Pour surmonter les difficultés, cessez de vous comparer aux autres
-
0:01 - 0:04On semble nous mesurer
tout au long de notre vie. -
0:04 - 0:06Dans l'enfance, on mesure
notre taille et notre poids. -
0:06 - 0:09Plus grand, on mesure
notre vitesse et notre force. -
0:09 - 0:12À l'école, nos performances
font l'objet d'évaluation. -
0:12 - 0:14Et c'est pareil avec notre salaire
et nos performances. -
0:15 - 0:19Il semble que toutes ces moyennes
soient presque toujours utilisées -
0:19 - 0:23pour nous comparer à nos semblables.
-
0:24 - 0:26Je pense qu'on devrait
regarder ça différemment. -
0:26 - 0:29Une moyenne personnelle
est quelque chose de très personnel -
0:29 - 0:30et c'est pour vous seul.
-
0:30 - 0:33Si vous vous concentrez sur ça
et veillez à l'améliorer, -
0:33 - 0:36vous pourrez accomplir
des choses merveilleuses. -
0:36 - 0:40Le chemin vers cette idée a commencé
un soir de décembre en 2011. -
0:40 - 0:42Je venais de sortir
pour faire les tâches du soir -
0:42 - 0:44et pour nourrir nos chevaux.
-
0:44 - 0:45J'ai sauté sur le tracteur
-
0:45 - 0:46et, quelques minutes après,
-
0:46 - 0:51une énorme botte de foin de 315 kg
est tombée de la benne, -
0:51 - 0:53m'écrasant dans le siège du tracteur
-
0:53 - 0:56et brisant les cinquième et sixième
vertèbres thoraciques. -
0:56 - 0:59Je n'ai pas perdu conscience,
-
0:59 - 1:01mais j'ai senti ce bourdonnement
dans mon corps -
1:01 - 1:02et j'ai compris ce qui m'arrivait.
-
1:02 - 1:04Mes mains cherchaient mes jambes,
-
1:04 - 1:07mais mes jambes ne ressentaient plus rien.
-
1:07 - 1:10Et en fait, je ne pouvais plus rien sentir
en-dessous de ma poitrine. -
1:11 - 1:14Donc j'étais là, à 30 mètres de la maison,
-
1:14 - 1:17mes mains agrippées au volant,
-
1:17 - 1:19essayant de ne pas tomber
et attendant de l'aide. -
1:20 - 1:22Et contrairement
à ce qu'on voit dans les films, -
1:22 - 1:26j'avais beau demander aux chiens
de rentrer à la maison chercher de l'aide, -
1:26 - 1:27(Rires)
-
1:27 - 1:29ils m'ont juste regardé.
-
1:30 - 1:3245 minutes plus tard,
ma femme est rentrée -
1:32 - 1:34et je l'ai entendue sortir
-
1:34 - 1:37et me demander comme d'habitude :
« Je peux t'aider ? » -
1:37 - 1:38J'ai répondu : « Oui ».
-
1:38 - 1:41Il y a eu une courte pause
et je l'ai entendue crier : -
1:41 - 1:42« J'appelle les urgences ? »
-
1:42 - 1:44Et à nouveau, j'ai répondu : « Oui ».
-
1:44 - 1:47Pas longtemps après, je profitais
de mon premier voyage en hélicoptère, -
1:48 - 1:49direction l'hôpital.
-
1:50 - 1:54Bon, la blessure n'était pas
vraiment spectaculaire ou sanglante. -
1:54 - 1:56Je m'étais juste brisé un os ou deux.
-
1:57 - 2:00On m'a annoncé que
je ne remarcherais probablement plus. -
2:01 - 2:04J'ai pris l'habitude d'utiliser un câble
pour m'asseoir dans mon lit, -
2:04 - 2:07car j'avais perdu mes muscles abdominaux,
-
2:07 - 2:10d'utiliser une planche
pour sortir du lit jusqu'au fauteuil -
2:10 - 2:12ou d'attendre que les gens
me donnent les choses. -
2:13 - 2:18Tout ce que j'avais appris
et intégré sur ma taille, -
2:18 - 2:22ma force, mon équilibre
et ma mobilité était gommé. -
2:22 - 2:24Mes capacités venaient
d'être réinitialisées. -
2:25 - 2:29C'est un fait certain qu'à cette époque,
on m'a mesuré plus que jamais, -
2:29 - 2:31par les médecins et le personnel infirmier
-
2:31 - 2:33mais encore plus par mon propre esprit.
