Auret van Heerden: Rendre équitable le travail mondialisé
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0:00 - 0:03Ce téléphone mobile
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0:03 - 0:06commence son voyage
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0:06 - 0:08dans une mine artisanale
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0:08 - 0:10dans l'Est du Congo.
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0:10 - 0:12Ces sont des gangs armés qui en assurent le contrôle,
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0:12 - 0:14se servant d'enfants esclaves.
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0:14 - 0:16Ce que le Conseil de Sécurité de l'ONU
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0:16 - 0:18appelle des "pierres de sang"
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0:18 - 0:20se transforme ensuite en différents composants
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0:20 - 0:22et s'arrête dans une usine
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0:22 - 0:24à Shinjin en Chine.
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0:24 - 0:27Dans cette usine, plus d'une douzaine de personnes se sont suicidées
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0:27 - 0:29cette année déjà.
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0:29 - 0:32Un homme est mort après avoir travaillé sans arrêt pendant 36 heures.
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0:33 - 0:35Nous adorons tous le chocolat.
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0:35 - 0:37Nous en achetons pour nos gamins.
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0:37 - 0:4080% du cacao vient de Côte d'Ivoire et du Ghana
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0:40 - 0:43et il est récolté par des enfants.
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0:43 - 0:45En Côte d'Ivoire, nous avons un grave problème d'esclavage des enfants.
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0:45 - 0:48Les enfants ont été déportés depuis d'autres zones de conflits
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0:48 - 0:51pour venir travailler dans les plantations de café.
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0:51 - 0:53L'Héparine, un fluidifiant sanguin,
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0:53 - 0:55un produit pharmaceutique,
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0:55 - 0:58démarre dans des ateliers artisanaux
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0:58 - 1:00comme celui-ci en Chine,
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1:00 - 1:02parce que le principe actif
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1:02 - 1:05provient d'intestins de porcs.
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1:05 - 1:08Votre diamant: vous avez tous entendu parlé, voire vu le film " Blood Diamond".
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1:08 - 1:10Voilà une mine au Zimbabwe
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1:10 - 1:12en ce moment-même.
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1:12 - 1:14Le coton : l'Ouzbekistan est le second plus gros
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1:14 - 1:16exportateur de coton sur terre.
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1:16 - 1:19Chaque année quand s'annonce la récolte de coton,
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1:19 - 1:21le gouvernement ferme les écoles,
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1:21 - 1:24jette les gosses dans des bus direction les champs de coton
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1:24 - 1:27pour ramasser le coton pendant trois semaines.
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1:27 - 1:29C'est du travail d'enfant forcé
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1:29 - 1:31à l'échelle nationale.
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1:32 - 1:35Et tous ces produits finissent probablement leur vie
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1:35 - 1:37dans une décharge comme celle-ci à Manille.
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1:37 - 1:40Tous ces endroits, ces sources,
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1:40 - 1:42sont autant de d'impasses de gouvernance.
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1:42 - 1:44Et c'est encore la façon la plus polie
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1:44 - 1:47de le dire !
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1:47 - 1:49Ce sont les eaux troubles
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1:49 - 1:52où nos chaînes d'approvisionnement prennent leur source.
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1:52 - 1:54Nos chaînes globales d'approvisionnement,
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1:54 - 1:57lesquelles nous livrent nos marques favorites.
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1:57 - 2:00Certaines de ces impasses de gouvernance
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2:00 - 2:03sont le fait d'états voyous.
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2:03 - 2:05Certains ne sont d'ailleurs même plus des Etats du tout;
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2:05 - 2:07ce sont des états qui ont échoué.
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2:07 - 2:09Certains
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2:09 - 2:12sont simplement des pays qui ont cru que la dérégulation ou l'absence de règles
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2:12 - 2:15est la meilleure façon d'attirer l'investissement,
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2:15 - 2:17de promouvoir le commerce.
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2:17 - 2:19D'une façon ou de l'autre, ils nous
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2:19 - 2:22posent un énorme dilemme éthique et moral.
