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Technologie et culture sonore - Entendez-vous ce que j'entends ? Dale Sherrard à TEDxUMontana

  • 0:20 - 0:22
    Entendez-vous
    ce que j'entends ?
  • 0:22 - 0:26
    (Violoncelle)
  • 0:26 - 0:29
    Entendez-vous
    ce que j'entends ?
  • 0:29 - 0:31
    C'est une question universelle.
  • 0:31 - 0:34
    Et c'est aussi une
    question ancienne.
  • 0:34 - 0:36
    Et...
  • 0:36 - 0:40
    C'est une question
    excessivement contemporaine.
  • 0:40 - 0:43
    Tout le monde se la pose, non ?
  • 0:43 - 0:48
    Est-ce vous sentez ce que je sens ?
    Suis-je seul dans ce que j'entends ?
  • 0:48 - 0:51
    Écoutons la question.
  • 0:51 - 0:55
    Et écoutons la façon dont la technologie
    change constamment la réponse.
  • 0:58 - 1:01
    En tant qu'humains, nous écoutons
    en groupes, depuis toujours.
  • 1:03 - 1:06
    Avant, nous vivions dans
    des cavernes, assis autour du feu.
  • 1:06 - 1:10
    Et nous écoutions sûrement
    un genre de « ouh »,
  • 1:10 - 1:13
    le bulletin nocturne grognant
    les événements du jour.
  • 1:13 - 1:18
    Vous savez : « Beaucoup de tonnerre.
    Beaucoup d'antilopes. »
  • 1:18 - 1:22
    « Le voisin a un
    nouveau rocher. » (Rires)
  • 1:22 - 1:24
    (Le violoncelle continue)
    Chacun écoute
  • 1:24 - 1:29
    les espoirs, les rêves, les expériences
    et les aspirations des autres.
  • 1:29 - 1:34
    Et nos histoires, réelles ou imaginaires,
    sont le temps du conte.
  • 1:34 - 1:38
    Parce qu'écouter c'est partager.
    Nous partagions ces choses.
  • 1:38 - 1:39
    (Le violoncelle s'arrête)
  • 1:39 - 1:44
    Ça a continué pendant très
    longtemps, pas vrai ? Une éternité.
  • 1:44 - 1:45
    Mais ensuite, nous sommes
    devenus complexes.
  • 1:47 - 1:50
    Nos histoires sont
    devenues complexes.
  • 1:50 - 1:54
    Le temps a passé et
    la technologie est arrivée.
  • 1:54 - 1:56
    La caverne est
    devenue plus agréable.
  • 1:56 - 2:00
    (Musique) Nous avons eu
    des sanitaires.
  • 2:00 - 2:03
    Et nous avons commencé à nous asseoir
    pour écouter une chose appelée radio.
  • 2:04 - 2:09
    Nous écoutions les nouvelles
    du monde et les chansons du jour
  • 2:09 - 2:12
    et nous écoutions
    les discours de Winston Churchill.
  • 2:12 - 2:16
    (Le violoncelle continue)
    Nous avons continué à écouter
  • 2:16 - 2:21
    la technologie amplifiant
    et diffusant tout ça.
  • 2:21 - 2:29
    Nous écoutions ensemble les professeurs,
    prédicateurs, fascistes et papes.
  • 2:29 - 2:32
    Nous écoutions des opéras
    et des rock-stars.
  • 2:32 - 2:35
    Nous écoutions des gens essayer
    de nous vendre du savon et des cigarettes.
  • 2:35 - 2:39
    (Silence)
  • 2:39 - 2:44
    En fait, avant, nous écoutions
    les événements en tant que tels.
  • 2:44 - 2:47
    Vous savez ? Le discours, le concert.
    Il fallait y être.
  • 2:47 - 2:51
    Mais ensuite nous avons découvert
    qu'on pouvait enregistrer et rejouer.
  • 2:51 - 2:53
    Et c'est ça la technologie.
