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COMPLOTISTES ? VRAIMENT ?

  • 0:21 - 0:27
    Hello les amis nous sommes le jeudi 20
    août 2020 et ce soir j'ai le privilège
  • 0:27 - 0:33
    d'être avec Jean-Dominique Michel
    Salut Jean-Dominique !
  • 0:33 - 0:37
    Bonsoir Sylvano !
    Maintenant tu es devenu célèbre et
  • 0:37 - 0:42
    fameux dans tout l'espace francophone
    avec la crise du covid,
  • 0:42 - 0:46
    mais racontes-nous avant cette
    crise, Jean-Dominique Michel
  • 0:46 - 0:51
    qu'est ce qu'il faisait ?
  • 0:51 - 0:54
    Je suis anthropologue de la santé.
    L'anthropologie, c'est l'étude de
  • 0:54 - 0:58
    l'espèce humaine à travers l'espace et
    le temps. Une espèce étonnante :
  • 0:58 - 1:02
    elle est créative au point d'arriver
    à construire des univers de sens et des
  • 1:02 - 1:06
    modes d'organisation sociale tous plus
    divers les uns que les autres.
  • 1:06 - 1:09
    L'anthropologie de la santé c'est
    l'étude de la manière dont les
  • 1:09 - 1:15
    différentes cultures décrivent ce que
    c'est d'être en bonne santé, définissent
  • 1:15 - 1:18
    la maladie et puisque les gens tombent
    malades à travers l'histoire et le temps
  • 1:18 - 1:22
    ce qui convient de faire quand quelqu'un
    est tombé malade pour lui permettre de
  • 1:22 - 1:25
    retrouver la santé. Donc
    traditionnellement on a voyagé à travers
  • 1:25 - 1:29
    le monde pour voir comment ça se passait
    dans des tribus lointaine. Aujourd'hui
  • 1:29 - 1:35
    l'anthropologie de la santé est beaucoup
    plus centré sur nos propres pratiques
  • 1:35 - 1:39
    sachant que dans nos sociétés existent
    bien sûr la biomédecine qui est la
  • 1:39 - 1:44
    principale méthode de soin à laquelle la
    plupart des gens s'adressent quand ils
  • 1:44 - 1:48
    vont mal mais qu'il ya plein d'autres
    propositions aussi. Que ce soit des
  • 1:48 - 1:52
    médecines ancestrales ou traditionnelles
    comme la médecine chinoise, ayurvédique
  • 1:52 - 1:57
    ou des propositions très récentes comme
    la médecine quantique ou l'épigénétique
  • 1:57 - 2:02
    et puis d'observer
    comment en fonction de ses convictions
  • 2:02 - 2:07
    de sa culture de son origine les gens
    recourent à telle ou telle discipline
  • 2:07 - 2:13
    selon la difficulté.
    C'est extraordinaire. De toute façon je mettrai
  • 2:13 - 2:19
    le blog de jean dominique michel dans
    dans le descriptif de l'émission
  • 2:19 - 2:23
    et je vous conseille franchement d'y
    aller et de lire parce que c'est
  • 2:23 - 2:28
    passionnant tout ce qu'il écrit.
    Alors quand il y a eu cette crise du covid
  • 2:28 - 2:30
    au début tu as pensé à quoi ?
    Tu as pensé à quelque chose ?
  • 2:30 - 2:37
    Tu l'as vu un petit peu de
    façon normale ou comment tu as vécu ça ?
  • 2:37 - 2:43
    Alors si tu veux pour les spécialistes
    de la santé la question des épidémies et
  • 2:43 - 2:46
    des possible pandémie est un risque
    récurrent
  • 2:46 - 2:52
    donc voilà si on a plus de quinze ans on
    a tous des exemples en tête de la grippe
  • 2:52 - 2:56
    aviaire, de la grippe porcine de
    la grippe ceci la grippe cela et à
  • 2:56 - 3:01
    chaque fois on redoute le big one, tu
    sais c'est le mot qu'on utilise pour
  • 3:01 - 3:04
    décrire le tremblement de terre en
    Californie à une faille très importante
  • 3:04 - 3:07
    et on sait que si un jour il ya un très
    gros tremblement terre
  • 3:07 - 3:09
    il pourrait y avoir un glissement de
    terrain toute une partie de la
  • 3:09 - 3:14
    californie dans l'océan évidemment on
    espère que ça n'arrivera pas cela dit
  • 3:14 - 3:17
    les sismologues savent que ça arrivera
    tôt ou tard. Est-ce que c'est dans une
  • 3:17 - 3:22
    année ou dans dix mille ans on sait pas.
    Donc on est en vigilance par rapport à
  • 3:22 - 3:25
    l'activité sismique en californie et les
    personnes qui travaillent dans le
  • 3:25 - 3:29
    domaine de la santé surtout les
    infectiologues voient des départs
  • 3:29 - 3:33
    épidémique régulièrement parce que les
    virus mutent et puis à chaque fois on se
  • 3:33 - 3:38
    dit est ce que ça va être le big one ou
    pas ? Alors évidemment que de mon
  • 3:38 - 3:41
    point de vue, mais je veux pas avoir
    l'air un petit peu cynique ou
  • 3:41 - 3:45
    indifférent c'est toujours intéressant
    et un nouveau truc en Chine et d'essayer
  • 3:45 - 3:49
    assez rapidement de capter l'ordre de
    grandeur de l'épidémie et le risque réel
  • 3:49 - 3:53
    que ça fait courir à la population de
    découvrir la maladie qui est différente
  • 3:53 - 3:59
    à chaque fois et puis j'ai envie de dire avec
    ce constat de systèmes de veille qui
  • 3:59 - 4:03
    tendent à sur réagir en fonction du
    principe de précaution.
  • 4:03 - 4:07
    On connaît tous aujourd'hui les prédictions
    délirante du professeur Ferguson en
  • 4:07 - 4:10
    Angleterre qui se trompe à chaque fois
    mais dans des ordres de grandeurs
  • 4:10 - 4:14
    monstrueux et pourtant on continue à se
    tourner vers lui dès qu'il y a un nouveau
  • 4:14 - 4:16
    départ de feu en disant :
    « C'est grave docteur ? »
  • 4:16 - 4:20
    L'OMS évidemment mais tous les
    politiques en général ne veulent pas se
  • 4:20 - 4:25
    faire reprocher de ne pas en avoir fait assez
    tend lui aussi a sonner le tocsin très vite
  • 4:25 - 4:30
    et puis dans un processus de
    découverte scientifique classique on
  • 4:30 - 4:33
    découvre ce qu'il en est au fur et à
    mesure des semaines qui passent et puis
  • 4:33 - 4:36
    là on peut avoir une vision plus
    raisonnable.
  • 4:36 - 4:39
    Et ce qui est particulier mais je
    t'apprends rien dans le cas qui nous
  • 4:39 - 4:42
    occupe c'est qu'alors même que les
    premiers signaux sont arrivés très vite
  • 4:42 - 4:46
    qui permettait de se rassurer quant à
    l'ordre de grandeur, et se dire :
  • 4:46 - 4:50
    c'est un événement épidémique comme ceux
    auxquels on est habitué.
  • 4:50 - 4:54
    On voit depuis le mois de mars un espèce
    de délire collectif s'installer et qui
  • 4:54 - 4:58
    traite de manière totalement
    exceptionnelle et déraisonnable quelque
  • 4:58 - 5:02
    chose qui est de l'ordre de l'habituel
    et ce qui évidemment pose
  • 5:02 - 5:06
    beaucoup de questions sur ce qui
    organisent nos sociétés mais aussi sur
  • 5:06 - 5:12
    la mentalité collective qui a autant
    perdu de vue ce qu'est une épidémie .
  • 5:12 - 5:17
    Et toi est-ce que tu pensais pouvoir un
    jour vivre ce que l'on vit actuellement
  • 5:17 - 5:22
    avec cette crise du covid ?
    Ça dépend de quoi tu parles.
  • 5:22 - 5:25
    si jamais c'est l'épidémie elle même
    oui parce que c'est ce qu'on vit
  • 5:25 - 5:29
    régulièrement. Faut rappeler que selon
    qu'on inclut au nom les morts dans les
  • 5:29 - 5:36
    ehpad et selon le décompte on est entre
    le 9e et le 14e épisode épisode épidémique
  • 5:36 - 5:41
    le plus grave depuis l'après guerre.
    Donc il y en a eu entre 8 et 13 plus
  • 5:41 - 5:46
    graves avant. Et j'ai d'ailleurs eu des
    mails de médecin à la retraite qui me
  • 5:46 - 5:49
    disaient mais vous vous rendez pas
    compte la fameuse grippe de Hong-Kong
  • 5:49 - 5:53
    en 68 69, on allongeait les morts dans les
    couloirs des hôpitaux c'était absolument
  • 5:53 - 5:57
    "aussi pire" comme diraient les québécois
    qu'aujourd'hui et donc il y a rien
  • 5:57 - 6:01
    d'exceptionnel dans cette épidémie donc
    je les dis très vite l'épidémie elle
  • 6:01 - 6:06
    même est normale. Par contre ce que je
    m'attendais pas à voir et qui continue à
  • 6:06 - 6:11
    la fois de m'intéresser et de m'effrayer c'est
    cette sur-réaction collective mais qui a
  • 6:11 - 6:14
    quand même l'air d'être pilotées par des
    intérêts très particuliers.
  • 6:14 - 6:18
    pour le dire autrement et je vais à
    l'essentiel mais après je suis sûr qu'on
  • 6:18 - 6:23
    développera tel ou tel élément. La covid
    c'est un business de 100 milliards
  • 6:23 - 6:30
    de dollars
    et si on l'avait traité comme il ya 30
  • 6:30 - 6:34
    ou 40 ans en se disant : « Y'a un pic
    épidémique a des gens qui meurent
  • 6:34 - 6:36
    c'est surtout des personnes en fin de vie
    après ça redescend il y a plus de morts
  • 6:36 - 6:39
    tout va bien on recommence à vivre. »
    c'est 100 milliards de
  • 6:39 - 6:45
    dollars de raté pour des gens et des
    entreprises une industrie qui ne demande
  • 6:45 - 6:50
    qu'à capter cette manne mais qui ont
    besoin pour pouvoir la capter,
  • 6:50 - 6:54
    d'entretenir une psychose collective
    c'est malheureusement ce qu'on voit
  • 6:54 - 6:57
    depuis des mois et des mois d'une
    manière qui est totalement en décalage
  • 6:57 - 7:01
    par rapport à la réalité épidémiologique
    et puis d'une manière alors qui est
  • 7:01 - 7:06
    aussi totalement dommageable pour la
    population. On est plusieurs à l'avoir
  • 7:06 - 7:10
    dit très vite mois dès le mois de mars
    mais que le risque existait que les
  • 7:10 - 7:14
    mesures comprenaient qu'était dont à peu
    près aucune ne reposait sur des bases
  • 7:14 - 7:17
    scientifiques sérieuses risquait
    d'entraîner des conséquences
  • 7:17 - 7:21
    dommageables bien pire que ce qu'on
    cherchait à éviter
  • 7:21 - 7:25
    et ça c'est quelque chose qu'on constate
    aujourd'hui et les recherches sortent
  • 7:25 - 7:30
    qui permettent de documenter cette
    intuition qu'on est plusieurs à avoir eu.
  • 7:30 - 7:34
    alors pour ce faire il faut quand même
    la complicité de deux choses : des
  • 7:34 - 7:38
    politiques de chaque pays et des médias.
    Comment c'est possible ?