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2:23 - 2:25Je sais bien que personne ne souhaite être instrumenté
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2:25 - 2:28à propos d'une question
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2:28 - 2:30de non-respect des Droits de l'Homme
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2:30 - 2:32au sein d'une chaîne globale d'approvisionnement.
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2:32 - 2:34Mais en ce moment-même,
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2:34 - 2:37la plupart des entreprises concernées par ces chaînes logistiques
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2:37 - 2:39n'ont aucun moyen
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2:39 - 2:41de nous garantir
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2:41 - 2:43que personne n'hypothèque son avenir,
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2:43 - 2:46ne sacrifie ses droits
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2:46 - 2:48pour nous livrer
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2:48 - 2:50le produit de notre marque préférée.
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2:51 - 2:53Bon, je ne suis venu ici pour vous déprimer
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2:53 - 2:56en vous parlant de l'état lamentable de la chaîne logistique globale.
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2:56 - 2:58Il nous faut sérieusement nous confronter à la réalité.
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2:58 - 3:01Il faut que nous comprenions la gravité
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3:01 - 3:04du déficit que nous avons ici en matière de Droits de l'Homme
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3:04 - 3:06Ce phénomène est une république autonome
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3:06 - 3:08probablement un Etat raté.
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3:08 - 3:11Ce n'est à coup sûr pas un Etat démocratique.
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3:12 - 3:14Et en ce moment précis,
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3:14 - 3:16cette république libre de la chaîne logistique globale
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3:16 - 3:18n'est pas gouvernée
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3:18 - 3:21d'une façon qui puisse nous satisfaire
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3:21 - 3:24ou qui puisse nous faire prendre part à un commerce ou à une consommation éthiques.
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3:25 - 3:27Ce n'est pas nouveau.
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3:27 - 3:29Vous avez vu des documentaires
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3:29 - 3:31sur ces ateliers de misère qui fabriquent des vêtements
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3:31 - 3:34dans le monde entier et même dans les pays développés.
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3:34 - 3:36Vous voulez en voir un très classique,
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3:36 - 3:38je vous donne rendez-vous au Madison Square Garden
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3:38 - 3:41je vous montrerai un atelier de misère chinois au bas de la rue.
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3:41 - 3:44Mais prenons le cas de l'Héparine.
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3:44 - 3:46C'est un produit pharmaceutique.
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3:46 - 3:49Vous vous attendez à ce que la chaîne logistique qui se termine à l'hôpital
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3:49 - 3:52soit probablement parfaitement propre.
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3:53 - 3:55Le problème est que le principe actif provient,
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3:55 - 3:57comme indiqué plus tôt,
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3:57 - 3:59provient du porc.
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3:59 - 4:02Le principal fabriquant américain
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4:02 - 4:04du principe actif
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4:04 - 4:07a décidé il y a quelques années de se délocaliser en Chine
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4:07 - 4:10car c'est le plus grand producteur mondial de porcs.
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4:10 - 4:12Et leur usine chinoise,
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4:12 - 4:15qui est probablement très propre
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4:15 - 4:17reçoit la totalité des matières premières
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4:17 - 4:19d'abattoirs artisanaux,
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4:19 - 4:21où des familles abattent les porcs
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4:21 - 4:24pour en extraire la matière première.
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4:24 - 4:26Et il y a deux ans, il y a eu un scandale,
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4:26 - 4:28avec 80 morts dans le monde
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4:28 - 4:30du fait d'une contamination
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4:30 - 4:33de la chaîne de l'héparine.
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4:33 - 4:35Pire encore, certains fournisseurs
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4:35 - 4:39comprirent qu'ils pouvaient substituer un produit
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4:39 - 4:42qui passait pour de l'héparine dans les tests.
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4:43 - 4:46Ce substitut coûtait 9 dollars la livre
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4:46 - 4:49alors que l'héparine, le vrai constituant,
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4:49 - 4:52en coutait 900.
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4:52 - 4:54Il n'y avait pas réfléchir.
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4:54 - 4:57Le problème, c'est que cela tua encore plus de gens.
