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L’agriculture verticale – la production alimentaire en milieu urbain | Stefan Parnreiter-Mathys | TEDxLinz

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    Il n’y a pas si longtemps, en
    décembre 2015, j’étais invité à une fête.
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    Un de mes amis célébrait son doctorat.
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    C’était une très belle soirée.
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    Nous nous sommes très
    bien amusés, quelques bières,
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    des plats d’excellente qualité
    faits maison,
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    et bien sûr, comme nous étions à
    célébrer son succès académique,
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    il voulut nous en parler.
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    Et nous les invités, nous étions curieux
    d’apprendre plus à propos de son travail.
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    « Savez-vous que
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    la plupart de nos aliments
    sont très dépendants du pétrole ? »
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    Telle était sa question
    pour introduire son travail.
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    « Savez-vous que nous allons manquer de
    terre pour cultiver notre nourriture ? »
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    C’était sa deuxième question.
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    Est-ce que vous le savez ?
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    J’étais étonné parce que je n'en avais
    absolument aucune idée.
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    J’étais aussitôt fasciné par ces défis
    inconnus de la production alimentaire.
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    Et j’étais enthousiaste car mon ami
    affirmait avoir une solution à ces défis :
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    L’agriculture verticale urbaine.
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    L'agriculture verticale comme une méthode
    pour sauvegarder la terre et l’énergie,
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    une solution pour cultiver la
    nourriture localement où nous vivons,
  • 1:28 - 1:30
    au cœur de nos villes,
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    et de sauvegarder les ressources
    rares de notre planète.
  • 1:34 - 1:38
    J’étais tellement passionné que
    j’ai quitté mon travail et rejoint mon ami
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    pour fonder l’institut de
    l’agriculture verticale.
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    Donc cette fête d’il y a deux ans
    me mène à vous
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    parce que ce que j'apprends
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    quotidiennement à propos de
    la production alimentaire
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    au sein de l’institut
    de l’agriculture verticale
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    est tout simplement époustouflant.
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    Et même si actuellement je suis
    une personne plutôt réservée,
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    je dois être ici et vous en parler.
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    Parce que je mange,
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    parce que j’aime la bonne nourriture et
    parce que j’aime vraiment notre planète.
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    Et nous endommageons
    sérieusement cette planète
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    par la façon dont nous produisons
    notre nourriture aujourd’hui.
  • 2:14 - 2:15
    Je vis dans un monde parfait.
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    Ici, vous voyez cette épingle ?
    C’est ma maison.
  • 2:18 - 2:20
    Ayant toujours une touche urbaine
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    mais au milieu des champs,
    des prairies, des forêts,
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    et quelques fermes avoisinantes.
  • 2:25 - 2:28
    J’achète de la nourriture
    biologique cultivée localement
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    chaque vendredi, à notre marché
    dans ma ville natale, Ottensheim.
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    Je connais personnellement les
    poules dont je mange les œufs,
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    et le fermier bien sûr.
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    C’est mon ami Michael.
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    J’ai mon propre jardin.
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    Je cultive mes propres tomates,
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    et je conserve mes propres légumes.
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    Qu’en est-il pour vous ?
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    Si vous habitez dans un
    environnement similaire du mien,
  • 2:50 - 2:53
    vous pourriez vivre dans
    un monde identique au mien.
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    Mais est-ce le monde dans
    lequel nous vivons tous ?
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    Changeons de perspective.
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    Ceci est le nombre de personnes qui
    vit aujourd’hui dans la ville de Beijing.
  • 3:05 - 3:10
    C’est ici que provient notre nourriture,
    le Mato Grosso, au Brésil
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    auparavant une forêt tropicale,
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    et maintenant dévastée
    par la production de notre soja.
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    C’est ici que proviennent les tomates
    – Almeria en Espagne.
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    En fait non,
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    c’est ce que nous voyons
    en tant que touristes.
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    C’est ici d'où proviennent
    réellement les tomates,
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    et ce que vous voyez ici sont
    des serres en plastique.
  • 3:31 - 3:37
    Du plastique recouvrant un espace plus
    grand que la capitale d’Autriche, Vienne.
  • 3:39 - 3:45
    Donc, en fait, cela ne semble pas bon.
    C’est vraiment mauvais.
  • 3:46 - 3:51
    Ce mode d’agriculture consomme trop
    de ressources, de sols et d’énergie.
