Pas besoin de prendre un bateau pour être naufragé, ou de vivre les pieds dans l'eau pour apprendre à nager. Dans un océan de silence, avec des vagues d'indifférence, je cherche une île, même dévastée, pour pouvoir accoster. Ce n'est pas plus beau ailleurs. Les gens ne sont pas meilleurs, mais... mais j'aurais dû m'en aller quand j'avais encore le cœur, quelque chose à rêver, à trouver. Je suis une femme seule. Je suis une femme seule. J'ai personne à qui parler, plus d'espoir où aller. Je suis une femme seule. Je suis une femme seule. Qu'importe la ville : je porte mon exil comme on porte sa gueule. Pas besoin de prendre un avion pour se sentir planer. Je voulais juste un peu de passion à saupoudrer sur mes années. À voler vers la solitude, j'ai perdu tellement d'altitude. Je cherche une île, même un désert, pour avoir un peu d'air. Le printemps, ça fait des fleurs, mais les fleurs finissent par fâner et j'aurais dû m'en aller quand j'avais encore le cœur, quelque chose à rêver, à prouver. Je suis une femme seule. Je suis une femme seule. J'ai personne à qui parler, plus d'espoir où aller. Je suis une femme seule. Je suis une femme seule. Qu'importe la ville : je porte mon exil comme on porte sa gueule. Ah ah ah Ah ah ah Ah ah ah ah ah ah Ah ah ah Ah ah ah Ah ah ah ah ah ah J'ai dévalé, -valé tellement de montagnes. Parlez, parlez. Je veux qu'on me soigne. Fallait, fallait que la douleur gagne. J'ai dévalé, -valé tellement de montagnes, Parlez, parlez. Je veux qu'on me soigne. Fallait, fallait que la douleur gagne à la fin. Je suis une femme seule. Je suis une femme seule. J'ai personne à qui parler, plus d'espoir où aller. Je suis une femme seule. Je suis une femme seule. Qu'importe la ville : je porte mon exil comme on porte sa gueule.