-
2:33 - 2:35Je me suis retrouvé à comparer
-
2:35 - 2:38ce que je pensais
pouvoir faire pour avancer -
2:38 - 2:39avec ce que je pouvais faire avant.
-
2:40 - 2:42Et ça m'a plutôt frustré.
-
2:42 - 2:46Ma femme a dû m'encourager
inlassablement avant que je ne bouge. -
2:46 - 2:48Elle me disait : « Soit positif ! ».
-
2:48 - 2:53Ensuite, j'ai compris que je devais
oublier la personne que j'avais été -
2:53 - 2:56et les choses que je pouvais
accomplir avant mon accident. -
2:56 - 2:58Je devais presque prétendre
que ça n'avait pas été moi. -
2:58 - 3:00Sans cette prise de conscience,
-
3:00 - 3:04je crains que ma frustration
serait devenue pratiquement insurmontable. -
3:05 - 3:07Par chance, quelques semaines plus tard,
-
3:07 - 3:10on m'a transféré dans un centre
de réadaptation spécialisé -
3:10 - 3:11à 10 heures de chez moi.
-
3:11 - 3:13Incroyable mais vrai,
-
3:13 - 3:16la première séance, le premier jour,
ce fut un cours de fitness. -
3:16 - 3:18On nous a partagés en groupes
-
3:18 - 3:22pour voir lequel réalisait le plus
d'exercices sur les appareils de muscu. -
3:22 - 3:26On a tous été abonnés absents du sport
durant quelques années. -
3:26 - 3:27C'était mon cas.
-
3:27 - 3:28Et donc que faire ?
-
3:28 - 3:30Vous essayez de reproduire
ce que vous faisiez alors, -
3:30 - 3:32une petite série ou deux.
-
3:32 - 3:33Et après que faites-vous ?
-
3:33 - 3:34Une de plus.
-
3:34 - 3:36L'exercice vous fait vous sentir bien
et vous continuez. -
3:36 - 3:40Et pendant deux semaines,
vous vous plaignez de courbatures. -
3:40 - 3:41(Rires)
-
3:41 - 3:44Bon, mon groupe était à fond
et on a gagné haut la main. -
3:44 - 3:47Les trois jours suivants,
je ne pouvais pas tendre mes bras. -
3:47 - 3:50Ce n'est pas très grave
sauf quand on est en fauteuil roulant -
3:50 - 3:53et que c'est votre seul moyen
pour vous déplacer. -
3:53 - 3:56Cela s'est révélé être
une leçon capitale pour moi. -
3:56 - 4:00C'est une chose de ne pas pouvoir
me comparer à moi-même. -
4:00 - 4:03Mais même à l'hôpital avec des gens
dans la même situation que moi, -
4:03 - 4:07j'ai découvert que je ne pouvais
ni les suivre ni leur imposer de rythme. -
4:07 - 4:09Il ne me restait plus qu'un seul choix :
-
4:09 - 4:11me concentrer sur qui j'étais
à ce moment précis, -
4:12 - 4:15sur mes objectifs et retrouver
la personne que je devais être. -
4:15 - 4:18Les six semaines suivantes,
sept à huit heures par jour, -
4:18 - 4:20c'est ce que j'ai fait.
-
4:20 - 4:22Je m'y suis pris un petit pas à la fois.
-
4:22 - 4:23Comme on peut s'y attendre,
-
4:23 - 4:26quand on se remet
d'une lésion de la moelle épinière, -
4:26 - 4:27il y a des jours sans.
-
4:27 - 4:29Parfois plusieurs jours sans d'une traite.
-
4:29 - 4:32J'ai découvert que bon et mauvais
ne signifiaient pas grand chose -
4:32 - 4:37si je n'avais pas de contexte
par rapport auquel me situer. -
4:37 - 4:40Ça ne tenait qu'à moi de décider
ce qui était bon ou mauvais -
4:40 - 4:42sur base de mon état à un moment donné
-
4:42 - 4:45et j'avais le contrôle de décider
si c'était un mauvais jour. -
4:45 - 4:48En fait, ça dépendait uniquement
de moi d'arrêter ou pas -
4:48 - 4:50une série de mauvais jours.
