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97% Owned - Positive Money Directors Cut

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    NARRATEUR: Comment l'argent est-il créé,
    d'où vient-il? Qui en profite?
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    Et à quoi sert-il?
  • 0:10 - 0:12
    En criant: Casse-toi sale nazi!
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    Quel est le système de l'argent? Quel argent
    se trouve derrière le système de l'argent?
  • 0:16 - 0:21
    Narrateur: Pendant des siècles, les mécanismes du
    système monétaire sont restés cachés
  • 0:21 - 0:29
    des regards indiscrets de la population. Pourtant,
    son impact, tant sur le plan national et international,
  • 0:29 - 0:36
    est peut-être inégalé, car c'est le système monétaire
    qui fournit les bases de la domination internationale
  • 0:36 - 0:39
    et du contrôle national.
  • 0:39 - 0:43
    CHANT: Quelles rues? Nos rues!
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    NARRATEUR: Aujourd'hui, alors que ces fondements mêmes
    sont ébranlés par des crises, la nécessité d'une ouverture
  • 0:49 - 0:55
    et d'un dialogue honnête sur l'avenir du
    système monétaire n'a jamais été aussi pressante.
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    Cette crise économique est comme un cancer. Si
    vous ne faites qu'attendre et attendre, pensant
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    qu'il va disparaître, juste comme un cancer, il
    va proliférer, et il sera trop tard. Ce que
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    je dirais à tout le monde c'est: préparez vous.
    Maintenant n'est pas le bon moment pour imaginer
  • 1:11 - 1:15
    que le gouvernement va arranger les choses.
    Les gouvernements ne régissent pas le monde:
  • 1:15 - 1:17
    Goldman Sachs dirige le monde.
  • 1:17 - 1:20
    «Nous sommes au bord d'une tempête parfaite».
  • 1:20 - 1:26
    NARRATEUR: A l'encontre, des intérêts corrompus et
    enracinés se cachent dans les couloirs du pouvoir,
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    pour lesquels il n'y a pas de raison d'abandonner des
    privilèges considérés justement mérités.
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    DAVID CAMERON: A t-il un plan de réforme du
    Service de Santé National? [CRIS: Non!] A t-il un
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    plan de réforme de la police? [Non!]
    A t-il un plan de réduction du déficit? [Non!]
  • 1:42 - 1:58
    PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DES COMMUNES:
    De l'ordre! Désordre! De l'ordre! Essayez
    de vous calmer et de vous comporter en
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    adultes, et si vous ne pouvez pas, si c'est
    au-delà de vos possibilités, quittez la Chambre
  • 2:05 - 2:06
    Sortez. On se débrouillera sans vous!
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    "C'est la station de ravitaillement
    protégée des banques zombies".
  • 2:09 - 2:15
    Ce n'est pas par hasard que le boom et la récession
    soient devenus un véritable problème cyclique
  • 2:15 - 2:21
    aux environs des années 1700, lorsque
    William Paterson fonda la Banque d'Angleterre.
  • 2:21 - 2:24
    "Mange la ! Dévore la maintenant!"
  • 2:24 - 2:32
    PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DES COMMUNES:
    Ce comportement est intolérable dans la mesure
    où le public est… Non, ce n'est
  • 2:32 - 2:41
    pas drôle! Cela ne fait rire que vous.
    Ce n'est pas drôle du tout, c'est honteux.
  • 2:41 - 2:43
    CHANT: Révolution! Révolution!
  • 2:43 - 2:48
    NARRATEUR: Le système est fondamentalement instable
    à cause de la puissance internationale qu'il fournit
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    aux partis dominants, car au cœur de
    celui-ci se trouve cette idée: «Comment puis-je
  • 2:55 - 2:58
    obtenir quelque chose pour rien ».
  • 2:58 - 3:04
    L'analyse statistique a révélé qu'à chaque fois
    qu'un empire approche de sa fin,
  • 3:04 - 3:07
    l'argent est dévalué.
  • 3:07 - 3:12
    Il n'y a pas de mode d'emploi pour le fonctionnement
    de ce système. Pour vous donner un exemple, un chercheur
  • 3:12 - 3:16
    de la Television Nationale Anglaise (BBC) travaillant
    sur un documentaire de Robert Peston,
    est allé à la Banque d'Angleterre et demanda: "Pouvez vous
  • 3:16 - 3:22
    me donner un guide sur le manière dont l'argent est créé?"
    Et ils ont simplement répondu, "Non".
  • 3:22 - 3:27
    NARRATEUR: Ce documentaire enquêtera
    et expliquera ce système en constante évolution, et
  • 3:27 - 3:35
    l'impact qu'il a au niveau national et international
  • 3:35 - 3:40
    BERNÉS À 97%
  • 3:40 - 3:56
    1. Comment l’argent est créé
  • 3:56 - 4:05
    Les billets et les pièces
  • 4:05 - 4:12
    En 2010, la masse monétaire totale du Royaume-Uni
    s'élevait à 2,15 billions de Livres. (1 billion = 1000 milliards)
  • 4:12 - 4:18
    2,6 % de ce total était en liquidités, soit 53,5
    milliards de Livres anglaises.
  • 4:18 - 4:28
    Le reste, 2,1 billions, ou 97,4% de la masse
    monétaire totale était l'argent des banques
    commerciales.
  • 4:28 - 4:36
    Les 3% de l'argent sont créés par la banque centrale
    en majeure partie, si on crée un billet de
  • 4:36 - 4:48
    10 Livres on peut le vendre à une banque
    pour approvisionner leur distributeurs automatiques,
    la banque n'aurait qu'à

    0:04:42.240,0:04:48.370
    rembourser ces 10 Livres ou les acheter pour 10 Livres.
    Aucun intérêt ne serait chargé sur cet argent
  • 4:48 - 4:56
    mais cet argent est ensuite transféré au Trésor
    Public, et cela constitue une forme de collecte
  • 4:56 - 5:00
    de fonds pour le gouvernement.
    C'est ce qu'on appelle le seigneuriage.
  • 5:00 - 5:07
    Seigneuriage : Bénéfice effectué par le gouvernement
    lors de l’émission d'argent. La différence entre
    la valeur nominale des billets et des pièces
    et leur coût de production.
  • 5:07 - 5:13
    Lorsque la Banque d'Angleterre crée un billet de 10 Livres,
    il lui coûte environ 3 ou 4 pences pour l'imprimer
  • 5:13 - 5:21
    et elle le vend aux grosses banques à sa valeur
    nominale, 10 Livres,
  • 5:21 - 5:27
    et le profit, la différence entre l'impression
    du billet et la vente pour 10 Livres
  • 5:27 - 5:34
    va directement au Trésor Public. Donc, tout le
    bénéfice que nous obtenons sur la création physique
  • 5:34 - 5:41
    de l'argent et des billets de banque, va au Trésor Public,
    ce qui réduit la quantité de taxes que nous devons payer.
  • 5:41 - 5:44
    Au cours des 10 dernières années, ça a produit
    18 milliards de Livres.
  • 5:44 - 5:53
    NARRATEUR: En 1948, les billets et les pièces représentaient
    17% de la masse monétaire totale. Ce fut un facteur
  • 5:53 - 5:58
    déterminant permettant au gouvernement
    de financer la reconstruction d'après-guerre.
  • 5:58 - 6:00
    Cela comprenait la mise en place du Service de Santé National.
  • 6:00 - 6:11
    En seulement 60 ans les pièces et les billets ne
    représentent plus que moins de 3%.
  • 6:11 - 6:18
    Avant 1844 les billets de banque étaient créés par des
    banques privées et le gouvernement ne profitait pas de
  • 6:18 - 6:21
    leur création.
  • 6:21 - 6:26
    Dans les années 1840 il n’y avait pas de loi pour empêcher
    les banques de créer leurs propres billets. Alors, elles
  • 6:26 - 6:34
    ont émis des billets de papier représentant l'équivalent
    du montant de votre compte en banque. Plutôt
  • 6:34 - 6:38
    que de retirer vos lourdes pièces de la banque et
    d'aller payer quelqu'un,
  • 6:38 - 6:42
    on vous donnait un papier attestant du montant
    de votre compte en banque que vous pouviez
  • 6:42 - 6:45
    remettre à quelqu'un qui, à son tour, pouvait aller
    les retirer en cash à la banque.
  • 6:45 - 6:52
    Avec le temps ces billets de papier sont devenus
    aussi acceptables que l'argent. Les gens utilisent
  • 6:52 - 6:57
    les billets au lieu d'aller retirer du liquide
    à la banque et, évidemment, dès
  • 6:57 - 7:03
    que les banques réalisèrent que cette création
    était devenue le type d'argent dominant
  • 7:03 - 7:08
    dans l'économie, elles ont réalisé qu'en produisant
    plus, elles pourraient générer des profits.
  • 7:08 - 7:13
    Elles pouvaient simplement imprimer des nouveaux billets.
    les prêter et demander des intérêts dessus. Elles procédèrent
  • 7:13 - 7:19
    ainsi jusqu'aux années 1840. Au cours des années 1840
    elles ont poussé un peu trop loin et ça a
  • 7:19 - 7:26
    provoqué de l'inflation et déstabilisé l'économie.
    Donc, en 1844, le gouvernement conservateur de
  • 7:26 - 7:32
    Robert Peel a fait adopter une loi qui a retiré
    aux banques commerciales le pouvoir de créer l'argent
  • 7:32 - 7:36
    pour le restituer à l'Etat. C'est ainsi qu'à partir de
    ce moment là, la Banque d'Angleterre a été la
  • 7:36 - 7:48
    seule organisation autorisée à créer des billets papier.
    Depuis nous sommes passés au numérique
  • 7:48 - 7:56
    et l'argent que nous utilisons maintenant est constitué de
    nombres numériques que les banques commerciales
    peuvent créer à partir de rien.
  • 7:56 - 8:03
    Le problème, c'est qu'elles n'ont pas inclus dans cette
    législation, les dépôts et les dépôts à vue
  • 8:03 - 8:12
    détenus dans des banques par des individus ou
    l'argent sous forme de bordereaux électroniques
    que sont essentiellement,
  • 8:12 - 8:17
    ces dépôts à vue. Aujourd'hui, la plupart de l'argent
    en circulation est de l'argent électronique
  • 8:17 - 8:27
    l'argent, c'est les dépôts bancaires à vue qui sont
    dans nos comptes. D'une certaine manière la législation
  • 8:27 - 8:36
    doit rattraper son retard vis à vis des développements
    en électronique et la façon dont les banques
    fonctionnent réellement.