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4:57 - 4:59Et alors vous vous demandez,
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4:59 - 5:01"Comment se fait-il que la Food and Drug Administration des USA
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5:01 - 5:03a pu permettre cela ?
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5:03 - 5:05Comment l'agence d'Etat chinoise pour la nourriture et les médicaments
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5:05 - 5:07a permis que cela se produise ?"
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5:07 - 5:10Et la réponse est très simple:
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5:10 - 5:12les chinois définissent ces sites
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5:12 - 5:15comme des usines chimiques, non comme des établissements pharmaceutiques,
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5:15 - 5:17donc ils ne les contrôlent pas.
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5:17 - 5:19Et la FDA americaine
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5:19 - 5:21a un problème de juridiction :
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5:21 - 5:23c'est hors de son territoire.
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5:23 - 5:25Ils mènent en fait quelques contrôles outremer,
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5:25 - 5:28à peu près une douzaine, peut-être 20 les bonnes années.
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5:28 - 5:30Il y en a 500
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5:30 - 5:32de ces usines
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5:32 - 5:35qui produisent des principes actifs rien qu'en Chine.
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5:35 - 5:38En fait, environ 80%
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5:38 - 5:40des principes actifs des médicaments aujourd'hui
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5:40 - 5:42sont produits offshore,
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5:42 - 5:44particulièrement en Chine et en Inde.
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5:44 - 5:47Et nous n'avons pas de système de gouvernance,
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5:47 - 5:49nous n'avons pas de règlementation
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5:49 - 5:51capable de garantir
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5:51 - 5:53que la production est sûre.
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5:55 - 5:57Nous ne disposons pas d'un système garantissant
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5:57 - 5:59que les Droits de l'Homme, la dignité minimale
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5:59 - 6:01sont respectés.
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6:02 - 6:05Ainsi, à un niveau national --
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6:05 - 6:07et nous travaillons dans 60 pays différents --
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6:07 - 6:09à un niveau national
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6:09 - 6:11nous avons une séparation significative entre gouvernements
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6:11 - 6:14sur la capacité à réguler la production
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6:14 - 6:17sur leur propre sol.
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6:17 - 6:19Et le vrai problème que pose la chaîne logistique globale,
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6:19 - 6:21c'est qu'elle est supranationale.
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6:21 - 6:23Donc les gouvernements qui échouent,
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6:23 - 6:25qui baissent les bras
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6:25 - 6:27au niveau national
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6:27 - 6:29ont encore moins de capacité à se saisir du problème
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6:29 - 6:32au niveau international.
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6:32 - 6:34Et il suffit de regarder les gros titres des journaux.
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6:34 - 6:37Prenez Copenhague l'année dernière,
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6:37 - 6:39échec sur toute la ligne des gouvernements
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6:39 - 6:41à faire ce qu'il faut
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6:41 - 6:44face à un défi international.
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6:44 - 6:47Prenez le G20 il y a quinze jours,
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6:47 - 6:50qui est revenu sur son engagement d'il y a seulement quelques mois.
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6:52 - 6:54Vous pouvez prendre n'importe lequel
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6:54 - 6:57des défis majeurs que nous avons discutés cette semaine
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6:57 - 7:00et vous demander où se situe le leadership des gouvernements
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7:00 - 7:03pour avancer et produire des solutions,
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7:03 - 7:05des réponses
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7:05 - 7:08à ces problématiques internationales ?
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7:08 - 7:11Et la réponse est simple: ils ne peuvent pas; ils sont nationaux.
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7:12 - 7:14Leurs électeurs sont locaux.
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7:14 - 7:16Leurs intérêts sont des intérêts de clochers.
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7:16 - 7:18Ils ne peuvent subordonner leurs priorités
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7:18 - 7:21à un plus grand intérêt public global.
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7:21 - 7:23Donc si nous devons garantir la livraison
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7:23 - 7:25des biens publics clés
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7:25 - 7:27à un niveau international --
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7:27 - 7:30dans ce cas, dans la chaîne logistique globale --
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7:30 - 7:33il nous faut proposer un mécanisme différent.
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7:33 - 7:35Il nous faut un système différent.
