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PipiLing
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Voyageurs et Magiciens
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Rien.
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Aucune lettre pour vous.
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Vous êtes sûr ?
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Oui
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Il n'arrive pas beaucoup de lettres de l'étranger dans ce village
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Je peux voir ?
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A voir ta tête, j'imagine que ta lettre n'est toujours pas arrivée.
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Toujours pas... Je sais pas ce qui se passe.
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Il a peut-être oublié.
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Sois patient... Tu n'es là que depuis un mois.
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J'ai l'impression que ça fait une éternité.
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Ici, c'est pas la grande ville dont tu as l'habitude.
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Ici, ça prend du temps.
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C'est tellement frustrant.
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Shut !
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Voilà le bourdon barbu !
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Qu'est-ce que vous faites ? On est en train de perdre.
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Tu n'as rien dit à personne n'est-ce-pas ?
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Bien sûr que non. T'inquiètes pas.
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C'est quoi cette coupe de cheveux ?
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Vous êtes un fonctionnaire travaillant pour le gouvernement.
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Il es important que vous donniez l'exemple.
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C'est entendu.
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Voici votre premier mois de salaire.
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Merci.
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C'est beaucoup d'argent ça !
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Quoi ?
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En Amérique, mon ami gagne ça en une demie journée !
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Ah...
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ça doit être la lettre que le nouveau fonctionnaire attend.
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Tiens, prends-la et fais vite !
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Deundoup ! Le thé est prêt.
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Allez, bois ton thé.
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Quelle heure est-il ?
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Presque midi. Tu dors trop, tu sais.
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Qu'est-ce que tu veux que je fasse d'autre ici ?
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Qu'est-ce que tu vas faire pendant les cérémonies du Tsechou ?
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Qui ? Moi ? C'est quand, au fait ?
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Après-demain. Tu le savais pas ?
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Oh, merde !
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Quoi ?
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La poste va encore être fermée.
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Deundoup est là ?
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Deundoup est là ?
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Une lettre urgente.
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Deundoup ! Regarde ce que j'ai !
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Devine ce que c'est !
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Quel jour on est ?
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Passe-moi ma veste noire et mon écharpe.
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Je dois partir tout de suite.
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Je dois être à Thimpu avant le 16.
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Ce truc est trop tellement gros. C'est dur de l'amener là-haut.
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Il tombe ! Il tombe !
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Mais, vous venez juste d'arriver.
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Je le savais qu'il ne fallait pas faire confiance aux gens de la ville.
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Vous en avez déjà marre.
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Non, monsieur. Je suis très heureux ici.
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Combien de jours ?
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Juste pour les cérémonies du Tsechou.
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Ce sont des cérémonies religieuses.
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Etes-vous bien sûr de ce que vous dites ?
-
Oui.
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Bonjour Dasho.
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Qui a gagné aujourd'hui ?
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Qu'est-ce qui se passe ?
-
On avait presque gagné... Presque.
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On les battra vite.
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Comment ? Ils ont des flèches étrangères, non ?
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C'est vrai mais ils ont aussi la télé.
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Et donc, la plupart de leurs enfants passent leur temps
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à regarder les matchs de cricket.
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C'est quoi ?
-
C'est un jeu...
-
que les Anglais ont amené en Inde.
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Mais les Indiens sont si fiers qu'ils y jouent
-
comme si ils l'avaient inventé.
-
Nous aussi, on a commencé à y jouer.
-
Monsieur...
-
Donc... les cérémonies commencent lundi ?
-
Oui, monsieur.
-
Vous allez aux cérémonies du Tsechou ?
-
Vous regardez pas les filles ?
-
Ça doit être ça...
-
Y a-t-il un bus aujourd'hui ?
-
Oui.
-
Allez-y.
-
Voilà !
-
Ce vieux bourdon a mis tellement de temps.
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Il devrait pourtant savoir qu'il faut au moins deux jours pour aller à Thimphu !