  • 8:36 - 8:41
    NARRATEUR: Les sommes détenues dans des comptes bancaires sont
    appelées: les dépôts à vue. Il s'agit d'un terme comptable
  • 8:41 - 8:47
    que les banques utilisent quand elles génèrent du crédit.
    Les banques suivent le même processus lors de la création de
  • 8:47 - 8:54
    prêts. Tous les fonds détenus dans des comptes bancaires,
    représentent une entrée comptable.
  • 8:54 - 9:00
    La monnaie des banques commerciales
  • 9:00 - 9:06
    De nos jours, la réalité est que la plupart de l'argent
    n'est ni papier, ni pièces de métal mais de l'argent
    numérique.
  • 9:06 - 9:11
    C'est juste des chiffres dans un système informatique.
    C'est votre carte de débit Visa, c'est votre carte
    bancaire électronique.
  • 9:11 - 9:19
    C'est ça, c'est du plastique. Ce sont des numéros
    dans un système informatique, on transfère l'argent
  • 9:19 - 9:25
    d'un système informatique à un autre, c'est tout une
    grande base de données et c'est cet argent numérique
  • 9:25 - 9:30
    qu'on utilise maintenant pour effectuer des paiements,
    c'est ce qui fait marcher l'économie.
  • 9:30 - 9:36
    Je pense que beaucoup de personnes au Royaume-Uni
    croient que le gouvernement ou la banque centrale
  • 9:36 - 9:43
    contrôlent la plupart de l'argent en circulation
    et la création de nouvelle monnaie, mais
  • 9:43 - 9:50
    ce n'est pas le cas. Ce sont les banques privées qui
    créent la plupart de l'argent mis en circulation
  • 9:50 - 9:53
    et qui décident également comment il est alloué.
  • 9:53 - 10:02
    NARRATEUR: La terminologie officielle pour cette
    écriture comptable est la monnaie bancaire commerciale.
  • 10:02 - 10:08
    Lorsque les banques accordent des prêts au public, elles
    créent de la monnaie commerciale nouvelle. Quand un client
  • 10:08 - 10:16
    rembourse un prêt, l'argent commercial est détruit.
    Les banques gardent l'intérêt, comme bénéfice.
  • 10:16 - 10:21
    Beaucoup d'idées fausses circulent au sujet du
    fonctionnement des banques. Un sondage effectué par le
  • 10:21 - 10:28
    Cobden Centre demandait aux gens comment
    ils pensaient que les banques fonctionnaient. Environ
  • 10:28 - 10:33
    30% du public pense que quand on met
    notre argent à la banque, il y reste en sécurité
  • 10:33 - 10:44
    et on peut comprendre pourquoi, car chaque enfant a une
    tirelire et éventuellement il/elle dépense son contenu.
  • 10:44 - 10:49
    Donc, beaucoup de gens gardent cette conception de la banque:
    un endroit sûr où garder leur argent de telle sorte qu'il
  • 10:49 - 10:57
    soit disponible quand ils en ont besoin. Les autres 60%
    pensent que lorsqu'ils/elles déposent
  • 10:57 - 11:01
    leur argent dans cette banque; c'est ce même argent
    qui est transmis à quelqu'un qui veut emprunter.
  • 11:01 - 11:07
    Par exemple, une retraitée qui a épargné
    toute sa vie et dont la totalité des économies
  • 11:07 - 11:12
    est prêtée à des jeunes qui veulent acheter une maison.
    Mais en réalité, les banques ne fonctionnent
  • 11:12 - 11:12
    pas comme ça.
  • 11:12 - 11:27
    PROF RICHARD WERNER: C’est une manipulation comptable…
    Les banques créent de l'argent. Elles ne le prête pas…
    Quand les banques accordent ce qu'on appelle un prêt,
    elles prétendent qu’on a déposé de l’argent… elles doivent
    inventer le passif… c’est comme ça que la monnaie en circulation est créée.
  • 11:27 - 11:33
    À l'heure actuelle la création d'argent et son contrôle
    au Royaume-Uni sont en grande partie entre les mains
    des banques privées.
  • 11:33 - 11:43
    Environ 97 à 98% de l'argent qui a est généré
    est créé comme « argent-dette bancaire", on peut
    y accéder en majeure partie sous forme de prêts
  • 11:43 - 11:50
    lorsque les banques mettent de la monnaie en circulation.
    C'est un fait
  • 11:50 - 11:53
    qui est très mal compris.
  • 11:53 - 12:00
    Cela ne relève pas de la théorie du complot,
    ce n'est pas une théorie bancale, c'est la façon
    dont la Banque d'Angleterre décrit
  • 12:00 - 12:04
    le processus. Lorsque les banques attribuent des prêts,
    elles créent de l'argent nouveau.
  • 12:04 - 12:08
    BANQUE D’ANGLETERRE: De Loin le rôle le plus important
    dans la création monétaire est celui du secteur bancaire…
    Quand une banque fait un prêt elle crée un dépôt
    supplémentaire pour les emprunteurs.
  • 12:08 - 12:19
    Quelques économistes sont conscients du fonctionnement
    du système monétaire, mais si on ne réalise pas
  • 12:19 - 12:24
    la façon dont l'argent fonctionne, on va penser que
    l'épargne de chacun sert au bon fonctionnement de
  • 12:24 - 12:28
    l'économie. Ce qui se passe réellement une fois
    qu'on réalise la façon dont le système monétaire marche,
  • 12:28 - 12:34
    est que si tout le monde se met à épargner,
    l'économie se contracte, et on a une récession.
  • 12:34 - 12:39
    Donc, la plupart des économistes n'ont pas
    toutes les données. Ils ne comprennent pas tous les
  • 12:39 - 12:47
    éléments du système. Ils reposent sur des hypothèses,
    sur des connaissances reçues sans aller
  • 12:47 - 12:53
    dans les détails et l'argent est au centre de
    l'économie. Si on ne comprend pas d'où
  • 12:53 - 13:00
    il vient, qui l'a créé et quand il
    est créé, comment peut-on comprendre
  • 13:00 - 13:06
    l'économie dans son ensemble?
  • 13:06 - 13:12
    Puisque la grande majorité de l'argent utilisé
    de nos jours est sous forme d'argent électronique,
  • 13:12 - 13:16
    celui qui le crée en obtient les bénéfices
  • 13:16 - 13:19
    et, évidemment la création de la monnaie électronique est
    beaucoup plus rentable que de créer du cash, car
  • 13:19 - 13:26
    il n'y a aucun coût de production.
    Ainsi, alors qu'on a créé 18 milliards
    de Livres Sterling de profit au cours
  • 13:26 - 13:34
    de la décennie par la création de liquidités,
    les banques ont effectivement créé 1,2 billion de Livres.
  • 13:34 - 13:41
    Entre 1998 et 2007 la masse monétaire au Royaume-Uni a
    triplé. 1,2 billion (1200 milliards) de Livres ont été créés
  • 13:41 - 13:49
    par les banques, tandis que 18 milliards de Livres
    ont été créés par le Trésor Public.
  • 13:49 - 13:53
    Beaucoup de gens pensent que, quand je le dis ou
    vous le dites ou quand Positive Money le dit,
  • 13:53 - 13:59
    que nous sommes tous un bande de cinglés. Mais le
    le 9 Mars 2009, le gouverneur de la Réserve Fédérale,
  • 13:59 - 14:04
    Ben Bernanke, a donné le premier interview télévisé
    jamais consenti par un gouverneur
  • 14:04 - 14:10
    de la Banque Centrale des États-Unis
    d'Amérique et que la veille il avait renfloué
  • 14:10 - 14:17
    le Groupe American International (GAI): en réalité
    une compagnie d'assurances, pas même une banque,
  • 14:17 - 14:22
    d'une somme d'environ 160 milliards de dollars.
    Donc, le journaliste lui dit: "Alors, M. Bernanke,
  • 14:22 - 14:25
    d'où viennent ces 160 milliards de dollars
    pour renflouer GAI ?"
  • 14:25 - 14:29
    JOURNALISTE: Est-ce de l'argent des contribuables
    que le gouvernement fédéral est en train de dépenser?
  • 14:29 - 14:35
    BERNANKE: Ce n'est pas l'argent des impôts. Les banques
    ont des comptes bancaires avec le gouvernement fédéral
    de la même façon que
  • 14:35 - 14:40
    vous avez un compte dans une banque commerciale.
    Donc, pour prêter à une banque on utilise
    tout simplement l'ordinateur
  • 14:40 - 14:45
    pour indiquer le montant du compte qu'ils ont
    avec le gouvernement fédéral.
  • 14:45 - 14:49
    C'est à peu près la même chose, sans être identique,
    d'imprimer de l'argent que d'en emprunter.
  • 14:49 - 14:57
    J'ai constaté en discutant sur les pas de porte
    à partir d'Août 2009, pendant les 8-9 mois précédant
  • 14:57 - 15:04
    l'élection générale, lors du démarchage chez
    les particuliers, pour essayer d'expliquer
  • 15:04 - 15:13
    comment le système monétaire fonctionne, qu'il y a un
    refus presque organique de la population à accepter
  • 15:13 - 15:21
    qu'une telle situation puisse réellement exister.
    "Ah non, ce n'est pas possible. Que voulez-vous dire?
  • 15:21 - 15:26
    Ca ne se peut pas... les banques ne peuvent pas ...
    les banques ne créent pas l'argent comme par magie.
    C'est ridicule.
  • 15:26 - 15:31
    Elles ne peuvent pas faire ça. Elles prêtent l'argent de
    leurs épargnants ». La plupart des gens
    ont une idée sur l'argent.
  • 15:31 - 15:37
    Ils sont habitués à leur propre manière de gérer
    l'argent et ils tentent de mettre en œuvre leur propre
  • 15:37 - 15:44
    idée sur la façon dont leur économie domestique
    s'insère dans l'économie nationale. Et bien sûr,
  • 15:44 - 15:48
    ça ne marche pas, ça ne marche pas du tout.
  • 15:48 - 15:53
    NARRATEUR: En 2008, le portefeuille de prêts bancaires
    en cours, également connu sous le nom de monnaie,
  • 15:53 - 15:58
    s'élevait à plus de 2 billions de Livres Sterling.
