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Qu'est-ce que l'Archibiotic ? : Vincent Callebaut at TEDxNantes

  • 0:10 - 0:11
    Bonjour à tous.
  • 0:11 - 0:13
    Je viens donc aujourd'hui vous présenter
  • 0:13 - 0:15
    notre concept architectural
    qui se prénomme
  • 0:15 - 0:16
    Archibiotic.
  • 0:16 - 0:22
    Effectivement, l'art biotique est un nouveau mode
    d'éco-conception transdisciplinaire
  • 0:22 - 0:26
    qui vise à créer de nouvelles villes
    et de nouveaux bâtiments intelligents,
  • 0:26 - 0:29
    c'est-à-dire des bâtiments
    à émission de carbone zéro,
  • 0:29 - 0:33
    qui sont auto-suffisants en énergie
    ou même à énergie positive
  • 0:33 - 0:36
    c'est-à-dire qu'ils produisent plus d'énergie
    qu'ils n'en consomment,
  • 0:36 - 0:41
    et également des bâtiments
    qui recyclent la totalité de leurs déchets
  • 0:41 - 0:44
    en respectant les cycles de la nature.
  • 0:44 - 0:51
    L'archibiotic veut donc, de façon transdisciplinaire,
    réinventer les modes de vie de demain,
  • 0:51 - 0:57
    en rejetant un peu ce constat complètement
    anxiogène dans lequel on vit aujourd'hui
  • 0:57 - 1:01
    au carrefour d'une crise écologique
    et d'une crise économique majeures.
  • 1:01 - 1:07
    Effectivement, depuis mon enfance, j'ai toujours été
    inspiré par les formes de la nature
  • 1:07 - 1:11
    par les écosystèmes, en me baladant
    dans les jardins de mes grands-parents
  • 1:11 - 1:14
    dans les champs agricoles ou dans les forêts,
  • 1:14 - 1:17
    et donc en analysant les formes du vivant.
  • 1:17 - 1:21
    J'ai réintégré cette passion dans mon métier
  • 1:21 - 1:25
    pour développer
    de nouvelles architectures organiques
  • 1:25 - 1:31
    qui s'inspirent notamment du biomorphisme,
    de la bionique et du biomimétisme.
  • 1:31 - 1:33
    En effet, grâce au biomorphisme,
  • 1:33 - 1:36
    aujourd'hui nous sommes capables d'analyser,
    de façon très précise,
  • 1:36 - 1:40
    les formes du vivant,
    et de les réintégrer dans nos architectures
  • 1:40 - 1:45
    comme par exemple,
    en analysant la forme spiralée du nautile
  • 1:45 - 1:48
    qui nous permet dans un projet au Maroc
  • 1:48 - 1:51
    de construire une architecture aérodynamique
  • 1:51 - 1:53
    qui est ventilée naturellement.
  • 1:53 - 1:57
    Par la bionique, nous n'étudions plus la forme
  • 1:57 - 2:01
    mais nous étudions
    les structures et les matériaux du vivant
  • 2:01 - 2:04
    pour les incorporer dans nos architectures.
  • 2:04 - 2:09
    Nous nous inspirons, par exemple,
    des ailes de libellules ou des feuilles de nénuphar
  • 2:09 - 2:13
    qui ont des capacités structurelles
    très importantes
  • 2:13 - 2:17
    et que l'on peut retransmettre,
    grâce à nos ingénieurs,
  • 2:17 - 2:19
    dans certains de nos projets.
  • 2:19 - 2:23
    Ensuite, nous étudions le biomimétisme
    qui va au-delà et qui étudie
  • 2:23 - 2:25
    les écosystèmes à grande échelle,
  • 2:25 - 2:31
    les écosystèmes matures, c'est-à-dire
    ces organismes de la biosphère
  • 2:31 - 2:35
    qui ont appris à créer des interactions entre [eux]
  • 2:35 - 2:42
    pour transformer les déchets et les contraintes
    en ressources naturelles et en opportunités.
  • 2:42 - 2:47
    La ville de demain sera dense,
    verte et connectée.