  • 7:38 - 7:43
    Alors si tu veux moi j'étudie ces
    questions depuis longtemps parce
  • 7:43 - 7:48
    qu'elles sont centrales et peut-être
    qu'une des manières et plus simple d'en
  • 7:48 - 7:51
    parler c'est faire des comparaisons
    pourquoi est-ce que ça fait pas 40 ans
  • 7:51 - 7:56
    qu'on est passé à des énergies
    renouvelables et qu'on ne s'est pas
  • 7:56 - 7:59
    sevré de la dépendance aux énergies
    fossiles et bien parce que les intérêts
  • 7:59 - 8:03
    en jeu sont tels qu'alors même que
    cette transition était possible
  • 8:03 - 8:08
    qu'elle aurait été bénéfique
    il y a des lobbys qui ont verrouillé les
  • 8:08 - 8:12
    choses et subventionné les énergies
    fossiles en refusant de subventionner
  • 8:12 - 8:16
    les énergies renouvelables : « on va quand
    même pas subventionner de l'énergie »
  • 8:16 - 8:19
    mais pendant ce temps ils subventionnaient
    l'extraction pétrolière et donc il y a eu
  • 8:19 - 8:23
    statu quo jusqu'à aujourd'hui où on
    s'aperçoit que ça c'est bien tard pour
  • 8:23 - 8:29
    envisager des changements
    donc si tu veux cette configuration de
  • 8:29 - 8:34
    pays soi disant démocratique mais qui
    dans les faits n'ont pas la liberté des
  • 8:34 - 8:39
    décisions qu'ils prennent et dont les
    instances de décision sont totalement
  • 8:39 - 8:43
    infiltrées par les industries concernées
    c'est quelque chose qui est générique
  • 8:43 - 8:48
    aujourd'hui. Ça concerne les pesticides
    ça concerne l'énergie ça concerne
  • 8:48 - 8:52
    l'armement ça concerne tous les domaines
    de la vie. Et dans le domaine médical ce
  • 8:52 - 8:57
    qui est intéressant c'est que les
    spécialistes posent ce diagnostic depuis
  • 8:57 - 9:01
    une quinzaine d'années. Et les spécialistes
    c'est des centre d'éthique des universités
  • 9:01 - 9:06
    c'est les revues médicales elles mêmes
    des rédacteurs en chef et ex rédacteur
  • 9:06 - 9:09
    en chef de toutes les grandes revues
    médicales dix depuis des années il y a
  • 9:09 - 9:14
    quelque chose de profondément pourri
    dans le système qui pourrit la recherche.
  • 9:14 - 9:17
    La recherche est déjà bidouillée au
    départ pour obtenir les résultats souhaités
  • 9:17 - 9:21
    après les magazines et les revues
  • 9:21 - 9:25
    scientifiques ne sont que les caisses de
    résonance de marketing qui ne font pas
  • 9:25 - 9:29
    leur travail de trier la qualité des
    recherche. On l'a vu récemment avec
  • 9:29 - 9:34
    le Lancet et le NEJM qui ont publié,
    excusez mon français, des merdes !
  • 9:34 - 9:40
    Mais c'est pass dans le filtre,
    pourquoi, parce qu'au fond ce ne sont
  • 9:40 - 9:44
    plus des revues scientifiques ce sont
    des caisses de résonance de marketing de
  • 9:44 - 9:47
    certains intérêts.
    Et puis après il y a les instances
  • 9:47 - 9:51
    gouvernementales pays par pays qui sont
    complètement infiltrées par les
  • 9:51 - 9:55
    représentants de l'industrie.
    Évidemment on te fait le procès autant qu'à moi.
  • 9:55 - 9:59
    Ça fait très complotistes sauf que
    c'est la chambre des communes
  • 9:59 - 10:04
    britannique qui le dit c'est le sénat
    français qui le dit, c'est l'université
  • 10:04 - 10:08
    d'Oxford qui le dit. On a un problème
    pourquoi parce que les gens qui sont
  • 10:08 - 10:13
    aux commandes dans ces différents cercles
    sont tous en conflit d'intérêts grave avec
  • 10:13 - 10:18
    l'industrie et donc forcément que
    ça biaise tout. Donc le terme qui est
  • 10:18 - 10:23
    retenu techniquement c'est celui de
    corruption systémique. Alors ça fâche
  • 10:23 - 10:25
    beaucoup les gens quand on l'utilise
    parce qu'ils ont l'impression qu'on les
  • 10:25 - 10:30
    accuse d'être corrompu et c'est pas tout
    à fait ça la corruption systémique.
  • 10:30 - 10:35
    La corruption systématique ça veut dire que
    si je n'avais pas payé tu m'aurais pas
  • 10:35 - 10:38
    reçu sur ton antenne donc je suis obligé de
    te de graisser la patte pour pouvoir
  • 10:38 - 10:41
    obtenir le résultat voulu.
    La corruption systémique
  • 10:41 - 10:47
    c'est quand les règles du jeu sont
    suffisamment distordue en grande partie
  • 10:47 - 10:50
    par des faits légaux, c'est à dire
    que ce n'est pas illégal.
  • 10:50 - 10:54
    Tu vois en France on a beaucoup
    relevé que les comités d'experts étaient
  • 10:54 - 10:58
    tous bardés de conflit d'intérêts c'est
    pas illégal.
  • 10:58 - 11:01
    Ils le publient sur le site tout citoyen peut
    aller voir : Karine Lacombe touche tant,
  • 11:01 - 11:06
    bidulle-truc touche tant, donc c'est
    pas interdit mais en attendant nous
  • 11:06 - 11:09
    disent les centres d'éthique des
    universités c'est problématique parce
  • 11:09 - 11:15
    que ça en vient comme résultat final à
    ce que l'intérêt mercantile de
  • 11:15 - 11:19
    l'industrie prime sur les besoins de la
    population dans les décisions qui sont
  • 11:19 - 11:23
    prises. Et ça de nouveau
    c'est très amusant parce qu'aujourd'hui
  • 11:23 - 11:28
    ça fait scandale mais tu peux retrouver
    les articles du Figaro, du Monde, de
  • 11:28 - 11:32
    Libération, des reportages de TF1,
    2 3 4 5 10 ans en arrière où
  • 11:32 - 11:37
    ils le disent ! Parce que c'est une vérité.
    Et moi ce qui me frappe beaucoup dans
  • 11:37 - 11:41
    l'époque qu'on vit, c'est que tout d'un coup
    c'est comme si en disant : « il y a des
  • 11:41 - 11:45
    narcotrafiquants au Mexique » ce que tout
    le monde sait, les gens disent :
  • 11:45 - 11:47
    « Mais comment pouvez-vous dire une chose pareille !
  • 11:47 - 11:50
    Vous êtes complotistes ! Vous croyez aussi
    aux extraterrestres ! Comment c'est
  • 11:50 - 11:54
    possible de dire quelque chose d'aussi
    scandaleux » alors que tout le monde le sait !
  • 11:54 - 12:00
    C'est su, ça n'est pas caché. Et là on
    est dans une fiction extraordinaire
  • 12:00 - 12:05
    effectivement jouée par les autorités, les
    médias qui consiste en dépit du bon sens
  • 12:05 - 12:09
    de ce qui est avéré de ce que tout le
    monde sait, de faire croire, de créer une
  • 12:09 - 12:15
    fiction qui est fausse et qui laisserait
    à croire que les décisions sont prises
  • 12:15 - 12:20
    pour le bien de la population alors
    qu'elles ne le sont pas. Et là on est
  • 12:20 - 12:26
    effectivement dans un hiatus alors je
    pense que c'est orchestré en partie
  • 12:26 - 12:30
    parce qu'on est dans des logiques
    criminologiques. Je fait un petit aparté
  • 12:30 - 12:35
    mais un des plus grands épidémiologiste
    au monde, le professeur Gøtzsche,
  • 12:35 - 12:37
    a écrit en 2014
    un livre qui s'appelle "Crime organisé,
  • 12:37 - 12:42
    industrie pharmaceutique" où il montre
    que les stratégies de l'industrie sont
  • 12:42 - 12:48
    les mêmes que celles de la mafia.
    Ce livre en 2014 reçoit le prix de
  • 12:48 - 12:52
    l'association médicale britannique
    les médecins ils savent de quoi ils
  • 12:52 - 12:56
    parlent. Et que décrit le professeur
    Gøtzsche ? C'est qu'il y a des trucages au
  • 12:56 - 13:01
    niveau des médicaments pour les imposer
    que les industries mettent même
  • 13:01 - 13:04
    sur le marché des médicaments
    dont ils savent qu'ils n'ont pas l'effet
  • 13:04 - 13:08
    bénéfique et des effets toxiques.
    Il y a des morts. C'est découvert à un
  • 13:08 - 13:12
    moment donné.
    Les industries pharmaceutiques sont
  • 13:12 - 13:17
    condamnées pénalement. Mais si jamais tu
    fais 15 milliards de chiffre d'affaires
  • 13:17 - 13:22
    avec un remède, que tu as 500 millions
    d'amende et 1 milliard de dommages et
  • 13:22 - 13:26
    intérêts tu sors avec un bénéfice net de
    13,5 milliards et donc ce que prétend le
  • 13:26 - 13:31
    professeur Gøtzsche, ce n'est pas moi qui le dit,
    moi je lis ce que disent les spécialistes et
  • 13:31 - 13:33
    je me permet de le faire connaître à mes
    risques et périls
  • 13:33 - 13:37
    ce que dit Gøtzsche, c'est qu'au fond
    l'industrie aujourd'hui à incorporé
  • 13:37 - 13:41
    cette dimension pénale et les
    sanctions comme faisant partie du
  • 13:41 - 13:46
    business model. Comme quand tu payes ton
    loyer pour faire tes émissions,
  • 13:46 - 13:49
    l'industrie pharmaceutique, elle met un
    milliard de côté pour les amendes
  • 13:49 - 13:53
    qu'elle va récolter, mais ça ne l'empêche
    pas d'y aller et Gøtzsche donne 15
  • 13:53 - 13:59
    exemples différents de cette stratégie il
    y a eu le Mediator en France il y a eu le
  • 13:59 - 14:04
    Lévothyrox, enfin c'est à répétition et dans le
    cas qui nous intéresse sur la grippe
  • 14:04 - 14:07
    h1n1
    roche a fait des dizaines de milliards
  • 14:07 - 14:11
    de bénéfices avec un médicament
    inefficace qui servait à rien le Tamiflu
  • 14:11 - 14:16
    qu'il a réussi à vendre aux états entiers
    en revendant des vaccins je crois que
  • 14:16 - 14:21
    Roselyne Bachelot avait acheté 93.000 doses de vaccin à l'époque, qui ont
  • 14:21 - 14:26
    servi à rien mais tu vois que tout n'est
    pas perdu pour tout le monde. Et donc il
  • 14:26 - 14:31
    y a vraiment une dynamique criminologique.
    Je sais que mes propos vont à nouveau
  • 14:31 - 14:36
    effroyablement choquer mais j'invite
    toute personne de bonne foi de bon sens
  • 14:36 - 14:39
    et un tout petit peu capables de se
    documenter par elle même d'aller
  • 14:39 - 14:43
    vérifier les sources. Il y en a énormément dans les
    articles de blog que je lis. Et de
  • 14:43 - 14:46
    nouveau c'est connu comme le loup blanc.
    Donc ce qui est étonnant dans le cas de
  • 14:46 - 14:49
    figure et qui moi en tout cas m'estomaque
    c'est commenti est-ce que des
  • 14:49 - 14:53
    ficelles aussi grosses, comment est-ce que
    des manipulations aussi énormes…
  • 14:53 - 14:57
    tu as vu les les études frauduleuses
    publiées dans les plus gros canard
  • 14:57 - 15:01
    comment est-ce que ces mecs osent faire
    des choses pareilles et comment
  • 15:01 - 15:05
    expliquer qu'en dépit du côté tout à
    fait évident des manipulations crasses
  • 15:05 - 15:08
    qu'ils mettent en oeuvre
    ils arrivent malgré tout à s'en sortir
  • 15:08 - 15:13
    et à imposer leur agenda ? Là il y a des
    questions qui sont fortes mais aussi
  • 15:13 - 15:18
    assez inquiétantes quant à ce qui organise
    notre société et qui prend les décisions
  • 15:18 - 15:23
    au sujet de quoi. Alors comment tu
    expliques qu'il y a des gens comme toi
  • 15:23 - 15:27
    comme moi comme tous mes abonnés qui
    sont totalement éveillés à ça,
  • 15:27 - 15:32
    qui deviennent même tu sais très en
    colère face à cette mascarade énorme
  • 15:32 - 15:36
    cette manipulation qui est là qui est sous
    leurs yeux il la voient et comment tu
  • 15:36 - 15:41
    expliques qu'une telle dichotomie avec
    les gens complètement endormis
  • 15:41 - 15:45
    qui ne voient rien.
    Comment c'est possible ?
  • 15:45 - 15:49
    Il y a beaucoup de cogitation à ce sujet
    en psychologie sociale.
  • 15:49 - 15:53
    Je crois qu'un premier élément de
    réponse est de reconnaître que
  • 15:53 - 15:58
    de toute manière l'évolution de nos sociétés
    est dictée par un agenda qui n'a pas été
  • 15:58 - 16:03
    choisi démocratiquement.
    Si tu prends 1980, les hommes politiques
  • 16:03 - 16:10
    Chirac, Mitterrand, Giscard… qui aurait dit :
    « Le monde de 2022 c'est celui que je veux,
  • 16:10 - 16:16
    pour mon pays et pour mes enfants. »
    Personne. Personne n'aurait osé.