-
T'as de la chance qu'il te laisse y aller. Tu viens juste d'arriver.
-
Qu'est-ce que tu lui as dit ?
-
Que j'allais aux cérémonies. Ca fait plaisir aux vieux.
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Quand est-ce que tu dois y être ?
-
Après-demain au plus tard.
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C'est la chance de ma vie.
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Tu sais quoi...
-
Les chinois risquent leur vie pour aller en Amérique.
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T'as un visa cette fois ?
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Mon ami m'a dit qu'il avait un bon contact
-
à l'ambassade américaine.
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Tu peux garder celles-là.
-
Tu veux pas venir toi aussi ?
-
Une fois là-bas, je peux t'aider à avoir un visa.
-
Qu'est-ce que je ferai là-bas ?
-
Tout ce que tu veux.
-
C'est le pays de toutes les opportunités.
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Tu meurs vraiment d'envie de quitter ce village ?
-
Ça c'est sûr. Y a rien à faire ici.
-
Pas de ciné, pas de resto,
-
et puis surtout, pas de filles sympas.
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Tu peux avoir celles-là si tu veux.
-
Je dois me dépêcher. Je suis en retard.
-
L'Amérique... c'est si loin.
-
Qui va s'occuper de tes parents ?
-
Je suis sûr qu'ils iront bien.
-
Tenez-le bien fort les filles !
-
Ne le laissez pas tomber !
-
Tu es bien pressé... tu vas où comme ça ?
-
Viens prendre un thé.
-
On pend la crémaillère.
-
Non merci. Je suis pressé. Je dois aller à Thimpu.
-
A Thimpu ? Je vais te donner quelque chose à emporter pour le voyage.
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Ne vous dérangez pas.
-
J'insiste. Comment pourrai-je te laisser partir les mains vides ?
-
Prends ce fromage sec.
-
Merci.
-
Quand reviens-tu ?
-
Très vite.
-
Désolé. Je dois y aller, sinon je vais rater le bus.
-
Viens prendre un thé quand tu rentres.
-
Merci beaucoup.
-
Bon... d'accord.
-
Tout ça à cause d'un bourdon barbu et d'un phallus en bois !
-
Désolé. Je n'ai pas de place pour tous les deux et pour vos bagages.
-
Personne ne vous prendra avec toutes vos pommes.
-
Cette voiture a l'air très petite. Aucune chance pour qu'on vous prenne, vous et vos pommes.
-
Vous devriez attendre qu'arrive un camion ou un bus.
-
D'accord.
-
Alors, ne vous levez pas, hein?
-
Oui, monsieur.
-
Prenez une pomme.
-
Pas besoin.
-
C'est pas vrai ! Encore un autre...
-
Salut. Pas de veine aujourd'hui ?
-
J'ai l'impression.
-
Ça fait longtemps que vous attendez ?
-
J'imagine que oui.
-
Où allez-vous ?
-
Thimpu.
-
Je doute que ce soit pour les cérémonies...
-
Trop ennuyeux pour vous autres.
-
Bon, en tous cas, nous voilà partis dans la même direction.
-
Eh, mon ami.
-
Eh.
-
Viens ici et assieds-toi.
-
C'est pas la peine de fixer du regard une route vide.
-
Tu sais...
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Le Bouddha a dit que l'espoir est souffrance.
-
Eh.
-
C'est pas bon de fumer.
-
Tu sais, fumer...
-
détruit ta santé,
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et l'air que tu respires. Comme un cheval aveugle...
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qui, petit à petit, se retrouve avec un cavalier handicapé.
-
Eh, arrête avec tes prédications. Y a personne pour écouter tes sermons.
-
Je suis déjà assez enervé comme ça. Arrête de m'agacer.
-
Allez, sois pas contrarié, je plaisantais.
-
C'est tellement vrai...
-
ce que disent les enseignements
-
à propos des gens qui s'énervent quand ils attendent quelque chose.