  • 2:47 - 2:51
    En effet, depuis une décennie je milite
    pour construire des villes vertes,
  • 2:51 - 2:55
    des villes fertiles, des villes nourricières,
    qui puissent rapatrier
  • 2:55 - 2:58
    non seulement les écosystèmes
    et les biodiversités dans la ville,
  • 2:58 - 3:01
    mais également l'agriculture,
  • 3:01 - 3:05
    afin de réintégrer
    les modes de production alimentaire
  • 3:05 - 3:07
    dans les lieux de consommation.
  • 3:08 - 3:11
    Je milite également pour une ville dense
    car, comme vous le savez sûrement,
  • 3:11 - 3:15
    plus une ville est dense,
    moins elle est énergivore.
  • 3:15 - 3:21
    Nous militons donc pour limiter au maximum
    l'étalement urbain horizontal
  • 3:21 - 3:26
    que l'on constate actuellement
    dans la plupart de nos villes européennes.
  • 3:26 - 3:29
    Je milite également
    pour des villes hyper-connectées,
  • 3:29 - 3:34
    qui utilisent toute l'efficience des technologies
    de l'information et de la communication
  • 3:34 - 3:40
    pour venir rationaliser complètement
    nos modes de consommation par la dématérialisation
  • 3:40 - 3:44
    et également par l'économie du territoire
  • 3:44 - 3:48
    en réduisant le recours systématique
    à nos moyens de transport,
  • 3:48 - 3:50
    qu'ils soient publics ou privés.
  • 3:50 - 3:54
    Le premier archibiotic que je vais vous présenter
    est notre projet Lilypad,
  • 3:54 - 3:58
    qui a été initié en 2008 suite à la crise climatique
  • 3:58 - 4:02
    qui a été mise en évidence
    par de nombreux observateurs internationaux.
  • 4:02 - 4:06
    Nous avons voulu créer
    une plateforme flottante, nomade
  • 4:06 - 4:12
    c'est-à-dire une ville amphibie,
    en totale adéquation avec le milieu marin.
  • 4:12 - 4:16
    C'est une ville qui se déplace sur les océans,
    de l'équateur vers les pôles,
  • 4:16 - 4:21
    et qui a voulu proposer une nouvelle façon
    d'abriter les futurs réfugiés climatiques
  • 4:21 - 4:25
    qui vont apparaître au cours du 21e siècle.
  • 4:25 - 4:29
    En effet, suivant la scène scientifique,
    on sait aujourd'hui que
  • 4:29 - 4:32
    l'augmentation de la température du globe
    d'un degré
  • 4:32 - 4:36
    engendrera l'augmentation
    du niveau des océans d'un mètre.
  • 4:36 - 4:40
    Cette augmentation du niveau des océans
    va faire disparaître certains territoires,
  • 4:40 - 4:45
    comme par exemple 1% de l’Égypte,
    7% des Pays-Bas, 17% du Bangladesh,
  • 4:45 - 4:48
    et jusqu'à 80% de l'archipel des Maldives.
  • 4:48 - 4:54
    Nous avons donc voulu créer
    une alternative par anticipation prospective
  • 4:54 - 5:00
    pour ces futurs 50 millions de réfugiés climatiques
    qui sont annoncés pour 2030
  • 5:00 - 5:07
    et ce chiffre va évoluer
    jusqu'à 250 millions d'ici 2100.
  • 5:07 - 5:11
    Nous avons donc voulu proposer
    à la municipalité de Kiribati
  • 5:11 - 5:14
    de créer une ville auto-suffisante en énergie
  • 5:14 - 5:18
    qui est complètement immergée,
    autant au-dessus du niveau de l'eau
  • 5:18 - 5:19
    qu'en dessous du niveau de l'eau
  • 5:19 - 5:22
    et qui propose donc ce modèle amphibie,
  • 5:22 - 5:24
    qui vient intégrer
    toutes les énergies renouvelables.
