-
Voici "Market place"
-
Whoa.
-
Pyjamas, vieilles robes.
-
Oh, mon Dieu!
-
Où finissent vraiment
tous vos vieux vêtements ?
-
En fin de compte, ils finissent à la
décharge.
-
Nous suivons leur parcours autour
du monde.
-
(musique)
-
Le coût élevé de la mode rapide.
-
Voici "Market place".
-
Je suis venue voir certaines des plus
grandes chaînes de mode au monde
-
mais pas pour acheter de nouveaux
vêtements.
-
En fait, j’essaie de me débarrasser
de mes vieux vêtements.
-
♪ (musique) ♪
-
Ce sont mes pantalons de survêtement
préférés de l’école.
-
Ceux-là, je les ai lavés
et ils ont complètement rétrécis.
-
Cela coûtaient
aussi très peu.
-
C’est un vieux t-shirt.
-
C'était noir avant.
-
(musique)
-
Certains distributeurs ont une mission.
-
Ils veulent vos vêtements superflus
-
et sont en compétition
avec des œuvres de charité.
-
(musique)
-
Il y a une nouvelle poubelle en ville
et le message est clair:
-
ne jetez pas vos vieux vêtements
dans les ordures,
-
jetez-les ici.
-
Ils acceptent les rideaux, les jeans.
-
Ils acceptent même les vieux
sous-vêtements.
-
(musique)
-
Laissez de vieux vêtements et nous vous
donnerons des coupons pour en
-
acheter de nouveaux.
-
Mais avant de me séparer
de mes vieux vêtements
-
J’ai d’autres questions à poser.
-
Ces poubelles nous font sans aucun doute
chaud au coeur.
-
Mais font-elles vraiment
autant de bien que nous le pensons ?
-
Regardez ça!
-
Regardez ces sacs !
-
La plupart d'entres nous
comme les Bretons et les
-
Palma en Markham, Ontario.
-
D’une manière, nous finissons
-
par avoir trop de vêtements.
-
Emily, qu’y a-t-il?
-
Des vieux vêtements trop petits
-
pour moi. Ils font une
sélection et laissent
-
les bénéfices dans une
poubelle pour la charité.
-
Wow!
-
Ces choses
ont des trous.
-
Ceci n'est pas seulement
un tas de vêtements.
-
Maintenant c’est un tas
de déchets textiles.
-
Et nous voulons montrer aux enfants
à quel point le problème est gros.
-
(musique)
-
Êtes-vous prêt à
-
entrer pour voir ce
qui arrive à tout
-
les habits
que vous donnez?
-
-Oui.
-Bien. Entrez!
-
(musique)
-
Entrez, jetez un coup d’œil.
-
Wow!
-
(musique)
-
- Vêtements! Vêtements!
- Ce sont des vêtements.
-
- Vêtements!
- Vous voyez ça ?
-
- Oh mon dieu
- Vêtements!
-
C’est un gros tas.
-
Et vous pensez que ce n’est que le reste,
-
les trucs que personne ne veut.
-
Les trucs invendus
des magasins d’occasion.
-
Tous les vêtements que vous avez
empilé hier,
-
pourraient finir ici.
-
Ça fait beaucoup de vêtements.
-
Ce n’est pas ce que je pensais voir.
-
Un entrepôt,
-
plus de 200000 livres de déchets textiles
par semaine.
-
Et c’est seulement de Toronto et
ses environs.
-
Autour du pays, nous avons
neuf autres sites
-
similaires à celui-ci.
-
Ces deux dernières années,
une augmentation d’environ 15 à 20%
-
dans le volume total de tissus
qui arrivent.
-
Tonny Colyn est à la tête des dons
pour Salvation Army Canada.
-
Donc, selon vous, quel est l’impact
de la mode rapide sur... ça ?
-
Tout cela.
-
L’impact est énorme.
-
Toutes ces choses doivent aller
quelque part.
-
Les pères de ces deux familles,
-
Michael Palma et Norman Breton,
ne peuvent pas y croire.
-
Vestes ou bottes pourraient être ok,
mais ils veulent quelque chose de nouveau.
-
S’ils en ont besoin ou s’ils les veulent,
c’est une très bonne question.
-
Souvent ils veulent une chose
mais ils n’en ont pas besoin.
-
Pourtant, il semble qu'on ne puisse
pas mettre la main sur la fast fashion
-
assez rapidement.