-
4:50 - 4:53Et j'ai découvert durant
cette période loin de chez moi -
4:53 - 4:56que je n'ai jamais eu de jour sans,
même avec tout ce qui se passait. -
4:56 - 5:00Naturellement, certains moments
n'étaient pas aussi agréables -
5:00 - 5:01qu'ils auraient pu l'être,
-
5:01 - 5:03mais je n'ai jamais eu
de jour entièrement mauvais. -
5:03 - 5:06J'imagine que vous avez tous
eu des réunions -
5:06 - 5:08qui ne s'étaient pas trop bien passées,
-
5:08 - 5:10un trajet pas aussi agréable que prévu,
-
5:10 - 5:12ou même brûlé votre dîner.
-
5:12 - 5:15Cela a-t-il ruiné
la totalité de votre journée ? -
5:16 - 5:21J'ai appris dans ces scénarios
que le plus vite on tourne la page, -
5:21 - 5:23le plus vite on s'engage
dans ce qui compte. -
5:23 - 5:26Et en se tournant vers le futur
le plus vite possible, -
5:26 - 5:29on réduit le temps gaspillé
à ruminer les mauvais scénarios -
5:29 - 5:31et on gagne du temps
pour les bonnes choses. -
5:31 - 5:33Le bon l'emporte donc sur le mauvais,
-
5:33 - 5:37ce qui améliore votre moyenne,
c'est mathématique. -
5:37 - 5:39Ça n'avait plus d'importance
-
5:39 - 5:42si mon traitement
m'avait mis à plat toute la matinée -
5:42 - 5:45ou si, à midi, j'avais
des spasmes dans les jambes -
5:45 - 5:47ou même si j'étais tombé de mon fauteuil.
-
5:47 - 5:49Demandez à ma femme, ça m'arrive souvent.
-
5:49 - 5:50Elle est ici.
-
5:51 - 5:53C'étaient juste de petits moments
dans ma journée, -
5:53 - 5:56de petits éléments de ma moyenne.
-
5:56 - 5:58Et donc, les mois et années qui ont suivi,
-
5:58 - 6:01je me suis efforcé d'aborder
les choses de cette façon. -
6:01 - 6:06Très vite, j'ai été confronté
à des défis assez incroyables, -
6:06 - 6:09comme effectuer un marathon
en fauteuil roulant. -
6:09 - 6:11J'ai rencontré mon kiné début 2016,
-
6:11 - 6:15et après quelques séances éprouvantes,
elle a dû se douter de quelque chose, -
6:15 - 6:18car elle m'a dit en aparté :
« Vous devriez faire un semi-marathon. -
6:18 - 6:22Dans votre fauteuil roulant, et au fait,
c'est dans 10 semaines. » -
6:22 - 6:27Je me suis dit : « Elle est folle »,
je n'avais aucun programme d'entrainement. -
6:27 - 6:30Je n'avais aucun moyen de savoir
à quelle vitesse j'étais censé aller -
6:30 - 6:33ou jusqu'où j'étais censer aller.
-
6:34 - 6:35Mais je me suis entraîné.
-
6:35 - 6:38J'ai suivi les résultats
de chaque exercice, chaque jour. -
6:38 - 6:43Je voulais seulement être meilleur
ou aussi bon que le jour précédent. -
6:43 - 6:45Et au final, je me suis créé
ma moyenne à dépasser -
6:45 - 6:48et j'ai essayé de construire
à partir de là. -
6:48 - 6:52Bon, j'ai fini la course en accord
avec le temps que je m'étais fixé -
6:52 - 6:55et quelque part sur ce chemin,
-
6:55 - 6:59j'ai définitivement fermé la porte
sur la personne que j'avais été. -
6:59 - 7:01Cette personne que j'avais été
-
7:01 - 7:04et tout ce que je pensais pouvoir faire
n'ont plus eu d'importance. -
7:04 - 7:06En fait, marcher à nouveau
n'a plus eu d'importance. -
7:06 - 7:09C'est devenu un but moins important
par rapport à mes aspirations. -
7:10 - 7:14Et en plus, marcher,
c'est bien trop lent ! -
7:14 - 7:15(Rires)
-
7:15 - 7:17Dans des foules comme ici, c'est trop dur.
-
7:17 - 7:20Alors je me dis :
« De l'air les gars ! Je suis pressé ! » -
7:20 - 7:21(Rires)
-
7:21 - 7:23Et je voulais juste aller vite.