  • 15:58 - 16:06
    Aussi récemment qu'en 1992 le pourcentage de billets
    et de pièces de monnaie par rapport aux dépôts
    bancaires était de 1 pour 12. En 2010, le ratio
  • 16:06 - 16:14
    était passé à 1 pour 37, c'est à dire que pour chaque
    Livre anglaise créée par le Trésor Public,
  • 16:14 - 16:19
    il y en avait 37 créées par les banques.
  • 16:19 - 16:26
    Au cours des 10 dernières années précédant
    la crise de 2007, l'approvisionnement en monnaie
    de la banque commerciale du Royaume-Uni
  • 16:26 - 16:29
    a augmenté de 7 à 10% chaque année.
  • 16:29 - 16:35
    Un taux de croissance de 7% équivaut au doublement
    de l'argent tous les 10 ans.
  • 16:35 - 16:41
    DYSON: Le montant d'argent qu'ils créent
    à partir de rien est tout simplement incroyable,
    1,2 billion de Livres
  • 16:41 - 16:47
    au cours des 10 dernières années. Cet argent a été
    distribué selon les priorités du
  • 16:47 - 16:52
    secteur bancaire, non pas selon les priorités de
    la société.
  • 16:52 - 17:03
    A partir de 1980 le secteur bancaire est passé de
    2,5 billions de dollars à $ 40 billions en actifs.
  • 17:03 - 17:10
    En 1980, les actifs bancaires mondiaux valaient
    20 fois l'économie mondiale d'alors. En 2006,
  • 17:10 - 17:13
    ils en valaient 75 fois plus selon l'ONU.
  • 17:13 - 17:20
    NARRATEUR: Comme le montre le graphique ci-dessous,
    le total des actifs bancaires des banques du Royaume-Uni
    en tant que pourcentage du
  • 17:20 - 17:28
    PIB sont restés relativement stables de 50 à 60%,
    jusqu'à la fin des années 60. Après cela, ils
  • 17:28 - 17:30
    ont grimpé de façon spectaculaire.
  • 17:30 - 17:35
    Et pour faire de l'argent dans le monde
    actuel il ne faut rien produire.
  • 17:35 - 17:41
    Il suffit de spéculer. Fondamentalement,
    faire de l'argent à partir d'argent.
    C'est le moyen le plus rentable
  • 17:41 - 17:50
    et de loin l'activité économique
    la plus importante dans le monde actuel.
  • 17:50 - 17:57
    NARRATEUR: Aujourd'hui, la quantité d'argent
    que les banques peuvent prêter n'est pas limitée,
    il en est de même
  • 17:57 - 18:03
    pour la quantité de nouveaux crédits qu'elles
    peuvent créer à partir de rien. Elles sont
  • 18:03 - 18:06
    seulement limitées par leur propre
    volonté de prêter.
  • 18:06 - 18:12
    DYSON: Laisser les banques créer l'argent soulève
    deux questions importantes. Tout d'abord,
  • 18:12 - 18:17
    le fait qu'elles créent cet argent quand elles
    attribuent des prêts. Ainsi, cela nous oblige
  • 18:17 - 18:21
    à emprunter la somme totale auprès des banques.
  • 18:21 - 18:26
    NARRATEUR: De cette manière, pour avoir
    une économie saine et croissante,
  • 18:26 - 18:31
    le gouvernement doit mettre en place des
    stratégies qui génèrent de plus en plus de dette.
  • 18:31 - 18:36
    La seule façon dont le gouvernement peut augmenter
    le pouvoir d'achat est en s'endettant
  • 18:36 - 18:38
    lui-même ainsi que nous.
  • 18:38 - 18:44
    DYSON: La deuxième question importante par rapport
    au fait que les banques peuvent créer l'argent,
    c'est qu'elles sont
  • 18:44 - 18:49
    incitées à en créer toujours plus. Elles
    créent plus d'argent en allouant des emprunts.
  • 18:49 - 18:54
    Elles obtiennent des primes, des commissions et
    des incitations à prêter autant que possible.
  • 18:54 - 18:56
    Il faut développer une culture de vente. Qu'ont fait
  • 18:56 - 19:01
    les banques? Elles ont recruté un type extraordinaire
    - Un type adorable - Andy Hornby, qui est venu
  • 19:01 - 19:07
    d'Asda (une chaine de distribution anglaise
    subsidiaire de Wallmart)
    pour transformer la banque en supermarché.
  • 19:07 - 19:10
    Si on fait confiance aux banquiers
    pour contrôler la masse monétaire,
  • 19:10 - 19:15
    cette masse ne cessera pas de grandir, et grandir,
    et grandir, tout comme le niveau de la dette,
  • 19:15 - 19:20
    jusqu'au point où tout s'effondre, lorsque des
    gens ne peuvent plus rembourser la dette,
  • 19:20 - 19:22
    les banques cessent de prêter.
  • 19:22 - 19:27
    Vous entendez les politiques et les journalistes dire:
    nous avons vécu au-delà de nos moyens, nous sommes devenus
  • 19:27 - 19:33
    dépendants de la dette. Nous avons besoin de réduire
    nos dépenses et de vivre selon nos moyens.
  • 19:33 - 19:38
    C'est impossible dans le système actuel.
    La raison pour laquelle tout le monde est endetté
  • 19:38 - 19:43
    maintenant, n'est pas qu'ils ont emprunté imprudemment.
    Ils n'ont pas emprunté tout cet argent à une
  • 19:43 - 19:48
    armée de retraités qui ont économisé toute leur vie,
    L'argent dans le système actuel
  • 19:48 - 19:54
    c'est la dette. Elle est créée quand les banques font des
    prêts. Donc la seule façon, dans le système actuel,
  • 19:54 - 19:58
    d'avoir de l'argent dans l'économie - La seule façon
    dont les entreprises peuvent obtenir de l'argent
  • 19:58 - 20:02
    est d'emprunter la somme totale aux banques.
  • 20:02 - 20:06
    Et c'est tout le contraire de ce que
    le Parti Conservateur
  • 20:06 - 20:11
    propose aujourd'hui: c'est à dire qu'il faut faire
    des économies avant de pouvoir supporter le
  • 20:11 - 20:17
    le Service National de Santé. Et c'est parce que
    les économistes ont complètement confondu ces
  • 20:17 - 20:22
    éléments, tant en termes de politique monétaire, mais
    aussi dans la pensée économique, et parce que la plupart
  • 20:22 - 20:28
    des gens suivent un mode de pensée démodé: à savoir
    qu'il faut épargner avant de pouvoir investir,
  • 20:28 - 20:34
    que nous nous trouvons dans ce marasme aujourd'hui.
    Maintenant, l'une des raisons pour lesquelles il nous
    est difficile
  • 20:34 - 20:39
    de comprendre le système bancaire et la création
    de crédit, c'est que les jeunes quittent l'école
  • 20:39 - 20:45
    sans argent et obtiennent un poste d'apprenti
    chez un plombier. Ils travaillent vraiment dur
  • 20:45 - 20:50
    pendant tout le mois et à la fin du mois le salaire
    est versé sur leur compte bancaire, donc la logique
  • 20:50 - 20:56
    est la suivante: travailler pour gagner de l'argent
    - et faire des économies. En réalité ils n'auraient
  • 20:56 - 21:02
    jamais eu ce travail si le crédit n'avait pas été
    créé en premier lieu. C'est vraiment un
  • 21:02 - 21:09
    malentendu conceptuel important et
    le public n'est pas le seul à le penser.
  • 21:09 - 21:12
    Les économistes ne comprennent pas ça.
  • 21:12 - 21:14
    ANNE BELSEY:
    L'argent n'est pas uniquement le produit de
  • 21:14 - 21:18
    l'activité économique. Beaucoup de gens ont eu
    un aperçu - ont en quelque sorte supposé -
  • 21:18 - 21:25
    que si il y a des entreprises et des gens
    productifs, l'argent en résultera:
  • 21:25 - 21:30
    les gens s'activent, fabriquent des choses,
    en cultivant,
  • 21:30 - 21:35
    en vendant et en produisant, et l'argent apparaît
    tout simplement. Ce n'est pas le cas.
  • 21:35 - 21:37
    C'est comme huiler une voiture.
    Il faut d'abord mettre l'huile.
  • 21:37 - 21:43
    Quand j'entends David Cameron dire qu'on a besoin
    d'une économie qui ne repose pas sur la dette,
  • 21:43 - 21:48
    mais d'une économie fondée sur l'épargne,
    il ne sait pas ce qu'il dit. C'est ridicule.
  • 21:48 - 21:54
    C'est absolument absurde et il montre son total
    manque de compréhension sur la façon dont
  • 21:54 - 21:54
    notre système monétaire fonctionne réellement.
  • 21:54 - 21:59
    Vous savez, c'est un paradoxe du système actuel.
    Si nous, le public, nous endettons encore plus
  • 21:59 - 22:03
    cela va mettre plus d'argent
    dans l'économie et nous allons avoir un boom
  • 22:03 - 22:07
    économique. En période de boom, il est plus facile
    d'emprunter, donc les gens s'endettent encore plus.
  • 22:07 - 22:12
    Et au bout du compte, ce cycle continue. Il est de
    plus en plus facile de s'endetter jusqu'à ce que
  • 22:12 - 22:26
    certains soient surendettés et fassent défaut.
    Ils ne peuvent plus repayer leur emprunt.
    0:22: 18.169,0:22:25.169
    C'est ce qui est arrivé, tout d'abord avec la crise
    des subprimes américaine. Puis une vague de défauts
    de paiement a suivi,
  • 22:26 - 22:31
    qui se répercutera dans toute l'économie.
    Les banques sont devenues insolvables.
    Ensuite, nous nous trouvons en crise
  • 22:31 - 22:38
    financière, puis les banques ont cessé de prêter.
    Elles avaient prêté à outrance pendant
  • 22:38 - 22:43
    le boum, puis elles arrêtèrent subitement les prêts
    et cela aggrave encore plus la récession. Les gens perdent
  • 22:43 - 22:48
    leurs emplois et, en fin de compte, ils doivent
    s'endetter encore plus juste pour survivre.
  • 22:48 - 22:53
    On sait qu'on a un système où on doit
    emprunter pour avoir une économie. On doit
  • 22:53 - 23:00
    s'endetter envers les banques. Cela leur garantit
    un profit énorme.
  • 23:00 - 23:02
    NARRATEUR: C'est le cycle expansion-récession.
  • 23:02 - 23:12
    GORDON BROWN:
    "Et je l'ai déjà dit, Monsieur le Vice-Président du Parlement,
    pas de retour à ce manège expansion-récession."
  • 23:12 - 23:19
    NARRATEUR: les prêts bancaires doivent toujours augmenter.