-
Bon marché, à la mode
et jetables.
-
Et on s’en vante.
-
Et j’ai fini avec une enveloppe
remplie de vêtements.
-
Nous achetons tous trop,
400% de plus depuis les années 80.
-
La qualité n’est pas la meilleure,
Mais les prix sont super.
-
Mais tous les vieux vêtements
n'arrivent pas à la poubelle de donation.
-
La plupart, 85%, finissent
à la décharge.
-
En Amérique du Nord, on estime qu’ils sont
au moins 25 milliards de livres par an.
-
Juste au Canada, imaginez une montagne
-
trois fois la taille du Toronto Rogers
Centre Stadium,
-
où ils ne se biodégradent pas facilement
-
parce que beaucoup sont faits de tissus
qui ne se décomposent pas,
-
en libérant des produits chimiques et
colorants dans nos rivières, dans le sol.
-
(musique)
-
C’est l’une des raisons pour lesquelles la
mode est l’un des pires pollueurs au monde.
-
(musique rock)
-
Donc, ces dernières années,
-
certains des plus grands noms de
l’industrie,
-
Levi's, Nike, Adidas, Zara,
-
ont lancé des programmes de recyclage.
-
Tous les distributeurs ont des
poubelles à donations dans les
-
magasins demandant de vieux vêtements.
-
Mais personne n’arrive là où H&M arrive.
-
Ils prennent tout : des jeans,
rideaux, même des sous-vêtements.
-
Jetez un œil à leurs publicités.
-
Ce que tu n’as jamais porté.
-
Ça et ça et ça.
-
La chose de la couleur
qui n'était pas ta couleur.
-
Bienvenue.
-
C’est l’une des dernières campagnes
publicitaire de H&M.
-
On déchire les jeans
et on fait de nouveaux jeans.
-
"On déchire les jeans
et on fait de nouveaux jeans".
-
Avec votre aide, nous transformons
tes vieux vêtements en vêtements neufs.
-
"Nous transformons
tes vieux vêtements en vêtements neufs".
-
Les vêtements en mauvais état
peuvent être transformés
-
en matériaux isolants ou fibres textiles
tissés en tissus, renaissant
-
sous forme de nouveaux vêtements
à la mode de toutes sortes.
-
Que pensez-vous du recyclage des
vêtements?
-
Je pense que c’est génial.
C’est un super plan.
-
On parle du recyclage des vêtements.
-
Que pensez-vous qu’il arrive à ces vêtements?
-
Peut-être qu’ils rangent les vêtements
-
et les font paraître nouveaux.
-
Que pensez-vous qu’il arrive à ces vêtements?
-
C'est recyclé pour faire de
nouveaux vêtements ?
-
Nous les réduisons en fibres et nous les
cousons en quelque chose de nouveau
-
La seule chose que nous ne ferons pas,
c’est les gaspiller.
-
Des déclarations audacieuses de recyclage.
-
Elles ont l’air géniales, mais
le sont-elles vraiment?
-
(Hôtesse de l’air à l’interphone)
-
Pour essayer de le comprendre,
nous allons à New York,
-
une des capitales mondiales de la mode...
-
(musique)
-
Avec les vestes, il faut
toujours vérifier la doublure.
-
... pour rencontrer Elizabeth Cline,
militante anti-fast fashion.
-
A cause de ce qu'elle sait,
elle ne porte que des vêtements usagés.
-
Ça l'a rendue experte dans l’évaluation
des vêtements négligés.
-
Dans un manteau, la première chose que tu
regardes c’est que les fermetures
-
fonctionnent. Surtout dans la mode rapide,
beaucoup de laçages se cassent
-
et s’ébrèchent rapidement.
-
Nous lui montrons les publicités
de H&M et lui demandons
-
ce qu'elle pense de faire des
vêtements neufs à partir de vieux.
-
Nous les réduisons en fibres et nous
les cousons dans quelque chose de
-
nouveau. La réalité est qu’à l’heure
actuelle, juste 1% des vêtements sont
-
vraiment recyclé au sens strict du terme.
-
- 1%?
- 1%.
-
1%... sont recyclé?
-
Si nous parlons de recyclage dans le sens
de prendre les fibres,
-
les décomposer
-
et les retransformer en nouvelles fibres,
c'est 1%.
-
Pourquoi est-ce si difficile de prendre
ma vieille chemise
-
et en faire une nouvelle?
