Courir m'a sauvé la vie et pourrait sauver la vôtre aussi | Ashley Wiles | TEDxKids@BC
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0:23 - 0:26Je n'aime pas les règles.
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0:27 - 0:29D'ailleurs, je n'ai jamais aimé ça.
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0:29 - 0:32Déjà à l'âge de cinq ans
je disais à tout le monde : -
0:32 - 0:35« Je suis mon propre chef. »
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0:35 - 0:41Pas impressionnés, mes professeurs
me disaient « indisciplinée ». -
0:43 - 0:45Je préfère « déterminée et décidée ».
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0:48 - 0:54A six ans, j'ai rejoint
le club de course à pied de l'école. -
0:54 - 0:58Mon but était de courir
le plus de kilomètres possible. -
0:58 - 1:03Il y avait des coureurs dans ma famille
et je me disais : -
1:03 - 1:08« Ils n'ont pas à suivre de règles,
ils peuvent aller là où ils veulent. » -
1:08 - 1:11Je pensais : « C'est plutôt sympa,
moi aussi je veux faire ça. » -
1:11 - 1:12Je me suis donc donné ce but
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1:12 - 1:17et ma première année au club,
j'ai couru 200 kilomètres. -
1:17 - 1:22C'était avant l'usage des cartes ou GPS
donc on courait tous ensemble. -
1:23 - 1:24C'était super sympa.
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1:27 - 1:29J'ai décidé que j'adorais courir.
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1:30 - 1:35En l'absence de règles, je pouvais aller
aussi vite et aussi loin que je voulais. -
1:35 - 1:37C'était génial.
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1:38 - 1:41En gros, j'étais une super-héroïne.
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1:43 - 1:44C'était vraiment génial.
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1:46 - 1:48Mais d'un coup, les choses ont changé.
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1:50 - 1:55D'abord mon corps s'est transformé
et devant le miroir, je me demandais : -
1:55 - 1:58« Pourquoi j'ai des jambes comme ça ? »
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1:58 - 2:01Je voyais mes tâches de rousseur
dans le miroir, -
2:01 - 2:04et je me demandais : « Pourquoi ai-je
le visage couvert de boutons ? » -
2:06 - 2:10Ensuite j'ai changé d'école,
j'ai changé d'amis -
2:10 - 2:13et j'ai eu l'impression que mon monde
était tout chamboulé. -
2:13 - 2:16Je ne savais pas comment m'intégrer.
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2:16 - 2:18« Qui suis-je ? »
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2:18 - 2:23En plus, la course et l'EPS n'étaient
pas vues comme des activités cool. -
2:23 - 2:26C'étaient même les matières
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2:26 - 2:30les plus séchées par la plupart des filles
du secondaire. -
2:32 - 2:35J'ai constaté : « Super.
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2:35 - 2:39J'essaye de m'intégrer et d'être moi-même
et mon activité préférée n'est pas cool. » -
2:45 - 2:46Il semble que je ne sois pas seule.
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2:46 - 2:53Entre 12 et 19 ans, 64 % des filles
ne font pas de sport. -
2:55 - 2:57C'est beaucoup.
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2:59 - 3:02J'avais peur, j'étais appréhensive
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3:02 - 3:07et je ne savais pas quoi faire.
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3:08 - 3:11Il s'avère qu'à cet âge la confiance
des filles diminue. -
3:11 - 3:14Nos résultats aux tests de QI baissent.
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3:14 - 3:16On s'affirme moins et on est
moins sûres de nous, -
3:18 - 3:20voilà le cliché type d'être une fille.
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3:21 - 3:23Heureusement, j'ai continué à courir.
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3:24 - 3:26Mes parents m’encourageaient à sortir
de ma chambre -
3:26 - 3:31et disaient : « Va courir Ashley,
tu te sentiras mieux. » -
3:31 - 3:34Je les écoutais. Et c'était super.
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3:34 - 3:38Il m'arrive ce truc que j'appelle :
« le gribouillis dans ma tête » -
3:38 - 3:42C'est coloré, c'est lumineux
et ça n'est jamais silencieux. -
3:44 - 3:46Des fois, ce gribouillis s'assombrit.
