Tal Golesworthy : Comment j'ai réparé mon propre coeur
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0:00 - 0:02Je suis ingénieur procédé.
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0:02 - 0:05Je sais tout des chaudières et des incinérateurs
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0:05 - 0:08et des filtres en tissu et des cyclones et des choses comme ça,
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0:08 - 0:10mais j'ai aussi le syndrome de Marfan.
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0:10 - 0:13Il s'agit d'une maladie héréditaire.
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0:13 - 0:15Et en 1992
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0:15 - 0:17j'ai participé à une étude génétique
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0:17 - 0:20et j'ai découvert à ma grande horreur, comme vous pouvez le voir sur la diapo,
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0:20 - 0:23que mon aorte ascendante n'était pas dans la fourchette normale,
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0:23 - 0:25la ligne verte en bas.
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0:25 - 0:28Tout le monde ici sera dans la fourchette entre 3,2 et 3,6 cm.
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0:28 - 0:31J'étais déjà à 4,4.
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0:31 - 0:33Et comme vous pouvez le voir,
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0:33 - 0:35mon aorte se dilatait progressivement,
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0:35 - 0:37et petit à petit, j'en suis arrivé
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0:37 - 0:40au point où la chirurgie allait être nécessaire.
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0:40 - 0:43La chirurgie disponible était assez horrible -
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0:43 - 0:46on vous anesthésiait, on vous ouvrait la poitrine,
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0:46 - 0:49on vous branchait à une machine cœur-poumon,
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0:49 - 0:52on faisait descendre votre température corporelle à environ 18°C,
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0:52 - 0:55on arrêtait votre cœur, on coupait l'aorte,
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0:55 - 0:58on la remplaçait par une valve en plastique et une aorte en plastique,
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0:58 - 1:00et, surtout,
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1:00 - 1:03on vous condamnait à une vie entière de traitement anticoagulant,
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1:03 - 1:05normalement de la warfarine.
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1:05 - 1:08L'idée de la chirurgie n'était pas très attrayante.
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1:08 - 1:10L'idée de la warfarine
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1:10 - 1:12était vraiment effrayante.
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1:12 - 1:15Donc, je me suis dit, je suis ingénieur, je suis dans la recherche et le développement,
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1:15 - 1:17c'est juste un problème de plomberie.
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1:17 - 1:19Je peux le faire. Je peux changer ça.
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1:19 - 1:21Alors je me suis mis
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1:21 - 1:23à modifier tout le traitement
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1:23 - 1:26de la dilatation de l'aorte.
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1:26 - 1:30Le but du projet est vraiment très simple.
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1:30 - 1:33Le seul vrai problème avec l'aorte ascendante
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1:33 - 1:35chez les personnes atteintes du syndrome de Marfan
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1:35 - 1:37est qu'elle manque de résistance à la traction.
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1:37 - 1:39Donc, la possibilité existe
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1:39 - 1:43de simplement envelopper le tuyau à l’extérieur.
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1:43 - 1:46Et elle resterait stable et fonctionnerait tout à fait bien.
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1:46 - 1:48Si votre tuyau d'arrosage à haute pression,
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1:48 - 1:51ou votre conduite hydraulique haute pression gonfle un peu,
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1:51 - 1:53vous vous contentez de mettre un peu de ruban adhésif autour.
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1:53 - 1:56C'est aussi simple que ça dans le concept,
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1:56 - 1:59mais pas dans l'exécution.
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1:59 - 2:02Le grand avantage d'un soutien externe pour moi
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2:02 - 2:05c'était de pouvoir conserver la totalité de mes propres morceaux,
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2:05 - 2:07tout mon endothélium et mes valves,
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2:07 - 2:10sans avoir besoin de traitement anticoagulant.
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2:10 - 2:12Alors, par où commencer ?
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2:12 - 2:15Eh bien c'est une coupe sagittale à travers moi.
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2:15 - 2:17On pouvait voir au milieu
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2:17 - 2:20ce dispositif, cette petite structure, qui pompe.