  • 16:16 - 16:22
    Pourtant c'est ce qui s'impose, année
    après année. Donc, là on est plutôt
  • 16:22 - 16:26
    en sciences politiques
    mais il est essentiel et urgent
  • 16:26 - 16:30
    de repérer qu'il y a une mise en échec
    de la volonté populaire à travers
  • 16:30 - 16:37
    la démocratie représentative qui fait
    qu'on en arrive à adopter les mesures
  • 16:37 - 16:40
    que la population ne veux pas, qu'elle ne
    souhaite pas, voir qu'elle ne supporte pas
  • 16:40 - 16:44
    mais qui lui sont imposées envers et
    contre tout. Alors quels sont
  • 16:44 - 16:48
    les mécanismes les processus c'est une histoire
    complex, c'est pas mon domaine d'expertise.
  • 16:48 - 16:52
    Moi tout ce que je peux faire c'est
    constater. À d'innombrables reprises,
  • 16:52 - 16:56
    on force la population qui est censée
    avoir le pouvoir et pouvoir décider à travers
  • 16:56 - 17:02
    ses élus à des choses qu'elle ne veut pas.
    Donc ça c'est le premier élément.
  • 17:02 - 17:09
    Le deuxième c'est que l'efficacité de
    cette imprégnation et de cette prise de
  • 17:09 - 17:14
    pouvoir par les lobbys l'industrie est telle,
    que personne ne peut s'y opposer
  • 17:14 - 17:19
    sauf à se faire descendre. Je sais
    que c'est pas tout à fait ton bord
  • 17:19 - 17:23
    mais Danielle Mitterrand rappelait à un moment donné
    que quand son mari a été élu, elle lui a dit :
  • 17:23 - 17:27
    « Alors ça va, tu va appliquer le programme
    que tu dit vouloir mettre en oeuvre. »
  • 17:27 - 17:30
    et qu'il lui a répondu : « Non non, tu
    comprends pas, moi j'ai un gouvernement,
  • 17:30 - 17:33
    j'ai pas le pouvoir. Je peux pas aller
    contre la Banque Mondiale, contre le FMI
  • 17:33 - 17:37
    contre l'Europe, donc voilà, je vais rien
    faire de ce que j'ai dit que je ferais
  • 17:37 - 17:42
    je peux pas, j'ai pas les moyens. »
    Donc tu vois quand même.
  • 17:42 - 17:46
    Donc ça c'est un élément.
    Et puis c'est l'efficacité en fait
  • 17:46 - 17:48
    de cette mainmise
    sur les décisions publiques
  • 17:48 - 17:55
    et puis après il y a malheureusement
    tout un tout en conditionnement des élites
  • 17:55 - 18:03
    et de la population, à ne pas se rendre compte,
    à ne pas réagir, à ne pas mesurer.
  • 18:03 - 18:07
    Alors les élites c'est relativement
    facile parce que finalement c'est des gens
  • 18:07 - 18:11
    qui sont un peu comme en religion.
    Tu vois quand t'es scientifique aujourd'hui
  • 18:11 - 18:14
    dans un comité scientifique
    c'est un peu comme si tu es cardinal
  • 18:14 - 18:17
    à l'église
    donc il suffit que tu répètes
  • 18:17 - 18:21
    la même chose que les autres
    il y a un esprit de corps et on a
  • 18:21 - 18:25
    beaucoup vu dans la controverse autour
    de l'hydroxychloroquine. Tu te souviendras
  • 18:25 - 18:29
    un des grands reproches
    de ces scientistes c'était le fait de dire :
  • 18:29 - 18:32
    « Mais Raoult qui fait pas des études
    randomisées en double aveugle donc ça
  • 18:32 - 18:36
    vaut rien. » Et Raoult l'a dit tout de suite,
    j'ai été vérifiée dans toute la
  • 18:36 - 18:40
    littérature scientifique il a raison :
    une étude randomisée en double aveugle
  • 18:40 - 18:44
    n'est pas meilleure pour évaluer un remède
    en infectiologie qu'une étude
  • 18:44 - 18:48
    observationnelle comme celle qu'il a faite.
    Mais après tu avais tout ce choeur
  • 18:48 - 18:53
    des cardinaux qui disaient : « Non, c'est le
    dogme et si on respecte pas le dogme,
  • 18:53 - 18:57
    nous ne savons rien. » Donc là t'as vraiment un effet
    de conformisme à l'extrême
  • 18:57 - 19:05
    lié à des avantages, qui fait que les élites
    sont devenues… c'est devenu difficile pour elles
  • 19:05 - 19:09
    de réfléchir intelligemment.
    Puis après au niveau de la population
  • 19:09 - 19:14
    ben, ça table sur le bénéfice du doute,
    sur le fait qu'ils arrivent pas imaginer
  • 19:14 - 19:18
    que les dés puissent être pipés
    et puis quand même depuis quelques
  • 19:18 - 19:23
    années le fait qu'on prive de plus en
    plus les gens qui se forment
  • 19:23 - 19:27
    des moyens de réfléchir. Quand par exemple
    on a retiré la rhétorique des programmes scolaires.
  • 19:27 - 19:30
    La rhétorique c'est ce qui permet
    de comprendre comment est organisé
  • 19:30 - 19:34
    le discours de l'autre qui cherche à nous persuader.
    Et si tu arrête d'enseigner la rhétorique
  • 19:34 - 19:37
    tu donnes plus aux gens
    les moyens d'identifier les manipulations.
  • 19:37 - 19:41
    Actuellement on en train
    de retirer toutes les humanités
  • 19:41 - 19:43
    et les sciences humaines
    de partout : c'est la seule chose
  • 19:43 - 19:48
    qui ouvre l'esprit. Donc ce qui permet à
    scientiste de ne pas devenir un cardinal
  • 19:48 - 19:54
    et de rester un scientifique c'est d'avoir
    eu accès à des humanités à de l'art,
  • 19:54 - 19:58
    à de la sociologie, d'avoir voyagé dans
    d'autres pays d'avoir eu accès
  • 19:58 - 20:02
    à d'autres choses que son domaine
    et aujourd'hui on hyper-spécialise
  • 20:02 - 20:07
    tellement les gens dans des espèces de tunnel
    qu'ils en deviennent hyper pointu dans
  • 20:07 - 20:11
    leurs petits domaines de connaissances
    mais complètement abrutis sur tout le reste
  • 20:11 - 20:16
    et donc n'arrivent plus à contraster le
    savoir qu'ils ont
  • 20:16 - 20:20
    avec une appréhension globale de la réalité.
    Et quand tu mélanges tout ça, ben c'est
  • 20:20 - 20:24
    des conditions idéales pour qu'en fait
    la population les citoyens
  • 20:24 - 20:29
    et les citoyennes soient privés de tout pouvoir
    non seulement d'agir mais même de réagir.
  • 20:29 - 20:34
    C'est à dire qu'à l'école ils fabriquent ça
    à partir de l'école. C'est à dire qu'à l'école
  • 20:34 - 20:39
    jusqu'à au bac les programmes deviennent
    de plus en plus idiot. Il suffit pas de
  • 20:39 - 20:43
    jeter un oeil à bac de 1923
    et d'essayer de le faire
  • 20:43 - 20:47
    vous allez voir la différence.
    Et ensuite effectivement on le spécialise
  • 20:47 - 20:51
    dans un domaine, et puis là il reste
    spécialiste de son domaine il voit plus rien
  • 20:51 - 20:54
    de ce qui se passe autour.
    Oui et tu vois ce qui ce qui m'a passionné
  • 20:54 - 20:59
    dans le covid, c'est que des experts
    ont dit mais des énormités
  • 20:59 - 21:04
    des âneries comme moi j'aurais même pas
    osé penser dire des trucs pareils.
  • 21:04 - 21:10
    Donc on voit que cette expertise
    à force de rétrécissement elle perd même
  • 21:10 - 21:15
    sa validité dans le champ où elle opère.
    Tu vois ? C'est à dire que au fond
  • 21:15 - 21:20
    ce qui fait l'expertise c'est d'avoir une
    connaissance solide et puis une base qui
  • 21:20 - 21:24
    permet d'avoir des contrepoints des
    points d'appui et des garde-fous et ça
  • 21:24 - 21:27
    ça te permet de réfléchir intelligemment.
    Mais quand on isole les gens dans des
  • 21:27 - 21:32
    hypers ornières et on leur fait faire ça
    toute leur vie c'est à dire que même
  • 21:32 - 21:36
    dans leur domaine de spécialité
    ils perdent la compétence donc j'en ai eu
  • 21:36 - 21:40
    17 exemples. Des médecins qui nous
    expliquaient ici que tout le monde allait
  • 21:40 - 21:45
    tomber malade parce que personne n'avait
    jamais rencontré le coronavirus.
  • 21:45 - 21:48
    Oui, mais il y'en a quatre autres.
    On s'aperçoit aujourd'hui qu'il y a
  • 21:48 - 21:51
    une immunité croisés que la moitié des gens
    a priori sont déjà immunisées.
  • 21:51 - 21:56
    Donc, tu vois le super virologue de
    l'unité de Genève que le président
  • 21:56 - 21:58
    macron vient d'engager pour évaluer la
    politique française
  • 21:58 - 22:02
    il a dit une bêtise pareille
    au mois de mars.
  • 22:02 - 22:08
    Et parce qu'il est expert tout le monde
    écoutait ça comme parole d'évangile
  • 22:08 - 22:10
    et dans l'après-coup on a dit : « oui mais la
    science c'est compliqué on peut pas
  • 22:10 - 22:15
    toujours tout savoir d'avance ».
    Mais personne ne se pose la question :
  • 22:15 - 22:19
    comment se fait-il que des experts
    supposés être des experts,
  • 22:19 - 22:22
    puissent dire de telles bêtises ?
    Et ça pour moi c'est quand même la
  • 22:22 - 22:28
    question de fond. Et puis comment
    l'expert qui est numéro un mondial
  • 22:28 - 22:33
    dans les maladies infectieuses, Didier Raoult,
    n'est pas écouté du tout. Est traité
  • 22:33 - 22:38
    de charlatan ? Je comprends pas.
    Ce que j'ai beaucoup observé
  • 22:38 - 22:42
    en fréquentant les scientifiques,
    c'est que les meilleurs dans leur domaine
  • 22:42 - 22:46
    sont des gens extraordinairement
    ouverts d'esprit
  • 22:46 - 22:52
    humbles, compétents, ils reconnaissent leur ignorance
    ils sont relativement libres
  • 22:52 - 22:59
    par rapport aux jeux de pouvoir, bon, Raoult
    il est solide, il est très malin, par rapport au pouvoir.
  • 22:59 - 23:03
    On la lui fait pas. Mais toujours est-il qu'il
    a préservé une intégrité notamment par
  • 23:03 - 23:06
    rapport à l'industrie pharmaceutique.
    Donc les "tout bon" dans leur domaine
  • 23:06 - 23:13
    ils sont de cette nature. Et puis après
    tu as les cohortes de suiveurs
  • 23:13 - 23:15
    qui sont beaucoup moins doués qui sont
    beaucoup moins géniaux qui sont
  • 23:15 - 23:19
    beaucoup moins compétents mais qui eux au
    contraire s'enorgueillissent
  • 23:19 - 23:25
    de leurs pouvoirs, de leur savoir et de leur autorité
    et ça ça donne les fanatiques.
  • 23:25 - 23:33
    Tu vois ? Et alors comment on va en sortir
    de tout ça ? Bah écoute tant bien que mal
  • 23:33 - 23:39
    ou pas du tout. Comment tu vois toi
    les trois prochains mois ?
  • 23:39 - 23:43
    Écoute je n'en sais rien.
    J'ai coutume de dire que je suis un
  • 23:43 - 23:48
    pessimiste joyeux. Donc je ne suis pas optimiste
    parce j'ai l'impression que la masse critique
  • 23:48 - 23:51
    n'est pas atteinte
    que le verrouillage de systèmes de pouvoir
  • 23:51 - 23:55
    est tel qu'aucun contre-pouvoir
    ne peut s'opposer à l'heure actuelle,
  • 23:55 - 23:58
    déjà les médias je t'apprends rien
    ne jouent absolument plus leur rôle
  • 23:58 - 24:00
    de contre-pouvoir
    puis après tu as vu même quand
  • 24:00 - 24:06
    les types comme Raoult, comme Peronne
    ou comme moi à mon modeste niveau
  • 24:06 - 24:10
    avons fait tout ce que nous pouvions
    pour alerter… pure perte, tu vois.