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3:47 - 3:49Il y a deux ans,
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3:49 - 3:53J'ai commencé à ressentir cette anxiété
de façon plus profonde et angoissante. -
3:55 - 4:00Un ressenti qui vous empêche de dormir,
de manger. -
4:01 - 4:05Ou qui vous donne envie de dormir
ou de ne pas vous réveiller -
4:05 - 4:08jusqu'à ce que tous vos problèmes
aient disparu. -
4:08 - 4:12Ou de manger jusqu'à ce qu'il n'y ait
plus rien dans vos placards, -
4:12 - 4:16en espérant que chaque bouchée élimine
les problèmes. -
4:18 - 4:23Je me sentais piégée et apeurée,
sans comprendre pourquoi -
4:23 - 4:26une personne pétillante et géniale
comme moi pouvait se sentir ainsi. -
4:30 - 4:33Sur les réseaux sociaux, je suis tombée
sur la vidéo d'une fille, -
4:33 - 4:35elle racontait son histoire.
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4:36 - 4:40Au fur et à mesure, son histoire
devenait de plus en plus sombre. -
4:40 - 4:43Elle ne parlait pas, mais avait écrit
sur des morceaux de papier. -
4:43 - 4:48Elle était harcelée, se sentait seule,
déprimée -
4:48 - 4:49et anxieuse.
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4:52 - 4:55Je me suis identifiée à cette histoire
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4:56 - 4:58car je comprenais ce qu'elle avait vécu.
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4:59 - 5:01C'était l'histoire d'Amanda Todd.
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5:02 - 5:07Elle était d'ici et quelquefois lorsqu'on
est touché par l'anxiété et la dépression, -
5:07 - 5:10on s'isole mentalement
et physiquement -
5:10 - 5:12et elle me l'a fait réaliser.
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5:14 - 5:18J'ai pensé : « Pourquoi donc cette jeune
fille de 15 ans s'est-elle suicidée ? » -
5:18 - 5:20Ce n'est pas juste, ce n'est pas cool.
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5:22 - 5:23Alors j'ai crée un programme.
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5:25 - 5:28D'après mon expérience, je savais que
je me sentais bien, -
5:28 - 5:32je me délestais des idées noires
et du gribouillis dans ma tête, -
5:32 - 5:33lorsque je courais.
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5:33 - 5:35Quand j'étais avec d'autres coureurs
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5:35 - 5:38et qu'on se serrait les coudes.
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5:38 - 5:41Mon programme permet de tisser des liens
entres filles. -
5:41 - 5:44On travaille avec des lycéennes
et des étudiantes -
5:44 - 5:48qui ont vécu des problèmes d'images
corpelles et de harcèlement -
5:48 - 5:51et tout ce qui va avec,
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5:51 - 5:54et on les met en relation
avec des pré-ados, de 8 à 12 ans, -
5:54 - 5:58âges auxquels on est le plus vulnérable
par rapport à sa propre identité. -
6:00 - 6:02Ce programme dure neuf semaines
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6:02 - 6:05durant lesquelles les filles
construisent leur confiance -
6:05 - 6:08et tissent des liens.
Les filles qui ont un mentor -
6:08 - 6:10sont 2,5 fois plus susceptibles
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6:10 - 6:13de se sentir en confiance et de croire
qu'elles peuvent réussir. -
6:15 - 6:17Je pense que c'est génial.
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6:17 - 6:21Elles s'entraînent pour une course amicale
de cinq km. -
6:22 - 6:24Je dis « courir » mais aussi
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6:24 - 6:26sauter à cloche-pied, à la corde,
ou en longueur. -
6:26 - 6:31Toute activité qui remonte le moral.
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6:31 - 6:33On appelle ça le « bon rythme ».
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6:33 - 6:35On les aide à trouver le « bon rythme ».
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6:38 - 6:42L'anxiété ne me touche pas que moi
ou bien Amanda. -
6:42 - 6:44Ça arrive à tout le monde.
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6:44 - 6:47On est tous plus ou moins anxieux.
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6:49 - 6:52Imaginez une anxiété omniprésente !
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6:53 - 6:56Vous êtes peut-être anxieux
avant un examen, -
6:56 - 7:01ou en préparant une conférence
pour des milliers de personnes. -
7:03 - 7:08Mais imaginez ne pas être muni des moyens
ou du vocabulaire pour en parler. -
7:08 - 7:11Ou de pas avoir les moyens de
vous en rendre compte. -
7:12 - 7:15La course à pied n'est pas une fin en soi.
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7:16 - 7:19Pour moi, la course à pied
est liée à la santé mentale. -
7:21 - 7:24La santé mentale nous concerne tous.
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7:25 - 7:28Elle n'est ni mauvaise ni dangereuse.
