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Libre arbitre et neurosciences | Krystèle Appourchaux | TEDxMaussanelesAlpilles

  • 0:06 - 0:09
    Donc, ma présentation s'intitule
    « Libre arbitre et neurosciences ».
  • 0:11 - 0:15
    Je vais commencer en bonne philosophe
    par vous définir les termes,
  • 0:15 - 0:19
    comme si j'allais faire une dissertation,
    mais ça ne sera pas le cas, rassurez-vous.
  • 0:20 - 0:24
    Le libre arbitre, c'est
    la capacité à choisir librement,
  • 0:24 - 0:28
    la capacité qu'on a de déterminer
    notre propre volonté.
  • 0:28 - 0:33
    Et c'est une notion qui
    a été initiée par Saint Augustin
  • 0:33 - 0:36
    au IVe siècle après Jésus-Christ.
  • 0:37 - 0:41
    Et à l'origine, c'était
    pour justifier l’existence du mal.
  • 0:41 - 0:43
    C'est-à-dire que, pour Saint Augustin,
  • 0:43 - 0:45
    Dieu ne peut vouloir le mal,
  • 0:45 - 0:48
    or, le mal existe, c'est un fait,
  • 0:48 - 0:52
    donc, c'est l'homme
    qui doit être responsable du mal
  • 0:52 - 0:56
    et donc, l'homme doit être libre
    de ses actions, de ses choix.
  • 0:57 - 1:00
    Il se trouve qu'aujourd'hui
    les avancées des neurosciences -
  • 1:00 - 1:04
    donc, les neurosciences,
    ce sont toutes ces sciences
  • 1:04 - 1:07
    qui étudient le cerveau,
    le système nerveux
  • 1:08 - 1:12
    et qui regroupent à la fois,
    l'anatomie, la physiologie,
  • 1:13 - 1:15
    mais aussi la psychologie,
    l'informatique et les mathématiques.
  • 1:15 - 1:21
    Donc toutes ces différentes disciplines
    se sont regroupées dans les années 60 - 70
  • 1:21 - 1:24
    et ont mis en commun
    leurs données et leurs méthodologies
  • 1:24 - 1:26
    pour étudier le cerveau.
  • 1:26 - 1:29
    Il se trouve que ces neurosciences
    nous disent aujourd'hui
  • 1:29 - 1:31
    que nous n'avons pas de libre arbitre.
  • 1:32 - 1:35
    Alors, je voudrais en quelques minutes,
  • 1:35 - 1:41
    vous exposer si ces données
    sont vraiment alarmantes
  • 1:41 - 1:45
    et qu'effectivement, nous n'avons
    aucune capacité à choisir librement,
  • 1:45 - 1:47
    ou s'il reste un petit peu d'espoir
  • 1:47 - 1:50
    et que peut-être,
    nous avons cette capacité,
  • 1:50 - 1:53
    et dans quelle mesure
    nous avons cette capacité ?
  • 1:55 - 1:56
    Vous pouvez me répondre :
  • 1:56 - 1:58
    « Oui, mais ce n'est pas nouveau,
  • 1:58 - 2:02
    les sciences depuis
    déjà le XVIIIème siècle,
  • 2:02 - 2:05
    nous disent que dans l'univers,
    tout est déterminé
  • 2:05 - 2:09
    et qu'à partir du moment où je sais
    ce qui se passe à un instant T,
  • 2:09 - 2:11
    je peux prédire
    ce qui va se passer demain,
  • 2:11 - 2:15
    ou je peux inférer ce qui
    s'est passé dans le passé. »
  • 2:16 - 2:20
    C'était notamment l'idée de Laplace
    au début du XIXème siècle,
  • 2:21 - 2:27
    qui formule cette idée, en disant
    qu'une intelligence suprême,
  • 2:27 - 2:29
    une intelligence omnisciente,
  • 2:29 - 2:33
    qui, pour un instant donné,
    connaîtrait toutes les forces
  • 2:34 - 2:36
    dont la nature est animée
  • 2:36 - 2:39
    et la situation respective
    des êtres qui la composent,
  • 2:39 - 2:42
    si d'ailleurs, cette intelligence
    était assez vaste
  • 2:42 - 2:44
    pour soumettre toutes
    ces données à l'analyse,
  • 2:44 - 2:46
    embrasserait dans la même formule
  • 2:46 - 2:50
    les mouvements des plus grands corps
    de l'univers et ceux du plus léger atome :
  • 2:50 - 2:53
    rien ne serait incertain pour elle,
  • 2:53 - 2:56
    et l'avenir, comme le passé,
    serait présent à ses yeux.