  • 24:10 - 24:15
    En tout cas en apparence.
    Donc moi j'ai l'impression que pour l'instant
  • 24:15 - 24:19
    c'est irrésistible.
    Cela dit une question que je me pose
  • 24:19 - 24:24
    c'est au fond d'eux mêmes
    dans leur conviction intérieure
  • 24:24 - 24:30
    que pensent vraiment les gens quand tu sais
    qu'ils sont moins de 27 ou 22%
  • 24:30 - 24:34
    à faire confiance au gouvernement français
    sur les questions sanitaires aujourd'hui
  • 24:34 - 24:40
    il y a plus de 70% des gens qui savent
    qu'on peut pas leur faire confiance.
  • 24:40 - 24:45
    Donc sur l'obligation du masque
    ils ont l'air d'accord à plus de 60%
  • 24:45 - 24:49
    mais on sait pas réellement
    ce qu'il en est de la conviction de chacun.
  • 24:49 - 24:52
    Les choses sont aujourd'hui clivées d'une
    manière telle qu'ils ne peut pas y avoir
  • 24:52 - 24:56
    de rassemblement des énergies pour
    contester la politique mise en place
  • 24:56 - 24:59
    mais ce n'est pas exclu qu'à un moment
    donné il y ait des mouvements de révolte.
  • 24:59 - 25:03
    Soit parce que les gens en ont marre de
    porter un masque qui d'abord sert à rien
  • 25:03 - 25:06
    mais qu'en plus c'est totalement
    suffoquant et qui est comme
  • 25:06 - 25:12
    une atteinte à l'intégrité corporelle.
    Et puis je pense que dans les scénarios
  • 25:12 - 25:16
    futurologiques possibles c'est
    probablement l'imposition du vaccin
  • 25:16 - 25:20
    qui risque de générer une réaction.
    C'est quand même ce qu'ils ont en tête
  • 25:20 - 25:24
    ils vont faire tout ce qu'ils peuvent
    pour y arriver. Mais j'ai l'impression
  • 25:24 - 25:27
    qu'autant les gens peuvent accepter
    d'être enfermés chez eux et de porter un masque
  • 25:27 - 25:34
    quand il s'agit des de se faire
    injecter un truc dangereux
  • 25:34 - 25:37
    parce-qu'on fait pas un vaccin en six mois
    c'est pas vrai, avec une technologie
  • 25:37 - 25:41
    qu'on connaît pas et qui peut être
    dangereuse avec des conséquences
  • 25:41 - 25:47
    dont les compagnies vaccinale se sont déjà exonérées
    par une impunité qui leur est assurée
  • 25:47 - 25:49
    quelles que soient les conséquences…
  • 25:49 - 25:53
    là on voit que tu as quand même une bombe.
    Et alors j'en serais rien
  • 25:53 - 25:57
    peut-être d'ailleurs que le vaccin
    sera totalement inoffensif et que
  • 25:57 - 26:01
    et qu'il marchera tout à fait. On sait pas.
    Mais moi je pense que les gens à ce moment là
  • 26:01 - 26:07
    quand cette imposition sera avancée
    auront une réaction de défense.
  • 26:07 - 26:11
    Est ce qu'elle sera suffisante
    pour mettre en échec le plan ? À suivre…
  • 26:11 - 26:17
    Souvent quand on parle de l'OMS
    des vaccins de GAVI on pense à la Suisse.
  • 26:17 - 26:23
    Toi t'es en Suisse, comment ça se passe chez vous ?
    Quoi donc ? Où vous en êtes ?
  • 26:23 - 26:28
    pour donner des nouvelles de la Suisse.
    Le port du masque, les vaccins, la politique ?
  • 26:28 - 26:31
    Si tu veux il y a eu un truc
    vraiment intéressant à observer
  • 26:31 - 26:34
    parce que Dieu sait si j'ai été critique
    des réponses sanitaires françaises
  • 26:34 - 26:37
    qui à mon avis
    alors je partage tout à fait l'analyse de Peronne
  • 26:37 - 26:41
    tout ce qui pouvait être fait
    de faux et de mauvais a été fait
  • 26:41 - 26:45
    et la Suisse a une particularité c'est qu'au fond
    elle copie systématiquement la France
  • 26:45 - 26:50
    mais en moins pire
    donc on a confiné à un moment où c'était
  • 26:50 - 26:55
    probablement pas nécessaire mais on a
    semi-confiné. Là, on impose le port du masque
  • 26:55 - 26:59
    dans certains cantons pas dans d'autres
    mais uniquement dans les lieux clos
  • 26:59 - 27:06
    en plein air pas. Les derniers développements
    ils parle de l'objectif c'est d'atteindre
  • 27:06 - 27:09
    80% de volontaires dans la population
    qui soient d'accord de se faire vacciner.
  • 27:09 - 27:14
    Donc tu vois ses des mesures molles,
    c'est-à-dire
  • 27:14 - 27:17
    qu'on n'est pas dans une logique
    autoritariste comme en France
  • 27:17 - 27:22
    ou pyramidale ou centralisée mais c'est
    pas très différent, mais c'est un petit peu
  • 27:22 - 27:26
    moins grave. Et finalement déjà en tant
    que citoyen c'est agréable, parce que
  • 27:26 - 27:30
    je préfère ce régime là à celui que vous
    avez subi. Et puis d'un autre côté ça a
  • 27:30 - 27:35
    le redoutable effet secondaire
    que ça coupe l'herbe sous les pieds
  • 27:35 - 27:40
    de toute réaction.
    Vu que c'est pas si grave que ça.
  • 27:40 - 27:44
    Et puis par ailleurs tu le sais
    la Suisse est quand même la plaque
  • 27:44 - 27:48
    tournante de toutes les mafias
    internationales : fédérations sportives,
  • 27:48 - 27:53
    organisations internationales,
    blanchiment d'argent, toutes les corruptions
  • 27:53 - 27:59
    enfin convergent ici et donc
    voilà des gens comme Bill Gates sont
  • 27:59 - 28:03
    "cul et chemise" avec le gouvernement mais comme dans tous les pays
  • 28:03 - 28:07
    mais ça c'est la règle du jeu aujourd'hui
    et moi ce qui m'époustoufle
  • 28:07 - 28:11
    c'est que ça ne pose pas problème.
    Ouais c'est ça qui est dingue !
  • 28:11 - 28:15
    Et attendez, vous pensez vraiment que M. Gates
    a de mauvaises intentions ?
  • 28:15 - 28:18
    Mais c'est pas ça la question.
    La question c'est qu'un mec aussi riche soit-il
  • 28:18 - 28:22
    n'a pas à dicter la politique sanitaire
    des états d'où qu'il vienne.
  • 28:22 - 28:26
    Et là je trouve qu'on est très emberlificoté
    c'est à dire que c'est comme si
  • 28:26 - 28:30
    on nous disait : « Mais vous
    soupçonnez les gens d'être malhonnête ? »
  • 28:30 - 28:34
    Ils peuvent l'être ou pas je ne sais pas.
    Alors que la question c'est pas là.
  • 28:34 - 28:38
    La question c'est celle de la probité et de
    la transparence des systèmes de gouvernance.
  • 28:38 - 28:46
    Et là on a un problème évidemment majeurissime.
    Mais néanmoins
  • 28:46 - 28:54
    80% de la population volontaire
    c'est un truc énorme ça !
  • 28:54 - 28:58
    Mais il n'y a pas d'obligation vaccinale en Suisse
    pour l'instant.
  • 28:58 - 29:03
    Et puis comment dirais-je une fois que
    tu as suffisamment fait peur aux gens
  • 29:03 - 29:09
    que tu prétends que tu as un vaccin sûr
    même s'il l'est pas, tu vois la plupart
  • 29:09 - 29:12
    des gens vont pas se poser de questions
    et on dira : « Ouf on l'a échappé belle
  • 29:12 - 29:17
    on n'est pas mort de ce truc terrifiant »
    même s'ils ont 40 ans et qu'ils sont pas malades
  • 29:17 - 29:20
    « et puis on me propose quelque chose
  • 29:20 - 29:22
    qui est assuré de me sauver la vie
    ou de me protéger
  • 29:22 - 29:31
    donc j'y vais ». Voilà c'est cette espèce de…
    Oui je vois. Ce qui est logique.
  • 29:31 - 29:33
    À partir du moment qu'ils ont peur.
  • 29:33 - 29:38
    Aujourd'hui Didier Raoult est passé sur
    les antennes françaises sur un média,
  • 29:38 - 29:42
    une longue interview et il a dit :
    « Vous les médias traditionnels,
  • 29:42 - 29:46
    vous êtes débordés par les médias
    alternatifs dont youtube »
  • 29:46 - 29:50
    et la journaliste a dit « oui ».
    C'est un premier signe ça ?
  • 29:50 - 29:55
    Écoute c'est intéressant mais je pense
    que ça illustre aussi la raison
  • 29:55 - 30:00
    pour laquelle lesdits médias alternatifs
    sont en train d'être surveillés
  • 30:00 - 30:04
    comme jamais auparavant et qu'on voit effectivement
    le retour massif de mesures
  • 30:04 - 30:08
    attentatoires aux libertés d'opinion et d'expression
    tu en sais quelque chose
  • 30:08 - 30:12
    donc c'est vrai mais après
    c'est un peu à une boucle cybernétique
  • 30:12 - 30:16
    c'est-à-dire que plus les médias
    trahissent leur mission fondamentale
  • 30:16 - 30:21
    et aujourd'hui c'est juste et épouvantable
    plus ils perdent la confiance des gens
  • 30:21 - 30:24
    donc plus les gens se désintéressent
    vont chercher ailleurs
  • 30:24 - 30:28
    et puis voilà alors dans un premier temps
    ça s'est accompagné beaucoup
  • 30:28 - 30:34
    de critiques rapport au fait que ce qui
    circule sur internet n'est pas médié
  • 30:34 - 30:39
    donc les journalistes sont là pour faire
    ce travail de discriminer d'équilibrer
  • 30:39 - 30:42
    les points de vue, mais ils ne font plus du tout
    de toute manière. Donc c'est devenu
  • 30:42 - 30:47
    uniquement des espèces d'outils
    de propagande qui ne respectent plus du tout
  • 30:47 - 30:53
    les valeurs les missions et la charte
    déontologique de la profession.
  • 30:53 - 30:56
    Et puis après sur internet on trouve tout
    et n'importe quoi des choses bien faites
  • 30:56 - 31:02
    des choses intelligentes des choses
    excessives des choses. Mais enfin
  • 31:02 - 31:06
    Que ça soit débordé c'est évident.
    Regarde le nombre de spectateurs tu as.
  • 31:06 - 31:13
    Moi mes blogs ont eu neuf millions de
    lecteurs tu vois ? "Le Monde" peut aller se rhabiller
  • 31:13 - 31:19
    Et j'en suis d'autant plus fier que
    depuis le début je me suis dit
  • 31:19 - 31:25
    je vais faire des papiers qui sont complexes
    qui aborde des aspects difficiles
  • 31:25 - 31:30
    qui sont extrêmement documenté j'ai renoncé à
    simplifier quoi que ce soit
  • 31:30 - 31:35
    en prenant le pari les gens sont intelligents.
    Après il y a des gens qui peuvent ne pas être d'accord
  • 31:35 - 31:39
    avec mes analyses ou ne pas apprécier
    ma manière d'écrire mais tu
  • 31:39 - 31:43
    vois ce que je veux dire,
    donner du contenu de qualité et en fait
  • 31:43 - 31:46
    c'est ça qui a cartonné et je pense que
    c'est vraiment… ça reflète le fait que les gens
  • 31:46 - 31:51
    ont un besoin une soif d'avoir des
    informations qui soient solides qui soient fiables
  • 31:51 - 31:55
    qui soit étayées et puis qui soient pas
    dans ces raccourcis journalistiques imbéciles
  • 31:55 - 31:58
    qu'on voit en permanence.
    Si tu as des doutes
  • 31:58 - 32:03
    sur le port du masque en plein air t'es un "anti-masque".
    Ça c'est vraiment la bêtise absolue,
  • 32:03 - 32:06
    c'est le degré zéro de la réflexion.
  • 32:06 - 32:10
    Oui c'est ça. Et les médias sont là
    dedans malheureusement. Ils sont dans
  • 32:10 - 32:13
    cette caricature extrêmes et je trouve
    au fond très sain que les gens s'en détournent.