  • 5:24 - 5:30
    Cette ville est inspirée
    par biomimétisme de la structure
  • 5:30 - 5:34
    des feuilles géantes
    de nénuphar d'Amazonie victoria regia
  • 5:34 - 5:39
    qui présente une plasticité exceptionnelle
    par sa nervuration radiale et concentrique,
  • 5:39 - 5:44
    et qui permet d'avoir une plateforme flottante
    la plus stable possible sur les océans.
  • 5:44 - 5:50
    Avec nos ingénieurs nous avons retranscrit cette structure sur nos plans d'architecture et d’ingénierie
  • 5:50 - 5:56
    pour étudier une structure qui puisse tenir
    par rapport aux courants marins
  • 5:56 - 6:00
    et qui soit stabilisée
    par un ballast central d'eau douce
  • 6:00 - 6:05
    qui est en fait les eaux de pluie qui sont récupérées
    et phyto-épurées par des jardins suspendus.
  • 6:05 - 6:08
    La ville est organisée autour de
    trois montagnes multi-fonctionnelles
  • 6:08 - 6:12
    organisées autour du commerce,
    des loisirs et du travail
  • 6:12 - 6:16
    et qui est recouverte de jardins suspendus,
  • 6:16 - 6:18
    de tout un réseau de rues,
    de ruelles et de traboules
  • 6:18 - 6:22
    qui viennent distribuer une strate de logements
    complètement végétalisée
  • 6:22 - 6:26
    c'est-à-dire que chaque balcon
    de chaque appartement
  • 6:26 - 6:29
    vient constituer un potager
    ou un verger suspendu
  • 6:29 - 6:36
    qui permet de transformer chaque habitant
    en agriculteur de sa propre alimentation biologique.
  • 6:36 - 6:39
    Cette ville est complètement amphibie,
  • 6:39 - 6:43
    on l'a présentée notamment dans beaucoup
    d'écoles maternelles et d'écoles primaires
  • 6:43 - 6:46
    pour sensibiliser la jeune génération et nos enfants
  • 6:46 - 6:51
    à une sensibilisation par rapport à l'écologie urbaine
  • 6:51 - 6:54
    et pour apporter des réponses positives
  • 6:54 - 6:58
    en disant qu'il est possible aujourd'hui
    d'inventer des villes durables.
  • 6:58 - 7:02
    Ce projet a également été proposé
    à la Communauté Européenne
  • 7:02 - 7:06
    afin de sensibiliser
    sur le plan géopolitique et social
  • 7:06 - 7:11
    la façon dont on pourra abriter
    les futurs migrants environnementaux,
  • 7:11 - 7:14
    tout en leur accordant
    des droits et des obligations.
  • 7:14 - 7:19
    Ce projet a également été proposé
    dans des villes occidentales
  • 7:19 - 7:22
    comme la principauté de Monaco
    ou la ville de Hong-Kong
  • 7:22 - 7:27
    pour pouvoir venir étendre
    en offshore ces territoires limités.
  • 7:28 - 7:32
    Le deuxième projet que je vous présente
    est le projet Dragonfly,
  • 7:32 - 7:38
    qui est un projet pionnier
    qui s'attarde à l'agriculture du futur.
  • 7:38 - 7:41
    Effectivement, alors que dans les prochaines années
  • 7:41 - 7:43
    nous allons être 9 milliards sur Terre,
  • 7:43 - 7:45
    et sur ces 9 milliards d'êtres humains
  • 7:45 - 7:48
    plus de 2/3 vont vivre dans les villes,
  • 7:48 - 7:51
    il est donc primordial aujourd'hui d'inventer
  • 7:51 - 7:55
    une nouvelle façon de penser
    nos modes de production alimentaire.
  • 7:55 - 8:01
    Tandis que l'agriculture rurale sera destinée
    à produire l'alimentation céréalière
  • 8:01 - 8:05
    vers les pays en voie de développement
    et vers les pays sous-développés
  • 8:05 - 8:10
    elle aura aussi comme but de créer
    les bio-fuels de seconde génération,
  • 8:10 - 8:16
    c'est-à-dire les bio-fuels qui ne sont pas issus
    de la partie comestible des plantes
  • 8:16 - 8:18
    mais bien de leurs déchets.