-
7:23 - 7:25Donc j'ai fait ce que
je pensais devoir faire. -
7:25 - 7:28Je me suis intéressé
aux compétitions en fauteuil roulant. -
7:28 - 7:30Sur internet, j'ai trouvé le meilleur,
-
7:30 - 7:33j'ai appris les techniques,
quels équipements utiliser -
7:33 - 7:37et j'ai eu la chance d'avoir un coach
qui m'a aidé à commencer. -
7:37 - 7:39Après avoir discuté ensemble
-
7:39 - 7:42et qu'il m'ait aidé à démarrer,
-
7:43 - 7:47il m'a dit : « Tu sais, tu devrais
faire le Marathon de Chicago 2017. » -
7:47 - 7:51C'est lui le coach,
je ne peux pas lui dire non. -
7:51 - 7:54Alors sur ce, je suis rentré
et me suis mis au travail, -
7:54 - 7:57un peu comme avant.
-
7:57 - 8:00J'ai continué de me renseigner,
mais j'ai bien retenu la leçon : -
8:00 - 8:01ne pas me comparer
-
8:01 - 8:04avec ces gens qui réussissent sur internet
-
8:04 - 8:06ou leur vitesse.
-
8:06 - 8:07Car si je l'avais fait,
-
8:07 - 8:10je n'aurais probablement
jamais pu persévérer. -
8:10 - 8:12Enfin, le jour de la course est arrivé.
-
8:12 - 8:15C'était vraiment comme le premier jour
de la rentrée à la fac. -
8:15 - 8:16On se sent perdu,
-
8:16 - 8:18il y a plein de gens autour de soi,
-
8:18 - 8:20on ne connait pas beaucoup de monde.
-
8:20 - 8:22Quelqu'un a même
une chaîne et une télé cool. -
8:22 - 8:26Ils sont intelligents, séduisants,
beaux et trop mignons. -
8:26 - 8:28Du coup, on n'est plus sûr
d'avoir sa place. -
8:28 - 8:31Et puis quelqu'un dit :
« Allons chercher à manger ». -
8:31 - 8:33Et d'un coup, on devient un groupe d'amis
-
8:33 - 8:35et on commence à s'intégrer.
-
8:36 - 8:37Bref, le week-end de la course,
-
8:37 - 8:40on a eu une réunion nommée
« Réunions des roulants ». -
8:40 - 8:43Il y avait 60 fauteuils dans la salle
la nuit avant la course. -
8:43 - 8:45Et vous savez quoi ?
-
8:45 - 8:48Tous les gens sur lesquels
je m'étais documenté y étaient, -
8:48 - 8:49les meilleurs au monde.
-
8:49 - 8:52Il devait y avoir plus de 50 médailles
paralympiques dans la salle. -
8:52 - 8:54Je me suis senti insignifiant
-
8:54 - 8:57et je suis retombé
dans le piège de la comparaison. -
8:58 - 9:01Je savais que mes temps de course
pendant mes entraînements -
9:01 - 9:04étaient plus lents de 60 secondes
par kilomètre que les leurs. -
9:05 - 9:08Je ne connaissais que mon coach.
-
9:08 - 9:10Il est venu me voir
et a remarqué quelque chose, -
9:10 - 9:12je pense qu'il a senti mon anxiété.
-
9:12 - 9:16Alors il m'a invité à venir manger
avec son équipe. -
9:17 - 9:20Et j'ai pu trouver le calme.
-
9:20 - 9:24J'ai vite compris qu'ils s'en fichaient
sûrement de ma performance -
9:24 - 9:26et j'avais oublié la leur.
-
9:26 - 9:28Donc le jour suivant,
-
9:28 - 9:31j'ai fini la course 45 minutes
après la personne qui a gagné. -
9:31 - 9:34Mais au moment de nous séparer,
ces nouveaux amis, restés très proches, -
9:34 - 9:36m'ont mis au défi de persévérer
-
9:36 - 9:40et de m'entraîner pour d'autres
courses et compétitions. -
9:41 - 9:45Alors j'ai fait ce que je fais de mieux :
je suis rentré et j'ai travaillé. -
9:45 - 9:48Vous l'imaginez sans doute mais,
être en fauteuil roulant, -
9:48 - 9:50sans parler de s’entraîner
pour un marathon, -
9:50 - 9:51est un exercice solitaire.
