33 - 13:35Personne ne savait s'il réussirait.
-
13:35 - 13:38Il nous prend par la main
dans sa narration, avec les visuels. -
13:38 - 13:41Arrivée au somment de l'arbre,
elle a changé et elle sourit. -
13:41 - 13:45John nous dit que sa mère
n'avait jamais vu son sourire. -
13:45 - 13:50« Elle sourit, ma petite fille sourit
pour la première fois, grâce aux arbres. » -
13:50 - 13:54John nous a démontré les faits,
-
13:54 - 13:59mais ce sont les visuels qui expriment
le mieux la transformation, -
13:59 - 14:01qui touchent les gens dans leur cœur.
-
14:01 - 14:03Je me souviens que ce jour-là,
-
14:03 - 14:05de nombreuses personnes
dans le public ont pleuré. -
14:05 - 14:08Aucun doute qu'ils se souviendront
de ce discours longtemps. -
14:08 - 14:10J'avais promis dix,
mais il y en a encore un. -
14:10 - 14:12Numéro 11 : être authentique.
-
14:12 - 14:16On me dit souvent que c'est super,
mais comment être authentique ? -
14:16 - 14:19Tout le monde dit ça
mais quelle est la formule magique ? -
14:19 - 14:22La formule est d'être vulnérable,
-
14:22 - 14:25de se permettre d'être vulnérable,
-
14:25 - 14:26de prendre des risques.
-
14:26 - 14:30Le système éducatif au Japon
n'encourage pas cela. -
14:30 - 14:32Mais les grands communicateurs,
-
14:32 - 14:35tous les orateurs japonais
accueillis ces deux dernières années, -
14:35 - 14:37ont pris des risques,
-
14:37 - 14:39se sont ouverts à la vulnérabilité
-
14:39 - 14:42au moment de monter sur scène.
-
14:42 - 14:46Ce fut deux années
formidables, 2012 et 2013. -
14:46 - 14:48La suite le sera aussi.
-
14:48 - 14:52La question est donc de savoir
quelle est votre histoire. -
14:52 - 14:54Le monde est impatient de l'écouter.
-
14:54 - 14:56Passez une bonne journée,
-
14:56 - 15:00et j'espère vous revoir l'année prochaine.
-
15:00 - 15:02Merci beaucoup.
-
15:02 - 15:03(Applaudissements)
- Title:
- Pourquoi le storytelling compte | Garr Reynolds | TEDxKyoto
- Description:
-
Fort de son expérience, Garr Reynolds nous présente les 10 étapes pour concevoir et relater des meilleures histoires. Il nous ré-initie à l'art et à la puissance des histoires bien ficelées.
Dans notre monde moderne et complexe, il nous permet de réaliser que moins, c'est mieux. Pour Garr, cette sensibilité zen de recherche de la simplicité et de la clarté est la fondation sur laquelle il nous guide pour développer de meilleures compétence en communication et une vie plus belle.
Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus: http: //ted. com/tedx
- Video Language:
- English
- Team:
- closed TED
- Project:
- TEDxTalks
- Duration:
- 15:11
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eric vautier edited French subtitles for Why storytelling matters | Garr Reynolds | TEDxKyoto | ||
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Claire Ghyselen edited French subtitles for Why storytelling matters | Garr Reynolds | TEDxKyoto | ||
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