  • 23:19 - 23:24
    Nous payons des intérêts sur chaque Livre Sterling.
  • 23:24 - 23:29
    Même si on pense que l'argent nous appartient,
    quelqu'un, quelque part,
  • 23:29 - 23:29
    paye des intérêts sur cet argent.
  • 23:29 - 23:35
    Le système bancaire a un tel impact
    sur le monde, mais seulement parce qu'il fournit
  • 23:35 - 23:40
    la masse monétaire de notre pays. Nous devons le protéger.
    Nous devons le subventionner. Nous devons
  • 23:40 - 23:47
    lui permettre de continuer, parce que l'effondrement
    d'une banque, nous affecte tous, substantiellement
  • 23:47 - 23:52
    Quiconque prétend que nous ne nous n'aurions pas dû
    renflouer les banques ne comprend pas très bien
  • 23:52 - 23:58
    la nature de notre système monétaire. C'est comme si
    on détruisait un grosse partie de notre argent.
  • 23:58 - 24:04
    Mais, renflouer les banques sert aussi à perpétuer
    un système qui ne marchera jamais de toute façon.
  • 24:04 - 24:09
    Donc, quoi que nous fassions, nous serons toujours dans
    ce cycle vicieux jusqu'à ce que nous séparions
  • 24:09 - 24:13
    la création d'argent et les activités bancaires.
    Ensuite, les banques pourraient faire ce qu'elles veulent.
  • 24:13 - 24:15
    Elles deviendraient des entreprises normales
    comme tous les autres business.
  • 24:15 - 24:22
    Nous avons aussi affaire à une importante question
    démocratique. On a ces banques privées à but lucratif
  • 24:22 - 24:27
    qui créent jusqu'à 200 milliards de Livres par an et
    qui les injectent dans les secteurs économiques
  • 24:27 - 24:33
    de leur choix, au fond, là où cela les arrangent,
    que ce soit dans des dérivés toxiques,
  • 24:33 - 24:38
    ou bien de mettre de l'argent dans des bulles immobilières,
    ce qui rend le coût du logement plus cher.
  • 24:38 - 24:45
    200 milliards de Livres en 2007 de nouveaux capitaux
    créés à partir de rien injectés dans l'économie, et là où
  • 24:45 - 24:50
    cet argent est dépensé détermine de fait, la forme de notre
    économie. Donc, si nous devons permettre à quiconque
  • 24:50 - 24:54
    de créer de la monnaie à partir de rien, alors
    nous devrions au moins avoir un certain contrôle
  • 24:54 - 24:59
    démocratique sur la façon dont cet argent est utilisé.
    Je veux dire, préférons nous dépenser cet argent
  • 24:59 - 25:04
    pour les soins de santé, ou pour régler certaines
    des questions environnementales, ou pour réduire
  • 25:04 - 25:14
    la pauvreté, ou bien préférons-nous plutôt produire des
    maisons plus chères, de sorte qu'aucun d'entre nous puisse
    0:25:07.929,0:25:13.83l
    se permettre de vivre dans une maison.
  • 25:14 - 25:22
    On peut le considérer comme une subvention,
    une subvention extra-spéciale aux banques,
  • 25:22 - 25:28
    en échange du droit de créer de l'argent qui devrait
  • 25:28 - 25:33
    bénéficier au public et être dépensé
    suivant un processus démocratique.
  • 25:33 - 25:37
    Les banques sont les entreprises les plus fortement
    subventionnées au monde, elles sont spécialement
    protégées par les gouvernements.
  • 25:37 - 25:43
    Alors que le reste d'entre nous est à court d'argent,
    les plus grandes banques privées continuent
    de prospérer.
  • 25:43 - 25:50
    C'est parce qu'elles obtiennent la plus grande
    de toutes les subventions: la licence d'imprimer
    la monnaie.
  • 25:50 - 25:53
    Difficile à croire? Martin Wolf, l'éditeur
  • 25:53 - 25:57
    économique en chef du Financial Times, a déclaré
    récemment: « L'essence du système monétaire contemporain
  • 25:57 - 26:03
    est que les banques créent de l'argent à partir de rien
  • 26:03 - 26:04
    et qu'elles font des prêts souvent ineptes ... "
  • 26:04 - 26:10
    Vous avez bien entendu. Les banques privées créent
    l'argent à partir de rien. Puis, elles nous le prêtent
  • 26:10 - 26:16
    et réclament des intérêts en plus. Si vous vous êtes
    déjà demandé pourquoi les bâtiments des banques de par
  • 26:16 - 26:20
    le monde s'élèvent plus haut que tout palais
    ou tout clocher, vous savez maintenant pourquoi.
  • 26:20 - 26:23
    Mais les banques ne se contentent pas
    d'imprimer l'argent en utilisant
  • 26:23 - 26:28
    des presses secrètes dans leur sous-sol.
    Ce n'est pas nécessaire. Comme tant d'autres choses
  • 26:28 - 26:31
    ces jours-ci, l'impression de l'argent
    est devenue numérique.
  • 26:31 - 26:36
    Avec l'utilisation populaire de cartes de débit, les transferts
    électroniques et les services bancaires Internet,
  • 26:36 - 26:44
    seulement 3% de l'argent au Royaume-Uni sont en billets-papier
    et pièces de métal. Les autres 97% n'existent que
  • 26:44 - 26:49
    sur les ordinateurs. La monnaie électronique est pratique
    pour tout le monde, mais c'est particulièrement pratique
  • 26:49 - 26:56
    pour les banques privées, car elles possèdent, gèrent
    et contrôlent la totalité du système de l'argent numérique.
  • 26:56 - 26:58
    Et que font-elles de ce privilège spécial?
  • 26:58 - 27:03
    Est-ce qu'elles canalisent l'argent nouveau, le sang
    de la nation, vers les choses dont nous avons besoin
  • 27:03 - 27:08
    comme les hôpitaux, les écoles, les universités et les
    transports en commun?
  • 27:08 - 27:11
    Non, si cela ne leur profite pas.
  • 27:11 - 27:16
    Au lieu de cela, elles utilisent leur permis d'imprimer
    l'argent pour jouer sur les marchés financiers et mettre
  • 27:16 - 27:20
    les prix de l'immobilier hors de porté des gens ordinaires
    en injectant des centaines de milliards de Livres
  • 27:20 - 27:27
    dans des prêts hypothécaires à haut risque.
    C'est exactement la façon dont les banques ont provoqué
  • 27:27 - 27:34
    la crise financière et maintenant et on demande
    au reste d'entre nous de payer pour ça.
  • 27:34 - 27:36
    Si on ne peut pas se permettre de gérer
    des hôpitaux et de construire des écoles,
  • 27:36 - 27:42
    peut-on vraiment se permettre de subventionner
    l'industrie financière ? Devrions-nous
  • 27:42 - 27:44
    vivre avec moins de sorte que
    les banquiers puissent avoir plus?
  • 27:44 - 27:51
    C'est ridicule et il est temps d'y mettre fin.
    On ne peut pas faire confiance aux banques privées
  • 27:51 - 27:54
    et les laisser tenir les rênes
    de l'économie toute entière.
  • 27:54 - 27:59
    On doit leur retirer le pouvoir de créer
    l'argent à partir de rien. Cela les empêchera
  • 27:59 - 28:04
    de provoquer une autre crise financière
    et nous permettra de s'offrir les services essentiels
  • 28:04 - 28:11
    dont notre société a tant besoin.
    0:28:08.000, 0:28:11.000
    2. Croissance et inflation
  • 28:11 - 28:17
    Si on veut une économie de croissance, dans le cadre
    actuel, nous devons avoir une dette croissante.
  • 28:17 - 28:22
    C'est une chose que très, très peu de gens comprennent
    vraiment, en particulier les politiques
  • 28:22 - 28:25
    qui gèrent l'économie, une pensée plutôt effrayante.
  • 28:25 - 28:32
    PIB Produit Intérieur Brut
    La valeur de marché de tous les biens et services
    produits dans un pays pendant une certaine période.
  • 28:32 - 28:34
    NARRATEUR: Plus la quantité d'argent augmente,
  • 28:34 - 28:41
    plus l'argent est disponible, plus on peut l'investir
    dans des voies productives. Cependant,
  • 28:41 - 28:45
    il peut aussi être utilisé pour parier et
    faire monter les prix des actifs.
  • 28:45 - 28:51
    Une augmentation de la masse monétaire =
    Une augmentation probable de l’activité économique
  • 28:51 - 28:57
    Les effets d’une expansion rapide du crédit
  • 28:57 - 29:00
    NARRATEUR: L'inflation est une hausse générale
  • 29:00 - 29:07
    des prix des biens et des services
    dans une économie pendant un certain de temps.
  • 29:07 - 29:14
    Lorsque le niveau général des prix augmente chaque unité
    de monnaie achète moins de biens et de services.
  • 29:14 - 29:18
    Comme la masse d'argent augmente, et qu'il y en a plus
    à disposition, plus d'argent est disponible
  • 29:18 - 29:24
    pour investir, ce qui peut conduire à la croissance,
    mais il y a en aussi plus pour les achats
  • 29:24 - 29:30
    de biens et la spéculation, ce qui conduit à l'inflation.
  • 29:30 - 29:39
    Essentiellement, l'inflation est ce qui se produit
    quand il y a trop d'argent pour trop peu de biens et
  • 29:39 - 29:46
    de services, de sorte qu'il y a trop d'argent pour la
    la production réelle de l'économie.
  • 29:46 - 29:49
    Entre 2000 et 2007,
  • 29:49 - 29:57
    la masse monétaire a doublé et la
    banque principale, la Banque d'Angleterre
  • 29:57 - 30:00
    disait être en contrôle, parce que
  • 30:00 - 30:03
    que les prix n'augmentaient pas autant que ça.
    Bien sûr, ils ne prenaient en considération que
  • 30:03 - 30:09
    les prix à l'épicerie locale. Ils ignoraient
    le prix de l'immobilier et il s'avère que
  • 30:09 - 30:13
    l'immobilier représente la principale dépense
    que la plupart des gens font.
  • 30:13 - 30:17
    L'augmentation des prix des maisons
    peut donner l'impression
  • 30:17 - 30:25
    d'être de plus en plus riche, mais
    en même temps que notre richesse augmente,
  • 30:25 - 30:30
    celle de nos enfants diminue en termes réels.
    Donc, en fait il n'y a pas de gain net de richesse,
  • 30:30 - 30:37
    parce que vos enfants devront payer
    encore plus pour acheter une maison.