-
9:51 - 9:53J'ai un groupe d'amis incroyables
-
9:53 - 9:57qui m'accompagnent en vélo,
mesurent mon temps et m'aident. -
9:57 - 9:59Mais au final ça reste
cinq à six jours par semaine, -
9:59 - 10:0380 à 95 km d'effort,
et c'est beaucoup de temps seul. -
10:03 - 10:05Et pour la majeure partie,
-
10:05 - 10:08on ne peut vraiment compter
que sur soi-même. -
10:08 - 10:11C'est mon temps et j'essaie
de l'améliorer petit à petit. -
10:13 - 10:15Cet automne j'étais à Chicago
pour la troisième fois, -
10:15 - 10:17pour mon septième marathon,
-
10:17 - 10:19et comme retourner à la fac
pour une nouvelle année, -
10:20 - 10:22vous vous attendez à retrouver vos amis
-
10:22 - 10:25et vous êtes enthousiastes
de reprendre les affaires. -
10:25 - 10:29Alors j'ai assisté à la même réunion
et au même repas avant la course -
10:29 - 10:30et j'ai rejoint mes amis.
-
10:30 - 10:32On s'est préparé pour la course.
-
10:32 - 10:34Dès la ligne de départ,
mon temps était super bon -
10:34 - 10:37et j'ai rapidement rattrapé
certains de mes amis. -
10:37 - 10:39J'ai pu les suivre et même les tirer.
-
10:39 - 10:41Mais je me sui épuisé.
-
10:43 - 10:45Je me suis retrouvé seul encore une fois
-
10:45 - 10:51avec rien d'autre sur quoi compter
que ce sur quoi j'avais tant travaillé. -
10:52 - 10:54Puis on a eu le vent
dans le dos à mi-parcours -
10:54 - 10:56et mon temps est devenu une vraie force,
-
10:56 - 10:59et j'ai rattrapé mes amis progressivement
-
10:59 - 11:01avant de les dépasser
à la ligne d'arrivée. -
11:01 - 11:03Bien que je n'ai pas établi
de record personnel, -
11:03 - 11:07j'ai été 20 secondes par kilomètre
plus vite que la fois précédente à Chicago -
11:09 - 11:11et j'étais plutôt enthousiaste.
-
11:13 - 11:16Et donc c'est moi ;
ceci est ma performance. -
11:18 - 11:21Dans 75 jours, je serai à Boston
pour la deuxième fois. -
11:22 - 11:24J'ai vraiment hâte d'y être.
-
11:24 - 11:28Mais souvenez-vous qu'il ne s'agit pas
vraiment de la course. -
11:28 - 11:30Je travaille très dur chaque jour
-
11:30 - 11:32pour être meilleur
de plein d'autres façons : -
11:32 - 11:37meilleur en tant que parent, mari,
coach, collègue, ami, personne. -
11:38 - 11:41Et je vous promets que même si
ce que vous voyez ici est visible -
11:41 - 11:43en termes des défis auxquels
je suis confronté, -
11:43 - 11:45tout le monde ici se bat
contre quelque chose. -
11:45 - 11:47C'est parfois visible et parfois non.
-
11:47 - 11:51Mais concentrez-vous sur vous
et pas sur les autres. -
11:51 - 11:53Je parie qu'ainsi,
vous pourrez relever ces défis -
11:53 - 11:56et vraiment accomplir de grandes choses.
-
11:56 - 11:58Merci.
-
11:58 - 12:00(Applaudissements)
- Title:
- Pour surmonter les difficultés, cessez de vous comparer aux autres
- Speaker:
- Dean Furness
- Description:
-
Lorsque vous cessez de vous comparer aux autres, vous pouvez accomplir de grandes choses, nous dit l'athlète handisport Dean Furness. Il partage ici comment, après avoir perdu l'usage de ses jambes dans un accident, il a découvert un nouvel esprit, basé sur la redéfinition de sa « capacité personnelle » et une amélioration progressive.
- Video Language:
- English
- Team:
- closed TED
- Project:
- TEDTalks
- Duration:
- 12:14
Morgane Quilfen approved French subtitles for To overcome challenges, stop comparing yourself to others | ||
Morgane Quilfen edited French subtitles for To overcome challenges, stop comparing yourself to others | ||
Morgane Quilfen edited French subtitles for To overcome challenges, stop comparing yourself to others | ||
Claire Ghyselen accepted French subtitles for To overcome challenges, stop comparing yourself to others | ||
Claire Ghyselen edited French subtitles for To overcome challenges, stop comparing yourself to others | ||
Claire Ghyselen edited French subtitles for To overcome challenges, stop comparing yourself to others | ||
Claire Ghyselen edited French subtitles for To overcome challenges, stop comparing yourself to others | ||
Claire Ghyselen edited French subtitles for To overcome challenges, stop comparing yourself to others |