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7:28 - 7:34Tout être humain à un esprit et donc
une santé mentale. -
7:34 - 7:37Il faut s'occuper de cette santé,
c'est comme se brosser les dents. -
7:39 - 7:43La course à pied est le moyen
le moins utilisé et le plus abordable -
7:43 - 7:47dont on dispose pour développer
une santé mentale positive. -
7:47 - 7:51Les adultes ont deux réactions quand
je dis que je fais de la course à pied : -
7:51 - 7:56La première : « J'adore courir. Super.
On peut s’entraîner ensemble ? » -
7:59 - 8:05La deuxième :
« Oh là là, je déteste courir. » -
8:07 - 8:10« J'ai une blessure,
je n'ai pas le physique pour courir. » -
8:10 - 8:12« Personne ne veut courir avec moi. »
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8:12 - 8:14Et la liste d'excuses s'allonge.
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8:14 - 8:16Je pense que tout dépend du point de vue
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8:16 - 8:20et de l'image qu'on a
de la course est pied. -
8:24 - 8:28Je pense qu'elle apporte beaucoup
d'avantages : trois en particulier. -
8:30 - 8:35La confiance en soi : quand on court,
on a une sensation de bien-être. -
8:35 - 8:38On développe sa confiance en soi
et on utilise cet élan positif -
8:38 - 8:39pour bâtir une communauté.
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8:39 - 8:42Une communauté de personnes
qui vont vous soutenir -
8:42 - 8:44parce qu'elles vous comprennent.
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8:44 - 8:46Et la concentration :
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8:46 - 8:49pour obtenir des scores élevés
aux tests de QI et se concentrer -
8:49 - 8:53sur ce qui compte vraiment et éliminer
le gribouillis dans sa tête -
8:53 - 8:57et comprendre
ce que l'on veut faire. -
8:57 - 8:59Je vais vous raconter une anecdote
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8:59 - 9:01sur une jeune fille dans le programme.
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9:03 - 9:05Elle s'appelle Nicole.
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9:05 - 9:08Elle n'était pas venue par intérêt
pour la course. -
9:08 - 9:11En fait, sa mère m'a même raconté
qu'elle détestait l'EPS. -
9:12 - 9:18Nicole avait été harcelée en CE2,
et en CM1, -
9:18 - 9:21elle faisait face à des amies
méchantes et déloyales. -
9:21 - 9:23Si vous ne savez pas ce que c'est,
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9:23 - 9:27ce sont des filles qui sont parfois
vos amies et parfois pas. -
9:28 - 9:31Elle s'est inscrite car ses amies
nous avaient rejointes. -
9:31 - 9:33Cela arrive souvent.
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9:34 - 9:36Mais Nicole avait un objectif différent.
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9:36 - 9:41Elle venait toutes les semaines,
elle travaillait, apprenait, courait. -
9:42 - 9:47Ce qui m'a impressionnée,
c'est qu'au bout de huit semaines, -
9:47 - 9:51elle avait assez de confiance en elle
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9:51 - 9:53pour participer à un cinq kilomètres
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9:54 - 9:59mais en plus, elle est retourné en EPS
et s'est même mesurée aux garçons. -
10:01 - 10:03Je pense que c'est super.
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10:05 - 10:08Nicole est un véritable exemple.
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10:08 - 10:12Elle a rejoint le groupe de délégués
de l'école -
10:12 - 10:15et elle choisit ses amies en fonction
de sa propre personnalité. -
10:15 - 10:18Elle a beaucoup d'amis
dans des groupes différents -
10:18 - 10:20car elle s'est trouvée elle-même.
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10:23 - 10:26Toute action commence avec un petit pas.
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10:26 - 10:29Pour moi, ce pas s'effectue
dans mes baskets. -
10:29 - 10:33J'ai décidé de me lever tous les jours
et d'aller courir. -
10:33 - 10:37Quelquefois, je vais à une fête,
Quelquefois, je vais courir. -
10:37 - 10:41Quelquefois c'est une cabriole, un bond,
un saut, peu importe. -
10:41 - 10:43Car je sais que je serai
de meilleur humeur, -
10:43 - 10:47plus gentille, plus calme,
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10:48 - 10:54plus à l'écoute des autres,
lorsque je cours. -
10:54 - 10:57Chaque fois, j'espère motiver une fille
à faire du sport -
10:57 - 11:01et elle pourra en motiver une autre
et ainsi de suite. -
11:01 - 11:07Les 11% de filles qui font du sport,
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11:07 - 11:11celles qui en font assez pour que cela
ait un effet positif sur leur santé -
11:11 - 11:14ont entre 16 et 17 ans --
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11:14 - 11:16ce taux de 11% peut changer à la hausse
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11:18 - 11:20grâce à l'influence d'une fille.