-
Eh... Ton appareil ne marche pas ?
-
T'en fais pas. Ecoute-moi jouer de ma guitare, d'accord ?
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Ça va te plaire.
-
Eh.
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On devrait se mettre en chemin...
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et si une voiture arrivait, elle nous prendrait.
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Alors, vas-y !
-
Ah, j'ai compris.
-
Si une voiture arrive,
-
tu auras la première place.
-
Très bien pensé.
-
Parce que si je reste ici,
-
c'est moi qui aurait la priorité.
-
Du fait que je suis moine.
-
Pas de problème.
-
Tu peux rester ici. D'accord.
-
Eh.
-
Allez, viens... Viens par ici !
-
Sois pas si orgueilleux. Rejoins-nous !
-
Eh... Y a plein de fantômes sur cette route !
-
Bon, c'est tout ce que j'ai ce soir pour souper.
-
Vous avez autre chose ?
-
Non. Je m'attendais pas à ces complications.
-
Alors...
-
Où habites-tu ?
-
Jusqu'à aujourd'hui, à Khumbar.
-
Jusqu'à aujourd'hui ?
-
Tu t'en vas pour de vrai ?
-
Tu dois avoir une bonne raison.
-
Oui.
-
Où vas-tu ?
-
Loin d'ici.
-
Loin d'ici ?
-
Jusqu'où ?
-
Thimpu ?
-
Au-delà ?
-
Je vais très, très loin d'ici.
-
Au pays de mes rêves.
-
C'est là où je vais.
-
Dans un pays de rêve ?
-
Tu devrais te méfier des pays de rêve.
-
Parce que...
-
quand tu te réveilles...
-
c'est pas toujours agréable.
-
Je vais te raconter une histoire concernant un pays de rêve.
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Il y a longtemps de ça...
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mais pas si longtemps que ça...
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dans un beau village du Bouthan,
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vivaient un fermier avec ses deux fils.
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Tashi, l'aîné, était son fils préféré.
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Il l'envoya étudier la magie auprès d'un maître renommé.
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Mais Tashi était très paresseux,
-
et ne pensait qu'aux filles.
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Karma, le jeune fils, était plus intelligent.
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Mais personne ne s'en était aperçu.
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On le gardait à la maison pour l'aide qu'il apportait.
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Attends, je vais t'avoir !
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En plus du travail à la maison et dans les champs,
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Karma devait apporter le repas à son frère, tous les jours.
-
Karma, c'est l'heure d'amener à ton frère son déjeuner.
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Il peut pas se le prendre lui-même ? Il n'étudie jamais...
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Vas-y. Vite.
-
Karma pensait à chaque fois qu'il serait heureux...
-
s'il pouvait aller à l'école, à la place de son frère.
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Maintenant, écoutez-moi bien.
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Ce que je vous enseigne maintenant...
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est une méthode très secrète.
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Même si ça vous semble facile au premier abord,
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c'est très difficile à comprendre.
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Si vous avez besoin de vous rendre invisible,
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il vous suffit de conserver cette brindille près de votre corps.
-
Dès que celle-ci touchera votre peau,
-
vous disparaîtrez.
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Mais Tashi n'était pas intéressé par la magie.
-
Il rêvait les yeux ouverts à d'autres horizons.
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Pendant ce temps, Karma...
-
profitait de chaque instant pour écouter aux portes.
-
Et ainsi, apprendre l'art de la magie.
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Personne ne se rendit compte de combien il avait appris.
-
Avant tout...
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trouvez un nid de corbeau qui ne ressemble à nul autre.
-
Ce nid aura l'air tout à fait unique.
-
Car il est construit seulement une fois en plusieurs années.
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A un certain point,
-
il faudra jeter le nid dans une rivière.
-
Quand vous le jetterez dans l'eau,
-
toutes les brindilles seront emportées...