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7:37 - 7:40Heureusement, nous disposons de quelques exemples.
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7:41 - 7:43Dans les années 1990,
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7:43 - 7:45toute une série de scandales éclata
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7:45 - 7:47touchant la production de produits de marques aux USA,
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7:47 - 7:49travail des enfants, travail forcé,
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7:49 - 7:52de sérieux cas de d'abus en matière d'hygiène et de sécurité,
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7:52 - 7:54et finalement le Président Clinton, en 1996,
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7:54 - 7:57convoqua une une réunion à la Maison Blanche
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7:57 - 8:00avec des industriels, des ONGs des Droits de l'Homme,
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8:00 - 8:02des syndicats, le Département d'Etat au Travail
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8:02 - 8:04tous dans la même pièce
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8:04 - 8:06il leur dit "Attention,
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8:06 - 8:08je ne veux pas que la mondialisation soit l'occasion d'un nivellement par le bas
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8:08 - 8:10je ne sais pas comment empêcher cela,
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8:10 - 8:12mais je vais au moins utiliser mes bons offices
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8:12 - 8:14pour vous amener tous ensemble
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8:14 - 8:17à trouver une solution."
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8:17 - 8:19Ils formèrent alors un groupe de travail à la Maison Blanche,
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8:19 - 8:22et passèrent environ 3 ans à discuter
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8:22 - 8:25de qui prendrait quelle part de responsabilité
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8:25 - 8:28sur la chaîne de logistique globale.
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8:28 - 8:31Les entreprises ne sentaient pas responsables.
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8:31 - 8:33Elles ne sont pas propriétaires des sites.
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8:33 - 8:35Elles n'emploient pas ces travailleurs.
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8:35 - 8:38Elles ne sont pas légalement responsables.
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8:38 - 8:40Tous les autres autour de la table
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8:40 - 8:42dirent: "Les gars, cela ne le fait pas.
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8:42 - 8:45vous avez un devoir de bonne fin
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8:45 - 8:47pour faire en sorte que ce produit
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8:47 - 8:50partant d'où il part jusqu'au magasin
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8:50 - 8:53de telle façon que nous puissions le consommer
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8:53 - 8:56sans crainte pour notre sécurité
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8:56 - 9:00ou sans avoir à faire l'impasse sur notre
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9:00 - 9:02conscience pour cela."
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9:02 - 9:05Finalement ils se mirent d'accord, "OK, ce que
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9:05 - 9:07nous allons faire, c'est définir une norme commune,
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9:07 - 9:09un code de conduite.
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9:09 - 9:11Nous l'appliquerons tout au long
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9:11 - 9:13de notre chaîne logistique globale
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9:13 - 9:15indépendamment de la propriétaire ou de la subordination.
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9:15 - 9:18Nous en ferons un élément du contrat".
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9:18 - 9:21Et ceci a été un coup de génie absolu.
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9:21 - 9:23parce que ce qu'ils ont fait
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9:23 - 9:26était d'assujétir à la force du contrat
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9:26 - 9:28une force privée,
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9:28 - 9:30la capacité à délivrer un bien public.
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9:30 - 9:32Et regardons les choses en face,
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9:32 - 9:34un contrat d'une marque multinationale de premier plan
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9:34 - 9:37avec un sous-traitant en Inde ou en Chine
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9:37 - 9:39a bien plus de valeur persuasive
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9:39 - 9:41que le droit du travail local,
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9:41 - 9:43la réglementation environnementale locale
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9:43 - 9:46les droits de l'Homme locaux.
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9:46 - 9:49Ce usines ne seront probablement jamais inspectées.
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9:49 - 9:52Si un inspecteur se présentait,
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9:52 - 9:54il serait surprenant qu'il soit capable
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9:54 - 9:57de résister à la corruption.
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9:58 - 10:00Et même s'il faisait son boulot,
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10:00 - 10:03et qu'il dresse un procès verbal en cas de manquement,
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10:04 - 10:06le redressement serait dérisoire.
