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Lana Del Rey - TROPICO (Explicit) (2013)
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Et l'esprit de John
planait au-dessus des eaux.
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Et John dit : « Que la lumière soit ! »
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Et la lumière fut.
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Et John vit que c'était bon.
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Cher John pardonne-nous nos péchés.
Cher John pardonne-nous nos péchés.
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Cher John pardonne-nous nos péchés.
Cher John pardonne-nous nos péchés.
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Cher John pardonne-nous nos péchés.
Cher John pardonne-nous nos péchés.
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Cher John pardonne-nous nos péchés.
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Cher John, maître de l'univers,
créateur de tout, pardonne-nous nos péchés.
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Cher John pardonne-nous nos péchés.
Cher John pardonne-nous nos péchés.
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Merci
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Je vais vous dire où vous êtes.
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Vous êtes avec moi dans ce campement.
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Et je vais vous apprendre à être des cowboys.
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Maintenant si vous voulez être des cowboys durs,
je ne veux pas vous entendre pleurer.
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Je ne veux pas vous entendre râler.
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Tu dois monter sur ce cheval
et faire une promenade.
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N'aie pas peur.
Porte tes bottes haut, ton pantalon bas.
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– Le sexe fait partie de la nature.
– Et ton chapeau dans le bon sens.
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Je vais avec la nature !
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Lorsque tu en seras là, ne te brusque pas.
Fais juste un tour sympa et doucement.
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Tu peux le faire, je crois en toi.
Voyage avec le vent.
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Ne te plains pas.
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Ne dis jamais que tu es désolé
parce que désolé est un signe de faiblesse.
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Je ne veux pas que tu retournes
vers ta maman parce que je te ramènerai.
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– Et ne nous soumets pas à la tentation.
– Je te veux.
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– (je) t'aime.
– Tu es un bon gamin.
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Vous tous, petits cowboys,
ferez du bon travail pour moi.
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Assure-toi de le faire, pèlerin,
parce que je te surveillerai.
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La vie peut changer en un instant.
Parfois il suffit de jouer.
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Ouais bébé, c'est ça.
C'est tout ce qui compte.
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Amen
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N'oublie pas : écris à ta maman.
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Body Electric de Lana Del Rey
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Elvis est mon papa
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Marilyn est ma mère
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Jésus est mon meilleur ami
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Nous n'avons besoin de personne
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parce que nous nous avons
les uns les autres
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Ou du moins je fait semblant
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On descend chaque vendredi soir
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on danse et on se serre
au clair de lune pâle
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Grand Ole Opry
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on se sent bien
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Marie prie le chapelet pour mon esprit brisé
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(J'ai dit : « ne t'inquiète pas pour ça »)
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Je chante le corps électrique
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Je chante le corps électrique, chéri
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Je chante le corps électrique
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Je chante le corps électrique
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Chante ce corps électrique
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Chante ce corps électrique
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Je suis en feu, chante ce corps électrique
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Whitman est mon papa
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Monaco est ma mère
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Les diamants sont mes meilleurs amis
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Le paradis est mon bébé
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Le suicide est son père
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L'opulence est la fin
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On descend chaque vendredi soir
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on danse et on se serre
au clair de lune pâle
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Grand Ole Opry
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on se sent bien
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Marie prie le chapelet pour mon esprit brisé
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(J'ai dit : « ne t'inquiète pas pour ça »)
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Je chante le corps électrique
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Je chante le corps électrique, chéri
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Je chante le corps électrique
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Je chante le corps électrique
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Chante ce corps électrique
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Chante ce corps électrique
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Je suis en feu, chante ce corps électrique
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Mes vêtements ont encore ton odeur
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Et toutes les photographies
montrent que tu es encore jeune
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Je fais semblant de ne pas être blessée
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et voyage à travers le monde
comme si je m'amusais
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On devient fous chaque vendredi soir
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Laisse tomber comme il fait chaud
au clair de lune pâle
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Grand Ole Opry
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tout va bien
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Marie se balance doucement
à la joie de son cœur
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Je chante le corps électrique
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Je chante le corps électrique, chéri
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Je chante le corps électrique
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Je chante le corps électrique
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Chante ce corps électrique
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Chante ce corps électrique
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Je suis en feu, chante ce corps électrique
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Je chante le corps électrique, chéri.
Je chante le corps électrique, chéri.
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Je chante le corps électrique, chéri.
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Extraits du poème
I Sing the Body Electric,
de Walt Whitman, publié en 1855
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Je chante le corps électrique,
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Les armées de ceux que j'aime
m'encerclent, et je les encercle,
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Ils ne me laisseront pas partir jusqu'à
ce que j'aille avec eux, leur réponde,
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« Mec, tu dois être fou ! »
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Et les arrache à la corruption,
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et les charge pleinement du poids de l'âme.