  • 30:37 - 30:41
    Donc, en effet, il n'y a aucune augmentation de richesse.
    Ils vont devoir gagner encore plus.
  • 30:41 - 30:48
    Ils vont devoir s'endetter plus. Ainsi,
    la hausse des prix de l'immobilier n'ajoute pas de
  • 30:48 - 30:54
    valeur supplémentaire nette au PIB.
  • 30:54 - 30:59
    En fait, ils ne font que re-distribuer la richesse
    aux propriétaires d'immobilier;
  • 30:59 - 31:05
    c'est à dire les gens plus aisés, en le soutirant
    aux pauvres incapables d'accéder au logement.
  • 31:05 - 31:10
    C'est donc un autre exemple d'une politique très régressive
    qui favorise l'inflation des prix de l'immobilier
  • 31:10 - 31:17
    tout simplement. De ce fait, tout le monde a l'impression
    que tout se passe bien et les gens
  • 31:17 - 31:21
    dépensent leur argent sur d'autres choses.
    Leur maison c'est leurs fonds propres.
    Mais cela ne crée pas de nouveaux emplois.
  • 31:21 - 31:27
    Cela n'améliore pas la teneur de l'économie.
    Cela n'aide pas notre balance commerciale.
  • 31:27 - 31:34
    Cela n'aide pas le déficit public.
    C'est un jeu à somme nulle.
  • 31:34 - 31:39
    NARRATEUR: En Août 2011, 85,5% des
  • 31:39 - 31:43
    prêts bancaires à la consommation étaient
    des crédits hypothécaires sur les logements.
  • 31:43 - 31:48
    Si quelqu'un peut créer de l'argent
    que pour le dépenser sur une seule chose, l'immobilier,
  • 31:48 - 31:53
    alors son prix va augmenter.
    Entre 2000 et 2010, ils ont créé plus
  • 31:53 - 31:59
    d'un billion de Livres d'argent nouveau - dont 500 milliards
    seulement pendant les trois années précédant la
  • 31:59 - 32:04
    crise. C'est pourquoi les prix des maisons ont tant grimpé.
    Les maisons n'ont rien de
  • 32:04 - 32:08
    spécial. C'est à cause de tout cet argent nouveau
    injecté dans le marché immobilier.
  • 32:08 - 32:12
    Si l'argent est dépensé dans l'économie, beaucoup
  • 32:12 - 32:18
    de cet argent est investi dans l'habitat, par exemple dans
    des crédits immobiliers, cela représente une augmentation
  • 32:18 - 32:25
    du volume d'argent en circulation, qui ne correspond en rien
    à une augmentation de l'activité, de la production,
    ou du PIB.
  • 32:25 - 32:34
    Ces dépenses n'ont rien à voir avec le PIB.
    C'est ce qui provoque l'inflation. Au Royaume-Uni, on a été
  • 32:34 - 32:49
    servi. Nous avons eu un boom immobilier géant. A mon avis
    La principale cause de la flambée de l'immobilier,
    0:32:42.110,0:32:49.000,
    c'est l'énorme quantité de crédits spéculatifs émise
    par les banques qui est investie dans le logement.
  • 32:49 - 32:56
    Si les maisons étaient moins chères, leur construction
    serait plus simple. On en construirait plus.
  • 32:49 - 32:49
  • 32:56 - 33:02
    Il y aurait moins de grandes maisons avec
    très peu de résidents. Londres ne serait pas
  • 33:02 - 33:09
    le centre d'une sorte d'orgie spéculative,
    où les personnes les plus riches au
  • 33:09 - 33:14
    monde veulent y acheter une propriété, parce que
    c'est considéré comme un bon actif. Les maisons seraient
  • 33:14 - 33:19
    vues comme des lieux où habiter,
    plutôt que des investissements. Le point important
  • 33:19 - 33:25
    à prendre en considération est qu'une banque prête
    à accorder un prêt, a des choix.
  • 33:25 - 33:33
    Elle peut donner ce prêt à une petite entreprise
    sachant que le risque que cet
  • 33:33 - 33:38
    emprunt ne soit pas acquitté est en fait assez élevé,
    parce que les petites entreprises, les propriétaires
  • 33:38 - 33:44
    de cette entreprise, ont une responsabilité limitée, ce
    qui signifie en gros, qu'en cas de faillite, la banque
  • 33:44 - 33:51
    ne recevrait rien en retour.
    Donc, c'est un risque élevé, comparé à un prêt
  • 33:51 - 33:56
    à quelqu'un avec un certain collatéral,
    avec une maison à leur acquis, comme une hypothèque.
  • 33:56 - 33:59
    Il ya donc une simple incitation pour que les banques
  • 33:59 - 34:06
    à préférer mettre de l'argent dans le logement plutôt
    que dans une petite entreprise. C'est un vrai problème
  • 34:06 - 34:13
    si vous appliquez ce principe à toute une économie,
    cela signifie qu'il y a un encouragement à investir
  • 34:13 - 34:18
    dans la spéculation plutôt que dans la production.
    Encore une fois, nous devons réfléchir à
  • 34:18 - 34:24
    la façon dont notre système monétaire est conçu
    de façon à ce qu'il soit plus équilibré entre
    ces deux types d'investissements: la spéculation
  • 34:24 - 34:30
    et l'investissement productif. Le gouvernement
    est très réticent à réglementer
  • 34:30 - 34:36
    le marché du logement et à re-réglementer le
    montant d'argent que les banques mettent dans
    l'immobilier.
  • 34:36 - 34:39
    On ne décide pas qui crée un crédit
    ni dans quel but.
  • 34:39 - 34:46
    Non, fondamentalement on laisse la décision
    à quelques types dans une banque.
  • 34:46 - 34:47
    Comment éviter l’inflation
  • 34:47 - 34:56
    On sait que l'inflation peut être évitée si la quantité
    d'argent injectée dans l'économie est réglementée
  • 34:56 - 35:03
    de manière qu'elle ne dépasse pas le produit
    de l'activité économique.
  • 35:03 - 35:09
    Alors, la meilleure façon d'y arriver, à mon avis,
    est de s'assurer que l'argent ne soit émis
  • 35:09 - 35:17
    qu'à des fins productives, pour des biens et
    des services productifs, de sorte que l'argent
  • 35:17 - 35:25
    puisse aider une petite entreprise, créatrice d'emplois,
    à démarrer, ce qui augmentera le pouvoir d'achat,
  • 35:25 - 35:33
    c'est à dire: pas d'inflation.
    Il faut un système où le crédit sert
  • 35:33 - 35:40
    à des fins productives, où le crédit est investi
    dans la construction de lignes TGV,
  • 35:40 - 35:46
    où le crédit sert à construire des maisons plutôt
    que de donner l'argent aux gens pour gonfler le prix
  • 35:46 - 35:54
    de l'immobilier. Donc, vu sous cet angle,
    c'est très simple, vraiment, et le système actuel
  • 35:54 - 35:58
    n'est essentiellement pas conçu pour ça.
  • 35:58 - 36:04
    C'est la création d'argent par les banques privées, alloué
    à des activités non-productives, qui provoque l'inflation réelle
  • 36:04 - 36:15
    de façon à ce que ce soit un impôt sur le pouvoir
    d'achat sur le moyen d'échange.
    0:36:10.540, 0:36:15.349
    Diminution du niveau de vie
  • 36:15 - 36:23
    Pour le Royaume-Uni, les chiffres sont tout à fait frappants,
    en fait la moyenne réelle des revenus a diminué
  • 36:23 - 36:29
    pour la plupart des gens, au cours
    des 8 dernières années. Ces revenus subissent
  • 36:29 - 36:34
    une baisse sérieuse à mesure qu'on entre
    en récession, la plus forte, semble t-il,
  • 36:34 - 36:38
    depuis les années 1930. Simplement dit,
    le revenu réel est donc à la baisse.
  • 36:38 - 36:42
    NARRATEUR:
    L'argent fiduciaire créé par les banques permet
    aux banques privées de pomper la richesse de
  • 36:42 - 36:49
    l'économie; ce qui, au fil du temps, produit une
    diminution progressive du niveau de vie. Comme les gens
  • 36:49 - 36:55
    s'appauvrissent, ils deviennent encore plus dépendants
    de la dette. Et ceci, à un moment où la productivité
  • 36:55 - 36:58
    et la mécanisation se sont considérablement améliorées.
  • 36:58 - 37:05
    Dans les années 1960, on espérait, on
    attendait avec impatience l'âge des loisirs.
  • 37:05 - 37:11
    Et les programmes de télé se demandaient
    ce qu’allaient bien pouvoir faire les gens avec leur temps libre?
  • 37:11 - 37:19
    Et maintenant, les gens travaillent plus dur que jamais.
    Ils dépensent plus que jamais, ce qui semble
  • 37:19 - 37:26
    fantastique, vous savez, tout le monde dépense plus,
    mais si ils ne bénéficient pas réellement
  • 37:26 - 37:30
    de leurs dépenses, si ils doivent payer
    pour la garde d'enfants, les déplacements
  • 37:30 - 37:38
    et autres coûts. Des dépenses que les gens n'avaient
    pas dans le passé l'habitude d'avoir à payer parce qu'ils
  • 37:38 - 37:45
    pouvaient marcher pour se rendre au travail et qu'un
    membre de la famille pouvait rester à la maison
    à plein temps.
  • 37:45 - 37:51
    alors on n'est pas dans une meilleure situation.
    Tout le monde est soumis à des pressions énormes
  • 37:51 - 38:00
    De nos jours, on sait, j'en suis conscient que
    mes quatre neveux et nièces sont confrontés à des
  • 38:00 - 38:10
    temps difficiles. Ils vont devoir travailler
    très dur juste pour garder un toit
  • 38:10 - 38:13
    au-dessus d'eux,
    pour avoir un toit au-dessus de leur têtes.
  • 38:13 - 38:17
    Les gens s'appauvrissent en termes réels, c'est
    parce que les prix augmentent sans cesse à cause de
  • 38:17 - 38:24
    ces sommes astronomiques injectées dans
    le système par les banques qui créent
  • 38:24 - 38:28
    toute cette dette, en même temps que les prix grimpent et
    que les choses sont de plus en plus chères,
  • 38:28 - 38:34
    afin qu'on s'endette de plus en plus
    et que notre patrimoine, ainsi que le produit
  • 38:34 - 38:38
    de notre travail ne cesse de diminuer.