  • 2:56 - 3:01
    Donc ça, c'est l'idée qui
    a lancé la physique classique,
  • 3:01 - 3:04
    qui est encore présente aujourd'hui,
  • 3:04 - 3:07
    puisque les scientifiques essayent
    de dégager des régularités,
  • 3:07 - 3:10
    des lois de fonctionnement de la nature.
  • 3:10 - 3:13
    Or, l'homme est situé dans la nature.
  • 3:13 - 3:18
    Est-ce que l'homme répond
    également à ses régularités, à ses lois,
  • 3:18 - 3:21
    ou est-ce qu'on se situe
    en dehors de cet univers ?
  • 3:23 - 3:29
    Si on adopte une position matérialiste
    qui est la plus commune d'aujourd'hui,
  • 3:29 - 3:31
    l'homme est situé dans la nature
  • 3:31 - 3:36
    et son comportement, ses choix,
    ses actions devraient s'expliquer
  • 3:36 - 3:38
    en termes déterministes.
  • 3:39 - 3:42
    Mais les neurosciences ajoutent
    quand même quelques données
  • 3:42 - 3:44
    à cette position fondamentale,
  • 3:45 - 3:49
    puisque des expériences faites
    par Benjamin Libet dans les années 80
  • 3:57 - 4:03
    ont montré qu'un potentiel électrique
    s'active dans notre cerveau,
  • 4:03 - 4:05
    quelques centaines de millisecondes
  • 4:05 - 4:08
    avant qu'on prenne conscience
    de notre décision d'agir.
  • 4:08 - 4:10
    Alors, comment il a montré ça ?
  • 4:10 - 4:12
    Il a demandé à des participants
  • 4:12 - 4:16
    qui étaient équipés
    avec un électroencéphalogramme
  • 4:16 - 4:17
    autour du crâne,
  • 4:17 - 4:22
    un électromyogramme qui
    enregistrait l'activité musculaire
  • 4:22 - 4:25
    au niveau de la main.
  • 4:25 - 4:28
    Donc, déjà, ça aide à se sentir
    très libre, n'est-ce pas ?
  • 4:30 - 4:33
    Il leur a demandé de fixer ce cadran
  • 4:33 - 4:38
    et de laisser advenir une envie
    spontanée de lever l'index.
  • 4:38 - 4:39
    Tout simplement.
  • 4:39 - 4:41
    Donc, pour lui, c'était
  • 4:44 - 4:48
    ce qui représente
    par excellence notre libre arbitre.
  • 4:49 - 4:51
    Bon, ça peut se discuter.
  • 4:52 - 4:55
    Mais pendant que le sujet fixait ce cadran
  • 4:55 - 4:58
    et laissait advenir
    cette envie de fléchir l'index,
  • 4:58 - 5:02
    sans déterminer à l'avance le moment
    auquel il allait fléchir l'index
  • 5:03 - 5:05
    mais néanmoins en rapportant l'endroit
  • 5:05 - 5:08
    où le point lumineux
    était autour du cadran
  • 5:08 - 5:11
    au moment où il prenait cette décision -
  • 5:11 - 5:13
    donc tout ça, c'était un peu compliqué -
  • 5:13 - 5:14
    mais en tout cas,
  • 5:14 - 5:16
    ils ont demandé au sujet
    de rapporter le moment
  • 5:16 - 5:18
    où ils prennent leur décision
  • 5:18 - 5:21
    et, en même temps, ils
    enregistraient leur activité cérébrale,
  • 5:21 - 5:25
    et ils ont montré -- Benjamin
    Libet et son équipe --
  • 5:25 - 5:29
    qu'un potentiel électrique
    s'active dans le cerveau
  • 5:29 - 5:34
    500 millisecondes avant l'action,
  • 5:34 - 5:41
    mais 300 millisecondes avant que le sujet
    ne décide consciemment de lever l'index.