-
Eh... ça doit être ce garçon !
-
Encore toi ! Petit filou !
-
Karma... et si tu prenais ma place à l'école ?
-
Si seulement Père m'y autorisait...
-
Moi, j'aimerai partir loin d'ici.
-
Aller dans un endroit où je n'ai jamais été.
-
Ces histoires de magie m'ennuient terriblement.
-
D'ailleurs, ça marche jamais... Que des superstitions.
-
Comment sais-tu que ça ne marche pas ?
-
Sois pas bête !
-
T'as pas envie de partir d'ici ?
-
Pour aller où ?
-
Tu sais ce que j'ai entendu dire ?
-
Qu'il y a des jolies filles dans le village là-bas.
-
Elles ont la peau claire et sont séduisantes.
-
Regarde les filles de chez nous. La peau brulées par le soleil !
-
La peau sur les os !
-
Comme si elles mourraient de faim.
-
Tu ne penses qu'aux filles ?
-
Evidemment !
-
Je suis un homme... Toi, tu n'es qu'un gamin.
-
J'ai piqué du vin...
-
Super !
-
Qu'est-ce qu'il y a ?
-
Je sais pas. Il a pas le même goût que d'habitude.
-
Regarde !
-
Quel beau cheval !
-
Je l'avais jamais vu.
-
C'est notre nouveau cheval.
-
Ah bon ?
-
Il remplace notre âne ?
-
Un cheval à la place d'un âne... C'est drôle !
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Fais attention ! Il est un peu sauvage et ne va pas se laisser monter facilement.
-
T'inquiètes pas. Il va me le permettre.
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Freine-le !
-
Je peux pas !
-
Avec les rênes !
-
Je peux pas !
-
Eh !
-
Est-ce qu'il y a quelqu'un ?
-
S'il vous plait...
-
Laissez-moi entrer.
-
J'ai perdu mon chemin et mon cheval s'est enfui.
-
S'il vous plait ! Regardez...
-
Ma jambe est blessée.
-
Je ne vous dérangerai pas... Juste une nuit !
-
Allez.
-
Ayez un peu de pitié.
-
Ne vous inquiétez pas.
-
Je n'ai aucune arme, ni rien de semblable.
-
Qui êtes-vous ? Que faites-vous par ici ?
-
Et bien, c'est une longue histoire.
-
Avez-vous des vêtements de rechange ?
-
Ma jambe me fait tellement mal.
-
Avez-vous de quoi me faire un bandage ?
-
Voilà !
-
Merci monsieur.
-
Qu'est-ce qu'il y a ?
-
Rien, monsieur.
-
Voilà une bande.
-
Je vais me coucher.
-
Allonge-toi par ici. Le toit est mieux.
-
D'accord.
-
Tu étais tellement fatigué que tu t'es endormi avant la fin de l'histoire.
-
Eh ! Attends !
-
On y va ensemble, non ?
-
Ecoutez ! Espérons qu'ils aillent à Thimpu.
-
Au pire, ils nous amèneront un peu plus loin.
-
Vous allez à Thimpu ?
-
Non, à Punaka. Mais je peux vous laisser à l'embranchement.
-
Parfait.
-
Alors, montez.
-
Vous avez plein de place à l'arrière.
-
Ne faites pas attention à l'ivrogne.
-
Où allez-vous, vous et vos amis ?
-
Lui et moi à Thimpu.
-
Et lui, là-bas, dans un pays de rêve.
-
Un pays de rêve ?
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Je veux y aller moi aussi !
-
On dirait que tu y es déjà !
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Eh ! Arrêtez, arrêtez !
-
Ça irait plus vite en y allant à pied !
-
Montez à l'arrière.
-
C'est tellement difficile que quelqu'un vous prenne.
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Cela fait deux jours qu'on est en route.
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Oh, n'êtes-vous pas le nouveau fonctionnaire du village ?
-
Si. Comment le savez-vous ?