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2:20 - 2:22C'est un ventricule gauche
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2:22 - 2:24qui pousse le sang à travers la valve aortique -
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2:24 - 2:28vous pouvez voir deux des feuillets de la valve aortique qui y travaillent -
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2:28 - 2:30vers le haut dans l'aorte ascendante.
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2:30 - 2:32Et c'est cette partie, l'aorte ascendante,
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2:32 - 2:36qui se dilate et, finalement, éclate,
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2:36 - 2:39ce qui, bien sûr, est fatal.
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2:39 - 2:42Nous avons commencé par organiser l'acquisition d'images
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2:42 - 2:45à partir de machines IRM
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2:45 - 2:47et de scanners
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2:47 - 2:50à partir desquelles on puisse faire un modèle
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2:50 - 2:53de l'aorte du patient.
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2:53 - 2:56Voici un modèle de mon aorte.
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2:56 - 2:58J'en ai un vrai dans ma poche,
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2:58 - 3:01si quelqu'un souhaite le voir et jouer avec.
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3:01 - 3:03Vous pouvez le voir, c'est une structure très complexe.
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3:03 - 3:06Il a une drôle de forme trilobée en bas,
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3:06 - 3:08qui contient la valve aortique.
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3:08 - 3:10Il revient ensuite en une forme ronde
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3:10 - 3:12puis se rétrécit et se courbe.
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3:12 - 3:14Il s'agit donc d'une structure assez difficile
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3:14 - 3:17à produire.
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3:17 - 3:19Ceci, comme je l'ai dit, est un modèle CAO de moi,
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3:19 - 3:21et c'est l'un des derniers modèles de CAO.
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3:21 - 3:23Nous sommes passés par une méthode itérative
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3:23 - 3:25de production de modèles de plus en plus bons.
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3:25 - 3:28Une fois le modèle produit,
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3:28 - 3:31nous le transformons en un modèle en plastique solide,
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3:31 - 3:33comme vous pouvez le voir.
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3:33 - 3:35en utilisant une technique de prototypage rapide,
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3:35 - 3:37une autre technique d'ingénierie.
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3:37 - 3:39Nous utilisons ensuite ce premier modèle
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3:39 - 3:41pour en fabriquer un en maille textile poreuse,
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3:41 - 3:43parfaitement sur mesure,
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3:43 - 3:45qui prend la forme du premier
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3:45 - 3:47et s'adapte parfaitement à l'aorte.
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3:47 - 3:49C'est donc de la médecine absolument personnalisée
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3:49 - 3:51vraiment au mieux.
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3:51 - 3:53Chaque patient sur qui nous intervenons
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3:53 - 3:57a un implant parfaitement sur mesure.
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3:57 - 4:00Une fois que vous l'avez fabriqué, l'installation est très facile.
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4:00 - 4:03John Pepper, qu'il soit béni,
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4:03 - 4:05professeur de chirurgie cardiothoracique -
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4:05 - 4:07n'avait jamais fait ça auparavant dans sa vie -
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4:07 - 4:09il a posé le premier, ne l'a pas aimé, il l'a enlevé et a posé le second.
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4:09 - 4:11Je suis reparti satisfait.
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4:11 - 4:14Quatre heures et demie sur la table et tout était fini.
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4:14 - 4:18Donc, l'implantation chirurgicale était en réalité la partie la plus facile.
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4:18 - 4:21Si vous comparez notre nouveau traitement à l'alternative existante,
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4:21 - 4:24que l'on appelle greffe composite de la racine de l'aorte,
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4:24 - 4:26il y a une ou deux comparaisons surprenantes,
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4:26 - 4:29qui, je suis sûr, seront claires pour vous tous.
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4:29 - 4:31Deux heures pour installer l'un de nos dispositifs
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4:31 - 4:33par rapport à six heures
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4:33 - 4:35pour le traitement existant.
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4:35 - 4:37Le traitement actuel exige, comme je l'ai dit,
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4:37 - 4:39la machine cœur-poumon
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4:39 - 4:41et il nécessite un refroidissement corporel total.