  • 32:13 - 32:18
    J'ai même entendu un grand
    professeur dire que celui qui est
  • 32:18 - 32:21
    contre le fait qu'il va y avoir
    une deuxième vague
  • 32:21 - 32:25
    que celui qui est contre le fait que
    le masque protège sont des négationnistes.
  • 32:25 - 32:29
    Comment expliquer, comment on peut en arriver là ?
    Tu as fait une émission superbe
  • 32:29 - 32:32
    sur quoi répondre à quelqu'un
    qui vous traite de complotiste, mais moi
  • 32:32 - 32:35
    y'a toujours une question
    que j'ai pas comprise : c'est quoi être complotiste ?
  • 32:35 - 32:43
    Si on te traite de complotiste,
    tu complotes quoi ?
  • 32:43 - 32:46
    Pour moi il y a un peu
    deux niveaux à ta réponse.
  • 32:46 - 32:53
    D'abord c'est que il y a des complots.
    Il y a des complots en permanence.
  • 32:53 - 32:58
    Tu connais cet adage : il y a deux positions à éviter : de croire que tout est complot
  • 32:58 - 33:01
    et de croire que rien n'est complot. Donc des complots il y en a en permanence.
  • 33:01 - 33:05
    Il y a des pots de vin pour l'attribution
    des jeux olympiques il y a des guerres
  • 33:05 - 33:09
    qui sont déclenchés sur des bases
    fausses uniquement pour pouvoir
  • 33:09 - 33:14
    aller piquer le pétrole enfin voilà, il y a
    des magouilles à plein d'endroits et donc
  • 33:14 - 33:21
    moi, première réponse c'est d'être "aware"
    de cette réalité et puis il ne pas l'occulter
  • 33:21 - 33:27
    et donc se poser des questions.
    Et puis y'a un autre complotisme
  • 33:27 - 33:31
    alors faut toujours faire attention
    de pas trop psychologiser ou psychiatriser
  • 33:31 - 33:36
    mais il n'en reste pas moins que
    l'esprit humain est habité par
  • 33:36 - 33:41
    une curiosité naturelle et que
    le plus pénible pour lui c'est d'être
  • 33:41 - 33:44
    dans des incohérences qui ne sont pas
    compréhensibles sur la base de ce qu'on nous dit.
  • 33:44 - 33:49
    Et un des moyens de se conforter
    ou de retrouver du confort c'est
  • 33:49 - 33:54
    d'imaginer des choses qui n'existent pas
    mais qui permettent de donner du sens
  • 33:54 - 33:58
    à ces éléments de réalité. Et ça c'est
    la vraie dérive complotiste. Tu vois ce que
  • 33:58 - 34:02
    je veux dire ? C'est une manière de
    remettre de la cohérence fusse-t-elle fausse.
  • 34:02 - 34:07
    Parce que la cohérence est un
    besoin neurologiques fondamental.
  • 34:07 - 34:12
    Et là, bien sûr qu'on arrive dans des choses
    qui deviennent délirantes à un certain moment.
  • 34:12 - 34:16
    Mais ce qui est compliqué en l'espèce
    c'est que en fait le négationnisme
  • 34:16 - 34:21
    il est du côté de ceux qui
    nient la possibilité de tout problème
  • 34:21 - 34:24
    de toute magouille ou de toute
    intentionnalité. Parce que c'est pas vrai
  • 34:24 - 34:29
    c'est comme ça nulle part dans la vie.
    Donc eux ils retournent le truc
  • 34:29 - 34:31
    mais ces retournements
    c'est à la fois très Orwelien
  • 34:31 - 34:35
    et c'est très pervers. Tu vois ? Quand
    le gouvernement t'explique qu'on enferme
  • 34:35 - 34:39
    les personnes âgées et dans les EHPAD
    pour les protéger et puis qu'en fait
  • 34:39 - 34:42
    ça fait une hécatombe, c'est pervers.
    Si tu veux protéger
  • 34:42 - 34:44
    les personnes âgées, tu fais pas ça.
    Tu fais autrement.
  • 34:44 - 34:49
    Donc on est en permanence dans ces
    renversements et puis après "complotiste"
  • 34:49 - 34:51
    bah, c'est comme n'importe quelle
    étiquette si je te traite de "gauchiste"
  • 34:51 - 34:58
    ou de "Trompiste", tout ça veut dire que
    par l'étiquette que je te colle
  • 34:58 - 35:02
    je n'ai plus besoin de m'intéresser à ce
    que tu dis, je t'ai disqualifié d'emblée.
  • 35:02 - 35:06
    Et c'est là où, tu sais j'ai fait
    un petit "tag" sur les réseaux sociaux
  • 35:06 - 35:13
    "ni moutons ni complotistes,
    oui au débat, non à l'injure".
  • 35:13 - 35:15
    Quelqu'un qui est convaincu que le port
    du masque en plein air peut avoir une utilité,
  • 35:15 - 35:18
    je suis ouvert à discuter avec elle.
  • 35:18 - 35:21
    Je partage pas cette conviction
    mais peut-être qu'elle sait des choses
  • 35:21 - 35:25
    que je sais pas et qu'à son contact je vais
    pouvoir penser les choses différemment
  • 35:25 - 35:29
    peut-être à l'inverse que je vais pouvoir dire :
    « Mais écoute regarde en Hollande
  • 35:29 - 35:32
    et en Scandinavie le font pas, ils n'ont
    pas plus de problèmes que nous donc
  • 35:32 - 35:36
    pour moi c'est plutôt la preuve que
    c'est une mesure qui est pas nécessaire
  • 35:36 - 35:39
    mais au moins il y a un dialogue qui est possible
    et le vrai dialogue c'est quand
  • 35:39 - 35:44
    tu écoutes ce que l'autre a à dire.
    Des processus comme ce que tu décris
  • 35:44 - 35:47
    mais qu'on voit aujourd'hui systématisé
    dans les médias et chez les politiques
  • 35:47 - 35:52
    c'est vraiment une manière de
    fermer le débat avant même qu'il soit ouvert
  • 35:52 - 35:58
    et moi ça me fait peur parce que
    historiquement c'est sur cette base là
  • 35:58 - 36:02
    que toutes les pires dérives ont
    toujours été construites. Tout à fait.
  • 36:02 - 36:07
    C'est la première marche vers les
    dictatures ça. Oui, c'est le fait
  • 36:07 - 36:11
    de ne pas supporter la différence
    de ne pas tolérer les points de vue divergents
  • 36:11 - 36:17
    de salir d'emblée la personne que tu as en
    face de toi. Et je pense que t'as vécu ça.
  • 36:17 - 36:27
    Moi aussi, j'ai 55 balais, pas né de la dernière pluie,
    je n'ai jamais eu des attaques aussi violentes
  • 36:27 - 36:31
    aussi malveillantes et aussi tordues
    que cette fois ci. Et on sentait qu'il y avait
  • 36:31 - 36:35
    une espèce de rage, il fallait à tout prix
    démolir le bonhomme parce que
  • 36:35 - 36:42
    son message était insupportable.
    Et là on est plus dans de la civilité.
  • 36:42 - 36:45
    On n'est plus dans du respect
    on n'est plus dans l'humanité.
  • 36:45 - 36:50
    Oui et ça beaucoup me le disent
    c'est à dire que beaucoup de médecins
  • 36:50 - 36:53
    beaucoup d'avocats
    n'ont pas été habitués
  • 36:53 - 36:56
    à cette violence.
    Et cette violence ils ont été
  • 36:56 - 37:01
    tous très choqués.
    Personnellement j'ai l'habitude parce-que
  • 37:01 - 37:05
    les de-bunkers je les ai sur le dos
    depuis des années et ce qui est marrant
  • 37:05 - 37:09
    c'est que quand ils m'appelaient ils commençaient
    toujours par cette phrase : « je suis pas un
  • 37:09 - 37:15
    complotiste » pour s'excuser tu vois déjà
    de ce qu'ils allaient me dire
  • 37:15 - 37:18
    parce qu'ils trouvaient que des choses
    n'allaient pas dans toute cette gestion
  • 37:18 - 37:24
    de la crise et de l'épidémie.
    Mais certains ont lâché prise parce que
  • 37:24 - 37:28
    justement c'est d'une violence inouïe.
    Mais vraiment comme tu le dis c'est
  • 37:28 - 37:31
    quelque chose les gens qui nous écoutent
    peuvent pas comprendre parce qu'ils
  • 37:31 - 37:36
    n'ont jamais vécu ça.
    Oui, c'est une première alarme.
  • 37:36 - 37:38
    Moi j'avais déjà croisé des pervers
    narcissique sur ma route à titre personnel
  • 37:38 - 37:43
    donc je connaissais par expérience
  • 37:43 - 37:47
    cette malveillance extrême de quelqu'un
    qui cherche à te détruire à tout prix
  • 37:47 - 37:51
    sans aucune considération pour son humanité.
    Donc j'avais quelques repères personnels
  • 37:51 - 37:55
    si tu veux. Mais ce qui m'a le plus
    frappé alors déjà il y a certaines de ces
  • 37:55 - 37:59
    attaques en ce qui me concerne
    je suis sûr qu'elles viennent de l'industrie
  • 37:59 - 38:03
    elles ont été commandités on sait
    qu'il y a des boîtes qui font ça
  • 38:03 - 38:07
    qui vont fouiller ton passé sur internet
    et puis se renseigner
  • 38:07 - 38:10
    pour pouvoir te salir donc
    j'ai eu des choses très bien faites
  • 38:10 - 38:17
    c'était très bien documenté mais
    toujours tournées dans le sens
  • 38:17 - 38:19
    de prouver à quel point je suis un sale type
    et quelqu'un qui ne connais pas son domaine
  • 38:19 - 38:21
    alors que je suis un très bon expert,
  • 38:21 - 38:26
    désolé d'avoir à le rappeler,
    mais vraiment dans cette intention. Cela dit
  • 38:26 - 38:30
    qui m'a le plus frappé dans l'expérience,
    c'est le nombre de relais de cette malveillance
  • 38:30 - 38:35
    Je connais des gens qui m'ont dit…
    mais j'ai arrêté de lire
  • 38:35 - 38:39
    au bout de deux paragraphe, ça me
    donnait la nausée. Tellement c'était méchant.
  • 38:39 - 38:43
    Tu vois ?
    Et puis après moi j'ai vu plein de gens
  • 38:43 - 38:46
    y compris des gens que je connais dans
    les systèmes de santé des gens qui ont
  • 38:46 - 38:50
    des positions de pouvoir, des gens avec
    qui je pensais avoir une bonne relation
  • 38:50 - 38:56
    mutuelle d'estime, des gens avec qui
    j'ai bossé sur des projets et qui tout d'un coup
  • 38:56 - 39:00
    relayaient des "posts" mais d'une
    malveillances extrême, disant que j'étais
  • 39:00 - 39:05
    un imposteur, un escroc mais tu vois des
    trucs hyper grave. Et tout d'un coup
  • 39:05 - 39:11
    tu as un petit notable d'institutions "hop"
    qui l'envoie à son réseau. Et là, alors
  • 39:11 - 39:16
    je connais suffisamment la psychologie humaine
    pour penser
  • 39:16 - 39:21
    qu'ils doivent être convaincus de l'utilité
    de le faire tu vois. Ils se sont pas dit :
  • 39:21 - 39:27
    «On va faire du mal à Jean-Dominique, on sera content»
    Il y a quelque chose en eux
  • 39:27 - 39:31
    qui a du adhérer à cette manipulation.
    Mais après je trouve époustouflant
  • 39:31 - 39:35
    que le rédacteur en chef d'une revue médicale
    un ancien directeur d'hôpital
  • 39:35 - 39:42
    un responsable d'un système sanitaire
    poste des monstruosités à mon sujet
  • 39:42 - 39:47
    alors qu'ils me connaissent et qu'ils savent qui je suis
    Et là, le processus collectif
  • 39:47 - 39:53
    de lapidation où finalement chacun jette
    sa pierre. C'est comme le mobbing
  • 39:53 - 39:57
    dans les cours d'école :
    tu as le sale type qui repèrent un mec
  • 39:57 - 40:02
    qui lui revient pas il va contre, puis après
    il rameute tout le monde pour que chacun foute
  • 40:02 - 40:05
    son coup de poing. Et là c'est ce qui
    m'inquiète un peu, alors bon,
  • 40:05 - 40:09
    de nouveau je suis heureusement
    assez philosophe à ce stade de ma vie
  • 40:09 - 40:13
    et suffisamment au fait quand à
    ce qui motive les valeurs qui sont les miennes
  • 40:13 - 40:17
    mais je trouve qu'il y a quelque chose
    c'est ce que subissent des jeunes qui
  • 40:17 - 40:20
    se suicident pour être pris à partie
    sur les réseaux sociaux, tu vois ?