    On ne peut pas réduire la pauvreté
  • 38:38 - 38:43
    si le système financier et monétaire distribuent
    l'argent des pauvres
  • 38:43 - 38:50
    aux gens très riches; toute tentative de distribution
    dans la direction opposée, C'est comme
  • 38:50 - 38:57
    pisser dans un violon. Si on considère les questions
    de l'augmentation des inégalités, une manière évidente
  • 38:57 - 39:03
    de s'y attaquer est d'avoir, par exemple,
    un système fiscal redistributif. On taxe les riches,
  • 39:03 - 39:08
    on donne un peu d'argent aux pauvres. On fait
    circuler un peu d'argent vers le bas de l'échelle.
  • 39:08 - 39:14
    C'est très bien, mais si on oublie complètement
    que le système de redistribution actuel
  • 39:14 - 39:18
    prend l'argent des pauvres pour le donner
    aux riches. Alors on ne s'attaque pas vraiment
  • 39:18 - 39:25
    à cette inégalité et la façon dont ce système
    monétaire basé sur la dette fonctionne garantit que,
  • 39:25 - 39:29
    pour chaque Livre Sterling, il va y avoir un
    Livre de dette. Cette dette va comme toujours
  • 39:29 - 39:35
    retomber sur les pauvres, les bas échelons
    de la classe moyenne, qui se retrouvent avec la dette
  • 39:35 - 39:39
    et qui finissent par payer des intérêts sur cet argent
    qui revient au secteur bancaire
  • 39:39 - 39:46
    qui le distribue aux personnes qui travaillent
    en ville ou à Wall Street. Ce que ce système
  • 39:46 - 39:52
    fait en général, c'est redistribuer l'argent des pauvres
    aux riches, en grande partie,
  • 39:52 - 39:59
    l'argent des régions les plus pauvres du Royaume-Uni
    à la ville de Londres ainsi que
  • 39:59 - 40:05
    l'argent de toutes les petites entreprises,
    toutes les petites usines du Royaume-Uni
  • 40:05 - 40:08
    qui est reversé au secteur financier.
  • 40:08 - 40:14
    Nous avons un système où, l'activité
    d'approvisionnement se produit sous le même
  • 40:14 - 40:20
    toit de la même organisation responsable
    de mettre en contact les emprunteurs
  • 40:20 - 40:29
    et les prêteurs , c'est à dire une banque. Donc,
    une banque crée la masse monétaire de notre pays
  • 40:29 - 40:31
    et la prête pour faire du profit.
  • 40:31 - 40:36
    NARRATEUR: Le gouvernement ne peut pas laisser le
    système bancaire s'effondrer, car dans ce cas
  • 40:36 - 40:42
    plus de 97% de la masse monétaire disparaîtrait.
    C'est pourquoi en situation de crise, le risque
  • 40:42 - 40:49
    est transféré aux contribuables. Mais, même
    en temps normal, les banques reçoivent de nombreuses
  • 40:49 - 40:51
    garanties et avantages au-delà du droit
    de créer de l'argent.
  • 40:51 - 40:57
    A ce propos, Bill, je sais que Bank of America
    est une très grosse banque, il se trouve que j'y ai
  • 40:57 - 41:01
    32 dollars. Juste entre nous, quelle
    assurance ai-je que cet argent soit en sécurité?
  • 41:01 - 41:08
    Eh bien, tous les dépôts jusqu'à dix mille dollars
    sont assurés par le gouvernement fédéral de Washington.
  • 41:08 - 41:15
    C'est ça ma garantie? Oui. Tu n'as pas entendu dire que
    le gouvernement fédéral a un trou d'environ 280
  • 41:15 - 41:19
    milliards de dollars?
  • 41:19 - 41:24
    NARRATEUR: Les banques bénéficient de filets de sécurité
    importants du gouvernement. Le contribuable garantit
  • 41:24 - 41:31
    85000 Livres comme assurance-dépôts. Et la Banque
    d'Angleterre assure les liquidités,
  • 41:31 - 41:38
    quand une banque est à court de liquidités en réserve.
  • 41:38 - 41:41
    On peut se demander si nous n'allons jamais sortir
    de cette récession ou si nous allons simplement
  • 41:41 - 41:47
    continuer sur le même chemin que nous suivons
    maintenant. Toutefois, si on y arrive, quand on
  • 41:47 - 41:52
    sortira de cette récession et que la croissance reprendra
    de nouveau, regardez ce qui se passera avec la dette, elle
  • 41:52 - 41:55
    augmentera et elle continuera d'augmenter, et, le
    plus vite l'économie grandira, plus vite la dette
  • 41:55 - 42:02
    augmentera et ensuite dans 3 à 5 ans, nous serons
    de retour au point de départ, la dette
  • 42:02 - 42:07
    sera trop importante, les gens commenceront à
    faire défaut de nouveau. C'est comme le système dont nous
  • 42:07 - 42:12
    sommes prisonniers, maintenant, on ne peut avoir une
    économie croissante sans augmenter la dette et la dette
  • 42:12 - 42:16
    est bien la chose qui rabaissera l'économie.
    La seule option pour l'avenir c'est
  • 42:16 - 42:22
    de réformer l'économie, d'empêcher les banques
    de créer de l'argent entant que dette. En réparant le système monétaire
  • 42:22 - 42:33
    on peut empêcher à jamais les banques de causer
    une autre crise financière et on peut également
    0:42:26.670,0:42:33.289d
    se débarrasser des coupes actuelles du service public,
    des augmentations de taxes et de la dette publique.
  • 42:33 - 42:38
    NARRATEUR: Le système monétaire actuel permet
    au secteur bancaire d'extraire les richesses de
  • 42:38 - 42:44
    l'économie, sans rien apporter de productif
    en contrepartie.
  • 42:44 - 42:51
    Pourquoi alors qu'on a toutes ces technologies,
    toute cette efficacité nouvelle, et qu'il faut maintenant
  • 42:51 - 42:57
    deux personnes travaillant pour supporter un ménage alors que
    dans les années 50, une seule personne suffisait
  • 42:57 - 43:02
    et ce n'est parce que les machines à laver
    et tout le reste sont plus chers,
  • 43:02 - 43:07
    c'est à cause de toute la dette et parce que c'est
    effectivement le secteur bancaire qui se sert
  • 43:07 - 43:13
    aux dépens de tout le monde. Donc, un secteur bancaire
    croissant n'est pas une bonne chose. Si le secteur
  • 43:13 - 43:18
    bancaire grandit, soit il devient moins
    efficace, ou bien il devient un parasite
  • 43:18 - 43:25
    sur le reste de l'économie. Si on envisage
    un secteur bancaire qui monte à 4%, 5%, 6% du
  • 43:25 - 43:31
    PIB, que se passera t-il dans le reste de l'économie?
    Il représentera alors 96, 95, 94% du PIB.
  • 43:31 - 43:36
    C'est ce qu'on doit faire dès maintenant.
    Si on veut avoir une chance de régler les autres
  • 43:36 - 43:39
    grands enjeux sociaux, on doit résoudre la
    question monétaire.
  • 43:39 - 43:47
    Les plus pauvres dans le monde payent pour
    les crises bien qu'ils n'aient pas bénéficié des
  • 43:47 - 43:52
    boums souvent imprudents et spéculatifs, comme l'essor
    immobilier qui a précédé cette crise en Irlande.
  • 43:52 - 43:58
    Vous savez qu'au cours des 30 dernières années, on a vu
    les écarts de revenus augmenter de sorte que les
  • 43:58 - 44:02
    riches sont devenus plus riches, ce qui n'est pas le cas
    pour les moins riches qui sont restés au même niveau ou
  • 44:02 - 44:08
    ils se sont appauvris et l'un des moyens qui a permis
    de maintenir l'économie a été de fournir
  • 44:08 - 44:19
    du crédit bon marché, c'est à dire d'endetter les
    mêmes personnes qui ne pouvaient plus vraiment se le permettre.

    0:44:12.089,0:44:18.720
    Mais ils ont continué de dépenser et quand tout s'est effondré
    ce sont ces mêmes personnes qui doivent encore payer,
  • 44:19 - 44:23
    même si à bien des égards, elles étaient déjà
    des victimes.
  • 44:23 - 44:29
    NARRATEUR: En réponse à la crise la Banque d'Angleterre
    a acheté la dette des entreprises et l'a reconditionnée
  • 44:29 - 44:35
    à des taux d'intérêt inférieurs. Pourtant, ce sont des
    personnes ordinaires qui doivent payer plus que jamais
  • 44:35 - 44:38
    pour emprunter avec des découverts et
    des cartes de crédit.
  • 44:38 - 44:45
    Les dettes entre les très riches ou entre
    les gouvernements peuvent toujours être renégociées et
  • 44:45 - 44:50
    l'ont toujours été tout au long de l'histoire,
    Rien n'est gravé dans le marbre. De manière générale
  • 44:50 - 44:58
    lorsque les pauvres doivent aux riches
    tout à coup, les dettes deviennent
    0:44:53.559,0:44:58.430.
    une obligation sacrée par-dessus tout.
    La seule idée de les renégocier devient
  • 44:58 - 45:00
    inconcevable.
  • 45:00 - 45:06
    PRESENTATEUR: Pouvez-vous cerner exactement ce qui
    rendrait les investisseurs heureux les rendant
  • 45:06 - 45:12
    Plus confiants ?
    ALESSIO RASTANI: C'est une question difficile, pour moi
  • 45:12 - 45:16
    ce n'est pas grave, voyez, je suis un trader, je ne
    me soucie vraiment pas de ce genre de choses.
  • 45:16 - 45:17
    CHANT: Payez vos impôts!
  • 45:17 - 45:19
    UN BANQUIER À UN MANIFESTANT: "T'es né en Angleterre?"
  • 45:19 - 45:24
    ALESSIO RASTANI: Si je vois une occasion de faire
    de l'argent, je la prends. La plupart des traders,
  • 45:24 - 45:28
    ne s'intéressent pas vraiment à la manière
    dont ils vont améliorer l'économie, comment ils vont faire
  • 45:28 - 45:35
    pour régler la situation dans son ensemble, notre travail
    consiste à faire de l'argent et, personnellement,
  • 45:35 - 45:39
    j'ai rêvé de ce moment là depuis trois ans.