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4:41 - 4:44Nous n'avons pas besoin de tout cela, nous travaillons sur un cœur qui bat.
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4:44 - 4:47Il vous ouvre, il accède à l'aorte alors que votre cœur bat,
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4:47 - 4:49le tout à la bonne température.
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4:49 - 4:51Pas de rupture dans votre système circulatoire.
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4:51 - 4:53Donc, c'est vraiment génial.
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4:53 - 4:56Mais pour moi, la meilleure des choses
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4:56 - 4:59est qu'il n'y a pas besoin de traitement anticoagulant.
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4:59 - 5:01Je ne prends aucune substance
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5:01 - 5:03à part celles que je choisis de prendre parfois pour le plaisir.
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5:03 - 5:05(Rires)
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5:05 - 5:08Et en fait, si vous parlez à des gens qui sont sous warfarine à long terme,
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5:08 - 5:11ça nuit gravement à votre qualité de vie.
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5:11 - 5:13Et pire encore,
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5:13 - 5:15ça raccourcit inévitablement votre vie.
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5:15 - 5:18De même, dans l'option de la valve artificielle,
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5:18 - 5:20vous devez prendre un traitement antibiotique
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5:20 - 5:23chaque fois que vous avez un traitement médical envahissant quelconque.
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5:23 - 5:26Même les visites chez le dentiste exigent que vous preniez des antibiotiques,
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5:26 - 5:29au cas où vous développeriez une infection interne sur la valve.
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5:29 - 5:32Encore une fois, je n'ai pas tout ça, donc je suis entièrement libre.
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5:32 - 5:35Mon aorte est réparée, je n'ai pas à m'en inquiéter,
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5:35 - 5:38ce qui est une renaissance pour moi.
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5:39 - 5:41Revenons au thème de la présentation:
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5:41 - 5:43Dans la recherche multidisciplinaire,
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5:43 - 5:46comment diable un ingénieur procédé habitué à travailler avec les chaudières
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5:46 - 5:48se retrouve à produire un dispositif médical
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5:48 - 5:50qui transforme sa propre vie ?
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5:50 - 5:53Eh bien la réponse à cette question est une équipe multidisciplinaire.
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5:53 - 5:56Il s'agit d'une liste de l'équipe de base.
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5:56 - 5:58Et comme vous pouvez le voir,
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5:58 - 6:01il n'y a pas seulement deux disciplines techniques principales,
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6:01 - 6:03la médecine et le génie,
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6:03 - 6:05mais aussi il y a divers spécialistes
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6:05 - 6:07à l'intérieur de ces deux disciplines.
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6:07 - 6:09John Pepper, ici,
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6:09 - 6:12était le chirurgien cardiaque qui a fait le travail proprement dit sur moi,
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6:12 - 6:15mais tout le monde devait y contribuer d'une manière ou d'une autre.
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6:15 - 6:17Raad Mohiaddin, radiologue :
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6:17 - 6:19Nous avons dû obtenir des images de bonne qualité
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6:19 - 6:21à partir desquelles faire le modèle CAO.
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6:21 - 6:24Warren Thornton, qui fait toujours tous nos modèles CAO,
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6:24 - 6:27a dû écrire un code CAO sur mesure
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6:27 - 6:29pour produire ce modèle
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6:29 - 6:32à partir de cette série de données vraiment plutôt compliquée.
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6:34 - 6:37Il y a cependant certains obstacles. Il y a quelques problèmes.
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6:37 - 6:39Le jargon en est un grand.
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6:39 - 6:41Je pense que personne dans cette salle ne comprend
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6:41 - 6:44ces quatre premiers points de jargon.
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6:44 - 6:46Les ingénieurs parmi vous
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6:46 - 6:48reconnaîtront le prototypage rapide et la CAO.
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6:48 - 6:51Les médecins parmi vous, s'il y en a, reconnaîtront les deux premiers.
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6:51 - 6:53Mais il n'y aura personne d'autre dans cette salle
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6:53 - 6:55qui comprenne l'ensemble de ces quatre mots.