  • 40:20 - 40:24
    C'est ce genre de mécanisme. Et moi ce qui me frappe
    c'est qu'il n'y a pas encore
  • 40:24 - 40:28
    semble-t-il dans le collectif une immunité
    par rapport à ça. C'est à dire
  • 40:28 - 40:30
    que la responsabilité de chaque
    être humain digne de ce nom
  • 40:30 - 40:35
    face à des attaques de cette nature
    c'est de dire stop je participe pas à ça.
  • 40:35 - 40:38
    On peut d'accord ou pas avec monsieur Trotta
    on peut d'accord ou pas
  • 40:38 - 40:42
    avec monsieur Michel, mais je participe pas
    à un truc de cette nature. Et moi ce que j'ai vu
  • 40:42 - 40:46
    au contraire, c'est un peu comme si
    beaucoup de monsieur et madame tout le monde
  • 40:46 - 40:50
    embarquaient complètement dans
    cette proposition de relance mimétique.
  • 40:50 - 40:54
    Mais après voilà on sait
    quand il y a des époques de grande
  • 40:54 - 40:59
    tension collective de grand stress
    il y a souvent des exutoires de violence
  • 40:59 - 41:03
    où on prend à partie un pauvre type qui passe par là
    ou qui a eu le malheur d'oser ouvrir sa gueule
  • 41:03 - 41:06
    alors tous les autres se taisent
    et qu'il y a un déchaînement
  • 41:06 - 41:11
    c'est du lynchage, tu vois. Voilà moi j'ai
    souvent lu là dessus, sur les réseaux sociaux.
  • 41:11 - 41:16
    C'est la première fois que je le vis en direct.
    Ça fait drôle. Et en même temps…
  • 41:16 - 41:20
    Beaucoup de médecins m'ont dit :
    « Je pensais avoir des amis
  • 41:20 - 41:22
    pensaient avoir même
    des amis très proches
  • 41:22 - 41:27
    je pensais travailler en confiance
    et parce que j'ai eu une attitude différente
  • 41:27 - 41:30
    un raisonnement différent d'eux
    ils m'ont lynché. Du jour au lendemain.
  • 41:30 - 41:35
    Ça a été d'une telle violence
    que j'avais été choqué. Psychologiquement choqué. »
  • 41:35 - 41:40
    Je l'appelle un peu le virus de la vérité.
    C'est là que tu découvre tes vrais amis.
  • 41:40 - 41:47
    Et ça c'est c'est incroyable.
  • 41:47 - 41:52
    Est ce que tu as pu voir dans les pays étrangers,
    et t'as fait un petit peu le tour du monde
  • 41:52 - 41:59
    des modèles qui t'ont quand même
    un petit peu rendu un peu d'espoir ?
  • 41:59 - 42:03
    Déjà ici ça m'a rendu espoir, je sais pas
    ce qu'il en est pour toi, mais moi
  • 42:03 - 42:06
    j'ai reçu, mais littéralement,
    des milliers de messages de soutien
  • 42:06 - 42:13
    mais d'une générosité ! Des gens mais
    qui écrivent 4, 5, 6, 7 paragraphes où ils parlent d'eux.
  • 42:13 - 42:18
    Qui sont peints dans tellement de bonté
    de dire : « Merci si de faire ce que vous faites ! »
  • 42:18 - 42:21
    Tu sais moi au départ mon intention
  • 42:21 - 42:24
    elle était très sanito-génétique.
    Je me suis dit : mais c'est tellement anxiogène,
  • 42:24 - 42:29
    c'est tellement traumatique,
    qu'il faut absolument donner
  • 42:29 - 42:32
    des éléments de réponse
    rassurants pour les gens pour
  • 42:32 - 42:35
    qu'ils puissent se dire : « Oui il faut que je sois prudent,
    mais aucune raison de paniquer. »
  • 42:35 - 42:38
    Et j'ai eu, mais littéralement, des milliers
    de messages de gens qui m'ont dit :
  • 42:38 - 42:41
    « Mais quand je vous ai lu,
    ça a été une bouffée d'oxygène,
  • 42:41 - 42:46
    ça a été une bouée de sauvetage dans le
    délire ambiant. Qu'est-ce que ça m'a fait du bien ! »
  • 42:46 - 42:51
    Et beaucoup d'entre eux m'ont dit :
    « Vous avez mis des mots sur ce que je savais être juste
  • 42:51 - 42:56
    mais moi je n'avais pas
    de vocabulaire pour dire. »
  • 42:56 - 42:59
    Et ça c'est la perversité.
    C'est quand on fait croire à une population entière
  • 42:59 - 43:02
    qu'elle a tort.
    Alors quel sens très bien ce qui se passe.
  • 43:02 - 43:06
    Donc cette intention, moi c'est aussi
    ce qu'a fait que j'étais d'accord
  • 43:06 - 43:09
    de prendre des coups et de me mettre
    en avant et de subir des conséquences.
  • 43:09 - 43:14
    Mais cette générosité là des gens,
    tu vois, elle est tellement touchante,
  • 43:14 - 43:21
    elle est tellement magnifique.
    Et puis après, la…
  • 43:21 - 43:25
    Ça veut aussi dire que si tu n'avais pas été là
    si je n'avais pas été là si plein
  • 43:25 - 43:29
    de milliers d'autres comme nous,
    n'avaient pas été là, ces gens seraient aujourd'hui
  • 43:29 - 43:35
    dans une détresse psychologique assez forte.
    Oui. Et tu sais probablement
  • 43:35 - 43:40
    que les perspectives sont très noires en la matière.
    C'est-à-dire qu'il y a déjà une vague
  • 43:40 - 43:42
    en psychiatrie, qui en fait,
    est la vrai deuxième vague.
  • 43:42 - 43:47
    Et puis de gens qui ne souffre pas
    de maladies psychiatriques classique.
  • 43:47 - 43:51
    C'est pas des personnes bipolaires
    ou psychotiques qui tout d'un coup
  • 43:51 - 43:54
    ont une flambée à cause de l'épidémie.
    C'est des gens qui ne souffraient de rien
  • 43:54 - 43:59
    auparavant et qui partent en vrille,
    tellement le traitement, notamment médiatique,
  • 43:59 - 44:04
    a été violent. Et tu vois un ami
    professeur de neuromarketing
  • 44:04 - 44:08
    qui étudie les effets sur le cerveau des
    messages publicitaires, me disait
  • 44:08 - 44:14
    qu'il n'en revenaient pas d'imaginer
    l'effet sur qui est cette partie
  • 44:14 - 44:19
    du cerveau qui est en vigilance permanente
    pour voir si y'a un danger ou pas.
  • 44:19 - 44:22
    Ça t'est déjà arrivé d'être chez toi, y'a une présence
    même d'un proche, mais tu savais pas
  • 44:22 - 44:24
    qu'il était là. Puis tout d'un coup
    tu fais un monstre sursaut.
  • 44:24 - 44:31
    « Tu m'as fait peur ! » C'est l'amygdale.
    Et cette amygdale elle est matraqué
  • 44:31 - 44:36
    depuis des mois et des mois et des mois,
    et d'une manière mais totalement délirante !
  • 44:36 - 44:41
    Et j'ai dit très tôt, si on faisait
    le même battage médiatique, avec par exemple
  • 44:41 - 44:45
    les crises cardiaques :
    « Aujourd'hui 220 infarctus en France !
  • 44:45 - 44:50
    Aujourd'hui 10% d'infarctus en plus ! »
    Au bout de trois semaines tout le monde
  • 44:50 - 44:53
    a peur d'avoir un infarctus et puis tout
    le monde devient hypocondriaque.
  • 44:53 - 44:57
    Tout vois ce que je veux dire. Tu as vraiment un matraquage
    de la panique. Encore une seconde fois
  • 44:57 - 44:59
    j'ai essayé de m'y opposer,
    évidemment en pure perte…
  • 44:59 - 45:03
    Et ça évidemment que ça va avoir
    des impacts durables. On voit que les taux de suicide
  • 45:03 - 45:07
    explosent, la précarité, parce que là encore
    l'effet sur l'économie va être dévastateur.
  • 45:07 - 45:13
    Et donc on est en train
    de créer une catastrophe.
  • 45:13 - 45:16
    Moi j'ai utilisé comme métaphore au tout début :
    c'est comme si on bombardait les villes
  • 45:16 - 45:21
    pour lutter contre la malaria.
    Maintenant on continue sauf qu'il y'a
  • 45:21 - 45:27
    même plus de moustique.
    On continue à bombarder ! Et je me dis :
  • 45:27 - 45:31
    mais quelle conscience ont les gouvernants
    pour prendre des décisions qui sont
  • 45:31 - 45:36
    aussi traumatisantes sans même se poser la question ?!
    Quand on voit des gosses masqués
  • 45:36 - 45:41
    à l'école qu'est ce que ça va faire
    sur leur psychisme, sur leurs besoins de sécurité,
  • 45:41 - 45:45
    de confiance ?
    On est en train de créer des dégâts monstrueux
  • 45:45 - 45:50
    pour un truc qui est entre la 9e
    et la 14ème épidémie la plus grave
  • 45:50 - 45:58
    et qui est éteint depuis le mois de mai.
    Il y a plus d'épidémie. Exact. C'est terrible.
  • 45:58 - 46:06
    En Suisse les gosses vont devoir reporter le masque ?
    Oui, au dessus de 12 ans.
  • 46:06 - 46:13
    C'est tellement absurde.
    Tu sais, j'ai publié le texte d'un psychiatre qui est spécialisé
  • 46:13 - 46:17
    dans les bouffées délirantes.
    Il y a des exemples dans l'histoire
  • 46:17 - 46:24
    notamment à Orléans en 68. Et lui dit on est
    dans un délire collectif.
  • 46:24 - 46:29
    C'est-à-dire que les directeurs d'école
    sont tellement paniqués à l'idée
  • 46:29 - 46:33
    qu'un enfant puisse tomber malade et contaminer
    une personne âgée puis qu'elle meure
  • 46:33 - 46:38
    puis que ça soit de sa faute en tant que directrice d'école
    on bloque, tout on verrouille tout,
  • 46:38 - 46:43
    on sécurise tout, mais d'une manière mortifère
    vraiment dans un délire collectif,
  • 46:43 - 46:47
    mais je pense vraiment au sens
    psychiatrique du terme. C'est en tout cas
  • 46:47 - 46:53
    ce que dit ce psychiatre.
    En plus, nous en France, on a eu pendant deux mois,
  • 46:53 - 46:58
    presque trois mois, un non-accès
    à l'hôpital pour tout ce qui est
  • 46:58 - 47:00
    crise cardiaque, AVC,
    traitement des cancers…
  • 47:00 - 47:04
    Là aussi c'est une seconde vague assez
    importante.
  • 47:04 - 47:09
    En plus de la psychiatrie.
    Je me suis posé des questions sur le confinement,
  • 47:09 - 47:13
    Parce que quand tu regardes
    les "textbooks" d'épidémiologie,
  • 47:13 - 47:17
    Y'en a aucun qui recommande un confinement
    comme ce qu'on a vécu. Aucun.
  • 47:17 - 47:20
    C'est pas dans les recommandations.
    Ils disent que ça peut éventuellement servir
  • 47:20 - 47:25
    au tout début de l'épidémie pour
    éteindre l'épidémie dans l'oeuf,
  • 47:25 - 47:29
    mais une fois que le virus un peu circulé,
    c'est pire que tout
  • 47:29 - 47:33
    parce qu'il regroupe des gens contagieux
    avec des gens pas contagieux etc…
  • 47:33 - 47:38
    Donc j'ai vraiment essayé de voir ce que
    la recherche disait et les dernières études
  • 47:38 - 47:43
    qui sont sortis en Angleterre montrent que
    deux tiers des morts pendant de
  • 47:43 - 47:49
    confinement ne sont pas morts du covid.
    Ils sont morts des causes que tu dis.
  • 47:49 - 47:51
    Et que les conséquences vont être à long
    terme.
  • 47:51 - 47:55
    Donc c'est absolument vrai et voilà ça
    c'est ce drame dans lequel on a basculé.
  • 47:55 - 48:00
    Pour prendre des précautions
    on a causé les dommages sont infiniment pires.
