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La dépression est une maladie de civilisation | Stephen Ilardi | TEDxEmory

  • 0:07 - 0:12
    Je pense que le mot « dépression »
    est parmi les plus tragiquement incompris
  • 0:12 - 0:14
    de toute la langue anglaise.
  • 0:14 - 0:15
    Et voilà le problème :
  • 0:15 - 0:19
    « dépression » a deux sens
    radicalement différents
  • 0:19 - 0:21
    selon le contexte.
  • 0:21 - 0:25
    Dans une conversation,
    quand les gens se disent déprimés,
  • 0:25 - 0:29
    ils utilisent le mot « dépression »
    comme un synonyme de « tristesse ».
  • 0:30 - 0:35
    C'est une réaction humaine naturelle
    aux adversités de la vie.
  • 0:35 - 0:40
    Dans ce sens-là, tout le monde
    connaît la douleur de la dépression.
  • 0:40 - 0:42
    Et pourtant, au sens clinique du terme,
  • 0:42 - 0:47
    la dépression est synonyme
    de maladie dévastatrice.
  • 0:48 - 0:50
    L'image apparaît ? OK.
  • 0:50 - 0:52
    Une maladie dévastatrice.
  • 0:52 - 0:57
    Le terme technique est
    « syndrôme dépressif majeur ».
  • 0:57 - 1:00
    C'est une maladie qui prive les gens
  • 1:00 - 1:01
    de leur sommeil réparateur,
  • 1:01 - 1:03
    de leur énergie,
  • 1:03 - 1:04
    de leur attention,
  • 1:04 - 1:06
    leur concentration, leur mémoire,
  • 1:06 - 1:12
    leur libido, leur capacité
    à apprécier les plaisirs de la vie.
  • 1:12 - 1:15
    La plupart des malades
    se voient privés de leur capacité
  • 1:15 - 1:18
    à aimer, à travailler, et à jouer.
  • 1:18 - 1:20
    Ils peuvent même perdre
    leur envie de vivre,
  • 1:20 - 1:21
    et je vais vous dire pourquoi.
  • 1:21 - 1:24
    Parce que, nous savons aujourd'hui
    que la dépression
  • 1:24 - 1:28
    active le circuit de la douleur
    dans le cerveau,
  • 1:28 - 1:32
    à tel point que la plupart
    des individus cliniquement déprimés,
  • 1:32 - 1:34
    si vous leur parlez,
    et qu'ils s'ouvrent à vous,
  • 1:34 - 1:37
    vous diront, comme ils me l'ont dit
    des centaines de fois :
  • 1:37 - 1:38
    C'est une souffrance.
  • 1:38 - 1:40
    C'est une agonie.
  • 1:40 - 1:41
    C'est une torture.
  • 1:42 - 1:44
    Et beaucoup commencent
    à contempler la mort
  • 1:44 - 1:47
    comme moyen d'évasion.
  • 1:47 - 1:49
    La dépression est la principale
    cause de suicide,
  • 1:49 - 1:53
    qui tue aujourd'hui plus d'un million
    de personnes chaque année dans le monde.
  • 1:53 - 1:56
    Alors, je sais ce que
    vous devez penser à ce stade :
  • 1:56 - 1:59
    Et bien, ce discours va être sacrément...
  • 1:59 - 2:01
    (Rires)
  • 2:01 - 2:02
    Vous savez, déprimant.
  • 2:02 - 2:06
    Alors, voici une petite
    « alerte de divulgâchage » amicale :
  • 2:06 - 2:08
    Il ne l'est pas !
    Il ne l'est vraiment pas !
  • 2:08 - 2:11
    La dépression, oui,
    c'est une ennemie dangereuse.
  • 2:11 - 2:15
    Mais ce que j'ai appris de mes 20 années
    de recherche et de travaux cliniques,
  • 2:15 - 2:19
    c'est que cet ennemi peut être vaincu.
  • 2:19 - 2:22
    C'est la bonne nouvelle,
    et c'est ce dont je vais parler
  • 2:22 - 2:23
    pendant la majeure partie du discours.
  • 2:23 - 2:25
    D'abord, encore une mauvaise nouvelle :
  • 2:25 - 2:28
    La dépression est aujourd'hui
    une épidémie mondiale.
  • 2:28 - 2:30
    En fait, si on s'intéresse aux États-Unis,
  • 2:30 - 2:34
    on remarque à présent
    que presque un Américain sur quatre,
  • 2:34 - 2:39
    fera l'expérience de la douleur atroce
    et débilitante de la dépression
  • 2:39 - 2:42
    avant l'âge de 75 ans.
  • 2:43 - 2:45
    Et ce n'est pas tout.
  • 2:45 - 2:49
    Il semble que cet indice de dépression
    augmente au fil des générations.
  • 2:49 - 2:52
    Alors, chaque nouvelle
    cohorte de naissance
  • 2:52 - 2:56
    montre des taux de dépression
    plus élevés que la précédente.
  • 2:57 - 2:59
    Maintenant, regardez ces courbes :
  • 2:59 - 3:02
    nous avons 4 générations différentes
    sur ce graphique.