  • 3:51 - 3:53
    Ce n’est absolument pas durable.
  • 3:54 - 3:57
    J’ai besoin de vous
    le préciser clairement,
  • 3:57 - 4:00
    tout comme l’a fait mon ami
    à la fête il y a deux ans,
  • 4:00 - 4:03
    pour vous faire comprendre pourquoi
    je ne peux pas être indifférent.
  • 4:04 - 4:06
    Tout est question de pétrole.
  • 4:07 - 4:10
    Les engrais sont constitués
    de ressources fossiles
  • 4:10 - 4:12
    Les ressources fossiles sont nécessaires
  • 4:12 - 4:16
    à la transportation des tomates
    d’Almeria jusqu’à votre table.
  • 4:17 - 4:19
    Les ressources fossiles sont nécessaires
  • 4:19 - 4:23
    pour chauffer les serres dans lesquelles
    nos tomates domestiques sont cultivées.
  • 4:23 - 4:26
    Et les ressources fossiles
    sont nécessaires
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    pour chauffer les cuisinières sur
    lesquelles vous cuisinez vos repas.
  • 4:30 - 4:32
    Les ressources fossiles,
  • 4:32 - 4:35
    cela signifie qu’à chaque bouchée
    que vous consommez
  • 4:36 - 4:38
    vous consommez du pétrole.
  • 4:40 - 4:46
    Voulons-nous vraiment consommer
    une nourriture alimentée par le pétrole ?
  • 4:48 - 4:52
    Un tiers du total de l’énergie primaire
  • 4:52 - 4:56
    est consacré au secteur alimentaire,
  • 4:56 - 4:59
    les ressources fossiles,
    l’énergie de l’hydrocarbure, le pétrole.
  • 4:59 - 5:04
    Et c’est ce que je veux dire quand je
    parle d’énergie liée à la nourriture.
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    Donc comme je le disais, ce n’est
    pas beau, c’est très mauvais.
  • 5:10 - 5:11
    C’est mauvais pour notre planète,
  • 5:11 - 5:15
    et c’est seulement là où nous
    en sommes aujourd’hui.
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    Alors regardons vers l’avenir.
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    D'ici 2050, nous serons près de neuf ou
    même 10 milliards de personnes sur Terre.
  • 5:22 - 5:25
    70 pour cent d’entre nous vivrons
    dans des zones urbaines,
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    et bon nombre d’entre nous vivrons dans
    l’une des 400 mégalopoles sur Terre.
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    Comment nourrirons-nous
    toutes ces personnes ?
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    Déjà aujourd’hui,
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    nous utilisons des terres arables aussi
    grandes que l'ensemble d'Amérique du Sud
  • 5:41 - 5:43
    pour faire pousser nos céréales
  • 5:43 - 5:46
    sans parler de la terre
    utilisée par les animaux.
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    Pour se nourrir en 2050,
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    nous avons besoin de terres arables
    supplémentaires
  • 5:51 - 5:54
    aussi grand que l’Australie,
    c’est tout un continent.
  • 5:57 - 6:01
    La bonne nouvelle, c’est qu’il y a
    toujours des terres arables disponibles.
  • 6:02 - 6:05
    La mauvaise nouvelle, c’est qu’elles sont
    recouvertes de forêts tropicales.
  • 6:05 - 6:11
    Donc le seul moyen d'avoir de nouvelles
    terres arables est la déforestation.
  • 6:11 - 6:14
    Nous coupons dans le poumon
    vert de notre planète
  • 6:14 - 6:17
    pour cultiver plus de céréales,
    pour nourrir les vaches,
  • 6:17 - 6:19
    pour consommer nos hamburgers.
  • 6:20 - 6:21
    Vraiment ?
  • 6:23 - 6:25
    Savez-vous ce que montre cette photo ?
  • 6:26 - 6:31
    Chacune de ses marques ici, une centaine,
    possiblement un millier, est un feu.
  • 6:32 - 6:37
    Ce sont des feux d’origine humaine,
    allumés pour brûler nos forêts tropicales.
  • 6:41 - 6:47
    Cultiver de nouvelles terres - la culture
    dans ce cas-ci signifie destruction.
  • 6:47 - 6:50
    Destruction du cadre de vie
    pour les animaux,
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    les insectes et bien sûr nous les gens,
  • 6:52 - 6:56
    sans même mentionner les dégâts
    causés à la production d’oxygène.
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    Cette photo a été prise par
    la NASA au printemps 2017.
