-
Bonjour tout le monde,
ça faisait longtemps.
-
Aujourd'hui, on va parler de
l'apprentissage du japonais.
-
Je vais expliquer
comment j'ai étudié le japonais.
-
J'expliquerai en anglais, alors
-
si vous apprenez le japonais,
-
regardez jusqu'à la fin !
-
Passons en anglais car c'est plus simple
et pour un public plus large.
-
Ça prend aussi beaucoup
de temps de sous-titrer.
-
Je vais parler de cinq façons
qui m'ont permis d'apprendre le japonais.
-
Beaucoup de gens m'ont demandé,
"Comment appprendre le japonais ?"
-
et ce n'est pas aussi simple que de dire
-
"Eh bien, j'ai étudié pendant
quelques années. Voilà voilà."
-
Il existe différentes façons
d'étudier, et certains moyens
-
sont plus efficaces que d'autres.
-
Numéro un :
avant de commencer à apprendre,
-
je me suis assuré d'écouter la langue
autant que possible.
-
Cela permet d'habituer votre oreille
aux caractéristiques du langage naturel,
-
vous aidera à mieux prononcer
et comprendre ce que vous entendez.
-
N'oubliez pas
de le faire de manière active.
-
Ne vous contentez pas
d'écouter sans rien assimiler.
-
Prenez des notes :
quels types de mots entendez-vous,
-
écoutez l'inflexion et le ton des phrases,
-
et essayez de copier ce que vous entendez.
-
Évidemment, vous n'y arriverez pas
si vous ne parlez pas la langue,
-
mais votre oreille doit s'habituer
à la langue avant de plonger dedans.
-
Écoutez de la musique,
regardez des films avec sous-titres,
-
écoutez la radio...
tout ça habituera votre oreille.
-
Numéro deux :
investissez dans un bon manuel.
-
Il y a tellement de
manuels en vente qui sont excellents.
-
Pour ma part, j'ai commencé
avec Japanese for Busy People.
-
C'est excellent pour les débutants.
-
Ils sont adaptés à plusieurs niveaux
et introduisent les kanjis naturellement.
-
Ca peut aller de
"Débutant" à "Avancé".
-
Je recommande vivement
Japanese for Busy People.
-
Beaucoup d'autres personnes ont aimé
Minna No Nihongo.
-
Mes parents utilisaient cette méthode
quand ils étudiaient au Japon.
-
Personnellement, je l'ai trouvé
un peu ennuyeux et archaïque.
-
Pas l'apprentissage,
mais la présentation du manuel.
-
Même si c'est possible d'apprendre le
japonais sans acheter de manuel,
-
c'est toujours mieux
d'avoir un livre à suivre.
-
Vous pouvez obtenir
des fichiers PDF en ligne.
-
Il y a un tas de sites différents
comme Maggie Sensei, ou JGram,
-
où vous pouvez rechercher
la grammaire et les kanjis.
-
Je préfère utiliser des manuels pour
pouvoir écrire et recopier les mots,
-
et m'habituer à écrire les kanjis.
-
Trois mentions spéciales
dont je n'ai pas encore parlé,
-
et que j'apprécie vraiment :
-
Le premier est Sugu Ni Tsukaeru Nihongo
Kaiwa. Plusieurs niveaux disponibles.
-
Il regroupe des mini-phrases
(Cho Mini) choisies pour vous aider
-
à parler naturellement en japonais.
-
De nombreux manuels
ne comportent pas ce genre de phrases.
-
Puisqu'il est vendu avec CD, j'en ai
profité quand j'habitais en Afrique du Sud.
-
J'écoutais les pistes audio dans
ma voiture en allant au travail et, vraiment,
-
j'ai du mal à trouver les mots
pour dire à quel point ça m'a été utile.
-
Aujourd'hui encore, quand je consulte ce livre
et lis les phrases qu'il contient,
-
je peux entendre les personnes qui
ont enregistré les voix sur les pistes.