  • 8:18 - 8:21
    Donc l'agriculture de proximité
    pourrait être réintégrée
  • 8:21 - 8:24
    directement au cœur des villes
    dans les lieux de consommation,
  • 8:24 - 8:26
    dans des fermes verticales,
  • 8:26 - 8:29
    qui viendraient étager les champs d'agriculture.
  • 8:29 - 8:33
    Ce projet de fermes verticales est, lui,
    inspiré des ailes de libellules
  • 8:33 - 8:36
    qui sont finement nervurées
    et qui imitent la nature
  • 8:36 - 8:40
    car, en effet, la nature utilise toujours
    un minimum de matériaux
  • 8:40 - 8:44
    pour construire des structures
    les plus solides possibles.
  • 8:44 - 8:48
    Nous avons également retransposé
    cette structure dans notre projet,
  • 8:48 - 8:50
    dans nos plans et dans nos sections,
  • 8:50 - 8:55
    pour étudier, avec nos ingénieurs,
    une architecture organique qui soit bioclimatique.
  • 8:55 - 9:01
    Effectivement, nous pouvons ventiler naturellement
    toute cette ferme verticale en été pour la rafraîchir,
  • 9:01 - 9:07
    et nous pouvons accumuler l'air chaud du soleil
    en hiver pour avoir un tampon
  • 9:07 - 9:12
    qui permet de garder une température constante
    par rapport à la ville de New York
  • 9:12 - 9:19
    qui présente de grands écarts de température :
    entre -25° en hiver et +40° en été.
  • 9:19 - 9:21
    Cette ville est complètement organique
  • 9:21 - 9:24
    et donc vient étager aussi bien
    des champs d'agriculture
  • 9:24 - 9:26
    que des fermes verticales
  • 9:26 - 9:30
    qui viennent accueillir de la production de laitages,
    de viande et d’œufs
  • 9:30 - 9:35
    pour avoir une ville qui fonctionne en boucle fermée.
  • 9:35 - 9:38
    La ville occidentale, aujourd'hui,
    est basée sur une boucle
  • 9:38 - 9:40
    qui importe toujours des matières premières
  • 9:40 - 9:44
    et des richesses, et qui exporte
    de la pollution et des déchets.
  • 9:44 - 9:47
    Nous voulons casser cette boucle
    par des bâtiments intelligents
  • 9:47 - 9:50
    qui fonctionnent en milieu fermé
  • 9:50 - 9:53
    et qui arrivent à être auto-suffisants en énergie
  • 9:53 - 9:56
    par l'intégration des énergies renouvelables.
  • 9:56 - 9:57
    C'est la chance que l'on a aujourd'hui
  • 9:57 - 9:59
    d'avoir des bâtiments auto-suffisants
  • 9:59 - 10:04
    où, ici, vous voyez la ferme verticale
    qui vient accueillir un bouclier photovoltaïque
  • 10:04 - 10:07
    qui vient produire 50% de l'énergie électrique
  • 10:07 - 10:10
    nécessaire au bon fonctionnement
    de cette ferme urbaine.
  • 10:10 - 10:13
    L'autre partie de cette énergie électrique
  • 10:13 - 10:17
    est fournie par des éoliennes axiales, verticales,
  • 10:17 - 10:20
    qui viennent s'intégrer directement dans la coque
  • 10:20 - 10:22
    dans l'axe des vents dominants.
  • 10:22 - 10:24
    Par sa composition architecturale et mixte,
  • 10:24 - 10:29
    nous avons proposé aux investisseurs de construire
  • 10:29 - 10:32
    une tour de bureaux et une tour de logements
  • 10:32 - 10:35
    qui viennent enserrer
    ces grandes serres bioclimatiques
  • 10:35 - 10:37
    et qui donc par cette programmation
    multifonctionnelle
  • 10:37 - 10:42
    vient réduire directement de 50%
    la production d'énergie.
  • 10:42 - 10:46
    Car en effet, par exemple la chaleur
    qui est émise dans les bureaux la journée
  • 10:46 - 10:48
    est retransmise dans les espaces de logement le soir
  • 10:48 - 10:53
    ce qui réduit fortement
    sa consommation énergétique.