-
Pourquoi ne peut-on pas faire ça?
-
Nombre de nos vêtements
sont faits de fibres mélangées,
-
alors c’est peut-être de l'acrylique,
de la laine et du coton mélangé..
-
Peut-être que les chaussettes sont en
coton et en élasthanne.
-
Cela rend le recyclage très difficile.
-
L’autre difficulté est que lorsque
le coton et la laine sont recyclés,
-
cela diminue la qualité
du matériel,
-
ça affaiblit le fil de coton et de laine
et ça donne un produit encore pire.
-
En fin de compte, la technologie
n'est pas encore au point.
-
Cela coûte trop cher et prend trop
de temps pour produire
-
de nouveaux
vêtements à partir des anciens.
-
Il y a aussi une partie de
moi plus sceptique qui sait
-
que la raison pour laquelle H&M
mise sur le recyclage des textiles,
-
c’est que c’est une victoire
facile pour eux de durabilité.
-
Cela n’implique pas du tout de changer
leur modèle de production,
-
ramasser des vêtements et leur donner
une seconde vie.
-
Ça ne rend pas le système de
fast-fashion plus durable.
-
(musique)
-
Les experts conviennent que la mode rapide
doit changer,
-
si nous voulons vraiment faire la
différence.
-
Rappelez-vous quand la mode
avait quatre saisons,
-
hiver, printemps, été et automne?
-
Maintenant, les tendances changent
presque chaque jour.
-
C’est ce que le PDG d’un géant suédois
de la mode explique.
-
Nous avons de nouveaux vêtements dans
le magasin presque chaque jour. Donc
-
si tu vas dans un magasin H&M aujourd’hui,
tu y retournes deux jours plus tard,
-
tu trouveras presque toujours
quelque chose de nouveau.
-
Les vendeurs de H&M nous disent
qu'il arrive de nouveaux
-
vêtements chaque lundi, mercredi,
vendredi et dimanche.
-
Cela représente un demi-milliard
de produits par an.
-
Et c’est pourquoi la campagne de
recyclage de H&M
-
rend Claudia Marsales tellement en colère.
-
C’est vraiment une forme de greenwashing.
Elle est à la tête de Markham,
-
les programmes de gestion
des déchets de l'Ontario .
-
L"une des rares villes canadiennes
à interdire l’enfouissement de textiles.
-
Pour que les magasins de mode rapide
recyclent
-
ce qu’ils font, il faudrait 12 ans
-
pour recycler ce qu’ils vendent en 48
heures.
-
Comme si c’était...
-
Ce qui me fait dire qu'il s'agit en fait
plus d'une question de trafic, de marketing,
-
de greenwashing, que de s’attaquer
au modèle commercial brisé
-
de la mode rapide. Nous avons
-
demandé à H&M de venir à la caméra
et parler de leur programme de recyclage.
-
Ils ont refusé, nous assurant
-
qu’ils ne veulent pas encourager une
"attitude de gaspillage".
-
Leurs vêtements sont de bonne qualité
et fait pour durer.
-
Et ils travaillent vers un modèle
commerciale où ,finalement,
-
tous leurs vêtements peuvent
être recyclés.
-
Au moins, ils essaient?
-
Oui, mais c’est une cause
du problème.
-
Donc, les revendeurs de mode rapide,
-
leur modèle commerciales est le problème.
-
Ils produisent trop,
ils vendent trop bas,
-
c’est des vêtements jetables.
-
Faire un peu de recyclage en aval
et un peu de publicité
-
ne règle pas vraiment ce problème.
-
(musique)
-
Et vous demandez à certains clients l’une
des choses qu’ils aiment le plus dans le
-
programme?
C’est le rabais.
-
Cette incitation à continuer d’acheter.
-
Je le mets dans la poubelle et
puis ils me donnent le
-
rabais. Je l’ai vu et c’est
comme, oh, snap.
-
C’est une façon de,
-
tu sais, aide moi
et les aider en même temps.
-
Que voulez-vous dire
quand vous dites vous
-
aider et aider quelqu’un d’autre?
-
Je veux dire, m’aider à économiser et
-
les aider, en leur
donnant des vêtements gratuits.
-
On les a jetés dans la poubelle
et ils nous ont donné 5$ de réduction.