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On s'est déjà rencontrés ? Désolé, je ne m'en souviens pas.
-
Vous êtes quelqu'un d'important au village.
-
Tout le monde vous connaît.
-
Et pourtant, il est en quête de quelque chose de mieux.
-
Il quitte votre village pour de bon.
-
Il va dans un pays de rêve, ah, ah !
-
C'est vrai ?
-
Ne les écoutez pas.
-
Peut-on prendre au sérieux un moine et un ivrogne ?
-
Mais plutôt... comment se fait-il que je ne vous ai jamais vu ?
-
Je ne me rappelle pas de vous. On s'est déjà vu ?
-
J'étais absent pour un certain temps.
-
J'avais besoin d'aide pour faire du papier de riz...
-
je suis donc parti reprendre ma fille à l'école.
-
Qu'est-ce qu'il se passe encore ?
-
Qu'est-ce qui ne va pas ?
-
Rien.
-
Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
-
Tu peux le réparer ?
-
Oui, c'est rien de grave.
-
Ca va prendre combien de temps ?
-
Pas de souci. Détendez-vous les gars.
-
Je peux faire quelque chose ?
-
Non, merci. C'est bon.
-
Ça arrive tout le temps. Allez profiter du paysage.
-
C'est ça. Allons nous détendre.
-
Très bien. Donc...
-
Où est-ce qu'on en était ?
-
Peu importe.
-
Ah, ça y est ! Je m'en souviens.
-
C'était quand Tashi arrive chez Agay...
-
Et qu'il reste y passer la nuit.
-
"Le matin suivant...
-
Je me suis pas réveillé.
-
J'étais trop fatigué...
-
Je ferai bien d'y aller.
-
Ton vêtement est dehors,
-
il est encore mouillé.
-
Vraiment ?
-
Dans ce cas...
-
Puis-je vous en emprunter un, en attendant ?
-
Voici.
-
Deki ? Le petit-déjeuner ?
-
Il est prêt.
-
Je suis un fardeau pour vous deux.
-
Non, non. Servez-vous.
-
Vous êtes notre invité.
-
Ça n'a pas d'importance.
-
Donc...
-
Oui
-
D'où viens-tu ? Que fais-tu ici ?
-
Je viens du village de Gasa.
-
Gasa ? C'est où, ça ? Jamais entendu parler.
-
Et donc...
-
Qui t'a montré le chemin jusqu'ici ?
-
Personne. Je vous l'ai déjà dit. Je me suis perdu.
-
Comment ?
-
Ma famille a acheté un cheval...
-
Je l'ai monté pour la première fois hier.
-
Je n'arrivai pas à le contrôler. Il continuait à galoper.
-
Et puis, il m'a désarçonné en pleine forêt.
-
Tu étais seul ?
-
Arrête de t'inquièter !
-
Laisse-le terminer son petit-déjeuner.
-
Agay, où se trouve le village le plus proche ?
-
C'est à environ un jour de marche.
-
Un jour de marche ? Vraiment ?
-
Je suppose que la route est facile à trouver.
-
La route ?
-
Il n'y a pas de route.
-
Comment vais-je rentrer chez moi ?
-
Par là-bas...
-
Il y a une grosse rivière.
-
Tu dois la traverser...
-
Puis la suivre vers l'aval.
-
Après une certaine distance,
-
tu trouveras un petit village.
-
Là, quelqu'un t'aidera.
-
Pouvez-vous me montrer le chemin ?
-
Je ne peux pas m'éloigner.
-
J'ai beaucoup de travail.
-
Mais je t'accompagnerai sur une partie.
-
C'est très aimable à vous.
-
Pourquoi ne pas rester un jour ou deux,
-
le temps de vous rétablir ?
-
Il va au village bientôt pour vendre nos kiras au marché.
-
Vous pourriez y aller ensemble.
-
Je serai heureux de rester ici
-
mais ma famille va s'inquiéter.