  • 10:53 - 10:54
    Ce que nous avons voulu faire
  • 10:54 - 10:56
    c'est un véritable Central Park,
  • 10:56 - 10:58
    rabattu à la verticale,
  • 10:58 - 11:01
    qui puisse venir nourrir les habitants de la ville.
  • 11:01 - 11:03
    Vous avez ici quelques vues de la marina centrale,
  • 11:03 - 11:06
    qui vient accueillir des stations de bio-taxis
  • 11:06 - 11:08
    ou des marchés flottants qui viennent dispatcher
  • 11:08 - 11:12
    le surplus alimentaire produit
    par cette ferme verticale
  • 11:12 - 11:14
    dans la ville de Manhattan.
  • 11:14 - 11:17
    Quelques vues des serres suspendues
    et des bio-lofts
  • 11:17 - 11:20
    où, finalement, l'agriculture vient se répartir,
  • 11:20 - 11:22
    selon les étages, par des champs d'agriculture
  • 11:22 - 11:24
    des vergers communautaires,
  • 11:24 - 11:29
    ou des balcons hydroponiques individuels.
  • 11:29 - 11:32
    Après avoir étudié les villes flottantes
    et les fermes verticales,
  • 11:32 - 11:34
    nous avons voulu étudier un projet
  • 11:34 - 11:37
    en partenariat avec un groupe pétrolier américain
  • 11:37 - 11:40
    pour produire une mobilité propre
    de troisième génération
  • 11:40 - 11:43
    qui, comme la nature recycle ses déchets
  • 11:43 - 11:46
    et les transforme en ressources naturelles,
  • 11:46 - 11:49
    nous avons voulu travailler à partir des algues vertes
  • 11:49 - 11:51
    qui sont produites par notre agriculture intensive,
  • 11:51 - 11:55
    qui produit trop de nitrate
    qui se retrouve, notamment,
  • 11:55 - 11:58
    dans nos nappes phréatiques
    et au bord des plages.
  • 11:58 - 12:03
    En mettant ces algues vertes
    dans des cellules in vitro,
  • 12:03 - 12:07
    nous arrivons, par biochimie,
    à créer une photosynthèse accélérée
  • 12:07 - 12:10
    qui est capable de dégrader les matériaux plastiques
  • 12:10 - 12:12
    qui se retrouvent dans les océans,
  • 12:12 - 12:14
    et tous les dérivés pétroliers.
  • 12:14 - 12:18
    Nous avons donc voulu créer une ferme marine
  • 12:18 - 12:21
    qui soit un grand épurateur des mers,
  • 12:21 - 12:23
    qui vienne récupérer ces matières plastiques,
  • 12:23 - 12:26
    les décomposer, pour former du biogaz.
  • 12:26 - 12:31
    Ce biogaz pourrait être réinjecté
    dans des zeppelins verticaux
  • 12:31 - 12:34
    qui pourraient desservir des zones
  • 12:34 - 12:36
    qui ont été touchées
    par des catastrophes naturelles
  • 12:36 - 12:38
    ou par des catastrophes sanitaires.
  • 12:38 - 12:42
    On pourrait aussi utiliser ces zeppelins verticaux
  • 12:42 - 12:48
    pour venir dispatcher la production alimentaire
    et agricole des pays occidentaux
  • 12:48 - 12:52
    vers les pays en voie de développement.
  • 12:52 - 12:55
    Nous avons donc voulu, toujours,
    recréer des bâtiments
  • 12:55 - 12:58
    qui soient réellement des écosystèmes vivants
  • 12:58 - 13:00
    qui interagissent avec la nature
  • 13:00 - 13:04
    et qui recyclent les déchets
    en les transformant en opportunités.