  • 3:02 - 3:04
    La courbe verte à droite,
  • 3:04 - 3:07
    correspond aux Américains les plus âgés.
  • 3:07 - 3:10
    Et au moment où ils atteignent
    l'âge de 60 ou 70 ans,
  • 3:10 - 3:14
    ils ont un taux de dépression de 10 %
    sur toute leur vie.
  • 3:14 - 3:15
    C'est horrible, mais c'est bien moins
  • 3:15 - 3:18
    que toutes les générations suivantes.
  • 3:18 - 3:22
    Maintenant, regardez la courbe
    qui m'inquiète le plus :
  • 3:22 - 3:25
    C'est celle tout à gauche.
  • 3:25 - 3:27
    Ce sont nos plus jeunes
    adultes Américains.
  • 3:27 - 3:29
    Vous voyez ce qui s'est passé ?
  • 3:29 - 3:31
    Quand ils atteignent 25 ans,
  • 3:31 - 3:35
    ils ont déjà
    un taux de dépression de 25 %.
  • 3:35 - 3:38
    Souvenez-vous, nous parlons
    d'une maladie débilitante,
  • 3:38 - 3:39
    potentiellement mortelle.
  • 3:40 - 3:43
    Sans prise en charge, cette maladie
    peut causer des dommages cérébraux.
  • 3:43 - 3:45
    Et si nous extrapolons cette courbe,
  • 3:45 - 3:48
    au moment où ils atteindront
    la cinquantaine,
  • 3:48 - 3:52
    leur taux de dépression total
    dépassera déjà 50 %.
  • 3:52 - 3:55
    Alors, que peut-il bien se passer ?
  • 3:55 - 3:58
    Quelle est la cause de cette épidémie ?
  • 3:58 - 4:01
    Que pouvons-nous faire ?
    Qu'est-ce qui provoque la dépression ?
  • 4:01 - 4:03
    Et bien, à un certain niveau,
  • 4:03 - 4:06
    lorsque nous posons cette question,
  • 4:06 - 4:09
    nous obtenons une réponse très compliquée.
  • 4:09 - 4:12
    Il y a eu, littéralement,
    des milliers d'études publiées
  • 4:13 - 4:15
    qui ont identifié
    un nombre vertigineux de facteurs
  • 4:15 - 4:18
    impliqués dans le déclenchement
    d'une dépression :
  • 4:18 - 4:20
    biologiques, psychologiques,
  • 4:20 - 4:23
    culturels, sociaux, comportementaux.
  • 4:23 - 4:26
    Mais si nous clarifions ces résultats,
    ce que nous percevons,
  • 4:27 - 4:30
    c'est un chemin sous-jacent commun.
  • 4:30 - 4:33
    Une cause principale,
    un déclencheur principal.
  • 4:33 - 4:36
    Je le nomme « réponse du cerveau
    pour échapper au stress ».
  • 4:36 - 4:37
    Nous la connaissons tous.
  • 4:37 - 4:40
    Nous la percevons comme
    une réponse de lutte-ou-fuite
  • 4:40 - 4:42
    sous sa forme la plus extrême.
  • 4:42 - 4:44
    J'aimerais que vous pensiez
    à cette réponse,
  • 4:44 - 4:48
    et surtout à la façon dont elle a évolué
    et s'est adaptée à nos besoins.
  • 4:48 - 4:51
    La réponse de lutte-ou-fuite a été conçue,
  • 4:51 - 4:56
    à l'origine, pour aider nos ancêtres
    lorsqu'ils étaient face à des prédateurs,
  • 4:56 - 4:58
    ou tout autre danger physique.
  • 4:58 - 4:59
    De quoi avaient-ils besoin ?
  • 4:59 - 5:02
    D'une activité physique intense
  • 5:02 - 5:04
    qui durerait quelques secondes,
  • 5:04 - 5:05
    quelques minutes,
  • 5:05 - 5:09
    peut-être, dans des cas extrêmes,
    quelques heures.
  • 5:09 - 5:11
    C'est une réponse très coûteuse,
  • 5:13 - 5:15
    mais utile, si elle permet
    d'éviter le danger.
  • 5:15 - 5:17
    Voilà le problème.
  • 5:17 - 5:22
    Pour beaucoup d'Américains, d'Européens,
    et de personnes du monde occidental,
  • 5:23 - 5:25
    cette réponse au stress dure des semaines,
  • 5:25 - 5:27
    ou des mois, ou même des années.
  • 5:27 - 5:28
    Et quand cela se produit,
  • 5:28 - 5:33
    c'est incroyablement toxique
    pour le corps et le cerveau.
  • 5:34 - 5:37
    Cela perturbe les circuits neuronaux
    dans le cerveau
  • 5:37 - 5:40
    qui utilisent les fameux
    neurotransmetteurs,
  • 5:40 - 5:44
    comme la dopamine et la sérotonine,
  • 5:44 - 5:47
    l'acétylcholine, le glutamate.
  • 5:47 - 5:52
    Cette perturbation peut directement
    mener à un syndrome dépressif.
  • 5:52 - 5:57
    Elle peut aussi causer
    des dégâts au cerveau, si rien n'est fait.