    Si vous savez quoi faire, vous pouvez faire
  • 45:39 - 45:44
    beaucoup d'argent. J'ai une confession à faire:
    quand je vais me coucher chaque soir, je rêve d'une autre
  • 45:44 - 45:49
    récession, je rêve d'un autre moment comme celui-ci
    Je rêve d'une autre récession, je rêve
  • 45:49 - 45:55
    d'un autre moment comme celui-ci. Vous pouvez faire
    beaucoup d'argent d'une récession.
  • 45:55 - 46:01
    FILLE: Bruno, Virginie a blessé quelqu'un gravement
    tu devrais la haïr.
  • 46:01 - 46:03
    FOULE: Attention! On passe...
  • 46:03 - 46:10
    Si on regarde ce qui ce passe en Europe maintenant,
    on peut voir que le nouveau premier ministre grec,
  • 46:10 - 46:14
    Papademos, non élu, imposé de fait,
    est un ancien employé de Goldman Sachs,
  • 46:14 - 46:19
    le nouveau Premier Ministre et Ministre des Finances
    d'Italie, Mario Monti, ancien employé de
  • 46:19 - 46:24
    Goldman Sachs, le nouveau président de la Banque
    Centrale Européenne, ancien employé de Goldman Sachs,
  • 46:24 - 46:26
    On voit ces gens apparaître dans tous les coins,
  • 46:26 - 46:30
    Voix off: C'est la façon de changer ce que nous
    avons, enlever le pouvoir et toutes les libertés
  • 46:30 - 46:35
    aux gens et de récupérer tout ce qui est entre
    les mains d'un petit groupe qui possède un pouvoir
  • 46:35 - 46:44
    absolu. Du peuple, sans le peuple,
    contre le peuple.
  • 46:44 - 46:48
    Ce qui a été intéressant dans tout cela, je
    suppose, c'est la question de la démocratie qui a
  • 46:48 - 46:52
    été ouverte brutalement en Europe, le fait
    qu'un gouvernement de banquiers
  • 46:52 - 46:56
    nous ait été imposé de fait. Ces banquiers qui nous
    ont plus ou moins mis dans ce pétrin, dit crûment,
  • 46:56 - 47:01
    mais c'est une bonne première approximation
    et puis on dit, ok, les banquiers sont les gens
  • 47:01 - 47:04
    qui vont donc nous sortir de là
    et, éventuellement, ils vont faire marcher le pays.
  • 47:04 - 47:08
    Cela soulève une question grave
    en ce qui concerne la démocratie.
  • 47:08 - 47:17
    A noter en passant, la crise bancaire a reconduit plus
    de 100 millions de personnes dans la pauvreté.
  • 47:17 - 47:23
    Le taux de mortalité des personnes qui s'appauvrissent
    augmente énormément pour un tas de raisons,
  • 47:23 - 47:29
    ce qui implique que la crise bancaire ne concerne
    pas seulement que l'appauvrissement, il y a eu des morts
  • 47:29 - 47:35
    également. Et devinez quoi? On n'est pas vraiment
    allé au fond des choses, on n'a jamais
  • 47:35 - 47:40
    demandé des comptes à personne et on n'a pas fait
    le travail profond de réformes nécessaire
  • 47:40 - 47:47
    parce qu'on a pensé à tort: si on
    déstabilise la situation encore plus, cela va
  • 47:47 - 47:53
    aggraver les choses, et devinez qui a pris les
    décisions, toutes les personnes déjà en poste en
  • 47:53 - 47:55
    premier lieu.
  • 47:55 - 48:04
    "Je pense que vous devriez savoir que l'activité
    d'un de ces hommes d'affaires est le meurtre. "
  • 48:04 - 48:19
    « Leurs armes sont modernes, leur façon de penser a
    deux mille ans de retard. "
  • 48:19 - 48:23
    Démocratiser la monnaie
  • 48:23 - 48:27
    A quoi ressemble un système financier pour le progrès?
    Et je veux entendre ce que certains d'entre vous
  • 48:27 - 48:34
    pensent. Qui pense, par exemple, que nous devrions
    interdire aux banques de créer la monnaie?
  • 48:34 - 48:39
    Contrôler la façon dont l'argent est créé et à
    quoi il est utilisé, c'est un enjeu démocratique.
  • 48:39 - 48:44
    On a actuellement le secteur bancaire, un
    secteur bancaire en quête de profit,
    on le sait, qui ne rend de comptes
  • 48:44 - 48:51
    à personne d'autre qu'eux-mêmes, qui crée
    jusqu'à 200 milliards de livres par an
  • 48:51 - 48:54
    de nouveau pouvoir d'achat et qui décide
    dans quel secteur de l'économie l'injecter.
  • 48:54 - 49:00
    Les partisans de la réforme monétaire croient
    que la totalité de la masse monétaire doit profiter
  • 49:00 - 49:06
    au public et ne devrait jamais être créée par
    un organisme privé, sous forme de dette.
  • 49:06 - 49:13
    Démocratiser la monnaie, cela signifie
    mettre le pouvoir d'émettre et d'allouer
  • 49:13 - 49:21
    l'argent entre les mains du peuple et le retirer
    des organisations privées, des institutions
  • 49:21 - 49:26
    qui ne représentent pas vraiment les gens,
    qui ne sont pas démocratiquement responsables auprès
  • 49:26 - 49:31
    des gens, les banques ne sont pas démocratiquement
    responsables devant le peuple, ils rendent des comptes
  • 49:31 - 49:36
    à leurs actionnaires et à leurs actionnaires
    seulement. Donc, ce sont nous les contribuables, qui
  • 49:36 - 49:40
    servons de garantie, mais ils n'ont pas de comptes
    à nous rendre. Ca ne fait aucun sens. Donc, si
  • 49:40 - 49:48
    on démocratise le système monétaire, on le
    soumet aux mêmes contraintes
  • 49:48 - 49:56
    que le système éducatif, ainsi que le service de santé
    et d'autres services publics clés.
  • 49:56 - 50:03
    Il n'y a aucune raison que l'argent soit considéré
    différemment. Il s'agit d'un service d'importance fondamentale
  • 50:03 - 50:09
    dont tout le monde a besoin. Je ne peux pas survivre
    sans un minimum d'argent, personne ne peut. Donc, il ne peut pas
  • 50:09 - 50:16
    être contrôlé uniquement par cette petite élite des
    grandes banques, comme c'est le cas au Royaume-Uni.
  • 50:16 - 50:18
    On a besoin d'un système différent.
  • 50:18 - 50:24
    Nous croyons que l'activité de fournir la monnaie à
    une nation devrait être entièrement séparée
  • 50:24 - 50:27
    de l'activité bancaire.
  • 50:27 - 50:34
    Ce qu'on doit faire maintenant, c'est remettre à jour
    cette loi de 1844 pour que la monnaie numérique devienne
  • 50:34 - 50:39
    la monnaie réelle. Cela pourrait être de l'argent électronique,
    mais il doit être classé comme tel.
  • 50:39 - 50:46
    On veut simplement que les banques soient comme toute autre
    organisation privée, une société privée
  • 50:46 - 50:49
    qui doit être soumise à la discipline du marché.
  • 50:49 - 50:54
    Le problème est qu'on a maintenant ce modèle hybride
    où on a aucun contrôle sur la façon dont
  • 50:54 - 51:01
    l'argent est dépensé, mais on dépend d'eux
    pour le créer.
  • 51:01 - 51:05
    On est tous constamment endetté, on sera
    endetté pour presque le reste de nos vies
  • 51:05 - 51:10
    et cela sera encore pire pour la génération des jeunes
    que pour les générations précédentes.
  • 51:10 - 51:14
    Je viens de lire un rapport sur un programme
    environnemental des Nations Unies qui dit qu'on
  • 51:14 - 51:23
    a seulement besoin de 2 billions de dollars par an.
    Deux billions- Pouvez-vous imaginer ce qu'est 2 billions?
  • 51:23 - 51:29
    C'est une grosse somme d'argent. $ 2 billions par an
    pour financer l'économie verte, se débarrasser
  • 51:29 - 51:34
    du carbone toxique qui empoisonne l'atmosphère
    et le remplacer par des alternatives propres.
  • 51:34 - 51:42
    Lorsque les banques se sont effondrées en 2007-9,
    on a trouvé, selon la Banque d'Angleterre, pas moi,
  • 51:42 - 51:49
    la Banque d'Angleterre me dit qu'on a levé
    14 billions de dollars en un an pour renflouer
  • 51:49 - 51:53
    les banques, donc les 2 billions de dollars
    en un an pour renflouer l'écosystème n'est pas
  • 51:53 - 51:53
    une si grosse somme.
  • 51:53 - 51:59
    Ce type de modèle ne fait aucun sens
    pas même du point de vue orthodoxe du marché libre
  • 51:59 - 52:05
    parce que ces banques sont de vrais monopoles
    elles monopolisent la création de crédit de sorte
  • 52:05 - 52:10
    qu'elles n'ont pas à obéir aux règles du marché libre.
    Pourtant, dans le même temps, elles ne produisent pas de
  • 52:10 - 52:19
    résultats socialement ou écologiquement bénéfiques
    vraiment significatifs.
  • 52:19 - 52:25
    La seule chose que l'argent fait, c'est nous permettre
    de faire ce qu'on peut et dès qu'on l'a compris
  • 52:25 - 52:30
    on pourra faire travailler l'argent pour
    réaliser nos besoins.
  • 52:30 - 52:38
    Le pouvoir de créer la monnaie est si puissant;
    on doit se méfier de celui qui le possède
  • 52:38 - 52:43
    Si quelqu'un en bénéficie,
    alors il va
  • 52:43 - 52:47
    être tenté de créer plus d'argent
    que l'économie n'en a réellement besoin. La même chose
  • 52:47 - 52:50
    arriverait sans doute si on donnait ce pouvoir
    aux politiques. On sait qu'on ne peut pas faire confiance
  • 52:50 - 52:58
    à un politique qui essaie de satisfaire les électeurs et
    qui a le pouvoir de créer la monnaie en même temps.
  • 52:58 - 53:04
    Il s'agit d'un réel conflit d'intérêt. La seule chose
    qu'on peut vraiment faire c'est le donner
  • 53:04 - 53:10
    à quelqu'un sans conflit d'intérêt,
    un organisme indépendant, transparent, et responsable.
  • 53:10 - 53:16
    NARRATEUR: L'argent pourrait être réparti selon
    les besoins et les désirs de la population,
  • 53:16 - 53:20
    on pourrait mettre en place des systèmes permettant
    une répartition démocratique directe des fonds dans
  • 53:20 - 53:27
    leur totalité ou en partie. Un cadre et des règles
    pourraient être mis en place pour intégrer
  • 53:27 - 53:35
    la théorie économique contemporaine et établir
    quelle quantité d'argent créer, et à quelles fins.