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10:06 - 10:08Mais vous perdez ce contrat
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10:08 - 10:10avec une marque majeure,
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10:10 - 10:12et c'est ce qui fait la différence entre
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10:12 - 10:15rester aux affaires et faire faillite.
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10:15 - 10:17Cela fait une différence.
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10:17 - 10:19Donc ce que nous avons su faire,
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10:19 - 10:21c'est assujétir
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10:21 - 10:23le pouvoir et l'influence
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10:23 - 10:26de la seule institution réellement transnationale
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10:26 - 10:28de la chaîne logistique globale,
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10:28 - 10:31celle de la multinationale,
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10:31 - 10:33et de les amener à faire ce qu'il faut,
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10:33 - 10:36à faire usage de ce pouvoir pour le Bien,
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10:36 - 10:39pour délivrer les biens publics clés.
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10:40 - 10:42Bien sûr, ce n'est pas naturel
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10:42 - 10:44pour les multinationales.
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10:44 - 10:47Leur but n'est pas de faire cela, leur but est de faire de l'argent.
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10:47 - 10:50Mais en tant qu'organisations, elles sont extrêmement efficaces.
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10:50 - 10:52Elles ont les moyens,
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10:52 - 10:55et si l'on peut y ajouter la volonté et l'engagement,
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10:55 - 10:58elles savent délivrer.
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11:00 - 11:03Parvenir à ce résultat n'est pas facile.
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11:03 - 11:06Ces chaînes logistiques que j'ai montrées à l'écran avant,
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11:06 - 11:08ne sont pas rendues à ce point-là.
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11:08 - 11:10Il faut un lieu sûr.
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11:10 - 11:13Un lieu où les gens peuvent se rencontrer,
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11:13 - 11:15s'asseoir autour de la table sans peur d'être jugés,
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11:15 - 11:17sans récriminations,
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11:17 - 11:19pour réellement étudier le problème,
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11:19 - 11:22se mettre d'accord sur celui-ci et trouver des solutions.
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11:22 - 11:25On peut y arriver,les solutions techniques existent.
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11:25 - 11:28Le problème, c'est le manque de confiance,
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11:28 - 11:30le manque de partenariat
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11:30 - 11:32entre ONGs, groupes de défense d'intérêts publics,
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11:32 - 11:35organisations de la société civile
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11:35 - 11:38et multinationales.
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11:38 - 11:41Si nous pouvons les rassembler en lieu protégé
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11:41 - 11:43et les faire travailler ensemble,
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11:43 - 11:46nous pouvons délivrer les produits publics immédiatement,
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11:46 - 11:49ou extrêmement rapidement.
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11:49 - 11:51C'est une idée radicale,
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11:51 - 11:53et c'est fou de penser
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11:53 - 11:56que si vous êtes une jeune fille Bangladaise de 15 ans
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11:56 - 11:59quittant votre petit village
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11:59 - 12:02allant travailler dans une usine à Dhaka --
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12:02 - 12:0522, 23, 24 dollars par mois --
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12:07 - 12:10que votre meilleure chance que vos droits soient respectés au travail
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12:10 - 12:12c'est que cette usine produise
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12:12 - 12:14pour une grande marque
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12:14 - 12:16qui a un code de conduite
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12:16 - 12:19et a introduit le respect de ce code de conduite dans le contrat.
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12:20 - 12:22C'est fou;
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12:22 - 12:24les multinationales protègent les Droits de l'Homme.
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12:24 - 12:26Je sais que qu'il y aura de l'incrédulité.
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12:26 - 12:28Vous direz:" Comment peut-on leur faire confiance ?"
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12:28 - 12:30Eh bien, on ne le fait pas.
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12:30 - 12:32C'est la vieille idée du contrôle des armes:
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12:32 - 12:34"Faire confiance mais vérifier".
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12:34 - 12:36Alors nous contrôlons.
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12:36 - 12:39Nous analysons leur chaîne logistique, nous prenons tous les noms d'usines,
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12:39 - 12:41nous constituons un échantillon représentatif;
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12:41 - 12:44nous envoyons des inspecteurs-surprise
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12:44 - 12:46pour inspecter leurs ateliers,
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12:46 - 12:48et après nous publions les résultats.