  • 5:42 - 5:43
    Ce qui semble montrer
  • 5:43 - 5:47
    que notre cerveau, d'une certaine
    façon, initie, déclenche l'action,
  • 5:47 - 5:51
    avant même que nous n'ayons
    conscience de vouloir fléchir l'index.
  • 5:51 - 5:57
    Donc, effectivement, ça remet
    en question l'idée qui est présente
  • 5:57 - 5:59
    dans la notion de libre arbitre,
  • 5:59 - 6:02
    selon laquelle nous sommes
    la source ultime de nos actes,
  • 6:02 - 6:04
    de nos choix,
  • 6:04 - 6:05
    Il n'y a pas de source ultime,
  • 6:05 - 6:11
    puisque tout est prédéterminé
    par des événements inconscients,
  • 6:11 - 6:15
    cérébraux qui sont complètement
    hors de notre conscience.
  • 6:16 - 6:19
    Peut-être, on peut passer
    à l'image suivante. Oui.
  • 6:19 - 6:20
    Ou celle-ci d'ailleurs.
  • 6:22 - 6:24
    Ça, c'était simplement
    le déroulé temporel.
  • 6:24 - 6:29
    Donc là, vous avez le potentiel
    électrique dans le cerveau -
  • 6:30 - 6:31
    inconscient donc -
  • 6:31 - 6:35
    là, la décision consciente,
    et ici l'acte moteur.
  • 6:35 - 6:39
    Donc, c'est dans cet ordre-là
    que ça se déroule.
  • 6:41 - 6:45
    J'ai essayé moi dans mon livre
    intitulé « Un nouveau libre arbitre »,
  • 6:45 - 6:49
    d'inclure ces données,
    de les prendre en compte
  • 6:49 - 6:54
    et de voir si ces expériences
    pouvaient néanmoins laisser la place
  • 6:54 - 6:58
    à une certaine capacité de libre arbitre.
  • 6:59 - 7:04
    Et la redéfinition que je propose
    s'articule en deux parties.
  • 7:05 - 7:06
    D'une part,
  • 7:08 - 7:13
    il a été montré que certains
    processus inconscients
  • 7:13 - 7:17
    peuvent néanmoins faire
    l'objet d'une prise de conscience.
  • 7:17 - 7:19
    Donc, je vais repartir au départ :
  • 7:19 - 7:23
    il y a des expériences très célèbres
    en psychologie qui ont montré
  • 7:23 - 7:26
    que quand on effectue
    un choix, une décision,
  • 7:26 - 7:31
    la plupart du temps, on n'a pas conscience
    des causes qui déterminent notre choix.
  • 7:31 - 7:33
    Par exemple, une équipe suédoise a montré
  • 7:33 - 7:36
    que quand on demande à un participant
    de choisir entre deux visages
  • 7:36 - 7:38
    lequel il préfère,
  • 7:38 - 7:40
    et que par un tour de magie,
  • 7:40 - 7:43
    on lui représente la photo
    qu'il n'a pas choisie
  • 7:43 - 7:47
    mais qu'on lui demande
    « Pourquoi tu as choisi cette photo ? »
  • 7:48 - 7:51
    - c'est très mesquin -
  • 7:51 - 7:55
    mais la personne effectivement
    effectivement va rationaliser ce choix
  • 7:55 - 7:56
    qu'elle n'a pas fait.
  • 7:56 - 8:02
    Donc, elle va dire : « La personne
    avait un plus joli sourire, » etc.
  • 8:02 - 8:08
    Cependant, ce protocole a été reproduit
    avec une méthode d’entretien
  • 8:08 - 8:12
    qui amène le participant
    à rediriger son attention
  • 8:12 - 8:18
    sur les processus cognitifs
    qui l'ont mené à effectuer ce choix.