-
Nous n'avons presque jamais de visite,
-
C'est agréable d'avoir un invité.
-
Si seulement ma famille savait où j'étais...
-
je serai ravi de rester ici dans la forêt.
-
Not Synced
Laisse, elle va le faire.
-
Not Synced
Laisse.
-
Not Synced
Laisse-moi t'aider.
-
Not Synced
Tu devrais rester au moins un jour.
-
Not Synced
Deki !
-
Not Synced
Eh ! Deki !
-
Not Synced
Non ! Je t'en prie !
-
Not Synced
S'il te plaît...
-
Not Synced
Allons-y.
-
Not Synced
Agay, c'est un endroit tellement isolé...
-
Not Synced
Pourquoi vivez-vous ici ?
-
Not Synced
N'est-ce pas trop difficile à votre âge ?
-
Not Synced
Je ne peux pas aller plus loin.
-
Not Synced
Je rentre.
-
Not Synced
Bien sûr. Vous êtes venu déjà assez loin.
-
Not Synced
Là-bas.
-
Not Synced
Tu vois cette montagne ?
-
Not Synced
Oui.
-
Not Synced
La rivière est à ses pieds.
-
Not Synced
C'est loin ?
-
Not Synced
Merci pour tout quand même.
-
Not Synced
Ecoute...
-
Not Synced
Je suis un vieil homme, tu vois...
-
Not Synced
Je veux qu'on me laisse en paix.
-
Not Synced
Ne parle de cet endroit à personne.
-
Not Synced
Ne vous inquiétez pas.
-
Not Synced
C'est ici que vous devez descendre. Je ne vais pas plus loin.
-
Not Synced
Ah oui, on est à l'embranchement.
-
Not Synced
Vous aussi, vous allez à Thimpu ?
-
Not Synced
Oui.
-
Not Synced
On va tenter notre chance pendant les cérémonies.
-
Not Synced
Je vois.
-
Not Synced
T'as entendu ? Ils vont aussi à Thimpu.
-
Not Synced
C'est comment le commerce du papier de riz ?
-
Not Synced
Chaque jour, de pire en pire.
-
Not Synced
De nos jours, les gens préfèrent le papier fait à l'étranger.
-
Not Synced
Il est plus blanc, plus doux et moins cher.
-
Not Synced
Faire du papier de riz, c'est du boulot.
-
Not Synced
Vous êtes que deux ?
-
Not Synced
C'est seulement moi.
-
Not Synced
Ma fille va à l'école et ma femme est morte, il y a longtemps.
-
Not Synced
Elle est donc en vacances ?
-
Not Synced
Non, elle a raté son entrée au collège.
-
Not Synced
Elle va donc vous aider maintenant au village ?
-
Not Synced
Oui, ça m'arrange. Je ne m'en sors pas tout seul.
-
Not Synced
Rien en vue ?
-
Not Synced
Non, rien. Même pas un âne.
-
Not Synced
On ferait mieux de marcher.
-
Not Synced
Allons-y.
-
Not Synced
Toujours sûr de vouloir quitter le village ?
-
Not Synced
Le pays de tes rêves n'est peut-être pas aussi loin que tu le penses.
-
Not Synced
Elle va vivre dans le même village que toi.
-
Not Synced
T'as entendu ?
-
Not Synced
Je pense qu'elle t'aime bien.
-
Not Synced
On est fatigués. On se repose un peu.
-
Not Synced
Pourquoi ne pas vous reposer aussi ?
-
Not Synced
Oui, je pense que c'est une bonne idée.
-
Not Synced
Allez, aide-le.
-
Not Synced
Merci.
-
Not Synced
On a pas beaucoup de chance avec les voitures aujourd'hui.
-
Not Synced
Non. Il y en a partout quand on en a pas besoin !
-
Not Synced
C'est donc vrai...
-
Not Synced
Vous ne revenez pas au village ?