  • 5:57 - 5:59
    Surtout dans des zones comme l'hippocampe
  • 5:59 - 6:04
    qui est impliqué dans la consolidation
    de la mémoire et le cortex frontal.
  • 6:04 - 6:07
    Cela déclenche aussi
    une réaction inflammatoire
  • 6:07 - 6:08
    dans le corps et le cerveau.
  • 6:08 - 6:11
    Et voilà ce que nous avons appris
    sur la dépression :
  • 6:11 - 6:14
    Un cerveau inflammé
    est un cerveau déprimé.
  • 6:14 - 6:16
    Alors ceci est très intriguant,
  • 6:16 - 6:20
    car les épidémiologistes ont
    aujourd'hui identifié un nombre,
  • 6:20 - 6:23
    une grande constellation de maladies
  • 6:23 - 6:26
    qui sont généralisées et épidémiques
  • 6:26 - 6:29
    dans la totalité du monde développé.
  • 6:29 - 6:30
    En voilà la liste :
  • 6:30 - 6:31
    athérosclérose,
  • 6:31 - 6:33
    diabète,
  • 6:33 - 6:34
    obésité,
  • 6:34 - 6:35
    allergies,
  • 6:35 - 6:36
    asthme,
  • 6:36 - 6:37
    maintes formes de cancer,
  • 6:37 - 6:40
    toutes sont des maladies inflammatoires.
  • 6:40 - 6:43
    Ce sont toutes des maladies épidémiques
  • 6:43 - 6:46
    dans le monde industrialisé, modernisé,
  • 6:46 - 6:48
    et largement inexistantes
  • 6:48 - 6:52
    dans les groupes modernes d'aborigènes.
  • 6:54 - 6:56
    Je pense que nous devons
    ajouter la dépression,
  • 6:56 - 6:59
    la dépression clinique, à cette liste.
  • 6:59 - 7:03
    Elle a toutes les caractéristiques
    d'une maladie de civilisation.
  • 7:03 - 7:05
    Et vous savez ce que cela signifie ?
  • 7:05 - 7:09
    C'est une maladie liée au mode de vie.
  • 7:09 - 7:13
    Intéressons-nous à l'expérience
    du peuple Kaluli,
  • 7:13 - 7:16
    des hauts plateaux
    de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
  • 7:16 - 7:18
    Ils ont été étudiés de façon approfondie
  • 7:18 - 7:21
    par l'anthropologue Edward Shieffelin.
  • 7:21 - 7:25
    Il a vécu plus de dix ans
    parmi les Kaluli.
  • 7:25 - 7:28
    L'une de ses problématiques
    de recherche était :
  • 7:28 - 7:31
    à quelle fréquence
    les Kaluli souffrent-ils
  • 7:31 - 7:33
    du même type
    de maladies mentales que nous ?
  • 7:33 - 7:36
    Et il en a retrouvé certaines formes.
  • 7:36 - 7:40
    Il a interrogé plus de 2 000
    membres des Kaluli,
  • 7:40 - 7:42
    et les a largement questionnés
  • 7:42 - 7:44
    sur leur expérience
    de la dépression clinique.
  • 7:44 - 7:46
    Et vous savez ce qu'il a trouvé ?
  • 7:46 - 7:50
    Un cas marginal sur 2 000 !
  • 7:50 - 7:53
    Ce qui leur donne un taux
    de dépression clinique
  • 7:53 - 7:57
    probablement cent fois inférieur au nôtre.
  • 7:57 - 8:00
    Je vais vous dire pourquoi
    je trouve cela remarquable.
  • 8:00 - 8:05
    Parce que, entre autres choses,
    les Kaluli ont des vies très difficiles.
  • 8:05 - 8:06
    Vraiment !
  • 8:06 - 8:08
    Ils ont des taux élevés
    de mortalité infantile,
  • 8:08 - 8:11
    ils ont des taux élevés
    d'infections parasitaires,
  • 8:11 - 8:13
    ils ont des taux élevés
    de morts violentes.
  • 8:14 - 8:16
    Mais ils ne deviennent pas
    cliniquement déprimés !
  • 8:16 - 8:19
    Ils font leur deuil, bien sûr.
  • 8:19 - 8:21
    Mais ils ne deviennent pas abattus.
  • 8:21 - 8:23
    Qu'est-ce qui les protège ?
  • 8:23 - 8:25
    Leur mode de vie.
  • 8:25 - 8:29
    Plus particulièrement, les Kaluli
    ont un mode de vie
  • 8:29 - 8:32
    très similaire à celui de nos ancêtres
  • 8:32 - 8:34
    de la totalité du Pléistocène,
  • 8:34 - 8:38
    qui a duré 1,8 million d'années.
  • 8:39 - 8:45
    Savez-vous que 99,9 %
    de l'histoire humaine et pré-humaine
  • 8:45 - 8:48
    a été vécue dans un contexte
    de chasseurs-cueilleurs ?
  • 8:48 - 8:52
    Cela signifie que la plupart
    des pressions de sélection
  • 8:52 - 8:55
    qui ont sculpté nos génomes
  • 8:55 - 8:57
    viennent du Pléistocène.