-
C'est dire à quel point elles
sont gravées dans ma mémoire.
-
Il m'arrive aussi d'oublier le sens
de quelques phrases, mais, quelque part,
-
je me souviens les avoir déjà entendues.
-
C'est pourquoi je dois continuer
de m'entraîner avec ces phrases :
-
lire et écouter ne suffit pas,
il faut aussi parler.
-
Autre mention : Shin Nihongo.
Vous trouverez le lien dans la description.
-
Ils ont conçus des livres
pour tous les niveaux du JLPT.
-
Actuellement, j'étudie pour atteindre le
niveau N2, j'espère l'obtenir l'an prochain.
-
J'ai déjà parlé de ce livre par le passé,
donc je ne vais pas m'étendre davantage.
-
Vous pouvez regarder ma playlist de
vidéos (japonais) pour en savoir plus.
-
En tout cas, j'aime beaucoup ce livre.
-
Il y a aussi ce manuel, la collection
est reconnaissable grâce à ses couvertures.
-
Elles ont toujours un animal, que
ce soit un singe, un hibou ou autre chose.
-
La collection s'appelle
Nihongo So Matome.
-
Ils servent pour étudier les kanjis
ou toute autre compétence évaluée au JLPT,
-
donc on peut dire que c'est une préparation au test.
-
Ce que j'apprécie, ce sont
d'une part les tests d'entraînement,
-
mais aussi les méthodes
pour écrire ou comprendre les kanjis.
-
J'ai abordé la compréhension orale
et les manuels que je recommande.
-
Parlons à présent de l'immersion.
-
Vous n'apprendrez jamais une langue
sans être constamment "immergé" dedans.
-
Enfin... c'est possible,
mais ça risque d'être très long.
-
Si vous voulez accélérer le processus d'apprentissage,
-
continuez de faire ce que vous avez l'habitude de faire
-
mais en utilisant le japonais à la place.
-
Par exemple, si vous élaborez une
liste de courses, écrivez-là en japonais.
-
Si vous remplissez un journal
intime, écrivez dedans en japonais.
-
Si vous écoutez de la musique,
privilégiez des chansons japonaises.
-
Pareil, si vous écoutez des
podcasts, privilégiez ceux en japonais.
-
Bien entendu, c'est difficile
au départ, lorsqu'on est débutant,
-
mais plus vous allez faire des efforts,
travailler, chercher de nouveaux mots,
-
entendre la langue de façon
générale, plus vite vous allez progresser.
-
Aussi, ne soyez pas timide
et parlez la langue le plus possible.
-
C'est d'ailleurs mon quatrième point :
sortir de la zone de confort et pratiquer.
-
J'ai fait mes stages au Japon, travaillé
dans trois boîtes de design différentes,
-
et je suis très gênée quand
je retombe sur les e-mails
-
que j'envoyais lors de
ma première année de travail.
-
Ils étaient très mauvais.
-
Mon niveau de japonais était horrible,
je ne tenais pas compte du keigo,
-
le système de politesse, notamment en entreprise.
-
Avec du recul, je devais vraiment passer
pour une insolente quand je postulais.
-
C'est sans aucun doute ce qui m'a empêché
de travailler avec plus d'entreprises.
-
Mais ce qu'il faut retenir,
c'est que j'ai utilisé ce que je savais,
-
le peu de japonais que je maîtrisais,
et je suis sorti de ma zone de confort.
-
C'était difficile, mais ce fut
une opportunité incroyable pour moi,
-
d'être dans un environnement
de travail japonais, d'apprendre sur le tas,
-
d'apprendre le keigo, le langage
formel, les utilisations selon le contexte.
-
Au bout de trois ans, après
de multiples demandes de stages,
-
(quand j'étais étudiante,
je revenais pendant les vacances)
-
j'ai réalisé un stage dans une
grande agence de communication au Japon.
-
J'étais très à l'aise avec le keigo,
je le maîtrisais au travail,
-
j'avais un CV adapté à la culture
japonaise, différent de celui occidental.