  • 7:01 - 7:04
    Elle montre le Delta du Congo en Afrique.
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    C’est toujours un peu abstrait,
  • 7:05 - 7:08
    alors laissez-moi vous donner
    l’idée de l’échelle.
  • 7:08 - 7:10
    Les feux qui brûlent ici
  • 7:11 - 7:14
    sont d’une taille
    plus grande que l’Italie,
  • 7:14 - 7:17
    et elles peuvent peut-être
    encore brûler en ce moment.
  • 7:19 - 7:22
    Vous pensez que peut-être
    je suis trop dramatique.
  • 7:22 - 7:24
    Dans nos supermarchés,
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    il y a tellement de produits étiquetés
    comme produits domestiques autrichiens,
  • 7:29 - 7:32
    donc la situation ne peut être
    aussi alarmante après tout.
  • 7:32 - 7:37
    Devions-nous vraiment nous soucier de ce
    qui se passe au Brésil ou en Afrique ?
  • 7:38 - 7:40
    Je pense que nous devrions l’être.
  • 7:41 - 7:43
    Laissez-moi vous donner deux chiffres :
  • 7:43 - 7:49
    environ 80 % de toute notre consommation
    de tomates ici en Autriche est importée,
  • 7:50 - 7:55
    et près de 50 % de tous nos produits
    d’élevage sont également importés.
  • 7:58 - 8:02
    Cette façon de produire la nourriture
    n’est pas durable.
  • 8:02 - 8:08
    Notre production alimentaire de masse
    actuelle tue lentement la planète.
  • 8:09 - 8:11
    Alors que pouvons-nous faire,
  • 8:11 - 8:13
    chacun de nous ici présent
    dans cette pièce ?
  • 8:14 - 8:17
    Achetez les produits biologiques
    cultivés localement.
  • 8:17 - 8:21
    Consommez, de préférence uniquement
    les fruits et légumes saisonniers.
  • 8:22 - 8:23
    Mangez moins de viande.
  • 8:25 - 8:29
    En général,
    soyez un tout petit peu plus humble,
  • 8:29 - 8:34
    et essayez de vivre par ce que
    la nature offre, si possible.
  • 8:34 - 8:38
    Nous tous ici, nous pouvons changer le
    monde et nous changerons le monde.
  • 8:38 - 8:40
    C’est pourquoi
    nous sommes ici aujourd’hui.
  • 8:40 - 8:44
    Nous ne sommes pas que des spectateurs
    de l’histoire, nous écrivons l’histoire.
  • 8:45 - 8:49
    Eh bien, c’est au moins ce que
    nous aimons penser.
  • 8:51 - 8:54
    Pour atteindre de grands objectifs,
    nous devons penser vraiment grand,
  • 8:54 - 8:56
    nous devons aller
    hors des sentiers battus,
  • 8:56 - 9:00
    et nous devons amener la production
    alimentaire là où nous vivons.
  • 9:01 - 9:03
    Attendez une minute.
    Hors des sentiers battus ?
  • 9:04 - 9:07
    La nourriture a toujours été
    cultivée là où vivent les gens
  • 9:07 - 9:09
    pendant onze mille ans.
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    Il y a seulement 100 ans de cela,
  • 9:11 - 9:15
    quand parallèlement avec l’essor
    des trains et du transport,
  • 9:15 - 9:18
    la nourriture était cultivée ailleurs
    et apportée en ville.
  • 9:18 - 9:21
    Non plus vendue sur les marchés,
  • 9:21 - 9:26
    mais dans les magasins et supermarchés
    répartis dans toutes les villes.
  • 9:26 - 9:31
    Et cette décentralisation totale de la
    production et distribution alimentaire
  • 9:31 - 9:36
    est uniquement possible car une quantité
    massive de ressources y est consacrée :
  • 9:37 - 9:39
    la terre et l’énergie.
  • 9:41 - 9:43
    Alors pour résoudre ce problème,
  • 9:43 - 9:45
    nous ferons simplement
    ce qui a toujours été fait.
  • 9:46 - 9:48
    Mais en utilisant
    la technologie d’aujourd’hui,
  • 9:49 - 9:52
    en cultivant localement, nous
    réduisons la transportation.
  • 9:52 - 9:57
    En cultivant verticalement,
    nous réduisons amplement le sol nécessaire
  • 9:57 - 9:59
    par un facteur de 50 et même plus.