  • 8:57 - 8:58
    Nous sommes toujours très adaptés
  • 8:58 - 9:01
    à ce type d'environnement
    et de mode de vie.
  • 9:01 - 9:03
    Je ne dis pas qu'il n'y a eu
    aucun changement depuis.
  • 9:03 - 9:07
    Car, bien sûr, il y a 10 à 12 000 ans,
  • 9:07 - 9:09
    l'agriculture a été inventée.
  • 9:09 - 9:13
    Et il y a eu un peu de sélection génétique
    pendant cette période.
  • 9:13 - 9:15
    Elle a été plus mineure.
  • 9:15 - 9:18
    Mais ce qui s'est produit il y a 200 ans,
  • 9:18 - 9:21
    avec la révolution industrielle ?
  • 9:21 - 9:25
    Nous l'appelons
    « mutation radicale environnementale ».
  • 9:25 - 9:27
    J'aime cette expression.
  • 9:27 - 9:32
    C'est comme si la vie occidentale
    et américaine moderne
  • 9:32 - 9:36
    était en rupture totale
    avec tout ce qui a précédé.
  • 9:37 - 9:39
    Notre environnement a muté radicalement,
  • 9:39 - 9:42
    mais à quel point
    le génome humain a-t-il changé
  • 9:42 - 9:45
    au cours des 200 dernières années ?
  • 9:45 - 9:47
    Il n'a pas changé.
  • 9:47 - 9:51
    Cela représente 8 générations :
    c'est trop court.
  • 9:51 - 9:53
    Qu'est ce que cela signifie ?
  • 9:53 - 9:55
    Il y a une profonde discordance
  • 9:55 - 9:57
    entre les gènes que nous portons,
  • 9:57 - 10:00
    les corps et les cerveaux
    qu'ils fabriquent,
  • 10:00 - 10:02
    et le monde dans lequel nous vivons.
  • 10:02 - 10:06
    Je vais vous l'exprimer
    de la façon la plus concise possible :
  • 10:07 - 10:09
    Nous n'avons jamais été conçus,
  • 10:09 - 10:11
    nous n'avons jamais été conçus pour cela.
  • 10:11 - 10:13
    Nous ne sommes pas faits
  • 10:13 - 10:15
    pour la vie moderne
    sédentaire, d'intérieur,
  • 10:15 - 10:20
    socialement isolée, privée de sommeil,
  • 10:20 - 10:24
    chargée de fast-foods
    et au rythme frénétique.
  • 10:24 - 10:26
    Le résultat ?
  • 10:26 - 10:30
    Une épidémie de maladie dépressive.
  • 10:32 - 10:35
    Je suis chercheur sur la dépression.
  • 10:35 - 10:40
    J'ai reçu une formation
    traditionnelle en psychothérapie,
  • 10:40 - 10:44
    où j'ai été formé sur
    les médicaments antidépresseurs.
  • 10:44 - 10:47
    Et je veux vous dire avant tout
    que je ne suis pas contre les médicaments.
  • 10:47 - 10:50
    Je pense que nous devons
    combattre la dépression
  • 10:50 - 10:55
    avec tous les outils que nous possédons.
  • 10:55 - 10:57
    Mais, vous savez quoi ?
  • 10:57 - 11:00
    Si nous n'utilisons que les médicaments
    contre cette épidémie,
  • 11:00 - 11:03
    nous n'allons pas la vaincre.
  • 11:03 - 11:06
    En tout cas, nous ne l'avons pas
    vaincue jusqu'ici.
  • 11:06 - 11:09
    De combien pensez-vous
    que l'usage d'antidépresseurs a augmenté
  • 11:09 - 11:14
    au cours des 20 dernières années ?
  • 11:14 - 11:15
    (Rires)
  • 11:15 - 11:17
    Vous voulez deviner ?
  • 11:18 - 11:21
    (réponses indistinctes du public)
  • 11:21 - 11:22
    J'aime cette réponse.
  • 11:22 - 11:27
    1 700 % ? Il a augmenté de 300 %.
  • 11:27 - 11:28
    Donc vous êtes proches.
  • 11:28 - 11:31
    (Rires)
  • 11:31 - 11:34
    Plus de 300 % !
  • 11:34 - 11:37
    Et qu'est-il arrivé au taux de dépression
    pendant ce temps ?
  • 11:37 - 11:39
    Il a continué d'augmenter.
  • 11:39 - 11:42
    Un Américain sur 9 âgé de plus de 12 ans
  • 11:42 - 11:45
    est actuellement sous antidépresseurs.
  • 11:45 - 11:47
    Un sur 9 !
  • 11:47 - 11:48
    Actuellement, un sur 5,
  • 11:48 - 11:51
    selon certaines estimations,
    les ont déjà essayés.
  • 11:52 - 11:53
    Avons-nous vaincu cette épidémie ?
  • 11:53 - 11:56
    Non, nous n'avons pas avancé d'un pouce.
  • 11:56 - 11:59
    La solution, je pense,
    c'est un changement de mode de vie.
  • 11:59 - 12:01
    Maintenant, vous allez voir derrière vous
  • 12:01 - 12:04
    une liste de 6 modes de vie différents.