  • 2:53 - 2:56
    Nous avons découvert que le son
    pouvait être ouvertement accessible.
  • 2:56 - 2:59
    Nous pouvions le trouver n'importe où,
    n'importe quand, seul ou à part.
  • 3:01 - 3:05
    Puis la radio est devenue
    la chaîne stéréo.
  • 3:05 - 3:09
    Et l'écoute est devenue plus une activité
    de salon qu'un rassemblement, pas vrai ?
  • 3:09 - 3:14
    Nous avons découvert qu'on pouvait
    réellement acheter une chanson ou un son.
  • 3:14 - 3:17
    «Tu as entendu ce que j'ai entendu ?
    Non ? Alors passe chez moi.
  • 3:17 - 3:18
    Je te ferai écouter.»
  • 3:20 - 3:24
    Évidemment, nous n'écoutons
    pas toujours en groupe. Non, non.
  • 3:24 - 3:28
    Souvent, fréquemment,
    nous écoutons en privé.
  • 3:28 - 3:30
    L'écoute en privé.
    C'est une chose primale.
  • 3:31 - 3:34
    Le son est primal.
  • 3:34 - 3:40
    Il existe...dans un royaume
    d'avant le langage. Et au contraire
  • 3:40 - 3:44
    des films, de la télévision
    et des ordinateurs, qui sont toujours
  • 3:44 - 3:46
    en 2 dimensions,
    le son est toujours en 3 dimensions.
  • 3:46 - 3:49
    Il est autour de nous.
    Il est en nous.
  • 3:49 - 3:53
    La phrase : « Au commencement était
    le Verbe » peut être comprise comme
  • 3:53 - 3:58
    « Au commencement était le son ».
    Le son de la parole.
  • 3:58 - 4:00
    Le son est la toute
    première chose.
  • 4:00 - 4:02
    Et cela commence
    pour nous
  • 4:02 - 4:07
    dans un endroit sombre,
    chaud et très confortable
  • 4:07 - 4:08
    connu sous le
    nom d'utérus.
  • 4:08 - 4:11
    (La musique continue)
  • 4:11 - 4:15
    Dans l'utérus, nous commençons à
    entendre bien avant de commencer à voir.
  • 4:15 - 4:20
    Et la première chose que nous entendons,
    c'est ce martèlement régulier à 4 temps
  • 4:20 - 4:22
    connu sous le nom de
    battement du cœur de la mère.
  • 4:22 - 4:29
    C'est le premier et le plus important
    son de nos vies, et il reste avec nous.
  • 4:29 - 4:31
    Pourquoi d'après vous, plus tard
    dans la vie, nous fréquentons
  • 4:31 - 4:37
    des discothèques sombres et chaudes ?
    Suivant un régime liquide et se déhanchant
  • 4:37 - 4:40
    sur ce même battement
    martelant à 4 temps ? (Rires)
  • 4:40 - 4:45
    C'est la technologie qui recrée
    le meilleur endroit au monde,
  • 4:45 - 4:47
    le ventre maternel.
    (Rires)
  • 4:47 - 4:52
    On se réunit et on se rassemble
    pour l'écouter. C'est fantastique.
  • 4:52 - 4:54
    (Il soupire)
  • 4:54 - 4:58
    Plus tard, en dehors de l'utérus,
  • 4:58 - 5:00
    nous découvrons que le son
    est vraiment merveilleux.
  • 5:00 - 5:01
    Ah...
  • 5:01 - 5:04
    Il nous définit.
    Il nous stupéfait.
  • 5:05 - 5:08
    Il nous touche si
    profondément.
  • 5:08 - 5:11
    Vous vous rappelez, quand vous
    étiez enfant, assis à l'arrière
  • 5:11 - 5:18
    de la voiture sur le chemin
    de la maison par une nuit pluvieuse,
  • 5:18 - 5:22
    vous endormant au son des voix
    de vos parents, qui parlaient tout bas,
  • 5:22 - 5:24
    les essuie-glace donnaient le rythme,
    et vous écoutiez
  • 5:27 - 5:28
    les voitures passer
  • 5:29 - 5:33
    et le bruit des pneus sur
    la chaussée humide.