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6:55 - 6:57Eliminer le jargon était très important
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6:57 - 6:59pour veiller à ce que tout le monde dans l'équipe
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6:59 - 7:01comprenne exactement ce qu'on voulait dire
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7:01 - 7:03quand on employait une expression particulière.
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7:03 - 7:06Nos conventions disciplinaires étaient drôles aussi.
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7:06 - 7:09Nous avons pris beaucoup d'images en coupe horizontale de moi,
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7:09 - 7:13produit ces tranches et ensuite les avons utilisées pour construire un modèle CAO.
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7:13 - 7:15Et le tout premier modèle CAO que nous avons fait,
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7:15 - 7:18les chirurgiens jouaient avec le modèle en plastique,
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7:18 - 7:20ils ne le comprenaient pas tout à fait.
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7:20 - 7:22Et puis nous avons réalisé que c'était en fait une image miroir
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7:22 - 7:24de l'aorte réelle.
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7:24 - 7:26Et c'était une image miroir
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7:26 - 7:29parce que dans le monde réel nous regardons toujours les plans d'en haut,
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7:29 - 7:32les plans de maisons ou de rues ou les cartes.
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7:32 - 7:35Dans le monde médical ils lèvent les yeux vers les plans.
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7:35 - 7:38Donc, les images horizontales n'étaient qu'une inversion.
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7:38 - 7:41Donc, il faut être prudent avec les conventions disciplinaires.
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7:41 - 7:43Tout le monde a besoin de comprendre
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7:43 - 7:46ce qui est supposé et ce qui ne l’est pas.
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7:46 - 7:48Les obstacles institutionnels
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7:48 - 7:51étaient une autre prise de tête grave dans le projet.
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7:51 - 7:53Le Brompton Hospital a été repris
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7:53 - 7:55par l'école de médecine de l'Imperial College,
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7:55 - 7:58et il y a des problèmes relationnels graves
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7:58 - 8:00entre les deux organisations.
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8:00 - 8:02Je travaillais avec l'Imperial et le Brompton,
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8:02 - 8:05et cela a généré de sérieux problèmes avec le projet,
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8:05 - 8:08vraiment, des problèmes qui ne devraient pas exister.
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8:08 - 8:11La recherche et le comité d'éthique : si vous voulez faire quelque chose de nouveau en chirurgie,
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8:11 - 8:14vous devez obtenir une licence de votre département de recherche et d'éthique local.
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8:14 - 8:16Je suis sûr que c'est la même chose en Pologne.
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8:16 - 8:19Il y aura quelque chose d'équivalent,
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8:19 - 8:22qui autorise de nouveaux types de chirurgie.
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8:22 - 8:25Nous n'avions pas seulement les problèmes bureaucratiques liés à cela,
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8:25 - 8:27il y avait aussi des jalousies professionnelles.
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8:27 - 8:29Il y avait des gens au comité de recherche et d'éthique
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8:29 - 8:32qui ne voulaient vraiment pas voir John Pepper réussir à nouveau,
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8:32 - 8:34parce qu'il a tellement de succès.
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8:34 - 8:37Et ils nous ont fait des difficultés supplémentaires.
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8:38 - 8:40Les problèmes bureaucratiques :
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8:40 - 8:43Finalement, lorsque vous avez un nouveau traitement
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8:43 - 8:45vous devez envoyer une note d'orientation
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8:45 - 8:47à tous les hôpitaux dans le pays.
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8:47 - 8:49Au Royaume-Uni, nous avons l'Institut national d'excellence clinique, NICE.
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8:49 - 8:52Vous aurez un équivalent en Pologne, sans aucun doute.
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8:52 - 8:55Nous avons dû aller au-delà du problème NICE.
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8:55 - 8:58Nous avons maintenant une orientation clinique géniale sur le web.
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8:58 - 9:00Donc, tout hôpital intéressé
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9:00 - 9:03peut s'avancer, lire le rapport de NICE
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9:03 - 9:06entrer en contact avec nous et se mettre ensuite à le faire lui-même.