  • 10:00 - 10:04
    Et en cultivant dans des bâtiments
    multifonctionnels intelligemment conçus,
  • 10:04 - 10:07
    nous réduisons abondamment
    le besoin d’énergie.
  • 10:07 - 10:12
    Nous pouvons cultiver des aliments sans
    ou presque sans les ressources fossiles.
  • 10:13 - 10:17
    Notre solution, la solution d’aujourd’hui
    est celle des fermes verticales.
  • 10:19 - 10:23
    Est-ce que vous vous souvenez de la fête
    d’il y a deux ans dont je vous ai parlé ?
  • 10:23 - 10:25
    Mon ami qui célébrait
    était Daniel Podmirseg.
  • 10:26 - 10:31
    Son travail est dédié à l’agriculture
    verticale et c’est révolutionnaire.
  • 10:31 - 10:35
    Daniel est à la tête des recherches
    à l’institut de l’agriculture verticale.
  • 10:35 - 10:37
    Et il a une grande vision :
  • 10:38 - 10:41
    l’agriculture verticale urbaine dans
    des bâtiments multifonctionnels,
  • 10:42 - 10:47
    intégrant les fonctions urbaines, tels que
    les marchés, les restaurants, les bureaux,
  • 10:47 - 10:52
    et en utilisant la lumière du soleil
    aussi efficacement que possible.
  • 10:56 - 10:58
    Appelez ça un système hybride,
  • 10:58 - 11:03
    des serres entreposées, hyper bâtiment
    ou simplement l’agriculture verticale.
  • 11:03 - 11:07
    Ce que vous voyez ici est le plan
    de notre future alimentation.
  • 11:07 - 11:09
    Ce ne sont pas mes mots,
  • 11:09 - 11:13
    mais selon Dickson Despommier, le parrain
    de l’agriculture verticale.
  • 11:15 - 11:17
    Aujourd'hui le design dominant
  • 11:17 - 11:20
    en agriculture intérieure
    est un système fermé,
  • 11:20 - 11:23
    des environnements contrôlés,
    lumière 100 % LED,
  • 11:24 - 11:27
    un environnement plutôt facile à contrôler
  • 11:27 - 11:31
    parce que toutes les influences externes
    dérangeantes sont éliminées.
  • 11:32 - 11:34
    Mais si nous considérons
    non seulement la terre
  • 11:34 - 11:37
    mais aussi l’énergie qui est
    une ressource vraiment rare
  • 11:38 - 11:41
    pourquoi supprimons-nous la plus
    précieuse ressource que nous possédons,
  • 11:41 - 11:42
    la lumière du soleil ?
  • 11:43 - 11:47
    La lumière du soleil est une question
    d’efficacité énergétique globale,
  • 11:47 - 11:49
    mais c’est aussi une question de goût.
  • 11:50 - 11:53
    Plus nous étudions
    la physiologie de la plante,
  • 11:53 - 11:57
    plus nous apprenons à propos des
    fameux métabolites secondaires.
  • 11:58 - 12:01
    Les métabolites secondaires sont
    des composés biologiques
  • 12:01 - 12:05
    indirectement impliqués dans la croissance
    normale et développement des plantes.
  • 12:06 - 12:11
    Des structures chimiques fortifiant
    les plantes pour un goût unique.
  • 12:11 - 12:14
    En passant, les chercheurs sont également
    d’avis qu’ils sont bénéfiques
  • 12:14 - 12:15
    pour la santé humaine.
  • 12:16 - 12:20
    Je pense que vous avez tous mangé
    une tomate cultivée en serre
  • 12:20 - 12:23
    et qui n’a absolument aucune saveur.
  • 12:25 - 12:28
    Ce sont ces métabolites secondaires
    qui donnent du goût,
  • 12:28 - 12:31
    rendent notre nourriture
    excellente et très saine.
  • 12:32 - 12:34
    Pour autant que
    nous le sachions aujourd’hui,
  • 12:34 - 12:38
    elles ont besoin de toute la gamme des
    rayons du soleil pour se développer,
  • 12:38 - 12:41
    pas uniquement les ultra-violets
    et lumières rouges
  • 12:41 - 12:43
    comme celles fournies
    par des lumières LED.
  • 12:44 - 12:47
    Donc l’agriculture intérieure comme
    nous la connaissons aujourd’hui
  • 12:47 - 12:51
    n’est pas réellement une solution,
    tandis que l’agriculture verticale l’est.