  • 5:36 - 5:39
    (Imite le bruit d'un moteur
    et d'éclaboussures)
  • 5:41 - 5:45
    Vous vous rappelez du jour où vous
    avez découvert les fermetures éclair ?
  • 5:45 - 5:51
    (Imite une fermeture éclair)
  • 5:51 - 5:55
    Waouh !
    (Rires)
  • 5:55 - 5:58
    Nous voulions partager ça.
    « Maman, écoute ça ! »
  • 5:58 - 5:59
    (Imite une fermeture éclair)
  • 5:59 - 6:01
    (Rires)
  • 6:01 - 6:05
    Le fait est que l'écoute privée mène
    toujours à ce besoin de partager.
  • 6:05 - 6:08
    Et c'est à cet âge qu'on
    commence à se demander :
  • 6:08 - 6:12
    «Entendez-vous
    ce que j'entends ?»
  • 6:12 - 6:17
    La chanson « Do You Hear What I Hear ? »
    a été écrite à la fin des années 60,
  • 6:17 - 6:20
    à l'époque de la crise des missiles
    de Cuba. A peu près au même moment,
  • 6:22 - 6:26
    la technologie des casques audio quittait
    le champ de bataille où on l'utilisait
  • 6:26 - 6:29
    depuis des décennies. Et elle commençait
    à pénétrer les foyers.
  • 6:31 - 6:34
    Les casques audio
  • 6:34 - 6:38
    ont rendu l'écoute plus privée,
    plus personnelle. Ils nous isolent
  • 6:38 - 6:42
    les uns des autres en échange d'une
    expérience d'écoute privée plus puissante.
  • 6:44 - 6:48
    A peine 10 ans plus tard,
    le Walkman arrivait, c'est un système
  • 6:48 - 6:54
    d'écoute portable, n'est-ce pas ?
    Il nous a décollés de la chaîne stéréo.
  • 6:54 - 6:59
    Nous étions libres de marcher à travers
    le monde, tout en étant en écoute privée.
  • 6:59 - 7:03
    Porter et traîner ces sacs à dos pleins
    de cassettes. Vous vous souvenez ?
  • 7:03 - 7:05
    (Rires)
  • 7:05 - 7:10
    Le son lui-même était attaché à nous,
    et nous l'emmenions partout.
  • 7:10 - 7:13
    D'une certaine manière, l'écoute privée
    est devenue plus à la mode
  • 7:13 - 7:17
    que l'écoute en groupe.
    Vous vous rappelez ? Les casques audio,
  • 7:17 - 7:22
    c'était stupéfiant. Une immersion
    sonore totale. Et pourtant,
  • 7:22 - 7:27
    une solitude totale. Le son était génial,
    mais c'était dur de le partager.
  • 7:27 - 7:32
    Nous avons essayé de contrer
    cette solitude avec une chose
  • 7:32 - 7:39
    appelée la compilation. (Rires)
  • 7:39 - 7:45
    Cette lettre d'amour sonore faite
    des sons et des chansons
  • 7:45 - 7:47
    qu'on voulait offrir aux autres.
  • 7:47 - 7:50
    « Tiens, écoute ça.
    Entends ce que j'entends.
  • 7:50 - 7:56
    Ressens ce que je ressens quand
    j'écoute ça. » Mais c'est la technologie.
  • 7:56 - 8:00
    On a toujours le doigt
    sur le bouton avance rapide, pas vrai ?
  • 8:00 - 8:07
    Ce Walkman est vite devenu le lecteur CD,
    le lecteur MP3, l'iPod, l'iPhone, etc...
  • 8:10 - 8:14
    Le sac à dos plein de cassettes
    a laissé sa place à la technologie.
  • 8:14 - 8:17
    Et les appareils sont devenus
    de plus en plus petits,
  • 8:17 - 8:21
    légers, presque invisibles.