-
H&M pourrait également collecter
vos vieux vêtements,
-
plus de 55000 tonnes à ce jour,
-
Mais s’ils font à peine de nouveaux
vêtements de vos dons,
-
où vont les vêtements ?
-
Ces clients ont une théorie.
-
(musique)
-
Où penses-tu que vont les vêtements
que tu donnes à H&M ?
-
Peut-être à des gens qui en ont besoin,
-
peut-être aux centres d’accueil
-
ou d’autres endroits qui
utilisent des vêtements.
-
Peut-être qu’ils les donnent
gratuitement à ceux qui en ont besoin.
-
Où pensez-vous que ça va?
-
- Espérons aux personnes dans le besoin,
-
qui veulent toujours être à la mode
-
Beaucoup de gens pensent que les vieux
vêtements vont aux moins chanceux.
-
Faux.
-
Peut-être que vous le dites à vous-même
-
pour vous sentir mieux quand
vous en achetez plus.
-
Cline a inventé un terme pour ça.
-
(musique)
-
Quel est le mythe du déficit
des habits?
-
(Rires) Donc, le mythe du déficit des
habits est l’idée que lorsque nous
-
donnons des vêtements à la charité,
-
ils vont à quelqu’un
dans la communauté local dans le besoin.
-
Mais à l’ère de la mode rapide,
il y a
-
beaucoup plus de vêtements indésirables
qu’il y a de gens dans le besoin.
-
(musique)
-
La Salvation Army est au courant.
-
Rappelez-vous, c’est tout ce qu’ils ne
peuvent pas vendre dans leurs magasins.
-
Que font-ils de tous ces restes?
-
Ils les vendent à un intermédiaire.
-
Et les distributeurs font de même
avec tous les dons.
-
Au Canada, H&M donne de l’argent
à l’UNICEF.
-
Voilà le problème.
-
Tous les textiles valent de l’argent.
-
Ce qui est en très mauvais état
est déchiqueté pour les toiles de
-
peintre ou l’isolation, par
exemple, puis vendu.
-
Mais la majorité de tous les
vêtements donnés
-
sont expédiés à l’étranger vers
les pays en développement
-
et ils sont vendus là aussi.
-
Pas donné ou donné à des personnes
dans le besoin.
-
Et si vous pensez que cela signifie
que ça ne va pas se retrouver dans
-
des décharges,
détrompez-vous.
-
Nous suivons les traces de vos
vieux T-shirts dans le monde entier.
-
Les rayures noires ici viennent du Canada.
-
Tu ne peux pas te permettre de
rater ce voyage.
-
C'est ton "Marketplace".
-
(musique)
-
La vraie affaire sur votre "Marketplace".
-
(musique)
-
Nous aimons nos vêtements.
-
Désormais si bon marché, vous pouvez
en acheter de nouveau chaque jour.
-
Ces trucs coûtent 3 €?
-
5 €.
-
Mais ils viennent avec un coût énorme.
-
Une partie de la raison pour laquelle certaines
chaînes de fast-fashion,
-
comme H&M, disent qu’ils ont des
programmes de recyclage comme celui-ci.
-
La Terre ne peut
pas supporter que tant de vêtements
-
finissent à la poubelle.
-
H&M a une réponse
bien meilleur.
-
Mais nous avons entendu que
moins de 1% des vêtements utilisés dans le
-
monde sont transformés
en vêtements neufs.
-
La plupart des dons provenant des
poubelles des magasins et de la charité
-
sont récupérés et vendus à l’étranger.
-
(musique)
-
(musique)
-
C’est Nairobi, au Kenya.
-
Le pays en tête de liste quand
-
il s’agit d’acheter de vieux vêtements.
-
Le Kenya est l’un des meilleurs
clients du Canada.
-
Au cours d'une année, ils achètent
plus de 20 millions de dollars
-
de nos vieux vêtements.
-
Tout ce qui a des rayures noires
vient du Canada.
-
Ce sont une quantité de
vêtements pour enfants.
-
Ce sont des gilets.
-
T-shirts pour femmes.
-
Maina Andrew est un importateur
de vêtements usagés.
-
Les gens au Canada et en Amérique,
-
ils sont un peu gros.
-
Ces scènes ne sont pas isolées.
-
Vous les verrez partout en Afrique,
Amérique du Sud et centrale.
