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Pas besoin de prendre un bateau
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pour être naufragé,
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ou de vivre les pieds dans l'eau
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pour apprendre à nager.
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Dans un océan de silence,
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avec des vagues d'indifférence,
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je cherche une île, même dévastée,
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pour pouvoir accoster.
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Ce n'est pas plus beau ailleurs.
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Les gens ne sont pas meilleurs,
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mais... mais j'aurais dû m'en aller
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quand j'avais encore le cœur,
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quelque chose à rêver, à trouver.
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Je suis une femme seule.
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Je suis une femme seule.
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J'ai personne à qui parler,
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plus d'espoir où aller.
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Je suis une femme seule.
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Je suis une femme seule.
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Qu'importe la ville :
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je porte mon exil
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comme on porte sa gueule.
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Pas besoin de prendre un avion
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pour se sentir planer.
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Je voulais juste un peu de passion
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à saupoudrer sur mes années.
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À voler vers la solitude,
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j'ai perdu tellement d'altitude.
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Je cherche une île, même un désert,
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pour avoir un peu d'air.
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Le printemps, ça fait des fleurs,
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mais les fleurs finissent par fâner
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et j'aurais dû m'en aller
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quand j'avais encore le cœur,
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quelque chose à rêver, à prouver.
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Je suis une femme seule.
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Je suis une femme seule.
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J'ai personne à qui parler,
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plus d'espoir où aller.
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Je suis une femme seule.
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Je suis une femme seule.
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Qu'importe la ville :
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je porte mon exil
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comme on porte sa gueule.
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Ah ah ah
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Ah ah ah
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Ah ah ah ah ah ah
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Ah ah ah
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Ah ah ah
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Ah ah ah ah ah ah
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J'ai dévalé, -valé
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tellement de montagnes.
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Parlez, parlez.
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Je veux qu'on me soigne.
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Fallait, fallait
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que la douleur gagne.
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J'ai dévalé, -valé
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tellement de montagnes,
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Parlez, parlez.
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Je veux qu'on me soigne.
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Fallait, fallait
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que la douleur gagne à la fin.
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Je suis une femme seule.
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Je suis une femme seule.
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J'ai personne à qui parler,
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plus d'espoir où aller.
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Je suis une femme seule.
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Je suis une femme seule.
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Qu'importe la ville :
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je porte mon exil
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comme on porte sa gueule.