-
Et si je n'étais pas sortie de ma zone
de confort au cours de la première année,
-
si je n'avais pas fait toutes ces erreurs au début,
-
je n'aurais pas été capable d'atteindre
ce niveau-là au bout de trois ans.
-
Je pense vraiment que les
erreurs font partie de l'apprentissage,
-
et moins vous pratiquerez la langue,
-
moins votre prononciation et
votre expression sonneront naturelles.
-
Ce n'est pas grave de se mettre dans
l'embarras, de faire des erreurs :
-
au moins, vous faites l'effort d'essayer.
-
Si vous ne faites jamais d'erreurs,
vous ne saurez pas où vous améliorer.
-
Vous vous dites peut-être :
-
"Je ne sais pas où trouver des natifs,
je ne vis pas au Japon ou ne peux pas y aller".
-
Il existe des applications
pour parler à des locuteurs natifs.
-
Vous pouvez rejoindre des sites de
correspondance ou des groupes Facebook.
-
Avec Internet, il y a plein de
moyens différents d'apprendre une langue.
-
Vous pouvez avoir des échanges
linguistiques grâce à Mundo Lingo,
-
effectuer une recherche
sur des sites comme meetup.com
-
et vous trouverez peut-être
des groupes de japonais près de chez vous.
-
Quand on veut, on peut. Vraiment.
-
Vous pouvez et allez rencontrer
quelqu'un, à distance ou en personne.
-
Le cinquième conseil,
c'est d'étudier et de travailler dur.
-
Et ce n'est pas si bête comme conseil, car
je pense que certains s'imaginent encore
-
qu'on apprend une langue
comme ça, du jour au lendemain.
-
Vous suivez un polyglotte sur
YouTube, et vous vous dites :
-
"Quel talent ! Impossible d'avoir ce niveau,
ce n'est même pas la peine que j'essaye".
-
À l'inverse, d'autres se disent peut-être :
-
"Oh, pas de souci, je vais travailler un peu,
faire des efforts, et ça devrait suffire".
-
Ce que vous ne voyez pas, en amont,
c'est la quantité incroyable de travail.
-
Des soirées entières d'études,
des milliers de flashcards, du rabâchage d'écriture,
-
aller dans un café et rester
jusqu'à la fermeture en préparant le JLPT.
-
Apprendre une langue, c'est avant
tout étudier, travailler sans relâche.
-
Ne vous dites pas, en écoutant
des polyglottes, qu'ils ont un don naturel.
-
Ils savent surtout comment étudier.
Ce n'est pas instinctif, il faut apprendre.
-
Cela prend du temps, souvent
des années d'entraînement.
-
Chercher sa méthode peut
prendre du temps, c'est normal.
-
Mais le plus important, c'est de travailler
(organiser ne permet pas d'avancer).
-
Ne faites pas les choses sans
enthousiasme pour obtenir des résultats.
-
Peu importe la manière :
vous pouvez étudier avec un manuel,
-
écouter un podcast et noter/rechercher
activement les nouveaux mots de vocabulaire,
-
chercher un professeur de japonais ou
participer à des échanges linguistiques.
-
Tant que vous faites quelque chose
avec la langue, de façon active,
-
vous apprendrez vite.
-
Rappelez-vous : la base,
c'est de travailler dur.
-
Ça commence à faire beaucoup
d'informations pour une vidéo.
-
Je vais conclure avec une petite
promo pour ma page de ressources :
-
J'adore trouver et regrouper
des ressources sur mon site Internet.
-
Je l'enrichis pour vous,
donc jetez-y un coup d’œil !
-
Vous y trouverez une longue liste
de ressources, applications, manuels, etc.
-
N'hésitez pas à la parcourir si vous
cherchez différentes façons d'apprendre.
-
C'est tout pour aujourd'hui,
on se retrouve dans la prochaine vidéo.
-
Merci de m'avoir suivi, à bientôt !