-
Il s’agit en grande partie de choses
que les Canadiens ont données gratuitement
-
uniquement pour qu'ils soient
vendus ici à des vendeurs
-
à but lucratif comme Alice
Nyansarora Anunda,
-
qui les apporte à son marché local.
-
Ils appellent les vêtements "Mitumba".
-
(rire)
-
Non, celui-là, c’est juste
un surnom qu’on lui a donné,
-
"Mitumba" signifie "vieux" dans notre
culture.
-
Près de 13 000 kilomètres.
-
Mais regardez de plus près et ils sont là.
-
Les noms que vous connaissez.
-
AEO, Zara, Adidas, H&M.
-
La façon dont on ouvre les établissements,
-
nous connaissons leurs usines
où il y a de nouveaux vêtements,
-
surtout ceux qui viennent du Canada.
-
Mais Andrew remarque que beaucoup
de vêtements sont de mauvaise qualité,
-
difficiles à vendre.
On les jette, c’est tout.
-
Si les gens ne les achètent pas,
on les jette.
-
(musique)
-
(musique)
-
Ils vont dans les tas d’ordures,
beaucoup d’entre eux.
-
(musique)
-
Il dit que cela se produit
régulièrement juste derrière le marché,
-
jetant et brûlant des vêtements que
les Canadiens ne veulent pas
-
et les Kenyans non plus.
-
Parfois, ils emballent même de
très vieux objets.
-
Vous pouvez même emballer des
articles qui ne sont même
-
pas bons, et ils finissent par les
jeter en Afrique ou au Kenya.
-
(musique)
-
Ouais, on les brûle et c’est du travail
perdu parce qu’on les a déjà achetés.
-
(musique)
-
Toutes ces marques populaires
dans les marchés bondés,
-
Elizabeth Cline les a vus, aussi.
Elle est allée au Kenya.
-
Il existe un grand nombre d'entreprises
dans le monde entier qui travaillent
-
sur le recyclage des textiles
au sens propre du terme,
-
mais elles n'en sont qu'à leurs débuts.
-
Que les produits restent aux États-Unis
ou qu'ils finissent en Afrique,
-
ils finiront à la décharge.
-
Nous parlons à H&M de ce marché
kenyan et de tous les feux.
-
Ils disent que l’intermédiaire I:CO,
-
qui gère la collecte et la
distribution de leurs bidons
-
a des normes très élevées.
-
Mais ils travaillent toujours à créer
un meilleur système de suivi
-
afin que cela ne continue pas
à se produire.
-
Jeter est toujours moins cher.
-
C’est toujours l’option la moins chère.
-
Il n’y a qu’une solution.
-
Le fabricant des vêtements est
responsable du berceau à la tombe.
-
Donc, ils fabriquent le t-shirt,
ils vendent le t-shirt,
-
le t-shirt revient,
ils doivent recycler ce t-shirt.
-
Ils ne peuvent pas le mettre dans
un pays en développement.
-
En Afrique du Sud, nous avons interdit
les vêtements usagés.
-
Quand un pays survit sur des
choses d’occasion,
-
des vêtements usagés,
-
cela signifie qu’il y a quelque
chose qui ne va pas avec ce système.
-
La survie de l'industrie textile locale
est menacée.
-
Et maintenant, nombre de ces
pays réagissent.
-
Les pays d’Afrique de l’Est ont
récemment envoyé un message au monde.
-
Ils ne veulent pas de vêtements
usagés et ont essayé de les bannir.
-
Les gouvernements ont dit qu’il
détruisait leur marché du textile.
-
Les vêtements usagés sont assez bon marché
-
et aucun tissu fait à la main
pourrait rivaliser.
-
Et malgré tout ce que
vous venez de voir, Cline
-
dit que le groupe H&M est un précurseur
en matière de développement durable.
-
Par rapport à d’autres marques,
ils sont des leaders.
-
Je ne sais pas ce que dit le reste
de l’industrie de la mode,
-
qu’une chaîne de mode rapide est
en tête de liste.
-
Sachez seulement que les déchets
textiles sont un problème environnemental.
-
Les déchets textiles dans les décharges
sont parmi les catégories les plus en
-
croissance rapide et c’est une chose sur
laquelle on peut facilement agir.
-
Alors, que devriez-vous faire avec
tous vos vieux vêtements?
-
Les réponses arrivent tout de suite.
-
Avez-vous une histoire sur laquelle
vous souhaiteriez que nous enquêtions ?