  • 12:04 - 12:06
    Quand mon équipe de recherche et moi-même
  • 12:06 - 12:07
    avons eu cette révélation il y a 7 ans,
  • 12:07 - 12:11
    nous nous sommes réunis pour fouiller
    toutes les publications sur la dépression,
  • 12:11 - 12:12
    en se demandant,
  • 12:12 - 12:15
    « Que font les Kaluli, exactement,
    pour se protéger ? »
  • 12:15 - 12:18
    D'après tout ce que
    nous savons sur la dépression.
  • 12:18 - 12:20
    Que faisaient nos ancêtres
    pour s'en protéger ?
  • 12:20 - 12:23
    Nous avons rapidement trouvé 6 facteurs
  • 12:23 - 12:26
    qui modifient les réactions
    neurochimiques.
  • 12:26 - 12:29
    Six facteurs que nous savons
    antidépresseurs.
  • 12:29 - 12:32
    Six facteurs que nous pouvons réhabiliter
  • 12:32 - 12:36
    et incorporer dans la structure
    de notre vie quotidienne actuelle.
  • 12:36 - 12:40
    Afin de nous protéger
    de cette maladie dévastatrice.
  • 12:40 - 12:42
    Alors, nous avons conçu
    un nouveau traitement.
  • 12:42 - 12:44
    Il est très ambitieux, je l'admets.
  • 12:44 - 12:47
    Ai-je pensé qu'il fonctionnerait ?
    Je n'en étais vraiment pas sûr.
  • 12:47 - 12:48
    Vous savez quoi ?
  • 12:48 - 12:52
    Je suis psychothérapeute, je n'ai pas été
    formé en recherche interventionniste.
  • 12:52 - 12:56
    J'ai étudié la neuroscience
    de base, la psycho-pathologie.
  • 12:56 - 13:00
    Mais j'étais passionné par la lutte
    contre cette épidémie.
  • 13:00 - 13:05
    J'étais déterminé à soigner des personnes
    qui, je le savais, avaient tout essayé,
  • 13:05 - 13:07
    et étaient toujours dépressives.
  • 13:07 - 13:10
    Et donc, avec une grande appréhension,
  • 13:10 - 13:12
    nous avons entrepris
    la conception de ce programme.
  • 13:12 - 13:18
    Les résultats ont surpassé
    mes rêves les plus fous !
  • 13:18 - 13:20
    Il y a six éléments majeurs.
  • 13:20 - 13:23
    Je vais vous les présenter aussi vite
    que possible dans le temps qui nous reste.
  • 13:23 - 13:25
    Le premier, c'est l'exercice.
  • 13:25 - 13:28
    L'exercice est bon pour la santé.
  • 13:28 - 13:30
    Combien d'entre vous -- Levez la main
  • 13:30 - 13:32
    Combien d'entre vous
    êtes venus aujourd'hui
  • 13:32 - 13:35
    en sachant déjà que l'exercice
    est très bon pour la santé ?
  • 13:35 - 13:37
    Toutes les mains sont en l'air.
  • 13:38 - 13:40
    Est-ce que cela a changé
    votre comportement ?
  • 13:41 - 13:42
    Pour certains oui.
  • 13:43 - 13:45
    Tout le monde sait que l'exercice
    est bon pour la santé.
  • 13:45 - 13:47
    Voilà le problème :
  • 13:48 - 13:50
    beaucoup ont du mal à s'y mettre.
  • 13:50 - 13:51
    Et vous savez quoi ?
  • 13:51 - 13:54
    Beaucoup ne réalisent pas
    à quel point le sport est bénéfique --
  • 13:54 - 13:58
    Je vais dire une chose
    qui sera peut-être un peu polémique,
  • 13:58 - 14:01
    et ce n'est pas une métaphore :
    le sport est un médicament.
  • 14:01 - 14:03
    Le sport est littéralement est médicament.
  • 14:03 - 14:06
    Il modifie le cerveau et le corps
    et apporte des bénéfices
  • 14:06 - 14:09
    plus puissants que n'importe quel cachet.
  • 14:10 - 14:12
    Oui, je l'ai dit.
  • 14:12 - 14:14
    Plus puissants que n'importe quel cachet.
  • 14:14 - 14:16
    Je vais même dire une chose
    encore plus polémique.
  • 14:16 - 14:20
    Si vous récupériez les effets
    physiologiques et neurologiques du sport
  • 14:20 - 14:22
    et les regroupiez dans un cachet,
  • 14:22 - 14:25
    tous les effets bénéfiques
    des messages neurologiques,
  • 14:25 - 14:29
    les effets anti-âge
    jusqu'au niveau chromosomique
  • 14:29 - 14:30
    dans chaque cellule du corps,
  • 14:31 - 14:34
    l'augmentation de la clarté mentale,
  • 14:34 - 14:36
    Je pense, et dites-moi
    si vous me croyez fou,
  • 14:36 - 14:39
    je pense que ce cachet deviendrait
  • 14:39 - 14:42
    le médicament le plus vendu
    de tous les temps.
  • 14:42 - 14:46
    Et je pense que les gens
    paieraient cher pour l'avoir.
  • 14:46 - 14:48
    Il y a un problème, cela dit.