-
Not Synced
J'ai l'opportunité de partir en Amérique.
-
Not Synced
Je la raterai si je ne suis pas à Thimpu demain.
-
Not Synced
Tu voudrais vraiment y aller ?
-
Not Synced
Je sais pas. Peut-être.
-
Not Synced
Ça doit être beau là-bas.
-
Not Synced
J'ai entendu dire qu'ils ne savent même pas où est le Bouthan.
-
Not Synced
Quel dommage !
-
Not Synced
J'espère que vous reviendrez au village.
-
Not Synced
On a besoin de jeunes comme vous.
-
Not Synced
Pourquoi partez-vous là-bas ?
-
Not Synced
Pour gagner beaucoup d'argent.
-
Not Synced
En faisant quoi ?
-
Not Synced
N'importe quoi.
-
Not Synced
Laver des assiettes, cueillir des pommes...
-
Not Synced
Cueillir des pommes ?
-
Not Synced
Tu quittes ton travail de fonctionnaire pour aller cueillir des pommes ?
-
Not Synced
Je gagnerai plus d'argent.
-
Not Synced
Bon, je suppose que tu y a déjà bien réfléchi.
-
Not Synced
Ne fais pas comme Tashi qui s'est perdu !
-
Not Synced
Ta blessure va mieux ?
-
Not Synced
Plusieurs jours sont passés.
-
Not Synced
Beaucoup mieux.
-
Not Synced
Je peux marcher correctement.
-
Not Synced
Quand allez-vous au village ?
-
Not Synced
Je n'arrive pas à trouver le chemin tout seul.
-
Not Synced
Quand elle aura fini cette kira.
-
Not Synced
Je ne comprends pas pourquoi elle met autant de temps.
-
Not Synced
Quand est-ce que tu termines ?
-
Not Synced
Je n'ai pas assez de fil.
-
Not Synced
C'est toi qui nous ralentit.
-
Not Synced
Regarde ça.
-
Not Synced
Quel bazar !
-
Not Synced
Tout est emmêlé.
-
Not Synced
Comment ça se fait ?
-
Not Synced
Comment veux-tu que je le sache ?
-
Not Synced
Tu me prends pour un idiot ?
-
Not Synced
On ne devrait jamais faire confiance à une femme.
-
Not Synced
Es-tu marié ?
-
Not Synced
Non, je suis encore étudiant.
-
Not Synced
Deki !
-
Not Synced
Prépare un bain.
-
Not Synced
Oui. De suite.
-
Not Synced
Vous avez de la chance, vous savez.
-
Not Synced
Pourquoi ?
-
Not Synced
Bien que vous soyez vieux,
-
Not Synced
vous avez une femme jeune et belle.
-
Not Synced
Belle ?
-
Not Synced
Je ne sais pas.
-
Not Synced
Si, vous savez.
-
Not Synced
Je peux te dire une chose...
-
Not Synced
Ne te marrie jamais avec une femme beaucoup plus jeune que toi.
-
Not Synced
Pourquoi ?
-
Not Synced
A moins que tu n'aimes partager.
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Not Synced
Tu te rappelles ?
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Not Synced
Tu m'as demandé pourquoi nous vivions si loin de tout ?
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Not Synced
Dans cet endroit si isolé.
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Not Synced
Si on habitait au village,
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Not Synced
quelqu'un de jeune me l'aurait déjà enlevée depuis longtemps.
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Not Synced
Nous, les hommes...
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Not Synced
nous vieillissons, mais notre esprit ne change pas.
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Not Synced
Notre jalousie reste juvénile.
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Not Synced
Vous n'êtes pas inquiet qu'elle puisse s'en aller ?
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Not Synced
Pourquoi faire ? Elle n'a aucune raison de s'en baller.
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Not Synced
Ça suffit.
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Not Synced
J'ai la tête qui tourne.
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Not Synced
Tu veux venir ? L'eau est encore chaude.