-
Écrivez-nous à marketplace@cbc.ca
-
Le coût élevé de la mode
sur "Marketplace".
-
- Vous achetez par impulsion?
- Bien sûr.
-
Quelle est la dernière chose que
tu as acheté que tu regardes et dis:
-
- "Qu’est-ce qui m’a pris?"
- Des vêtements, toujours.
-
En moyenne, nous achetons près
de 70 vêtements par an.
-
Ça veut dire qu’on achète de nouveaux
vêtements chaque semaine
-
(musique)
-
- Qu’as-tu acheté ?
- Un tas de trucs.
-
- Tu avais besoin de quelque chose ?
- Non.
-
Tu as jeté un coup d’œil
et tu as acheté des choses.
-
J’ai acheté un tas de trucs:
leggings, chemises, chaussettes,
-
sous-vêtements
-
La plupart de ces choses vont
terminer à la poubelle, à la décharge.
-
La mode rapide est une grande
partie du problème,
-
mais nous ne sommes pas tenus
de l’accepter.
-
Donc, c’est 50% polyester,
50% coton.
-
Il est très difficile de séparer ces
fibres et de produire de nouvelles choses.
-
Vous savez combien de litres d’eau
il faut pour faire une paire de jeans?
-
Près de 4000 litres.
-
- Wow.
- Wow.
-
C'est fou.
-
(musique)
-
Et parfois,
-
rien que de voir le gaspillage
fait la différence.
-
Ces familles jurent de changer
leurs habitudes.
-
Ils veulent regarder des choses
mignonnes, des choses qui semblent
-
bonnes, mais qui ne sont pas
nécessairement de bonne qualité.
-
Nous devons...Apprenons-lui à
utiliser les choses jusqu’à ce
-
qu’elles soient usées. - à propos de
gaspillage et de consommation,
-
Je dois encore me débarrasser
de mon sac de vêtements.
-
Je ne sais pas où aller avec mes affaires.
-
Je pense que les gens qui
regardent depuis chez eux
-
se posent la même question.
-
Certains aiment échanger des vêtements
et c’est une première ligne défensive.
-
S’ils sont en très bon état,
vous pouvez
-
les emmener dans
un magasin d’occasion.
-
Vous pouvez également les donner à
un organisme de bienfaisance fiable.
-
Faites des recherches pour voir à qui
vous donnez des vêtements.
-
N’achetez pas autant.
-
Donc en gros, quand il s’agit de
vêtements usagés,
-
ne les jetez pas,
-
donnez-les à
quelqu’un qui peut vraiment les utiliser.
-
Les filles,quelqu’un a
besoin d’un T-shirt?
-
Non, vous êtes sûres?
-
Un pantalon noir élégant?
Presque jamais porté.
-
C’est cool, non? Avec la fermeture
derrière.
-
Je vais bien.
-
Tu veux peut-être rendre les tiens
et prendre ça?
-
Non, merci.
-
Je suis de petite taille.
Je les ai mis deux fois.
-
- Non, merci.
- Non? Non.
-
Vous voulez un pyjama ou vous
connaissez quelqu’un
-
qui pourrait en vouloir?
-
- Je les prends.
- T-shirt?
-
Tu veux des Levi’s?
-
Oui, taille 6, moi.
-
- Génial!
- Génial.
-
Voilà. Ils n’iront pas à la décharge.
-
Non.
-
Peut-être n’y a-t-il pas de solution
parfaite à ce problème compliqué.
-
Mais s’il y a quelque chose que j’ai
appris dans tout ce processus
-
c’est que je peux faire quelque chose.
-
Et, pour moi, ça veut dire acheter moins.
-
Une enquête Marketplace spéciale,
d’une durée d’un an.
-
Nous allons sous couverture
dans les maisons de retraite.
-
Je criais à tue-tête et personne ne
venait.
-
Des familles qui se battent pour une
meilleure assistance.
-
Tu meurs, tu meurs salope.
Tu dois mourir maintenant.
-
C’est ma pauvre mère.
-
Les soins de longue durée ont-ils
atteint un point de crise?
-
Oh,nous sommes bien au-delà
de ce point.
-
Je crois que nous sommes en crise
depuis des années.
-
Si ça arrive dans un centre de jour,
-
ils le fermeront en 5 minutes.
-
Comment se battre pour une meilleure
assistance,
-
sur le prochain Marketplace.
-
(musique)