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12:48 - 12:51La transparence est absolument critique en cela.
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12:52 - 12:55Vous pouvez toujours vous dire responsable,
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12:55 - 12:58mais la responsabilité sans la traçabilité,
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12:58 - 13:00souvent, ça ne marche pas.
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13:00 - 13:03Ce que nous faisons, c'est non seulement de recruter les multinationales,
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13:03 - 13:06mais nous leur donnons les outils pour produire ce bien public
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13:06 - 13:08le respect des droits de l'Homme,
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13:08 - 13:10et nous vérifions.
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13:10 - 13:12Il n'avez pas à me croire. Vous ne devriez pas.
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13:12 - 13:15Allez sur le site web. Prenez connaissance des résultats des audits.
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13:15 - 13:17Demandez-vous, cette entreprise se comporte-telle
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13:17 - 13:20de façon socialement responsable ?
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13:20 - 13:22Puis-je acheter ce produit
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13:22 - 13:25sans compromettre mes valeurs éthiques ?
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13:25 - 13:28De cette façon, le système fonctionne.
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13:30 - 13:32Je déteste l'idée
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13:32 - 13:35que les gouvernements ne protègent pas les Droits de l'Homme dans le monde.
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13:35 - 13:37Je déteste l'idée
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13:37 - 13:39que les gouvernements aient baissé les bras.
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13:39 - 13:42Et je ne parviens pas à m'habituer à l'idée
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13:42 - 13:45que d'une certaine façon nous n'arrivions pas à ce qu'ils fassent leur travail.
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13:45 - 13:47Je m'en occupe depuis 30 ans,
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13:47 - 13:49et pendant tout ce temps, j'ai vu
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13:49 - 13:52décliner la capacité, la volonté et l'engagement des gouvernements
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13:52 - 13:54à le faire,
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13:54 - 13:57et je ne les vois pas faire un retour en force dans l'immédiat.
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13:57 - 13:59Nous avons commencé en pensant
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13:59 - 14:01que c'était une mesure de remplacement,
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14:01 - 14:04nous pensons maintenant en fait
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14:04 - 14:06que c'est probablement le début
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14:06 - 14:09d'une nouvelle façon de d'encadrer et de relever
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14:09 - 14:11les défis internationaux.
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14:11 - 14:14Appelez cela une gouvernance en réseau, comme vous voudrez,
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14:14 - 14:17les acteurs privés
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14:17 - 14:19entreprises et ONGs
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14:19 - 14:21vont devoir se rassembler
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14:21 - 14:23pour faire face aux défis majeurs à venir
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14:23 - 14:25Regardez seulement les pandémies
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14:25 - 14:28grippe porcine, grippe aviaire, H1N1.
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14:28 - 14:30Regardez l'état des systèmes de santé dans de si nombreux pays.
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14:30 - 14:32Ont-ils les moyens
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14:32 - 14:35d'affronter une sérieuse pandémie ?
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14:35 - 14:37Non.
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14:37 - 14:40Le secteur privé et les ONGs
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14:40 - 14:42pourraient-ils se réunir et organiser une réponse ?
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14:42 - 14:44Absolument.
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14:44 - 14:46Ce qui leur manque, c'est ce lieu protégé
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14:46 - 14:48où se rassembler, s'accorder
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14:48 - 14:50et passer à l'acte.
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14:50 - 14:53C'est cela que nous essayons de créer.
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14:54 - 14:56Je sais aussi
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14:56 - 14:58que cela semble souvent
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14:58 - 15:00être une responsabilité écrasante
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15:00 - 15:02à assumer.
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15:02 - 15:04"Vous voulez que je sois producteur des Droits de l'Homme
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15:04 - 15:06tout au long de ma chaîne globale de logistique ?
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15:06 - 15:09Mais elle comprend des milliers de fournisseurs !"
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15:09 - 15:12Cela paraît trop effrayant, trop dangereux,
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15:12 - 15:14pour n'importe quelle entreprise.
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15:14 - 15:16Mais il y a des entreprises.
