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Satisfaire aux besoins de transport grâce au cyclisme |Thomas Stokell | TEDxAtlanta

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    Nous vivons à une époque
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    où nous polluons notre monde
    à une vitesse alarmante,
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    où la majorité des Occidentaux
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    ne font pas assez d'exercice,
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    et où nous perdons du temps,
    de l'argent et de l’énergie,
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    coincé dans un embouteillage.
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    Nous vivons aussi à une époque
    où faire du vélo est génial.
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    (Rires)
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    Ça fait du bien.
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    Vous arrivez à votre destination
    plein d'énergie
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    et attaché au monde qui vous entoure.
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    C'est bon pour la santé,
    bon pour la planète,
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    et ça rend nos villes plus vivables.
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    Alors, comment motiver
    plus de gens à faire du vélo ?
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    La réponse est une combinaison
    d'infrastructure, de meilleure sécurité,
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    et de changement de perceptions
    et de comportement chez les gens.
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    Une des choses que j'examine
    depuis des années
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    est comment la thérapie du comportement
    peut motiver les gens à faire du vélo.
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    Voici mon idée.
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    Quand on veut encourager les gens
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    à adopter le vélo
    pour se rendre au travail,
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    nous avons besoin de comprendre
    que ce comportement général
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    consiste en sous-comportements
    et étapes
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    que les gens traversent, en passant
    de ne pas faire du vélo à y penser,
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    à l'essayer, à acheter un vélo, à faire
    un peu de vélo, puis à en faire plus
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    jusqu'à ce qu'on se rende
    au travail à vélo.
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    À l'intérieur de ces sous-comportements
    existe un certain nombre d'obstacles
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    que les gens doivent surmonter
    pour arriver à la prochaine étape.
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    Il est donc important qu'on le sache
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    lorsqu'on essaie d'encourager les gens
    à faire du vélo.
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    Si on dit plutôt à un non-cycliste,
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    « Tiens ! Rendez-vous au travail à vélo.
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    Ça va vous faire du bien.
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    Vous économisez ; c'est bon
    pour l'environnement »,
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    c'est beaucoup à demander.
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    Il faut en tenir compte car il vaut mieux
    consacrer nos efforts
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    à inciter les gens à faire des petits pas.
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    L'une des stratégies que
    nous avons trouvée efficace
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    c'est d'encourager les non-cyclistes
    à faire du vélo
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    en leur suggérant simplement
    de le faire pour le plaisir
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    et de monter à bicyclette pendant
    10 minutes seulement.
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    Nous avons découvert par la suite
    que les gens disent,
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    « Tiens, c'est pas mal.
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    Le vélo n'est ni aussi difficile ni
    aussi effrayant que je le pensais.
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    C'est même assez facile et amusant.
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    C'est un premier pas fantastique
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    qu'on peut encourager les gens à faire
    dans ce parcours plus large.
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    En marquant, donc, un temps d'arrêt
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    pour voir comment on peut amener
    les gens à faire du vélo,
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    examinons l'infrastructure et comment
    améliorer la sécurité des cyclistes.
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    Heureusement, les solutions existent déjà.
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    À toute bonne conférence sur le cyclisme,
    vous trouverez l'expertise technique,
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    les études de cas,
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    les roues déjà inventées,
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    que nous pouvons introduire, adapter
    et commercialiser dans nos villes,
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    de sorte que plus de gens
    fassent du vélo.
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    Mais si les solutions existent déjà,
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    pourquoi leur application à grande échelle
    ne se voit-elle pas ?
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    Il y a plusieurs raisons,
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    et l'une d'entre elles est que beaucoup
    ne croit pas que ce soit possible
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    d'augmenter le cyclisme chez eux.
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    « C'est trop loin, ça roule mal,
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    c'est trop dangereux,
    il fait trop chaud, trop humide. »
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    Heureusement, les exemples
    dans le monde nous montrent
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    que le possible
    est effectivement possible.
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    L'Espagne et Séville, par exemple,
    ont investi dans des voies cyclables
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    et ont vu que les déplacements en vélo
    sont passées de 0,5 pour cent
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    à 6,6 pour cent
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    en seulement six ans.
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    A Portland, le cyclisme a augmenté
    plus de 200 %.
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    Denver a augmenté le nombre
    de pistes réservées aux cyclistes
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    et a vu augmenter en proportion
    le nombre de cyclistes dans la ville.
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    Je pourrais vous montrer
    des preuves de cette tendance
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    partout aux État-Unis et au monde.
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    J'aimerais préciser ce que je ne suis pas
    en train de dire.
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    Je ne dis pas qu'on peut tranformer
    chaque ville américaine ou du monde
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    en une Copenhague ou en une Amsterdam
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    où la moitié des déplacements
    se font à vélo.
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    C'est formidable !
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    Cependant, le plan de nos villes
    est différent.
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    Et pourtant, aux États-Unis,
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    environ 40 % des trajets
    se font sur moins de 4,8 kilomètres.
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    Ces petits trajets nous offrent l'occasion
    de faire du vélo.
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    Je veux dire par là que si nous voulons
    inciter les gens à monter à vélo,
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    si nous désirons y parvenir,
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    il nous est alors fort possible
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    de faire que cinq % et plus
    des déplacements se fassent à vélo.
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    Finalement, je trouve intéressant que
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    parmi les problèmes que nous affrontons
    aujourd'hui dans le monde,
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    l'un des obstacles qui se présente à nous
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    est le fait que les gens ne croient pas
    en ce qui est possible.
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    Heureusement, j'ai l'impression
    que le vent tourne
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    et plus de gens voient ce qui
    est faisable dans leurs propres vies,
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    pour leurs communautés et pour la planète.
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    Continuons donc à croire que nous pouvons
    rendre réel le possible.
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    Faisons en sorte que ça se réalise !
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    Merci.
  • 5:37 - 5:45
    (Applaudissements)
Title:
Satisfaire aux besoins de transport grâce au cyclisme |Thomas Stokell | TEDxAtlanta
Description:

Thomas Stokell nous encourage à répondre à nos besoins de transport en nous inspirant des succès d'adoption et d'adaptation du cyclisme.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment par une communauté locale. En savoir plus : http://ted.com/tedx
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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
05:46

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