  • 48:00 - 48:04
    Et avec des gouvernants
    qui ont tellement basculé
  • 48:04 - 48:07
    dans le déni et leurs systèmes de croyance,
    qu'aujourd'hui encore ils sont
  • 48:07 - 48:14
    totalement inaptes à se remettre en question,
    à considérer que peut-être c'était
  • 48:14 - 48:18
    pas la chose à faire et donc envers et contre tout,
    continuent à affirmer les choses dont on sait
  • 48:18 - 48:23
    aujourd'hui qu'elles sont fausses.
    Tu penses qu'ils sont si bêtes de ne pas
  • 48:23 - 48:28
    en avoir conscience, qu'ils se sont trompés ?
    Alors non,
  • 48:28 - 48:33
    je pense que… déjà, il y a eu une manchette du journal,
    à un moment donné :
  • 48:33 - 48:38
    « Ceux qui ne veulent pas porter des
    masques sont souvent
  • 48:38 - 48:42
    narcissique ou psychopathe ». Tu te souviens du truc.
    Moi j'ai répondu sur les réseaux sociaux :
  • 48:42 - 48:45
    « Attendez les mecs, les narcissiques
    et les psychopathes,
  • 48:45 - 48:49
    en général on les retrouve dans
    des positions de pouvoir, à faire peur aux autres
  • 48:49 - 48:54
    et à jouir du pouvoir qu'ils ont
    pris de terroriser la population. »
  • 48:54 - 48:57
    À ne pas confondre. Donc je pense qu'une partie
    des gens au pouvoir qui sont des sociopathes.
  • 48:57 - 49:02
    Et que malheureusement on a
    des filières d'accession au pouvoir
  • 49:02 - 49:06
    qui privilégient des profils problématiques.
  • 49:06 - 49:12
    Ça c'est un constat assez clair.
    Puis l'autres truc, ça je le vois ici parce-que
  • 49:12 - 49:17
    nos hommes politique à Genève
    c'est pas des méchants.
  • 49:17 - 49:23
    C'est des gens de bonne volonté, mais ce que j'observe,
    c'est quand tu t'es trompé
  • 49:23 - 49:28
    pendant longtemps, le coût psychologique
    de se rendre compte que tu t'es trompé
  • 49:28 - 49:33
    est tel, que il y a ce processus de déni qui
    est très connu des psychologues,
  • 49:33 - 49:37
    qui se met en place et qui font que
    envers et contre tout, ils continuent à affirmer
  • 49:37 - 49:42
    que c'est comme ça, mais presque de bonne foi.
    Ils se sont convaincus eux-mêmes.
  • 49:42 - 49:47
    C'est fou ça.
    Le ministre de la santé à Genève,
  • 49:47 - 49:52
    il a tenu un raisonnement extraordinaire
    sur les réseaux sociaux en disant :
  • 49:52 - 49:55
    « Vous vous rendez pas compte, c'est parce qu'on a
    pris les mesures qu'on a prises
  • 49:55 - 50:02
    en mars/avril qu'aujourd'hui il n'y a plus
    de malades. Et ceux qui nous critiquaient
  • 50:02 - 50:06
    déjà en mars/avril de prendre des
    mesures qu'on a prises continuent de nous
  • 50:06 - 50:12
    critiquer de maintenir les mesures alors
    que si on les levait ça re-flamberait
  • 50:12 - 50:17
    comme au mois de mars et avril.
    Tu vois, c'est complètement faux comme résultat.
  • 50:17 - 50:21
    En suède ils ont pas confiné l'épidémie
    s'est éteinte.
  • 50:21 - 50:27
    Nulle part ça ne repart donc la
    conviction dans lequel est ce type :
  • 50:27 - 50:30
    « si on est arrivé au résultat dans lequel on
    est aujourd'hui c'est grâce à ce qu'on a fait »
  • 50:30 - 50:36
    c'est totalement fallacieux. C'est faux.
    C'est pas ça la raison. Mais il en est
  • 50:36 - 50:39
    tellement convaincu et je pense ça
    serait tellement coûteux sur un plan personnel
  • 50:39 - 50:43
    d'ouvrir les yeux sur le fait que
    non, tout ce qu'il a imposé de a à z
  • 50:43 - 50:48
    était pour l'essentiel pas nécessaire,
    que là il y a vraiment un processus
  • 50:48 - 50:54
    psychologique basique qui nous concerne
    tous, qui est le déni.
  • 50:54 - 51:00
    Oui, c'est ça, ils sont dans le déni.
    Et comment tu vois,
  • 51:00 - 51:02
    tu avais envie de parler de politique internationale,
    comment tu vois un petit peu,
  • 51:02 - 51:07
    la politique internationale par
    rapport à ce covid. Est ce que tu vois
  • 51:07 - 51:12
    des pays qui te semblent avoir fait de bons
    choix et d'autres qui sont vraiment
  • 51:12 - 51:18
    des vecteurs de corruption
    Écoute la corruption elle est partout et puis
  • 51:18 - 51:21
    la corruption systémique en particulier.
    C'est l'ex ministre de la santé de l'Équateur
  • 51:21 - 51:24
    qui a fait un papier dans le
    Lancet pour parler de la corruption
  • 51:24 - 51:30
    qui est qui qui intrinsèque.
    L'abus de langage qu'on commet tous
  • 51:30 - 51:35
    c'est de parler de politiques de santé.
    On n'a pas de politique de santé.
  • 51:35 - 51:40
    On a une industrie de la maladie. C'est pas du tout pareil.
    En occident aujourd'hui 80% des maladies
  • 51:40 - 51:44
    sont chroniques. C'est des maladies de
    civilisation qui seraient évitables.
  • 51:44 - 51:48
    C'est le produit de notre alimentation,
  • 51:48 - 51:53
    de la pollution, du stress, du manque
    de mouvement, du manque de sommeil.
  • 51:53 - 51:59
    Donc on pourrait réduire de 80% les
    maladies dont souffre la population
  • 51:59 - 52:02
    si on la protégeait par rapport aux facteurs
    de risque et dans les faits on fait rien,
  • 52:02 - 52:08
    ou à peu près rien. Ça provoque ces dégâts
    et puis après on a une médecine
  • 52:08 - 52:13
    très spécialisées, très coûteuse qui vient
    réparer les gens endommagés mais pour lesquels
  • 52:13 - 52:16
    on n'a rien fait à niveau collectif
    pour éviter les dommages.
  • 52:16 - 52:21
    Donc ça c'est pas une politique de santé
    c'est une économie de la maladie.
  • 52:21 - 52:25
    De ce point de vue là, la logique est la même,
    worldwide, parce-que c'est les mêmes intérêts
  • 52:25 - 52:30
    qui la configure. Après ce qu'on a observé
    d'amusant et d'intéressant dans cette épidémie
  • 52:30 - 52:34
    c'est que les pays pauvres ont
    beaucoup mieux réagi, parce qu'ils ont
  • 52:34 - 52:38
    l'habitude de se démerder avec pas grand chose,
    parce que dans beaucoup de pays
  • 52:38 - 52:41
    la chloroquine et l'hydroxychloroquine
    ils connaissent ça très bien,
  • 52:41 - 52:45
    ils bouffent ça comme des smarties, en tout cas
    dans certaines régions ils savent
  • 52:45 - 52:48
    que c'est pas dangereux,
    et puis surtout c'est pas des marchés intéressants
  • 52:48 - 52:52
    pour les pharmas. Donc faire paniquer
    les États-unis la France et
  • 52:52 - 53:00
    la Suisse, c'est jackpot assuré.
    Faire paniquer au Sénégal, ou… tu vois…
  • 53:00 - 53:04
    Là, il y a eu ce renversement et Raoult
    l'a dit très tôt. Mais moi je trouve
  • 53:04 - 53:08
    qu'ils nous ont donné des leçons
    de pragmatisme et d'intelligence
  • 53:08 - 53:13
    mais avec une perspective un peu inquiétante,
    qui est la déliquescence de l'Occident.
  • 53:13 - 53:19
    Si aujourd'hui on est à ce point inapte
    à évaluer la gravité d'un phénomène
  • 53:19 - 53:23
    à prendre des réponses
    pragmatiques et efficaces
  • 53:23 - 53:26
    et à reconnaître quand, en cours de route
    on a pris des mauvaises décisions.
  • 53:26 - 53:33
    C'est juste qu'on est mûr pour l'EHPAD.
    Les politiques publiques
  • 53:33 - 53:37
    en Occident sont justes
    mais complètement séniles.
  • 53:37 - 53:42
    C'est clair. Et toi en tant que scientifique
    quand même reconnu,
  • 53:42 - 53:45
    est-ce que t'a quand même été invité
    sur des plateaux télé
  • 53:45 - 53:52
    sur des radios mainstream en Suisse ?
    En France beaucoup. Les français ont été très chouette.
  • 53:52 - 53:57
    Juste un ou deux qui m'ont avoiné
    qui sont des journalistes scientifiques
  • 53:57 - 54:01
    donc très proches des…
    mais le français ont été très chouettes
  • 54:01 - 54:09
    notamment André Bercoff, mais en Suisse
    alors même que j'ai dû être invité
  • 54:09 - 54:15
    une cinquantaine de fois à la télévision nationale
    entre 2000 et 2017,
  • 54:15 - 54:19
    pour parler de tout et n'importe quoi
    mais c'est le propre d'un anthropologue :
  • 54:19 - 54:22
    on m'a fait pas à parler de la mort du pape
    Jean Paul II, et de la mise en scène
  • 54:22 - 54:26
    de l'église catholique…
    c'est génial… Sancto subito,
  • 54:26 - 54:32
    Sancto subito… putain les mecs, ils
    avaient été payés, préparé des pancartes…
  • 54:32 - 54:36
    Un anthropologue, il décode ça.
    Par contre quand là c'est mon domaine d'expertise,
  • 54:36 - 54:40
    j'ai été, mais boycotté, non selon
    boycotter mais la radio et la télévision
  • 54:40 - 54:46
    ont commencé à dire : « Ouais quand même
    ce M. Michel on sait pas d'où il sort,
  • 54:46 - 54:50
    il est douteux,
    on va vérifier son CV, on a l'impression
  • 54:50 - 54:53
    qu'il sait pas ce qu'il raconte,
    enfin tu vois une entreprise de démolition…
  • 54:53 - 55:00
    Mais qui a été jusqu'au fait
    de dire des mensonges à mon sujet
  • 55:00 - 55:04
    à une heure de grande écoute.
    En l'occurrence dans mes échanges
  • 55:04 - 55:07
    avec un rédacteur en chef j'avais fait
    des captures écrans des mails qu'on avait eu
  • 55:07 - 55:11
    ce qui m'a permis sur mon blog de dire
    mais voilà ce que le mec a raconté
  • 55:11 - 55:14
    à l'antenne
    et voilà la réalité de notre échange.
  • 55:14 - 55:18
    Ça vous choque pas que le rédacteur en chef
    d'un soi-disant prestigieux quotidien
  • 55:18 - 55:22
    se permette de mentir uniquement
    pour salir la réputation de quelqu'un ?
  • 55:22 - 55:27
    Donc non, j'ai été confronté à quelque-chose
    de très particulier et qui a été systématique.
  • 55:27 - 55:35
    Ah, c'est incroyable !
    Il a fait une réaction à ton blog ?
  • 55:35 - 55:41
    Non mais j'ai porté plainte auprès du
    conseil Suisse de la presse donc à mon avis
  • 55:41 - 55:44
    il est mal barré. J'ai vraiment pu
    documenter le fait qu'il a dit
  • 55:44 - 55:49
    à l'antenne quelque chose de faux
    dans l'intention évidente de me nuire
  • 55:49 - 55:52
    et de faire croire aux auditeurs
    que j'étais quelqu'un qu'il fallait surtout
  • 55:52 - 55:56
    pas écouter. Mais c'est fou. C'est
    incroyable. C'est vraiment incroyable.
  • 55:56 - 55:59
    Oui, mais c'est le monde d'aujourd'hui tu
    vois. Moi c'est là où j'hallucine.
  • 55:59 - 56:02
    Tu sais, que j'avais 18 ans
    j'ai été aux États-unis,
  • 56:02 - 56:05
    j'ai vu plein de trucs que je connaissais pas
    les films qui étaient
  • 56:05 - 56:09
    coupés quatre fois pour de la pub, ou la
    même pub qui était martelé tout au long
  • 56:09 - 56:13
    d'un événement sportif ou d'une émission.
    Je me disais, ça, Dieu merci, ça n'arrivera jamais
  • 56:13 - 56:18
    chez nous, tu vois. Et puis
    25 ans après, on y était.