  • 12:51 - 12:52
    Laissez-moi vous expliquer pourquoi,
  • 12:52 - 12:56
    et laissez-moi vous expliquer pourquoi
    notre proposition est si spéciale.
  • 12:59 - 13:02
    Nous voulons concevoir
    des bâtiments multifonctionnels
  • 13:02 - 13:04
    pour la production alimentaire,
  • 13:04 - 13:09
    des bâtiments qui offrent aussi d’autres
    fonctions importantes pour et à une ville.
  • 13:09 - 13:12
    Et nous voulons produire aussi
    durablement que possible
  • 13:13 - 13:15
    en minimisant l’apport de ressource.
  • 13:17 - 13:19
    La production alimentaire
    au cœur de la ville
  • 13:19 - 13:24
    crée des opportunités pour l’économie
    locale, la vie sociale et la vie publique.
  • 13:24 - 13:28
    Nous avons besoin de nouveaux marchés,
    de nouvelles espaces publics
  • 13:28 - 13:31
    pour s’approvisionner en nourriture.
  • 13:31 - 13:34
    Nous avons même observé
    comment pousse la nourriture.
  • 13:34 - 13:37
    Au fil des mois, des semaines, des jours,
  • 13:37 - 13:40
    nous avions hâte de finalement
    déguster la nourriture.
  • 13:41 - 13:45
    Nous créons une nouvelle
    relation avec ce que nous mangeons
  • 13:45 - 13:49
    car nous voyons d’où elle provient et
    comment elle a été cultivée.
  • 13:52 - 13:56
    La boîte noire, comme nous l’avons vu.
    Vous souvenez-vous du système clos ?
  • 13:56 - 13:58
    C’est facile à contrôler.
  • 13:58 - 14:00
    Elle offre des conditions
    vraiment stables,
  • 14:00 - 14:04
    et donc une forte prévisibilité
    des résultats.
  • 14:04 - 14:07
    D’un point de vue économique,
    cela relève de la logique.
  • 14:08 - 14:12
    Mais pourquoi devrions-nous apporter
    de la lumière aux plantes
  • 14:13 - 14:16
    si nous pouvons aussi apporter
    les plantes à la lumière.
  • 14:18 - 14:20
    Cette question peut sembler étrange.
  • 14:20 - 14:24
    Mais laisser pénétrer la lumière du soleil
    pourrait être déterminant
  • 14:24 - 14:25
    dans l’agriculture urbaine,
  • 14:25 - 14:28
    car cela mène à plus d’efficacité
    de production énergétique
  • 14:28 - 14:31
    et à de meilleurs produits plus sains.
  • 14:31 - 14:33
    Donc dans nos fermes,
  • 14:33 - 14:36
    nous utilisons la lumière du soleil
    pour cultiver la nourriture.
  • 14:36 - 14:38
    Wow, quelle invention.
  • 14:41 - 14:44
    Au lieu de mettre plusieurs
    lumières LED dans la ferme
  • 14:44 - 14:47
    et de les activer 16 heures par jour,
  • 14:48 - 14:51
    nous cultivons derrière
    les façades transparentes,
  • 14:53 - 14:55
    tout comme dans une serre, simplement.
  • 14:56 - 14:58
    Mais il reste toujours un défi à relever.
  • 14:58 - 15:01
    Dans des bâtiments aussi
    gigantesques que les nôtres,
  • 15:01 - 15:04
    la lumière du soleil ne pénètre pas
    complètement.
  • 15:04 - 15:09
    Plus vous êtes éloigné de la façade,
    plus il fait sombre à l’intérieur.
  • 15:09 - 15:10
    Mais nous devons nous assurer
  • 15:10 - 15:14
    que chaque plante reçoive la
    même quantité de lumière du jour.
  • 15:15 - 15:18
    Et afin d’assurer que ce soit le cas,
  • 15:18 - 15:20
    nous transportons les plantes
    à travers le bâtiment,
  • 15:20 - 15:24
    nous déposons les plantes près
    de la façade et de la lumière du soleil.
  • 15:24 - 15:27
    Et pour ce moyen de transport,
    nous utilisons des tapis roulants.
  • 15:28 - 15:33
    Dépendant de la conception du bâtiment
    et de bien d’autres paramètres,
  • 15:33 - 15:35
    tels que la géographie, l’environnement,
  • 15:35 - 15:38
    ces tapis roulants peuvent faire
    une rotation horizontale,
  • 15:38 - 15:41
    verticale ou en trois dimensions.