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La féminité, et tout ce qui est une femme,
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et l'homme qui vient de la femme,
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L'utérus, les tétons, les mamelons, le lait maternel,
les larmes, les rires, les pleurs,
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les regards amoureux, les perturbations
amoureuses et les révoltes,
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La voix, l'articulation,
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le langage,
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chuchoter, crier fort,
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La nourriture, la boisson, le pouls,
la digestion, la sueur, le sommeil,
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marcher, nager,
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L'équilibre sur les hanches,
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sauter, s'allonger, embrasser,
les bras qui se courbent et resserrent,
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Les changements continuels
de la flexibilité de la bouche,
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et autour des yeux,
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La peau,
l'ombre brûlée par le soleil,
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les taches de rousseur,
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les cheveux,
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La curieuse sympathie que l'on ressent,
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quand on touche avec la main
la chair nue du corps,
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Les rivières en cercle, le souffle,
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et inspirer et expirer ça,
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La beauté de la taille,
et donc des hanches,
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et puis vers le bas
en direction des genoux,
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Les minces gelées rouges en toi, ou en moi,
les os, et la moelle dans les os,
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La conscience exquise de la santé ;
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Ô je dis, ce ne sont pas les parties
et les poèmes du seul corps, mais aussi de l'âme,
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Ô je dis maintenant qu'ils sont l'âme !
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Gods and Monsters de Lana Del Rey
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Sur la terre des Dieux et des Monstres
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j'étais un Ange
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vivant dans le jardin du mal
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Perturbée, effrayée,
à faire tout ce dont j'avais besoin
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Brillant comme un feu ardent
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Tu as ce médicament dont j'ai besoin
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Gloire, Alcool, Amour
donne-le moi lentement
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Mets tes mains sur ma taille,
fais-le doucement
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Moi et Dieu, on ne s'entend pas
alors maintenant je chante
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Personne ne va enlever mon âme
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Je vis comme Jim Morrison
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je me dirige vers des vacances foutues
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des virées virées au motel et je chante
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"putain ouais donne-moi ça
c'est le paradis, ce que je veux vraiment"
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C'est l'innocence perdue
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Innocence perdue
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Sur la terre des Dieux et des Monstres
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j'étais un Ange
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cherchant à se faire baiser fort
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Comme une groupie incognito
se faisant passer pour une vraie chanteuse
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La vie imite l'art
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Tu as ce médicament dont j'ai besoin
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La dope, injecte-la-moi,
directement au cœur s'il te plaît
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Je ne veux pas vraiment savoir
ce qui est bon pour moi
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Dieu est mort,
j'ai dit "chéri c'est bon pour moi"
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Personne ne va enlever mon âme
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Je vis comme Jim Morrison
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je me dirige vers des vacances foutues
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des virées virées au motel et je chante
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"putain ouais donne-moi ça
c'est le paradis, ce que je veux vraiment"
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C'est l'innocence perdue
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Innocence perdue
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Quand tu parles c'est comme un film
et tu me rends folle –
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parce que la vie imite l'art
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Si je deviens un peu plus jolie
je pourrais être ta chérie ?
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Tu me dis : « la vie n'est pas si dure »
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Personne ne va enlever mon âme
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Je vis comme Jim Morrison
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je me dirige vers des vacances foutues
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des virées virées au motel et je chante
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"putain ouais donne-moi ça
c'est le paradis, ce que je veux vraiment"
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C'est l'innocence perdue
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Innocence perdue
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Car pour moi c'est toi ou personne.
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Tu sais que ça ne sera pas
toujours aussi super ?
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Ouais
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Alors détends-toi... Bien.
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Ouais
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Souviens-toi, je suis toujours là pour toi.
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En l'honneur de l'anniversaire de Jack ce soir,
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j'ai pensé ramener quelqu'un ici ce soir
pour que Jack puisse se masturber devant.
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Sérieusement, êtes-vous prêts ?
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Mesdames
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Seigneur Tout-Puissant,
je sens ma température monter.
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Extrait du poème Howl,
d'Allen Ginsberg, publié en 1956
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J'ai vu les plus grands esprits de ma génération
détruits par la folie,
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affamés hystériques nus,
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se traînant à l'aube dans les rues nègres
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à la recherche d'une furieuse
dose de drogue,
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hipsters à tête d'ange brûlant
pour la liaison céleste ancienne
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avec la dynamo étoilée
dans la mécanique nocturne,
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qui pauvreté et haillons
et les yeux creux et défoncés
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sont restés debout en fumant dans l'obscurité
surnaturelle des chambres bon marché
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flottant à travers les sommets
des villes en contemplant du jazz,
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qui ont mis à nu leur cerveau
au Ciel sous le métro aérien
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et ont vu des anges musulmans tituber
sur les toits des immeubles illuminés,
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qui sont passés par des universités avec des yeux
radieux froids hallucinant l'Arkansas
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et des tragédies à la Blake*
[William Blake, poète britannique]
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parmi les érudits de la guerre,
qui ont été renvoyés des académies pour folie
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et pour publication d'odes obscènes
sur les fenêtres du crâne,
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qui se sont recroquevillés en sous-vêtements
dans des chambres pas rasés,
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brûlant leur argent dans des corbeilles à papier
et écoutant la Terreur à travers le mur,
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qui se sont fait prendre dans leurs barbes
pubiennes en revenant de Laredo
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avec une ceinture de marijuana pour New York,
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qui ont mangé du feu dans des hôtels à peinture
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ou ont bu de la térébenthine dans Paradise Alley,
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la mort, ou au purgatoire
leur torse nuit après nuit
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avec des rêves, avec de la drogue,
avec des cauchemars éveillés.