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11:25 - 11:30Une fille qui peut être elle-même,
avoir confiance en elle et se sentir bien. -
11:32 - 11:37Le mois dernier, j'étais à une conférence
et j'ai posé une question à 300 adultes : -
11:37 - 11:40« Faisiez-vous du sport quant vous aviez
entre dix et douze ans ? » -
11:42 - 11:46Beaucoup de mains se sont levées
et j'ai pensé : « C'est super ! » -
11:46 - 11:51Après j'ai demandé : « Qui pratique encore
ces activités sportives ? » -
11:51 - 11:53Et toutes les mains se sont baissées.
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11:55 - 11:59Si les filles ne font pas de sport
à l'âge de dix ans, -
11:59 - 12:03il y a seulement 10% de chance
qu'elles en fassent à l'âge de 25 ans. -
12:06 - 12:08C'est vraiment peu.
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12:13 - 12:18Quelquefois, je mets ma tenue de sport,
je suis prête à y aller, -
12:18 - 12:22je suis dans ma voiture ou à la maison
et je me dis : « Je suis trop occupée, -
12:22 - 12:25j'ai trop de choses à faire,
je n'ai pas le temps ! » -
12:25 - 12:29« Il faut que j'y aille » et je reste là.
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12:29 - 12:32Si je n'arrive pas à me bouger,
j'appelle ma meilleure amie. -
12:32 - 12:36Je lui raconte ce qui se passe,
que je suis peut-être un peu anxieuse. -
12:36 - 12:38Elle réagit toujours de la même manière :
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12:38 - 12:42« Ashley, tu dois faire le premier pas. »
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12:42 - 12:46Tu fais les premiers pas
et tu sors pendant cinq minutes, -
12:46 - 12:48tu n'as pas à aller loin,
tu n'as pas à aller vite, -
12:48 - 12:52mais tu dois sortir cinq minutes.
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12:52 - 12:53Je réponds : « D'accord. »
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12:53 - 12:56Elle continue : « Cours cinq minutes
et tu en feras peut-être dix -
12:56 - 13:00et peut-être même vingt,
ou encore une heure. -
13:00 - 13:03Ce n'est pas important,
car il n'y a pas de règles. -
13:03 - 13:08Mais je te garantis que ces premiers pas
te permettront de te sentir mieux. » -
13:08 - 13:12Et je dirais même que ces premiers pas
pourraient changer ta vie. -
13:12 - 13:14Merci.
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13:14 - 13:15(Applaudissements)
- Title:
- Courir m'a sauvé la vie et pourrait sauver la vôtre aussi | Ashley Wiles | TEDxKids@BC
- Description:
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Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx selon le format des conférences TED mais organisée indépendamment de celles-ci. Pour en savoir plus: http://ted.com/tedx
La conférence d'Ashley : "Courir m'a sauvé la vie et pourrait sauver la vôtre aussi " présente l'activité parascolaire de la jeune fille et explique comment cette activité qu'elle a commencé très jeune, lui a sauvé la vie à de nombreuses occasions. Dotée d'une grande énergie, Ashley avait du mal à rester tranquille en salle de classe. Adolescente, elle a souffert de problèmes d'image corporelle et d'anxiété. Courir l'a aidé à faire face à ses sautes d'humeur et aux difficultés de la vie.
- Video Language:
- English
- Team:
- closed TED
- Project:
- TEDxTalks
- Duration:
- 13:28
eric vautier approved French subtitles for Running saved my life and it might save yours too | Ashley Wiles | TEDxKids@BC | ||
eric vautier accepted French subtitles for Running saved my life and it might save yours too | Ashley Wiles | TEDxKids@BC | ||
eric vautier edited French subtitles for Running saved my life and it might save yours too | Ashley Wiles | TEDxKids@BC | ||
eric vautier edited French subtitles for Running saved my life and it might save yours too | Ashley Wiles | TEDxKids@BC | ||
Marguerite Monrose edited French subtitles for Running saved my life and it might save yours too | Ashley Wiles | TEDxKids@BC | ||
Marguerite Monrose edited French subtitles for Running saved my life and it might save yours too | Ashley Wiles | TEDxKids@BC | ||
Marguerite Monrose edited French subtitles for Running saved my life and it might save yours too | Ashley Wiles | TEDxKids@BC | ||
Marguerite Monrose edited French subtitles for Running saved my life and it might save yours too | Ashley Wiles | TEDxKids@BC |