  • 14:48 - 14:50
    Nous ne faisons pas d'exercice.
  • 14:51 - 14:54
    Les données officielles nous indiquent
    que 60 % des Américains adultes
  • 14:54 - 14:56
    n'ont pas d'activité physique régulière.
  • 14:57 - 15:00
    Et pourtant, si on observe
    les groupes de chasseurs-cueilleurs,
  • 15:00 - 15:04
    ils pratiquent au moins 4 heures
    d'intense activité physique par jour.
  • 15:04 - 15:06
    En fait, ils ressemblent
    à des athlètes d'élite.
  • 15:06 - 15:09
    Même à la cinquantaine et au-delà.
  • 15:09 - 15:11
    Mais voilà ce qui me frappe le plus :
  • 15:11 - 15:12
    Si vous leur demandez,
  • 15:12 - 15:15
    ils vous diront
    qu'ils ne font pas d'exercice.
  • 15:16 - 15:17
    Ils n'en font pas !
  • 15:17 - 15:19
    Ils ne font pas d'exercice.
  • 15:19 - 15:22
    Ce serait insensé pour eux.
  • 15:22 - 15:24
    Que font-ils ? Ils vivent !
  • 15:25 - 15:27
    Ils vivent !
  • 15:27 - 15:28
    Voici...
  • 15:28 - 15:30
    (Rires)
  • 15:30 - 15:33
    Oui, je sais. Moi aussi j'aime bien.
  • 15:33 - 15:35
    Voilà le petit secret de ce milieu.
  • 15:36 - 15:39
    Et je veux vraiment que
    vous vous souveniez de cela :
  • 15:39 - 15:41
    L'exercice n'est pas naturel.
  • 15:41 - 15:43
    Nous sommes conçus
    pour être physiquement actifs
  • 15:43 - 15:45
    à des fins d'adaptation.
  • 15:45 - 15:48
    Nous ne sommes pas conçus
    pour faire de l'exercice.
  • 15:48 - 15:50
    Quand vous placez un rat
    sur un tapis de course
  • 15:50 - 15:52
    et en augmentez la vitesse jusqu'au point
  • 15:52 - 15:55
    où le rat doit courir
    plus vite qu'il ne le veut,
  • 15:55 - 15:57
    vous savez ce qu'il fera,
    si vous le laissez ?
  • 15:57 - 15:59
    il s'accroupira sur ses pattes arrière
  • 15:59 - 16:02
    pour que le tapis commence à soutenir
    la fourrure et la peau de son dos.
  • 16:02 - 16:05
    Alors, il ressent un peu
    notre douleur, non ?
  • 16:05 - 16:06
    (Rires)
  • 16:07 - 16:10
    Lorsque vous observez
    un équipement d'exercice,
  • 16:10 - 16:12
    une partie de votre cerveau hurle,
  • 16:12 - 16:16
    « Ne fais pas ça ! Tu n'iras nulle part
    avec cette chose ! »
  • 16:16 - 16:18
    (Rires)
  • 16:20 - 16:23
    Alors comment résoudre ce casse-tête ?
  • 16:23 - 16:25
    Dans notre programme de traitement,
  • 16:25 - 16:27
    nous avons fait deux choses.
  • 16:27 - 16:30
    Nous avons rendu l'exercice
    naturel, mais aussi social.
  • 16:30 - 16:33
    Quelle est l'activité
    la plus naturelle du monde ?
  • 16:33 - 16:33
    La marche !
  • 16:33 - 16:34
    Et devinez quoi ?
  • 16:34 - 16:36
    La marche rapide, vous connaissez ?
  • 16:36 - 16:38
    Comme quand vous allez rater
    votre bus ou votre avion.
  • 16:38 - 16:42
    Ce type de marche augmente votre pouls
    jusqu'à un niveau aérobique,
  • 16:42 - 16:43
    là où il devrait être.
  • 16:44 - 16:49
    Selon votre âge, votre pouls
    doit se situer entre 120 et 150.
  • 16:49 - 16:52
    C'est suffisant
    pour encourager les signaux
  • 16:52 - 16:55
    des circuits de la dopamine
    et de la sérotonine.
  • 16:56 - 17:01
    Cela a été testé deux fois
    en comparaison avec la sertraline.
  • 17:03 - 17:05
    Sur le long terme,
    la marche rapide a gagné.
  • 17:06 - 17:07
    À quelle dose ?
  • 17:07 - 17:09
    30 minutes, 3 fois par semaine.
  • 17:09 - 17:11
    C'est une faible dose.
  • 17:11 - 17:13
    Elle peut changer votre vie.
  • 17:14 - 17:18
    J'aimerais avoir le temps
    de parler de tout le reste,
  • 17:18 - 17:21
    mais je vais seulement vous parler
    d'une chose supplémentaire :
  • 17:21 - 17:23
    Les oméga-3.
  • 17:24 - 17:26
    Savez-vous que votre cerveau
  • 17:26 - 17:28
    est principalement composé de lipides ?
  • 17:28 - 17:32
    Savez-vous qu'ils représentent
    60 % de son poids sec ?