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Et donc, d'être créé à son image,
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à être banni pour vouloir trop lui ressembler,
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nous avons été chassés,
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et le jardin d'Éden
transformé en jardin du mal.
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Los Angeles
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La Cité des Anges.
Une terre de dieux et de monstres.
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Le royaume intermédiaire où seuls
les choix faits de votre plein gré,
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décideront du sort final de votre âme.
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Certains poètes l'ont appelé
l'entrée des Enfers,
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mais certaines nuits d'été,
on pourrait se sentir comme au paradis.
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Un paradis perdu.
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Cher John pardonne-nous nos péchés.
Cher John pardonne-nous nos péchés.
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Maître de l'univers, créateur de tout,
pardonne-nous nos péchés.
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Cher John pardonne-nous nos péchés.
Cher John...
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Extraits d'un titre de l'album
America, Why I Love Her (1973)
de John Wayne ; écrit par John Mitchum
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Vous me demandez pourquoi je l'aime ?
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Eh bien donnez-moi du temps,
je vais vous expliquer
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Avez-vous déjà vu un coucher de soleil
au Kansas ou de la pluie en Arizona ?
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Avez-vous déjà dérivé
dans un bayou en Louisiane ?
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Ou vu un brouillard froid venir
dériver dans la baie de San Francisco ?
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Avez-vous entendu un colin
chanter dans les pins en Caroline ?
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Ou entendu le mugissement d'un diesel
dans les mines des Appalaches ?
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Est-ce que l'appel du Niagara vous fait
vibrer quand vous entendez ses eaux rugir ?
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Ou regardez-vous avec admiration et
émerveillement le rivage du Massachusetts
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où des nouveaux hommes courageux ont pour
la première fois marché à Plymouth Rock ?
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Et pensez-vous à eux quand vous vous promenez
le long d'un dock à New York ?
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Avez-vous vu un flocon de neige tomber
dans les Rocheuses, tout là-haut ?
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Ou vu le soleil éclatant descendre
d'un ciel clair du Nevada ?
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Saluez-vous le Columbia [= nom d'un fleuve]
quand il se précipite à la mer ?
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Ou baissez-vous la tête à Gettysburg
dans nos luttes pour être libres ?
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Vous me demandez pourquoi je l'aime ?
J'ai un million de raisons.
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C'est ma belle Amérique,
sous le vaste, vaste ciel de Dieu
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Bel Air de Lana Del Rey
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Les gargouilles qui se tiennent
devant ta porte
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essayent de me dire d'attendre
mais j'ai hâte de te voir
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Donc je cours comme une folle
vers la porte du paradis
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Je ne veux pas être méchante
je ne te tromperai plus
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Roses, Bel Air, emmène-moi là-bas
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J'ai attendu de te rencontrer
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Des palmiers dans la lumière,
je peux voir tard dans la nuit
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Chéri, je t'attends pour t'accueillir
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Viens à moi bébé
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Vedette, Mauvais Bébé
Tu as un don
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pour le genre d'amour
le plus violent n'importe où
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Mon amour, mon doux enfant,
tu es divin
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Personne ne t'a jamais dit
que c'est normal de briller ?
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Roses, Bel Air, emmène-moi là-bas
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J'ai attendu de te rencontrer
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Des palmiers dans la lumière,
je peux voir tard dans la nuit
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Chéri, je t'attends pour t'accueillir
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Viens à moi bébé
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N'aie pas peur de moi, n'aie pas honte
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Marcher sur le chemin
de ma douce résurrection
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Idole de roses, âme emblématique
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Je connais ton nom
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Mène-moi à la guerre
avec ta brillante direction
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Roses, Bel Air, emmène-moi là-bas
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J'ai attendu de te rencontrer
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Des palmiers dans la lumière,
je peux voir tard dans la nuit
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Chéri, je t'attends pour t'accueillir
-
Viens à moi bébé
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Roses, Bel Air, emmène-moi là-bas
-
J'ai attendu de te rencontrer
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Grenadine, soleil,
peux-tu disparaître dans le mien
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Chéri je t'attends pour t'accueillir,
-
viens à moi bébé
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Tu es toujours dans mon esprit.
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Tu es toujours dans mon esprit.