  • 53:35 - 53:39
    Le gouvernement ne serait plus en mesure
    d'avoir accès à d'importantes sommes d'argent
  • 53:39 - 53:44
    pour poursuivre des conflits armés,
    sans qu'ils soient sanctionnés par le peuple.
  • 53:44 - 53:49
    On serait en mesure de voir exactement ce qu'ils
    font avec le pouvoir de créer l'argent. Nous aimerions
  • 53:49 - 53:54
    être en mesure de voir combien ils en créent
    et où il va. Et c'est à peu près
  • 53:54 - 53:58
    la seule façon dont on peut obtenir le contrôle
    sur le pouvoir de la création monétaire et empêcher
  • 53:58 - 53:59
    qu'il soit abusé.
  • 53:59 - 54:07
    Le Parti de la réforme monétaire a été créé en
    2005, juste après l'élection générale de 2005.
  • 54:07 - 54:14
    L'idée du Parti de la Réforme Monétaire, était
    d'avoir cette proposition centrale avec laquelle
  • 54:14 - 54:19
    les gens seraient d'accord. Ils pourraient être en désaccord
    sur d'autres questions, c'est entendu, il existe plusieurs
  • 54:19 - 54:24
    façons de s'y prendre, mais l'idée
    était de viser ce qu'on pourrait
  • 54:24 - 54:32
    appeler le plus petit dénominateur commun pour attirer
    les gens qui ont des points de vue divergents.
    Etre élu au Parlement
  • 54:32 - 54:39
    n'est pas la question, la question est de faire rentrer
    la réforme monétaire dans le domaine public, afin que
  • 54:39 - 54:45
    les gens se mettent à en parler autour d'eux.
  • 54:45 - 54:48
    Un système bancaire sûr
  • 54:48 - 54:52
    Les banques ne devraient pas être en mesure de jouer
    avec votre argent sans votre permission, donc
  • 54:52 - 54:58
    ce qu'elles doivent faire, c est d'offrir deux types
    de compte: l'un est sécurisé, qu'on appelle un "compte
  • 54:58 - 55:02
    de transactions". Mettez-y votre argent,
    la banque ne le prête pas, elle ne l'expose à aucun
  • 55:02 - 55:06
    risque. L'autre est un "compte d'investissement"
    où vous déposez votre argent pour un
  • 55:06 - 55:12
    temps déterminé, et la banque le prend
    et l'investit. Ce qui se passe
  • 55:12 - 55:17
    lorsqu' on a ces deux types de compte c'est
    que, dans le cas où la banque fait faillite, l'argent
  • 55:17 - 55:23
    dans le compte sécurisé est toujours là, il ne
    risque rien. Alors il suffit de transférer
  • 55:23 - 55:27
    tous les comptes sécurisés dans une banque encore saine
    et les gens qui ont déposé leur argent dans un compte
  • 55:27 - 55:32
    d'investissement ne perdent pas tout, mais ils
    doivent attendre la fin des procédures de liquidation
  • 55:32 - 55:38
    pour savoir quelle part de leurs actifs bancaires
    leur sera rendue et
  • 55:38 - 55:42
    cela signifie que le gouvernement n'aura jamais
    à renflouer une banque. On peut laisser
  • 55:42 - 55:43
    les banques faire faillite.
  • 55:43 - 55:46
    Le système serait effectivement comme les gens l'imaginent,
    c'est à dire que quand on dépose de l'argent
  • 55:46 - 55:51
    à la banque, il est vraiment en sécurité, comme ils
    pensaient peut-être avant la crise de 2008. Il y a là
  • 55:51 - 55:57
    un éventail de possibilités qu'on n'a pas exploré
    jusqu'à maintenant et
  • 55:57 - 56:02
    ça me contrarie beaucoup qu'on ne soit pas en train
    d'expérimenter quand on sait que notre système est
  • 56:02 - 56:08
    fondamentalement défectueux. On vient juste de subir la plus grande
    crise depuis la seconde guerre mondiale, depuis les
  • 56:08 - 56:14
    années 1930, vraiment. On sait que dans notre système où
    les créateurs d'argent sont garantis par nous
  • 56:14 - 56:18
    de toute façon. La situation dans laquelle nous sommes
    en ce moment, c'est en quelque sorte le pire de deux mondes.
  • 56:18 - 56:22
    C'est pourquoi on doit commencer à penser à
    de véritables alternatives.
  • 56:22 - 56:27
    Donc, lorsqu'on parle de comment la vie
    sera dans le système réformé, cela
  • 56:27 - 56:31
    ne veut pas dire qu'on ne pourra plus emprunter,
    ni qu'il faudra épargner pendant 50 ans
  • 56:31 - 56:36
    pour acheter une maison. Cela veut dire qu'il
    n'est peut-être pas possible d'acheter une maison
  • 56:36 - 56:40
    coûtant 10 ou 12 fois son revenu, mais,
    d'un autre côté, cela signifie que la maison qu'on
  • 56:40 - 56:46
    veut acheter ne coûtera probablement pas 10 ou 12
    fois un revenu. Les maisons doivent être abordables
  • 56:46 - 56:50
    comme tout le reste. On sera toujours en mesure
    d'obtenir un prêt hypothécaire, ainsi que
  • 56:50 - 56:59
    d'obtenir un prêt pour une voiture. Les entreprises
    pourront encore obtenir des investissements. Cela signifie
  • 56:59 - 57:06
    simplement que l'endettement sera moins élevé,
    il ne tiendra pas une si grande place dans la vie des gens.
  • 57:06 - 57:08
    Les barrières contre la réforme
  • 57:08 - 57:08
    JESUS: Je n’ai pas jeté les prêteurs d’argent sans raison.
  • 57:08 - 57:18
    NARRATEUR: La question de la réforme monétaire a
    toujours été un sujet très délicat en raison
  • 57:18 - 57:25
    de la puissance, de la richesse et des privilèges que
    l'argent confère. À une époque où une pensée analytique
  • 57:25 - 57:30
    et une approche scientifique sont tenues en
    haute estime, il n'y a pas d'argument justifiable
  • 57:30 - 57:37
    pour garder les mécanismes et les implications
    du processus monétaire un sujet aussi tabou.
  • 57:37 - 57:43
    Entant que citoyens démocrates, nous avons le droit
    d'exiger un système monétaire, qui soit à la fois stable
  • 57:43 - 57:46
    et bénéfique pour la société.
  • 57:46 - 57:52
    Le lobby bancaire est très puissant. Je soupçonne
    qu'ils ne seront pas en faveur de ce genre
  • 57:52 - 57:57
    de modèles bien que, finalement, on pourrait
    faire valoir que cela constitue une base beaucoup
  • 57:57 - 57:58
    plus stable pour les banques.
  • 57:58 - 58:02
    Il y a cette relation intime entre le
    gouvernement et les banques.
  • 58:02 - 58:02
    Au milieu de la crise,
  • 58:02 - 58:08
    j'ai parlé à un employé du Trésor Public
  • 58:08 - 58:12
    et il m' a dit qu'à peu près une personne sur deux
    travaillait pour l'une des grandes banques.
  • 58:12 - 58:17
    Donc, quand il s'agit de prendre la décision
    de laisser une de ces banques toxiques
  • 58:17 - 58:24
    faire faillite ou la sauver, quel type de
    recommandation pouvons-nous espérer obtenir de quelqu'un
  • 58:24 - 58:26
    qui travaille dans cette banque?
  • 58:26 - 58:29
    "C'est la station de ravitaillement préférée
    des banques zombies ".
  • 58:29 - 58:35
    Narrateur: Les bilans des banques représentent désormais
    4 fois le montant du PIB, soit 6 billions de Livres,
  • 58:35 - 58:40
    elles détiennent le public en otage. Leur richesse est
    devenue si grande grâce au jeu du système financier
  • 58:40 - 58:45
    que nous sommes au bord du point critique où une banque
    pourrait, à elle seule, détruire l'économie toute entière.
  • 58:45 - 58:53
    "Mange la, dévore la maintenant, mange la, c'est
    une fonctionnaire, mange la, suce lui son sang, bois le
  • 58:53 - 58:54
    jusqu'à assèchement! "
  • 58:54 - 59:01
    En fin de compte, c'est une question politique, parce que
    les réformes qui sont nécessaires ne peuvent être
  • 59:01 - 59:07
    mise en place que par le Parlement. On n'a pas besoin d'un
    grande loi du Parlement. Tout ce qu'il doit faire est
  • 59:07 - 59:14
    essentiellement d'empêcher les banques
    de créer de la monnaie grâce à l'endettement
  • 59:14 - 59:18
    de leurs emprunteurs, c'est tout. On arrête tout.
  • 59:18 - 59:23
    On ne peut pas laisser les banques retourner faire des affaires
    comme à l'ordinaire, car dans ce cas, tout ce que nous
  • 59:23 - 59:30
    allons voir c'est plus de dette, plus de pauvreté, plus
    d'inégalité et une autre crise dans 5 ou 10 ans,
  • 59:30 -
    qu'on devra payer à nouveau.
Title:
97% Owned - Positive Money Directors Cut
Description:

To join the campaign to democratise money see http://www.positivemoney.org.uk/97percent

When money drives almost all activity on the planet, it's essential that we understand it. Yet simple questions often get overlooked - questions like: where does money come from? Who creates it? Who decides how it gets used? And what does that mean for the millions of ordinary people who suffer when money and finance breaks down?

97% Owned is a new documentary that reveals how money is at the root of our current social and economic crisis. Featuring frank interviews and commentary from economists, campaigners and former bankers, it exposes the privatised, debt-based monetary system that gives banks the power to create money, shape the economy, cause crises and push house prices out of reach. Fact-based and clearly explained, in just 60 minutes it shows how the power to create money is the piece of the puzzle that economists were missing when they failed to predict the crisis.

Produced by Queuepolitely and featuring Ben Dyson of Positive Money, Josh Ryan-Collins of The New Economics Foundation, Ann Pettifor, the "HBOS Whistleblower" Paul Moore, Simon Dixon of Bank to the Future and Nick Dearden from the Jubliee Debt Campaign, this is the first documentary to tackle this issue from a UK-perspective, and can be watched online now.

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Video Language:
English
Duration:
59:45
Amara Bot edited French subtitles for 97% Owned - Positive Money Directors Cut
Amara Bot added a translation

French subtitles

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