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Ne souffre pas de ta dépression en silence

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    Qu'est-ce que tu fais sur cette scène
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    devant tous ces gens ?
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    (Rires)
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    Cours !
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    (Rires)
  • 0:12 - 0:13
    Cours maintenant.
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    C'est la voix de mon anxiété qui parle.
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    Même s'il y a absolument rien de mal.
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    Je ressens quelquefois
    ce sentiment de malheur,
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    comme si le danger me guettait
    au coin de la rue.
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    Vous voyez, il y a quelques années,
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    on m'a diagnostiquée
    une anxiété généralisée
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    et une dépression --
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    deux conditions qui souvent vont de pair.
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    Il fut un temps
    où je ne l'aurais dit à personne,
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    surtout pas devant un grand public.
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    En tant que femme noire,
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    j'ai dû développer une force
    extraordinaire pour réussir.
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    Comme la plupart des gens
    de ma communauté,
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    j'avais cette idée fausse que
    la dépression était signe de faiblesse,
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    un défaut de caractère.
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    Mais je n'étais pas faible ;
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    je connaissais un grand succès.
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    J'ai obtenu un Master
    en Etude des médias
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    et avais une série d'emplois à haut niveau
    dans les industries du ciné et de la télé.
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    J'ai même remporté deux Emmy Awards
    pour mon travail.
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    Bien évidemment, j'étais déprimée,
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    je ne m'intéressais plus aux mêmes choses,
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    mangeais à peine,
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    je souffrais d'insomnie
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    et me sentais seule et épuisée.
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    Mais faire une dépression ?
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    Non, pas moi.
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    Cela m'a pris des semaines
    pour l'admettre,
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    mais le docteur avait raison :
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    je faisais une dépression.
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    Je n'avais parlé à personne
    de mon diagnostic.
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    J'avais trop honte.
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    Je ne pensais pas que j'avais le droit
    de déprimer.
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    J'avais le privilège d'être en vie
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    avec une famille aimante
    et une excellente carrière.
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    Et quand je pense aux atrocités
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    que mes ancètres ont traversées
    dans ce pays
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    pour que j'aie une meilleure vie,
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    ma honte grandissait.
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    Je résidais sur leurs épaules.
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    Comment ai-je pu les décevoir ?
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    Je relevais ma tête,
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    affichais un sourire sur mon visage
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    et n'en parlais à personne.
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    Le 4 juin 2013,
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    mon monde s'est écroulé.
  • 2:17 - 2:20
    C'est le jour où j'ai reçu ce coup de fil
    de ma mère
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    me disant que Paul, mon neveu de 22 ans,
    a mis fin à ses jours,
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    après des années de lutte
    contre la dépression.
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    Je ne pourrais pas vous dire
    combien j'ai été dévastée.
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    Paul et moi étions proches,
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    mais j'ignorais qu'il souffrait autant.
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    Nous ne nous sommes jamais parlé
    de nos combats respectifs.
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    La honte nous a rendus muets.
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    Maintenant, ma manière de combattre
    l'adversité est de l'affronter tête haute,
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    donc j'ai passé les deux années suivantes
    à chercher ma dépression,
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    et ce que j'ai découvert était
    époustouflant.
  • 2:55 - 2:57
    L'Organisation Mondiale de la Santé dit
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    que la dépression est la cause principale
    de la maladie et du handicap
  • 3:02 - 3:03
    dans le monde.
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    Alors que la cause exacte
    de la dépression n'est pas claire,
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    les recherches suggèrent que
    la plupart des troubles mentaux
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    se développent, du moins en partie,
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    à cause du déséquilibre chimique
    dans le cerveau,
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    et/ou de la prédisposition génétique
    sous-jacente.
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    Impossible de s'en débarrasser
    en un clic.
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    Pour les Américains noirs,
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    les facteurs de stress tels que le racisme
    et les disparités socio-économiques
  • 3:29 - 3:34
    les exposent à de plus grands risques
    de développer un trouble mental,
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    et ils courent après
    les services de santé mentale
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    moitié moins que les Américains blancs.
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    Une des raisons est la marque d'infamie,
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    avec 63% des Américains noirs qui
    confondent dépression et faiblesse.
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    Malheureusement, le taux de suicide
    chez les jeunes noirs
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    a doublé ces 20 dernières années.
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    Mais, voici une bonne nouvelle :
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    70% des personnes qui souffrent
    de dépression iront mieux
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    avec des thérapies, des traitements
    et des médicaments.
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    Armée de cette information,
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    j'ai pris une décision :
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    je n'allais plus garder le silence.
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    Avec l'accord de ma famille,
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    j'ai partagé notre histoire
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    avec l'espoir de déclencher
    une conversation nationale.
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    Une amie, Kelly Pierre-Louis, a dit :
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    « Être fort nous tue. »
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    Elle a raison.
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    Nous devons oublier les discours datés
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    de la femme noire forte
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    et de l'homme noir super masculin,
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    qui, peu importe le nombre de fois
    où ils sont mis à terre,
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    se relèvent et continuent leur combat.
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    Ressentir des choses n'est pas
    un signe de faiblesse.
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    Les sentiments montrent
    qu'on est humain.
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    Et lorsqu'on nie notre humanité,
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    au final on se sent vide de l'intérieur,
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    on cherche le moyen de s'automédicamenter
    pour combler ce vide.
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    Ma drogue était l'excellence.
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    Récemment, je partage
    mon histoire ouvertement,
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    et j'invite les autres
    à partager la leur aussi
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    Il suffit juste de cela
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    pour aider les gens qui
    souffrent en silence
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    à savoir qu'ils ne sont pas seuls
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    et qu'avec de l'aide,
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    ils peuvent guérir.
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    Mais, j'ai toujours des difficultés
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    particulièrement avec l'anxiété,
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    mais j'arrive à la gérer
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    en faisant de la méditation, du yoga
    et un régime plutôt sain.
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    (Rires)
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    Si je sens que les choses
    commencent à basculer,
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    je prends rendez-vous avec mon thérapeute,
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    une femme noire dynamique
    appelée Dawn Armstrong,
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    qui a un très bon sens de l'humour
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    et une certaine familiarité
    très confortante.
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    J'aurai toujours le regret
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    de ne pas avoir été présente
    pour mon neveu.
  • 5:50 - 5:52
    Mais mon sincère espoir
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    est de pouvoir inspirer les autres
    avec ce que j'ai appris.
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    La vie est belle.
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    Parfois c'est le désordre,
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    et c'est toujours imprévisible.
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    Mais tout ira bien
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    si ce qui te donne du soutien
    t'aide à passer outre cela.
  • 6:12 - 6:14
    J'espère que si ton fardeau
    devient trop lourd,
  • 6:14 - 6:16
    tu demanderas un coup de main.
  • 6:16 - 6:17
    Merci.
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    (Applaudissements)
Title:
Ne souffre pas de ta dépression en silence
Speaker:
Nikki Webber Allen
Description:

Avoir des sentiments n'est pas un signe de faiblesse -- ils signifient que nous sommes humains, dit la productrice et activiste Nikki Webber Allen. Même après avoir reçu un diagnostic d'anxiété et de dépression, Webber Allen a eu honte de le dire à quelqu'un, gardant son état secret jusqu'à ce qu'une tragédie familiale révèle que d'autres proches souffraient aussi. Dans ce discours important sur la santé mentale, elle parle ouvertement de sa lutte - et pourquoi les communautés de couleur doivent défaire la stigmatisation qui interprète la dépression comme une faiblesse et qui empêche les patients d'obtenir de l'aide.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
06:35

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