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15:16 - 15:19Nous avons comme membres 4000 entreprises.
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15:19 - 15:21Certaines sont de très très grands groupes
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15:21 - 15:23L'industrie des produits du sport en particulier
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15:23 - 15:26a relevé le défi et l'a fait.
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15:26 - 15:29L'exemple, le modèle est là.
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15:30 - 15:32Et chaque fois que nous discutons
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15:32 - 15:34l'un de ces sujets que nous devons traiter --
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15:34 - 15:37le travail des enfants dans les exploitations de coton en Inde,
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15:37 - 15:40cette année nous superviserons 50000 exploitations cotonnières en Inde --
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15:41 - 15:43cela semble énorme.
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15:43 - 15:46Les chiffres vous font fuir.
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15:46 - 15:49Mais nous réduisons cela à quelques réalités de base.
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15:49 - 15:51Et les Droits de l'Homme
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15:51 - 15:54se résument à une proposition très simple :
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15:54 - 15:57puis-je rendre sa dignité à cette personne ?
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15:57 - 15:59Des pauvres gens,
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15:59 - 16:01des gens dont les droits de l'homme ont été bafoués.
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16:01 - 16:03Le coeur de ceci
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16:03 - 16:05est la perte de dignité,
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16:05 - 16:07le manque de dignité.
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16:07 - 16:10Cela commence simplement en rendant leur dignité au gens.
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16:10 - 16:13J'étais assis dans ce bidonville à l'extérieur de Gurgaon
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16:13 - 16:15juste à côté de Delhi,
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16:15 - 16:18l'une des nouvelles villes les plus flashy et les plus brillantes
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16:18 - 16:21émergeant en Inde en ce moment,
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16:21 - 16:23et je parlais à des travailleurs
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16:23 - 16:25qui travaillaient dans ces ateliers de misère dans la confection au bas de la rue.
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16:25 - 16:28Et je leur demandais quel message ils voudraient que je passe aux marques.
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16:29 - 16:32Ils n'ont pas parlé d'argent ;
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16:32 - 16:35ils ont dit : "Les gens qui nous emploient
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16:35 - 16:38nous traitent comme des moins qu'humains
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16:38 - 16:40comme si nous n'existions pas.
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16:40 - 16:43S'il vous plaît, demandez-leur de nous traiter en êtres humains."
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16:44 - 16:46C'est ma conception toute simple des Droits de l'Homme.
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16:46 - 16:49C'est la simple proposition que je vous fais.
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16:49 - 16:52mon simple appel à tout décideur
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16:52 - 16:54dans cette pièce, à tous là dehors.
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16:54 - 16:56Nous pouvons tous prendre la décision
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16:56 - 16:58de nous réunir,
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16:58 - 17:01de ramasser les manches de la cognée que
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17:01 - 17:03les gouvernements ont laissé tomber.
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17:03 - 17:05Si nous ne le faisons pas.
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17:05 - 17:07nous abandonnons l'espoir,
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17:07 - 17:10nous tournons le dos à l'essence de notre humanité,
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17:10 - 17:12et je sais que c'est quelque chose que nous ne voulons pas
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17:12 - 17:14et que nous n'avons pas à faire.
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17:14 - 17:16Ainsi, je fais appel à vous :
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17:16 - 17:18rejoignez-nous dans cet espace protégé
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17:18 - 17:20et commençons à à le faire advenir.
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17:20 - 17:22Merci beaucoup.
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17:22 - 17:25(Applaudissements)
- Title:
- Auret van Heerden: Rendre équitable le travail mondialisé
- Speaker:
- Auret van Heerden
- Description:
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Le militant du Travail Auret van Heerden aborde la nouvelle frontière des droits des travailleurs. Les industries mondialisées où aucune autorité nationale unique ne peut protéger les travailleurs. Comment peut on faire en sorte que nos chaînes logistiques globales restent honnêtes ? Van Heerden défend la cause d'un travail équitable.
- Video Language:
- English
- Team:
- closed TED
- Project:
- TEDTalks
- Duration:
- 17:25