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9:08 - 9:10Les obstacles de financement :
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9:10 - 9:13Un autre grand domaine dont il faut se préoccuper :
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9:14 - 9:17Un gros problème pour comprendre l'un de ces points de vue :
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9:17 - 9:19Lorsque nous avons approché pour la première fois
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9:19 - 9:23l'un des grands organismes de bienfaisance britanniques qui finance ce genre de choses,
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9:23 - 9:26ce qu'ils voyaient était essentiellement une proposition d'ingénierie.
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9:26 - 9:28Ils ne comprenaient pas, ils étaient médecins, ils venaient juste après Dieu.
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9:28 - 9:30Ça devait être nul. Ils l'ont mise à la poubelle.
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9:30 - 9:32Donc à la fin je suis allé vers des investisseurs privés
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9:32 - 9:34et j'ai laissé tomber.
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9:34 - 9:37Mais la plupart de la recherche et développement va être financé par les institutions,
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9:37 - 9:39par l'Académie polonaise des sciences
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9:39 - 9:43ou le Conseil de recherches en Science Physique et en ingénierie ou quelque chose comme ça,
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9:43 - 9:45et vous devez passer par ces personnes.
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9:45 - 9:48Le jargon est un énorme problème lorsque vous essayez de travailler dans plusieurs disciplines,
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9:48 - 9:50parce que dans un monde d'ingénierie,
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9:50 - 9:52nous comprenons tous la CAO et RP -
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9:52 - 9:54pas dans le monde médical.
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9:54 - 9:57Je suppose que, finalement, les bureaucrates du financement doivent vraiment se ressaisir.
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9:57 - 9:59Ils doivent vraiment commencer à parler entre eux,
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9:59 - 10:02et ils doivent avoir un peu d'imagination,
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10:02 - 10:05si ce n'est pas trop demander -
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10:05 - 10:08ça l'est probablement.
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10:08 - 10:11J'ai inventé une expression « conservatisme obstructif ».
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10:11 - 10:14Tant de gens dans le monde médical ne veulent pas changer,
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10:14 - 10:17surtout pas quand un quelconque ingénieur qui débarque arrive avec la réponse.
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10:17 - 10:19Ils ne veulent pas changer.
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10:19 - 10:21Ils veulent tout simplement faire ce qu'ils ont fait avant.
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10:21 - 10:23Et en fait, il y a beaucoup de chirurgiens au Royaume-Uni
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10:23 - 10:26qui attendent encore que l'un de nos patients
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10:26 - 10:28ait un problème,
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10:28 - 10:31pour qu'ils puissent dire: « Ah, je vous ai dit que ce n'était pas bon. »
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10:31 - 10:33Nous avons en fait 30 patients.
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10:33 - 10:35J'en suis à sept ans et demi.
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10:35 - 10:37A nous tous, nous cumulons 90 années post-opératoires,
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10:37 - 10:39et nous n'avons pas eu un seul problème.
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10:39 - 10:41Et pourtant, il y a des gens au Royaume-Uni qui disent,
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10:41 - 10:44« Oui, cette racine aortique externe, oui, ça ne marchera jamais, vous savez. »
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10:44 - 10:46C'est vraiment un problème. C'est vraiment un problème.
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10:46 - 10:49Je suis sûr que tout le monde dans cette salle a eu affaire à l'arrogance
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10:49 - 10:53du corps médical, des médecins, des chirurgiens à un moment ou un autre.
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10:53 - 10:55En général, c'est simplement
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10:55 - 10:58la façon dont les médecins se protègent.
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10:58 - 11:01"Oui, bien sûr, je m'occupe de mon patient."
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11:01 - 11:04Je pense que ce n'est pas bon, mais voilà, c'est mon avis.
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11:04 - 11:06Les egos, bien sûr, encore une fois, un énorme problème
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11:06 - 11:08Si vous travaillez dans une équipe multidisciplinaire,
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11:08 - 11:11vous devez donner à vos gars le bénéfice du doute.