  • 8:21 - 8:25
    Ce petit bouton « aléatoire »
  • 8:25 - 8:29
    a tué la compilation.
    Et les petites transitions
  • 8:29 - 8:33
    qu'on faisait, pour assurer un passage
    parfait d'un morceau à l'autre ?
  • 8:35 - 8:38
    Ça a disparu. Et le caractère
    aléatoire du streaming est arrivé.
  • 8:40 - 8:44
    Des robots appelés algorithmes ont
    commencé à nous « connaître ».
  • 8:47 - 8:49
    Et ils ne jouaient pas seulement les
    chansons qu'on voulait entendre,
  • 8:49 - 8:54
    mais suggéraient d'autres chansons qu'on
    pourrait vouloir entendre,
  • 8:54 - 9:01
    ou même acheter.
    Et la caverne où l'on écoutait jadis
  • 9:01 - 9:07
    se transformait soudainement
    en cet espace privé et isolé.
  • 9:07 - 9:09
    Et peut-être que le son n'était
    pas si bon, après tout.
  • 9:09 - 9:14
    Il est un peu sec, en sourdine,
    compressé et artificiel.
  • 9:14 - 9:17
    C'est la restauration rapide
    de la culture sonore
  • 9:17 - 9:25
    et elle n'est pas très nourrissante.
    L'écoute privée nous a engloutis.
  • 9:25 - 9:29
    Comme si le monde était trop bruyant.
    Et maintenant nous emportons
  • 9:29 - 9:34
    ce petit «iUtérus» partout pour
    nous maintenir hors d'atteinte sonore.
  • 9:36 - 9:39
    D'accord, je sais qu'internet et
    la technologie téléphonique
  • 9:39 - 9:43
    nous a probablement plus
    que jamais connectés.
  • 9:43 - 9:46
    Vous savez, je ne discute pas ça.
    Mais dans notre écoute,
  • 9:46 - 9:51
    nous sommes tellement seuls.
    Tellement secrets. Tellement isolés.
  • 9:51 - 9:52
    Tristes.
  • 9:54 - 9:57
    Et ça devient un peu sinistre, non ?
  • 9:57 - 10:00
    Où va-t-on avec ça ?
  • 10:00 - 10:05
    Des hordes de zombies
    esclaves de leurs écouteurs. (Rires)
  • 10:05 - 10:08
    Nous errons au hasard,
    déconnectés.
  • 10:08 - 10:11
    C'est un cauchemar orwellien !
  • 10:11 - 10:13
    « Mince !
  • 10:13 - 10:18
    C'est la fin de l'humanité.
    C'est certainement la fin des temps. »
  • 10:18 - 10:21
    Eh bien, peut-être.
    Mais peut-être pas.
  • 10:22 - 10:26
    Ce n'est pas la technologie qui
    nous a mis dans ce pétrin.
  • 10:26 - 10:29
    C'est nous.
    C'est notre culture névrotique.
  • 10:29 - 10:33
    Et les cultures évoluent, on l’espère.
    Ainsi que la technologie.
  • 10:33 - 10:36
    Pas vrai ?
  • 10:36 - 10:39
    Peut-être que ce n'est
    pas si effrayant.
  • 10:39 - 10:40
    Écoutez.
  • 10:42 - 10:46
    La culture sonore commence à
    s'insérer dans le réseau global.
  • 10:46 - 10:50
    Et l'écoute en groupe et l'écoute privée
    recommencent à fusionner.
  • 10:50 - 10:55
    Ces minuscules écouteurs
    tout frêles s'en vont
  • 10:55 - 11:01
    à la faveur de ces nouveaux casques
    branchés, très tendance et au son génial.
  • 11:01 - 11:03
    Vous avez dû en voir.
  • 11:03 - 11:05
    Et leurs jours sont comptés aussi.
    Nous avons une nouvelle technologie,
  • 11:05 - 11:08
    quelque chose
    qui s'appelle conduction osseuse.