  • 15:41 - 15:44
    Dans tous les cas, ils bougent
    vraiment lentement
  • 15:45 - 15:47
    et ils consomment très peu d’énergie.
  • 15:49 - 15:52
    Oui, nous avons aussi des lumières LED
    dans nos fermes
  • 15:52 - 15:55
    mais elles se déclenchent
    uniquement quand et où c’est nécessaire,
  • 15:56 - 15:58
    déclenchées par des capteurs photo.
  • 15:58 - 16:01
    Donc l’énergie globale de consommation
    dans notre ferme
  • 16:02 - 16:05
    est bien moindre que
    celle de la boîte noire.
  • 16:06 - 16:09
    Et bien sûr, en laissant pénétrer
    la lumière du soleil,
  • 16:09 - 16:11
    nous favorisons la création
    de métabolites secondaires,
  • 16:11 - 16:15
    et nous pouvons donc produire une
    meilleure nourriture plus saine.
  • 16:16 - 16:20
    Ensemble avec
  • 16:21 - 16:23
    l’institut du bâtiment et d’énergie
  • 16:23 - 16:26
    à l’université technologique de Graz,
  • 16:26 - 16:29
    nous développons ce qui sera
    la nourriture du futur,
  • 16:29 - 16:34
    des fermes verticales multifonctionnelles
    au cœur de nos villes.
  • 16:35 - 16:39
    Ce que nous proposons ici
    sera la nouvelle norme.
  • 16:39 - 16:42
    Ce n’est pas le cas aujourd’hui,
    du moins pas en Europe.
  • 16:42 - 16:45
    Le Japon ou la Chine nous devancent.
  • 16:46 - 16:49
    Bien de difficultés nous attendent.
  • 16:49 - 16:53
    Des recherches doivent être effectuées
    et la technologie doit être améliorée.
  • 16:53 - 16:54
    Nous devons susciter un engouement
  • 16:54 - 16:58
    pour les produits cultivés en serre
    au cœur de nos villes,
  • 16:59 - 17:01
    et nous voulons aider à sensibiliser
  • 17:01 - 17:05
    sur la dépendance réciproque
    de la nourriture et de l’énergie.
  • 17:06 - 17:09
    Mais je suis certain que
    l’agriculture verticale
  • 17:10 - 17:14
    joue un rôle décisif en assurant
    l’avenir de la nourriture
  • 17:14 - 17:17
    et en assurant l’avenir de notre planète.
  • 17:18 - 17:23
    Et j’espère beaucoup que j’ai pu semer
    la graine dans vos têtes aujourd’hui.
  • 17:24 - 17:27
    (Applaudissements)
Title:
L’agriculture verticale – la production alimentaire en milieu urbain | Stefan Parnreiter-Mathys | TEDxLinz
Description:

De tout temps, la nourriture était cultivée autour des maisons. C'est pourtant une nouvelle école de pensée dans un monde après la croissance démographique exponentielle, l’urbanisation et l’industrialisation. Les gens sont tellement accoutumés à la facilité qu’offrent les supermarchés qu’il est facile de perdre de vue la réelle provenance de la nourriture. Chaque personne sur Terre a besoin d’approximativement 2 300 mètres carrés de terre pour se nourrir par an. Comme la population mondiale atteindra près de neuf milliards dans les prochaines décennies, le nombre de terrains indispensables à la production alimentaire uniquement est gigantesque. L’agriculture verticale et le développement des « hyper bâtiments » peuvent ramener la production alimentaire là où vivent les gens et d’une manière plus durable et plus efficace. Et si nous avions un champ de fraises au 27ème étage d’un gratte-ciel ? Stefan Parnreiter-Mathys est surtout connu dans l’industrie de musique autrichienne et le secteur de l’événementiel. Stefan a été le catalyseur de divers groupes autrichiens, tels que Soap&Skin, et des institutions de musique alternative comme le Waves Vienna Festival, le Electric Spring Festival et la discothèque Fluc et bien d’autres. Plus récemment, Stefan a fondé le cabinet de conseil en gestion dieTREIBER et a cofondé l’institut de recherche indépendant Vertical Farm Institute avec pour objectif de trouver le meilleur moyen de fournir des aliments locaux fraîchement produits dans les zones métropolitaines.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
17:29

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