  • 17:32 - 17:35
    Alors, si quelqu'un vous traite
    de grosse tête...
  • 17:35 - 17:36
    (Rires)
  • 17:36 - 17:38
    il se pourrait qu'il vous complimente.
  • 17:38 - 17:41
    (Rires)
  • 17:41 - 17:43
    Alors voilà ce qui se passe :
  • 17:44 - 17:47
    Notre corps peut fabriquer
    tous les lipides dont il a besoin, sauf 2.
  • 17:47 - 17:48
    Les « acides gras essentiels ».
  • 17:48 - 17:51
    Vous en avez entendu parler,
    les oméga-6 et les oméga-3.
  • 17:51 - 17:55
    Ils jouent des rôles complémentaires
    dans le corps et le cerveau.
  • 17:55 - 17:57
    Les oméga-6 sont inflammatoires.
  • 17:57 - 17:59
    Les oméga-3 sont anti-inflammatoires.
  • 17:59 - 18:02
    Il nous faut un équilibre des deux,
    nous sommes conçus ainsi.
  • 18:02 - 18:06
    Les oméga-3 viennent des herbes,
    des plantes et des algues,
  • 18:06 - 18:07
    et des animaux qui les consomment.
  • 18:07 - 18:10
    Les oméga-6 viennent des légumineuses,
    des noix et des graines
  • 18:10 - 18:12
    et des animaux qui les consomment.
  • 18:12 - 18:15
    Ce qui représente, d'ailleurs,
    la majeure partie de nos viandes.
  • 18:16 - 18:19
    Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs
    avaient leurs oméga-6 et oméga-3
  • 18:19 - 18:22
    en équilibre optimal,
    c'est-à-dire grosso modo 1-1.
  • 18:22 - 18:24
    On peut s'en sortir à 2-1.
  • 18:24 - 18:26
    Peut-être même à 3-1.
  • 18:26 - 18:27
    Mais, vous savez quoi ?
  • 18:27 - 18:32
    Le régime américain moderne,
    qui est fait de fast-foods,
  • 18:32 - 18:34
    de plats transformés,
  • 18:34 - 18:36
    de viande d'animaux nourris aux grains...
  • 18:36 - 18:38
    Vous voyez le ratio sur la diapo ?
  • 18:38 - 18:42
    17-1 ! Le déséquilibre est énorme.
  • 18:42 - 18:46
    C'est très lourdement inflammatoire.
    C'est très lourdement dépresseur.
  • 18:46 - 18:49
    Cela nous suggère que si
    nous nous supplémentions en oméga-3,
  • 18:49 - 18:51
    cela aurait un effet antidépresseur.
  • 18:51 - 18:52
    Vous savez quoi ?
  • 18:52 - 18:56
    Plus d'une douzaine d'essais contrôlés
    ont montré que c'était le cas.
  • 18:56 - 18:57
    Quelle serait la dose ?
  • 18:57 - 19:01
    Je vais terminer sur cette information,
    je l'espère, importante.
  • 19:01 - 19:06
    La meilleure recherche suggère
    qu'il existe un oméga-3 spécifique, l'EPA.
  • 19:06 - 19:12
    Et à une dose, relativement élevée,
    de 1 000 à 2 000 milligrammes par jour,
  • 19:12 - 19:14
    il existe un effet anti-dépresseur.
  • 19:14 - 19:16
    Cela a bien fonctionné
    pour bon nombre de nos patients,
  • 19:16 - 19:19
    pas seulement pour leur dépression,
  • 19:19 - 19:21
    mais aussi pour d'autres
    maladies inflammatoires.
  • 19:21 - 19:25
    Pour ma part, quand j'ai commencé
    à me supplémenter en oméga-3
  • 19:25 - 19:27
    il y a quelques années,
  • 19:27 - 19:29
    la tendinite dans mes genoux a disparu,
  • 19:29 - 19:33
    et de nouveau j'ai pu courir
    sur le terrain de basket.
  • 19:33 - 19:35
    Ma sécheresse oculaire s'est améliorée,
  • 19:35 - 19:37
    et j'ai pu continuer
    à porter des lentilles.
  • 19:37 - 19:41
    Les effets bénéfiques sur la santé
    sont remarquables,
  • 19:41 - 19:42
    et très variés.
  • 19:42 - 19:45
    Pour ceux d'entre vous
    qui souhaiteraient plus d'informations
  • 19:45 - 19:47
    sur ce programme de traitement,
  • 19:47 - 19:49
    je vais simplement avancer rapidement,
  • 19:49 - 19:51
    car je n'ai plus le temps.
  • 19:51 - 19:54
    Il y a bien plus encore à vous partager.
  • 19:54 - 19:57
    Je n'allais pas vraiment parler de vaches.
  • 19:58 - 20:01
    Nous sommes une espèce très sociale.
  • 20:01 - 20:03
    Nous sommes conçus pour interagir.
  • 20:03 - 20:08
    Saviez-vous que le temps passé
    en présence physique de nos proches
  • 20:08 - 20:11
    freine notre réponse au stress ?
  • 20:11 - 20:14
    Saviez-vous que nos ancêtres
    passaient toutes leurs journées
  • 20:14 - 20:18
    en compagnie de leurs proches ?