  • 11:08 - 11:11
    J'adore dire « conduction osseuse ».
  • 11:11 - 11:17
    Cette technologie stimule les canaux
    auditifs à l'aide d'ondes sonores.
  • 11:17 - 11:19
    Et elle nous libère des casques.
  • 11:19 - 11:23
    On n'écoute plus au même endroit.
    Et elle nous permet,
  • 11:23 - 11:27
    pour la toute première fois, d'écouter
    normalement nos amis au restaurant,
  • 11:27 - 11:29
    et si on le veut, de réécouter
    un passage en même temps.
  • 11:33 - 11:35
    Il y a seulement quelques mois,
    pour la première fois un homme
  • 11:35 - 11:41
    s'est implanté des petits aimants sonores
    dans la partie charnue de son oreille.
  • 11:41 - 11:43
    Il n'a besoin d'aucun casque,
    aucun iPhone.
  • 11:45 - 11:48
    Il y a un nouveau type de
    diffusion appelé « Bluecasting ».
  • 11:50 - 11:54
    C'est l'usage de la technologie
    Bluetooth pour diffuser localement.
  • 11:54 - 11:57
    Imaginez que vous allez
    à la bibliothèque, au restaurant, au café
  • 11:57 - 12:00
    ou en classe, au musée ou
    même à une discothèque.
  • 12:02 - 12:06
    Et vous pouvez choisir d'entendre
    la musique pour vous déhancher
  • 12:06 - 12:09
    et vous balancer. Ou alors, « clic ! ».
    Vous l'éteignez.
  • 12:09 - 12:11
    Et ça ne vous dérange pas.
    Imaginez une piste de danse
  • 12:11 - 12:17
    pleine de gens et pas de son. (Rires)
    Vous voyez ?
  • 12:17 - 12:20
    C'est en développement.
    Il y a des prototypes.
  • 12:20 - 12:26
    Et qu'est-ce qu'un podcast sinon
    une compilation virtuelle, pas vrai ?
  • 12:26 - 12:29
    C'est une liste de lecture,
    de nos espoirs, nos rêves
  • 12:29 - 12:33
    et de mes pensées du jour.
    Tenez, téléchargez...
  • 12:33 - 12:34
    Ça !
  • 12:34 - 12:36
    Entendez ce que j'entends !
  • 12:39 - 12:42
    Il y a même cette chose appelée...
    la conférence TED,
  • 12:42 - 12:45
    (Rires)
    où les gens se rassemblent
  • 12:45 - 12:50
    dans des cavernes et écoutent
    ces genres de grognements d'idées.
  • 12:52 - 12:56
    C'est très en vogue.
    (Rires)
  • 12:56 - 13:02
    La musique live est de retour :
    elle est partout.
  • 13:02 - 13:04
    Il y a plus de vendeurs que jamais.
  • 13:04 - 13:10
    Nous écoutons comme si des décennies
    de lecture d'enregistrements plastiques
  • 13:10 - 13:16
    nous avaient rendus affamés
    de vrai sons en direct. Non ?
  • 13:16 - 13:18
    De retour dans les
    salles de concert ! Peu importe :
  • 13:18 - 13:21
    Classique, Rock'n Roll,
    Bluegrass, musique électronique,
  • 13:21 - 13:24
    musique d'accouplement pour yaks.
    Nous sommes revenus, pour écouter.
  • 13:27 - 13:32
    C'est très beau. Moi-même,
    j'observe la culture des jeunes.
  • 13:32 - 13:35
    J'observe la génération Y.
    Et ils sont dedans.
  • 13:35 - 13:38
    Ils recommencent à écouter en groupe.
    Ils partagent du son.
  • 13:38 - 13:40
    Ils appellent ça
    du partage de fichiers.
  • 13:41 - 13:46
    Mais ils font aussi ces écoutes
    en groupes, les soirées DJ.