  • 8:19 - 8:24
    C'est-à-dire qu'en fait, quand on demande
    pourquoi on a choisi ce visage,
  • 8:24 - 8:30
    la plupart du temps, on va automatiquement
    aller aux raisons les plus probables.
  • 8:30 - 8:34
    On ne va pas prendre le temps
    de se remettre dans la position
  • 8:34 - 8:37
    du moment où on a choisi cette image
  • 8:37 - 8:41
    et qu'est-ce qui a guidé notre choix
    exactement, concrètement,
  • 8:41 - 8:42
    qu'est-ce qu'on a vu et senti,
  • 8:42 - 8:47
    qu'a-t-on émotionnellement ressenti
    par rapport à ce visage, par exemple ?
  • 8:47 - 8:51
    Et en l’occurrence, cette technique
    d'entretien permet d'inverser
  • 8:51 - 8:53
    les données de l'équipe suédoise.
  • 8:53 - 8:57
    C'est-à-dire que quand les participants
    sont guidés de cette façon,
  • 8:57 - 9:00
    ils détectent la manipulation
    dans 80 % des cas.
  • 9:00 - 9:04
    Alors que là, ils étaient manipulés
    et ne s'en rendaient pas compte
  • 9:04 - 9:06
    et rationalisaient un choix
    qu'ils n'avaient pas fait
  • 9:06 - 9:08
    dans 80 % des cas.
  • 9:09 - 9:15
    Donc, tout ça pour dire qu'il est
    possible d’étendre notre conscience.
  • 9:16 - 9:19
    Des processus inconscients
    peuvent devenir conscients,
  • 9:19 - 9:21
    moyennant une redirection de l'attention.
  • 9:21 - 9:25
    Et c'est une partie de la définition
    que je veux amener aujourd'hui,
  • 9:25 - 9:30
    c'est-à-dire que le libre arbitre
    ne serait pas une capacité
  • 9:30 - 9:32
    d'être la source ultime de nos actes -
  • 9:32 - 9:36
    il y a bien sûr des tas de choses
    qui nous déterminent -
  • 9:36 - 9:40
    mais on peut dans une certaine mesure
    développer cette capacité,
  • 9:40 - 9:41
    donc c'est un apprentissage,
  • 9:41 - 9:44
    ce n'est pas quelque chose
    qu'on peut présupposer d'office,
  • 9:45 - 9:49
    moyennant un entraînement
    de nos capacités attentionnelles.
  • 9:50 - 9:53
    Et la deuxième partie
    de ma redéfinition -
  • 9:56 - 9:58
    là, on peut peut-être passer
    à l'image suivante -
  • 9:58 - 10:00
    il y a également des expériences
    en neurosciences
  • 10:00 - 10:03
    qui ont été menées sur l'effet Stroop.
  • 10:03 - 10:07
    L'effet Stroop, c'est un effet
    très connu en psychologie,
  • 10:07 - 10:10
    c'est l'effet qui fait qu'ici,
  • 10:10 - 10:14
    si je vous demande la couleur
    de l'encre de ce mot,
  • 10:14 - 10:16
    c'est plus facile et plus rapide
    pour vous de répondre
  • 10:16 - 10:20
    que si je vous demande
    la couleur de l'encre de ce mot-là.
  • 10:20 - 10:22
    Plus encore si vous êtes anglophone,
  • 10:22 - 10:24
    puisque là les mots sont en anglais.
  • 10:24 - 10:26
    Tout simplement parce qu'en haut,
  • 10:26 - 10:29
    la couleur de l'encre correspond
    à la signification du mot,
  • 10:29 - 10:30
    alors qu'en bas,
  • 10:30 - 10:34
    la couleur de l'encre ne correspond pas
    à la signification du mot.
  • 10:34 - 10:36
    Cet effet, c'est un effet
    très automatique,
  • 10:36 - 10:39
    c'est quelque chose
    qu'on ne peut pas contrôler.