  • 20:18 - 20:19
    Leurs amis ?
  • 20:19 - 20:21
    Pensez à tout ce temps passé
    en contact direct
  • 20:21 - 20:24
    avec les personnes qui comptaient le plus,
  • 20:24 - 20:25
    et qu'avons-nous fait ?
  • 20:25 - 20:29
    Nous l'avons remplacé
    par du temps d'écran.
  • 20:30 - 20:34
    De face-à-face à Facebook, c'est mieux ?
  • 20:34 - 20:36
    (Rires)
  • 20:36 - 20:39
    Et le résultat est désastreux.
  • 20:39 - 20:40
    Le résultat est désastreux.
  • 20:40 - 20:43
    Nous sommes nés pour interagir.
    Nous en avons besoin.
  • 20:43 - 20:46
    Dans notre programme,
    nous travaillons très dur
  • 20:46 - 20:50
    pour aider chaque personne dépressive
    à résister à l'envie de s'isoler.
  • 20:50 - 20:54
    Car quand vous êtes malade,
    votre corps vous dit de vous isoler.
  • 20:54 - 20:57
    Quand vous êtes physiquement
    malade de la grippe, c'est adaptatif.
  • 20:57 - 21:00
    Quand vous êtes cliniquement dépressif,
    c'est la pire chose à faire.
  • 21:00 - 21:05
    Bien que chaque fibre de votre corps
    vous dise exactement le contraire.
  • 21:07 - 21:10
    Nous avons beaucoup
    de données sur nos résultats
  • 21:10 - 21:13
    et, comme je l'ai dit, ils ont dépassé
    nos attentes les plus folles.
  • 21:13 - 21:16
    La plupart de nos patients
    ont essayé les médicaments
  • 21:16 - 21:19
    et leur état ne s'est pas amélioré.
  • 21:19 - 21:22
    La plupart ont essayé
    des thérapies traditionnelles,
  • 21:22 - 21:24
    sans succès également.
  • 21:24 - 21:26
    La majorité d'entre eux ont guéri
  • 21:26 - 21:28
    car ils ont accepté de changer
    leur mode de vie.
  • 21:28 - 21:31
    Un de nos patients, il y a un an et demi,
  • 21:31 - 21:36
    avait lutté contre la dépression
    pendant 41 ans.
  • 21:36 - 21:38
    Consécutifs.
  • 21:38 - 21:41
    Et ce fut l'un des jours
    les plus heureux de ma vie
  • 21:41 - 21:45
    lorsqu'il est venu à une séance,
    après 14 semaines,
  • 21:45 - 21:50
    et qu'il a parcouru la salle
    avec les larmes aux yeux, et a dit,
  • 21:50 - 21:54
    « C'est le souvenir que j'avais
    de ce sentiment, d'être libre. »
  • 21:54 - 21:56
    C'est possible !
  • 21:56 - 22:00
    Nous travaillons toujours
    à améliorer ce programme.
  • 22:00 - 22:02
    J'aimerais avoir le temps
    de partager avec vous
  • 22:02 - 22:04
    certaines choses que nous apprenons.
  • 22:04 - 22:06
    Pour ceux qui souhaiteraient
    en apprendre davantage,
  • 22:06 - 22:08
    je vous invite à consulter notre site.
  • 22:08 - 22:10
    Nous avons beaucoup d'informations.
  • 22:10 - 22:14
    Je vous souhaite à tous
    une vie joyeuse et sans dépression.
  • 22:14 - 22:15
    Merci.
  • 22:15 - 22:17
    (Applaudissements)
Title:
La dépression est une maladie de civilisation | Stephen Ilardi | TEDxEmory
Description:

Le Dr. Stephen Ilardi est professeur de psychologie clinique et l'auteur de "The Depression Cure: The 6-Step Program to Beat Depression Without Drugs" (Guérir la dépression : un programme en 6 étapes pour vaincre la dépression sans médicaments). Il a obtenu son doctorat en psychologie clinique à l'Université de Duke en 1995, puis a travaillé pour l'Université du Colorado ainsi que l'Université du Kansas, où il travaille toujours actuellement. Auteur de plus de 40 articles professionnels sur les maladies mentales, le Dr Ilardi est internationalement reconnu en tant qu'expert sur la dépression. Son travail a été récompensé du prestigieux "Blau Award" par l'Association Américaine de Psychologie pour sa contribution au domaine en son début de carrière, et ses recherches sur la neuroscience de la dépression ont été financées par l'Institut National de la Santé Mentale (NIMH).

Stephen Ilardi a également reçu plusieurs distinctions dans le domaine de l'enseignement pour sa présence dynamique et interactive dans les salles de classe. Récemment, il a été sélectionné parmi 2000 professeurs et s'est vu décerner les plus hauts honneurs de l'enseignement, le "HOPE Award", pour son enseignement d'excellence. Il maintient également une pratique clinique active, et a soigné plusieurs centaines de patients atteints de dépression au cours de sa carrière.
Stephen Ilardi vit à Lawrence, Kansas, avec sa femme Maria et sa fille Abby.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment par une communauté locale.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
22:21

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