  • 13:46 - 13:50
    Et la musique bruitiste,
    le jeu en ligne,
  • 13:50 - 13:51
    où ils peuvent se parler
  • 13:51 - 13:54
    pendant qu'ils explosent
    des zombies.
  • 13:54 - 13:58
    Et ils forment des petites
    sous-cultures d'écoute en groupe.
  • 13:58 - 14:03
    Ça s'appelle les «Concours SPL»,
    ils surélèvent leurs voitures,
  • 14:03 - 14:06
    et ils concourent pour savoir
    qui aura le plus de volume.
  • 14:06 - 14:08
    C'est de l'écoute de groupe,
    pas vrai ?
  • 14:08 - 14:11
    Ce n'est pas très bon
    pour les oreilles,
  • 14:11 - 14:13
    (La musique s'amplifie)
  • 14:13 - 14:17
    mais mon Dieu,
    quel enthousiasme !
  • 14:17 - 14:23
    (Rires)
  • 14:23 - 14:26
    Les amis, il ne s'agit pas
    de technologie, ça n'a jamais été le cas.
  • 14:26 - 14:30
    Il s'agit de notre besoin de partager
    nos sons et nos histoires.
  • 14:32 - 14:36
    Et la technologie ne fait que
    soutenir ce besoin, non ?
  • 14:36 - 14:40
    Vous savez, nous voulons partager.
  • 14:41 - 14:46
    Et je crois personnellement,
    que le futur de la culture sonore
  • 14:46 - 14:49
    est en fait assez prometteur.
    Rejoignez la génération Y,
  • 14:49 - 14:52
    (Violoncelle)
    c'est génial, c'est cool, ça claque !
  • 14:52 - 14:54
    (Le violoncelle continue)
  • 14:54 - 14:57
    Et je pense qu'on finira
    tous un jour par s'entendre.
  • 14:57 - 15:00
    Je veux entendre ce que tu entends,
    et tu veux entendre ce que j'entends,
  • 15:00 - 15:03
    et ensemble nous pouvons célébrer
    les sons de nos vies.
  • 15:03 - 15:04
    (La musique continue)
  • 15:04 - 15:07
    Alors écoutez,
    écoutez bien.
  • 15:07 - 15:08
    Merci.
  • 15:08 - 15:21
    (Applaudissements)
Title:
Technologie et culture sonore - Entendez-vous ce que j'entends ? Dale Sherrard à TEDxUMontana
Description:

Dale Sherrard développe une perspective unique de l'art de l'écoute. Dale est compositeur expérimental, sculpteur sonore et designer sonore. Il enseigne le design sonore en tant qu'intervenant vacataire en Arts Sonores dans le cadre du Media Arts Program à l’université du Montana. Il est titulaire d'une maîtrise en son obtenue dans le cadre du Milton Avery Graduate Program au Bard College à New York. Son travail s'étend sur divers formats parmi lesquels les installations de galeries et de musées, les performances orchestrales, les opéras, les musiques originales de films, les danses modernes et les enregistrements studios pour les bandes sons. Il a présenté ses travaux récents à MIssoula dans le Montana et en Autriche. Il s'agit d'une série de morceaux joués localement par des orchestres étudiants et enregistrés sur le terrain. Il a collaboré avec l'animateur et sculpteur italien Luca Buvoli.Il a travaillé en tant que designer sonore et co-compositeur sur un film dont la première a été présentée à la Mattress Factory à Pittsburg en Pennsylvanie, et qui a été projeté au Museum of Modern Art de New York en Janvier 2009. Il a aussi collaboré avec les chorégraphes Ani Weinstein et Anya Cloud à New York.

Plus d'informations sur http://tedxumontana

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
15:33
  • Bonsoir,

    je vous renvoie votre traduction car elle ne respecte pas la règle de 42 caractères par lignes de sous-titres. 42 lignes sont dans ce cas.

    Merci de jeter un œil aux recommandations :
    http://www.ted.com/participate/translate/guidelines

    Bonne soirée
    Eric

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