  • 56:18 - 56:22
    Donc malheureusement c'est le monde d'aujourd'hui
    c'est un monde qui ressemble
  • 56:22 - 56:26
    au clip publicitaire de la
    campagne présidentielle américaine
  • 56:26 - 56:30
    ou peu importe ce que tu dis l'important c'est
    que tu cherches à salir ton adversaire
  • 56:30 - 56:34
    et puis des journalistes alors qui
    en tout cas en Suisse ont totalement
  • 56:34 - 56:39
    perdu de vue juste l'équilibre des points
    de vue et le devoir de vérité dans lequel ils sont
  • 56:39 - 56:41
    de refléter les choses d'une manière
    à peu près conformes à la réalité.
  • 56:41 - 56:45
    Donc ça c'est le monde d'aujourd'hui.
  • 56:45 - 56:50
    Et c'est pareil en Suisse allemande et en
    Suisse italienne ? Oui, si tu veux, c'est
  • 56:50 - 56:55
    un tout petit peu différent parce que la Suisse
    a une tradition de conformisme, extrême.
  • 56:55 - 57:00
    En France vous adorez vous bouffer le nez
    sur les plateaux télé, tout le monde hurle,
  • 57:00 - 57:04
    ça gesticule, personne n'écoute personne
  • 57:04 - 57:09
    et puis c'est ça un bon débat.
    En suisse c'est surtout rien dire
  • 57:09 - 57:12
    qui puisse froisser qui que ce soit,
    et qui puisse déranger qui que ce soit.
  • 57:12 - 57:16
    Et quiconque crée une entorse à la règle
    se fait mal voir par tout le monde.
  • 57:16 - 57:21
    Donc évidemment j'y suis allé assez fort
    tu vois, mais en me disant le sujet
  • 57:21 - 57:24
    est tellement important, les enjeux
    sont tellement grands et surtout les risques
  • 57:24 - 57:29
    qu'on fait courir à la population avec
    une gestion aussi mauvaises sont tels
  • 57:29 - 57:33
    que j'ai le devoir d'ouvrir ma gueule.
    Alors du coup je me suis heurté de plein fouet
  • 57:33 - 57:40
    au fait que critiquer les autorités :
    « Mais M. Trotta vous n'y pensez pas ! »
  • 57:40 - 57:44
    Finalement c'est un infantilisme,
    mais qui prend une autre forme.
  • 57:44 - 57:49
    La première interview que t'as faite,
    j'ai dû me pincer deux fois : lui il est
  • 57:49 - 57:55
    Suisse ! Pas possible.
    T'as dû choquer là dans le pays.
  • 57:55 - 58:00
    Ça c'est amusant bien sûr que ça a choqué.
    Et puis j'ai le plaisir
  • 58:00 - 58:03
    un tout petit peu d'orgueil, je m'en excuse,
    mais de voir que quatre mois
  • 58:03 - 58:08
    plus tard tout ce que j'avais dit était
    juste. Donc ce que j'ai trouvé
  • 58:08 - 58:12
    intéressant, alors évidemment j'y suis allé assez franco
    et ça ma foi c'est un risque que j'ai pris
  • 58:12 - 58:14
    mais que c'est surtout le fait
  • 58:14 - 58:20
    d'avoir dit des choses vraies qui a choqué.
    Comme pour Raoult
  • 58:20 - 58:24
    comme pour Peronne,
    et dans les centaines de mails que j'ai reçu
  • 58:24 - 58:31
    de médecins, un nombre important
    me disait : « on n'ose pas dire
  • 58:31 - 58:35
    ce qu'on pense par peur des conséquences. »
    Et moi je pose la question :
  • 58:35 - 58:39
    c'est quoi une démocratie
    dans laquelle des médecins n'osent pas dire
  • 58:39 - 58:42
    ce dont ils sont convaincus
    en leur âme et conscience.
  • 58:42 - 58:48
    Dans la liberté d'opinion,
    quelqu'un peut avoir une autre opinion.
  • 58:48 - 58:50
    Mais c'est quoi un système
    où des gens sont terrorisés ?
  • 58:50 - 58:56
    C'est ça. Et c'est quoi un système
    ou des médecins sont censurés ?
  • 58:56 - 59:02
    Ou puni pour avoir soigné des gens ou persécuté, etc…
    Et alors j'ai effectivement
  • 59:02 - 59:07
    publié sur mon blog pas mal de lettres
    que j'ai appelées de "médecins résistants".
  • 59:07 - 59:11
    Une femme médecin à Paris qui s'est battue
    mais comme une comme une lionne
  • 59:11 - 59:17
    pour qu'une de ces patientes de 85 ans
    soit soignée alors qu'ils avaient décidé
  • 59:17 - 59:22
    de ne pas la soigner, de la laisser mourir,
    elle a lutté pendant quatre heures avec la médecin-chef,
  • 59:22 - 59:30
    elle a réussi à arriver à ses fins, et maintenant,
    elle fait la joie de ses enfants et petits-enfants.
  • 59:30 - 59:34
    J'ai dû me battre contre mon gouvernement
    pour trouver l'hydroxydoroquine
  • 59:34 - 59:38
    parce que j'étais malade du covid.
    Et j'ai pu arranger un deal clandestin
  • 59:38 - 59:43
    sur un parking pour obtenir
    un médicament qui pouvait me sauver la vie.
  • 59:43 - 59:48
    J'ai dû ruser contre mon gouvernement.
  • 59:48 - 59:53
    On vit dans quel monde ? Médicaments
    qui étaient en vente libre, y'a peu de temps.
  • 59:53 - 59:59
    Exactement. Et ce qui continue de me
    frapper tu vois c'est que ça a l'air
  • 59:59 - 60:02
    d'être une évidence pour toi,
    c'est une évidence pour moi, mais quand j'en parle
  • 60:02 - 60:07
    par exemple à des responsables ici de la santé,
    ils voient pas pourquoi c'est un problème pour moi.
  • 60:07 - 60:12
    Ils sont surpris que ça me fâche
    ou que ça me choque
  • 60:12 - 60:18
    ou que je trouve ça questionnable.
    C'est fou ça. C'est fou mais je crois
  • 60:18 - 60:20
    qu'on a basculé
    dans une folie collective.
  • 60:20 - 60:26
    Les gens sont en sidération.
    Y'a un clivage qui psychique qui fait que tu penses plus…
  • 60:26 - 60:29
    Alors des fois, ça va dans l'hystérie.
  • 60:29 - 60:32
    J'ai eu des profs de médecine
    qui m'ont injurié en me disant
  • 60:32 - 60:37
    que j'étais dangereux.
    Hystériques.J'avais envie de leur balancer
  • 60:37 - 60:40
    un sceau d'eau à la figure
    pour qu'ils reprennent leurs esprits.
  • 60:40 - 60:44
    Des profs de médecine de l'université.
    Ça montre que le cerveau émotionnel
  • 60:44 - 60:46
    il est même chez tout le monde puisque
  • 60:46 - 60:50
    c'est pas parce-que t'es prof d'université
    que tu peux pas être dans le même état
  • 60:50 - 60:57
    de panique intérieure. Et il te donnait un des arguments?
    Oui. Qu'est-ce qu'il te donnait
  • 60:57 - 61:02
    comme argument ? Pourquoi ils étaient hystériques ?
    Ils t'en voulait sur quoi ? Écoute en partie
  • 61:02 - 61:06
    je comprenais parce qu'il disait
    qu'il contestait mon affirmation
  • 61:06 - 61:09
    qu'on était dans un ordre de grandeur naturel
    pour une épidémie en termes
  • 61:09 - 61:14
    de contagiosité, de dangerosité et de létalité.
    Et lui me disait mais vous rendez pas compte !
  • 61:14 - 61:18
    On avait des dizaines et des dizaines de lits
    avec des gens en réanimation,
  • 61:18 - 61:21
    c'est jamais arrivé, donc…
    et de ce point de vue là il n'avait pas tort.
  • 61:21 - 61:25
    C'est à dire que la réalité clinique,
    telle qu'on peut l'observer
  • 61:25 - 61:30
    au pic d'une épidémie c'est différent
    de la réalité épidémiologique qui dit que
  • 61:30 - 61:35
    ça n'a pas tué plus que d'habitude.
    C'est deux réalités qui sont adjacentes,
  • 61:35 - 61:39
    si tu veux. Mais lui parce qu'il était
    tellement angoissé, et puis c'tait un homme
  • 61:39 - 61:43
    de plus de 70 ans, donc je pense qu'au fond
    il flippait pour lui-même. Il avait l'impression
  • 61:43 - 61:47
    que la mort rôdait et puis que moi,
    au lieu de lutter avec lui contre la mort,
  • 61:47 - 61:49
    j'étais en train de raconter que
    mais non, mais non, la mort n'était pas dangereuse.
  • 61:49 - 61:53
    Et puis quelque part il n'a pas supporté.
    Donc c'est des arguments
  • 61:53 - 61:57
    qu'il essayait d'avoir, mais j'ai eu beau
    lui répéter cinq ou six fois jusqu'au moment
  • 61:57 - 62:02
    où j'étais obligé de le bloquer
    des réseaux sociaux tellement il devenait harcelant.
  • 62:02 - 62:05
    De lui expliquer :
    je ne conteste pas ce que vous dites
  • 62:05 - 62:09
    mais du point de vue épidémiologique
    voilà ce qu'il en est. Mais il avait perdu
  • 62:09 - 62:14
    la compétence de réfléchir ces questions là.
    J'espère qu'il te lira et t'écoutera et puis
  • 62:14 - 62:17
    il s'apercevra que, internet ayant de la
    mémoire,
  • 62:17 - 62:22
    tu avais raison. Oh, j'ai pas tellement
    confiance là dedans. Tu sais ce que
  • 62:22 - 62:26
    Max Planck disait sur les scientifiques ?
    Il disait, à très juste titre, et donc lui qui a
  • 62:26 - 62:29
    révolutionné la physique avec la physique
    quantique, il disait une nouvelle théorie
  • 62:29 - 62:35
    ne s'impose pas parce que les tenants
    des anciennes théories y adhèrent,
  • 62:35 - 62:39
    elle s'impose parce que les tenants
    des anciennes théorie finissent par mourir
  • 62:39 - 62:43
    et y'a une nouvelle génération qui arrive
    qui n'a pas de préjugés
  • 62:43 - 62:49
    par rapport à la théorie. Et tu vois, j'ai pas
    tellement d'espoir de ce côté là.
  • 62:49 - 62:56
    Je pense que les gens aussi braqués ne nous
    donneront jamais raison. En tout cas
  • 62:56 - 63:00
    on va continuer à se battre,
    ça fait une heure qu'on discute ensemble.
  • 63:00 - 63:04
    Ça passe vite le temps
    qu'on discute ensemble.
  • 63:04 - 63:12
    En tout cas Jean-Dominique tu continues.
    Abonnez-vous à son blog. Lisez,
  • 63:12 - 63:15
    partagez ses articles, parce-que
    franchement, ils sont extrêmement bien faits,
  • 63:15 - 63:21
    et très documenté très sourcés, c'est vraiment
    du travail de très grand professionnel
  • 63:21 - 63:26
    et n'hésitez pas à les partager franchement.
    Jean-Dominique, merci
  • 63:26 - 63:31
    tu passes sur ma chaine quand tu veux.
    Merci à toi, franchement, un moment
  • 63:31 - 63:34
    de qualité. C'est pour ça que le temps passe vite.
    Et puis effectivement
  • 63:34 - 63:37
    heureusement que des électrons libres
    comme toi et moi osent prendre
  • 63:37 - 63:42
    leurs responsabilités. On m'a beaucoup reproché
    de pas être un universitaire. Et à un moment donné,
  • 63:42 - 63:45
    ma femme m'a dit, m'a fait observer :
    « Mais si tu étais un prof d'université
  • 63:45 - 63:48
    avec 20 ans de carrière,
    tu aurais jamais osé dire ce que t'as dit. »
  • 63:48 - 63:52
    Et c'est là où cette différence,
    au contraire il faut la valoriser,
  • 63:52 - 63:55
    écouter tout le monde et de sorte que
    les gens puissent se faire leur propre opinion
  • 63:55 - 64:00
    en fonction de ce qui fait sens.
    Merci à toi en tout cas.
  • 64:00 - 64:06
    Merci Jean-Dominique merci bye-bye,
    au revoir. À bientôt ! Ciao !
Title:
COMPLOTISTES ? VRAIMENT ?
Description:

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Video Language:
French
Duration:
01:04:27

French subtitles

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