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11:11 - 11:13Vous devez leur exprimer votre soutien.
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11:13 - 11:16Tom Treasure, professeur de chirurgie cardiothoracique :
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11:16 - 11:18un type incroyable.
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11:18 - 11:20C'est super facile de le respecter.
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11:20 - 11:23Lui me respecter ? Légèrement différent.
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11:23 - 11:25C’était les mauvaises nouvelles.
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11:25 - 11:29La bonne nouvelle est que les avantages sont absolument énormes.
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11:29 - 11:31Allez traduire ça. Je parie qu'ils ne le peuvent pas.
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11:31 - 11:33(Rires)
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11:33 - 11:35Lorsque vous avez un groupe de personnes
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11:35 - 11:38qui ont eu une formation professionnelle différente, une expérience professionnelle différente,
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11:38 - 11:40ils ont non seulement une base de connaissances différente,
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11:40 - 11:42mais ils ont une perspective différente sur tout.
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11:42 - 11:44Et si vous pouvez rassembler ces gars-là
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11:44 - 11:47et les faire parler et se comprendre les uns les autres,
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11:47 - 11:50les résultats peuvent être spectaculaires.
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11:50 - 11:53Vous pouvez trouver de nouvelles solutions, des solutions vraiment nouvelles,
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11:53 - 11:55qui n'ont jamais été examinées avant
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11:55 - 11:57très, très rapidement et facilement.
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11:57 - 12:00Vous pouvez économiser d'énormes quantités de travail
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12:00 - 12:03rien qu'en utilisant la base de connaissances élargie que vous avez.
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12:03 - 12:05Et par conséquent,
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12:05 - 12:08c'est un tout autre usage de la technologie
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12:08 - 12:11et de la connaissance qui vous entoure.
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12:11 - 12:13Le résultat de tout cela
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12:13 - 12:16est que vous pouvez obtenir des progrès incroyablement rapides
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12:16 - 12:18avec des budgets extrêmement réduits.
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12:18 - 12:20Je suis tellement gêné que ça ait coûté si peu
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12:20 - 12:23d'obtenir que mon idée me soit implantée
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12:23 - 12:25que je ne suis pas prêt à vous dire ce que ça a coûté.
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12:25 - 12:27Parce que je soupçonne qu'il y a
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12:27 - 12:29des traitements chirurgicaux absolument classiques
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12:29 - 12:31sans doute aux Etats-Unis
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12:31 - 12:33qui coûtent plus
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12:33 - 12:36pour un patient unique
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12:36 - 12:39que le coût pour nous de transformer mon rêve
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12:39 - 12:41en ma réalité.
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12:41 - 12:44C'est tout ce que je veux dire, et il me reste trois minutes.
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12:44 - 12:46Donc, Heather va m'aimer.
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12:46 - 12:49Si vous avez des questions, s'il vous plaît venez et parlez-moi plus tard.
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12:49 - 12:52Ce serait un plaisir de parler avec vous. Un grand merci.
- Title:
- Tal Golesworthy : Comment j'ai réparé mon propre coeur
- Speaker:
- Tal Golesworthy
- Description:
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Tal Golesworthy est ingénieur spécialiste des chaudières -- il s'y connait en tuyaux et en plomberie. Quand il lui a fallu une opération pour réparer un problème vital avec son aorte, il a allié ses compétences d'ingénieur aux connaissances de ses médecins pour concevoir une réparation meilleure.
- Video Language:
- English
- Team:
closed TED
- Project:
- TEDTalks
- Duration:
- 12:54
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Anna Cristiana Minoli approved French subtitles for How I repaired my own heart | |
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Anna Cristiana Minoli accepted French subtitles for How I repaired my own heart | |
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Anna Cristiana Minoli edited French subtitles for How I repaired my own heart | |
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Carole Vautier edited French subtitles for How I repaired my own heart | |
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Carole Vautier edited French subtitles for How I repaired my own heart | |
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Carole Vautier edited French subtitles for How I repaired my own heart | |
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Elisabeth Buffard added a translation |