  • 10:39 - 10:44
    Mais un chercheur
    à l'université McGill de Montréal
  • 10:44 - 10:46
    qui s'appelle Amir Raz,
  • 10:46 - 10:52
    a montré qu'en réalité, cet effet
    pouvait être désautomatisé.
  • 10:52 - 10:57
    Donc un effet très automatique,
    tel que celui-ci, peut être désautomatisé
  • 10:57 - 11:03
    avec une suggestion hypnotique
    d’interpréter cette chaîne de lettres
  • 11:03 - 11:06
    comme une chaîne sans signification.
  • 11:06 - 11:10
    Donc, si on met un participant
    à une étude sous hypnose,
  • 11:10 - 11:14
    qu'on lui dit que cette chaîne
    de lettres n'a aucune signification,
  • 11:14 - 11:18
    l'effet automatique va être
    désautomatisé et réduit.
  • 11:18 - 11:22
    Ça veut dire que même des processus
    inconscients, très automatisés,
  • 11:22 - 11:24
    peuvent être modifiés.
  • 11:25 - 11:30
    Et ça montre que des comportements
    que nous avons au quotidien
  • 11:30 - 11:33
    qui sont très automatiques -
    et parfois c'est très utile :
  • 11:33 - 11:37
    en voiture, mieux vaut
    ne pas se poser de questions
  • 11:37 - 11:42
    sur ce qu'il faut faire au niveau des
    pédales, de la boîte de vitesses, etc.,
  • 11:42 - 11:45
    à un moment, ça devient
    très automatique et tant mieux --
  • 11:45 - 11:48
    d'autres comportements, parfois,
    on aimerait bien s'en passer,
  • 11:48 - 11:51
    par exemple, fumer 30 cigarettes par jour
  • 11:51 - 11:54
    ou avaler une boîte de gâteaux
    quand on en a envie
  • 11:54 - 11:57
    parce qu'on ne peut pas
    se retenir, par exemple,
  • 11:57 - 11:59
    toutes sortes de compulsions de ce genre,
  • 12:01 - 12:07
    ça montre en fait que ces comportements
    qui ont été automatisés avec le temps
  • 12:07 - 12:09
    peuvent être désautomatisés
  • 12:09 - 12:12
    et nous faire retrouver
    une forme de flexibilité
  • 12:12 - 12:17
    et élargir le répertoire
    d'actions disponibles.
  • 12:17 - 12:19
    Voilà. Donc en gros,
  • 12:20 - 12:25
    l'idée, c'est que les neurosciences
    nous ont montré au départ
  • 12:25 - 12:28
    que le libre arbitre
    pouvait être compromis,
  • 12:28 - 12:32
    car effectivement, on a des précurseurs
    inconscients de nos décisions
  • 12:32 - 12:35
    sur lesquels on n'a pas
    forcément de contrôle ;
  • 12:35 - 12:39
    on semble être déterminé
    par ces précurseurs inconscients.
  • 12:39 - 12:43
    Mais, la clé se trouverait
    dans les neurosciences elles-mêmes
  • 12:43 - 12:48
    que l'attention constitue
    une capacité essentielle
  • 12:48 - 12:52
    qui module ce qui va entrer
    dans le champ de la conscience, ou non.
  • 12:52 - 12:55
    Et donc, je voulais
    simplement vous montrer
  • 12:55 - 12:57
    que le libre arbitre existe encore,
  • 12:57 - 13:00
    mais qu'il est peut-être
    un peu plus difficile d’accès,
  • 13:00 - 13:04
    que ça nécessite un entrainement
    de nos capacités attentionnelles
  • 13:04 - 13:05
    sur le long terme.
  • 13:05 - 13:09
    Et je vous remercie de votre attention.
  • 13:09 - 13:10
    (Applaudissements)
Title:
Libre arbitre et neurosciences | Krystèle Appourchaux | TEDxMaussanelesAlpilles
Description:

Quel est notre libre arbitre ? Les neurosciences ne nous en accordent pas; mais y a-t-il tout de même un espoir ?

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx.

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Video Language:
French
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
13:18

French subtitles

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