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Not Synced
Vas-y en premier.
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Not Synced
Non. Vas-y toi.
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Not Synced
Non. J'irai plus tard.
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Not Synced
Je vais chercher d'autres pierres.
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Not Synced
Non. Je n'aime pas l'eau trop chaude.
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Not Synced
Appelle si l'eau est trop froide. Je reste là-haut avec ton mari.
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Not Synced
Je sais à quoi tu penses.
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Not Synced
Que voulez-vous dire ?
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Not Synced
Eh, un instant ! J'entends une voiture !
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Not Synced
Ces voitures-là ne s'arrêtent pas pour les moines ou les marchands de pommes et de papier.
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Not Synced
Vas-y. Elle est pour toi !
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Not Synced
Pourquoi tu l'as pas arrêtée ?
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Not Synced
On aurait dit qu'elle allait elle aussi en Amérique !
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Not Synced
Eh, pourquoi on campe pas ici pour ce soir ?
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Not Synced
Bonne idée. Arrêtons-nous.
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Not Synced
Fille, va chercher du bois. Je m'occupe des pierres.
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Not Synced
C'est bon. Je vais prendre le bois.
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Not Synced
D'accord.
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Not Synced
Quel âge as-tu Sonam ?
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Not Synced
C'est un secret ?
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Not Synced
19
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Not Synced
C'est tout ?
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Not Synced
Et toi ?
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Not Synced
Vu que tu ne retournes plus à l'école,
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Not Synced
tu vas pas t'ennuyer au village ?
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Not Synced
Qui sait ?
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Not Synced
Tu peux pas repasser ton examen ?
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Not Synced
T'as l'air d'une fille intelligente.
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Not Synced
Tu es jeune. Il vaudrait mieux que tu continues à étudier.
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Not Synced
Je sais. Mais je n'ai pas besoin de repasser l'examen.
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Not Synced
Qu'est-ce que tu veux dire ?
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Not Synced
Tu peux garder un secret ?
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Not Synced
Evidemment.
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Not Synced
Bien sûr que je peux. C'est quoi ?
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Not Synced
J'ai réussi mon examen.
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Not Synced
Avec de bonnes notes.
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Not Synced
Ah oui ? Alors ?
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Not Synced
Je veux aider mon père.
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Not Synced
Il est seul, ma mère est morte.
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Not Synced
N'est-ce pas notre devoir d'aider nos parents lorsqu'ils sont vieux ?
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Not Synced
Eh ! Toi !
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Not Synced
Laisse-la cuisiner tranquille.
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Not Synced
Il me tape sur les nerfs, pas toi ?
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Not Synced
J'aime bien ses histoires.
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Not Synced
Moi non. Je peux t'en raconter des meilleures.
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Not Synced
Tu n'as jamais cuisiner hein ?
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Not Synced
Ça va ? Fais voir.
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Not Synced
Dis, tu m'apprends à cuisiner ?
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Not Synced
Je suis sûre que ta femme cuisinera pour toi.
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Not Synced
Tu devrais pas fumer !
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Not Synced
C'est mauvais.
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Not Synced
Et bien, on a pas eu de chance aujourd'hui avec les voitures.
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Not Synced
J'espère qu'on sera plus chanceux demain.
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Not Synced
Moi aussi.
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Not Synced
De toute façon, le bus pour Thimpu passera dans la matinée.
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Not Synced
J'espère qu'il y aura assez de places libres pour nous tous.
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Not Synced
C'est vrai. C'est toujours bondé pendant les cérémonies.
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Not Synced
Au moins, notre fonctionnaire ne semble plus autant préoccupé qu'avant.
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Not Synced
"Les jours passaient et devenaient des semaines,
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Not Synced
Tashi s'était doucement perdu dans le temps.
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Not Synced
Non seulement, il s'était entiché de Deki,
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Not Synced
mais il était complètement tombé sous son charme.