  • 13:04 - 13:07
    Le quatrième projet que je vais vous présenter,
  • 13:07 - 13:09
    le projet Coral reef, qui est un écovillage vertical
  • 13:09 - 13:14
    qui est actuellement en permis de construire
    dans la ville de Haïti,
  • 13:14 - 13:17
    et qui est basé sur la standardisation
    d'un module préfabriqué
  • 13:17 - 13:23
    qui est apporté en cargo pour construire
    en 6 mois, 1000 maisons passives,
  • 13:23 - 13:26
    c'est-à-dire 1000 maisons qui n'ont pas
    besoin d'être chauffées en hiver
  • 13:26 - 13:29
    ou rafraîchies en été.
  • 13:29 - 13:31
    C'est une construction en acier et en bois
  • 13:31 - 13:34
    qui vient être recouverte de jardins suspendus,
  • 13:34 - 13:37
    pour pouvoir agrémenter la vie de ses habitants
  • 13:37 - 13:41
    et qui est auto-suffisante en énergie.
  • 13:41 - 13:43
    La plupart de ces projets
    peuvent vous sembler utopiques
  • 13:43 - 13:48
    mais ils sont actuellement
    en étude dans mon agence
  • 13:48 - 13:51
    et aujourd'hui nous arrivons à remporter
    des appels d'offres internationaux
  • 13:51 - 13:54
    autant en Chine, qu'aux Émirats Arabes Unis,
  • 13:54 - 13:56
    qu'en Amérique du Sud,
  • 13:56 - 13:59
    pour, notamment, construire
    ces bâtiments intelligents,
  • 13:59 - 14:03
    à émission de carbone 0,
    auto-suffisants en énergie
  • 14:03 - 14:06
    et qui recyclent leurs propres déchets.
  • 14:06 - 14:09
    Je vous invite à visiter notre site internet
  • 14:09 - 14:12
    www.vincent.callebaut.org
  • 14:12 - 14:17
    où nous présentons un nouveau projet
    qui s'appelle Agora Garden
  • 14:17 - 14:22
    qui est un concours de tours résidentielles
    que nous avons remporté en 2010
  • 14:22 - 14:24
    et qui est actuellement en chantier
  • 14:24 - 14:28
    et qui a la particularité de présenter
    un immeuble de logements
  • 14:28 - 14:32
    complètement recouvert de jardins suspendus,
    de vergers et de potagers,
  • 14:32 - 14:35
    en plein cœur de la ville de Taipei,
    au pied de la tour 101.
  • 14:36 - 14:36
    Je vous remercie.
  • 14:37 - 14:39
    (Applaudissements)
Title:
Qu'est-ce que l'Archibiotic ? : Vincent Callebaut at TEDxNantes
Description:

Architecture + Biotechnologies + Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication = ARCHIBIOTIC.

Cette association s'inscrit dans la pensée chinoise qui refuse de séparer la nature de l'humanité. Humanité qui se nourrit d'elle-même, du corps et de l'esprit. Suite à l'accélération de l'évolution démographique et du développement économique et industriel de ces dernières décennies, l'activité entropique est jugée responsable de la « crise écologique mondiale ». L'Écopolis de demain se construira de façon durable par la fusion possible des sciences de la nature et des technologies. L'agence Vincent Callebaut conçoit des projets innovants en architecture écologique et durable, qui tendent à un juste équilibre de l'action humaine sur notre environnement ! Les « Archibiotics », ces édifices intelligents et interactifs, sont présentés au sein d'une monographie s'articulant autour trois axes de réflexion : Land'Arch, Virtual Matrix et Growing Process.

Diplômé en 2000 de l'Institut Supérieur d'Architecture de Bruxelles avec le Grand Prix René Serrure, Vincent Callebaut se fait rapidement remarquer et récompenser pour ses projets architecturaux avant-gardistes, pluridisciplinaires et éco-responsables. Dès 2001, il remporte le Prix Napoléon Godecharle de l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles récompensant le meilleur espoir de l'architecture belge. Vincent Callebaut milite, au travers de ses projets, pour des constructions durables, auto-suffisantes et respectueuses de l'environnement, de l'humain et des écosystèmes. Il utilise à la fois les biotechnolgies et les technologies de l'information et de la communication, pour bâtir des projets audacieux, de New-York à Hong Kong, en passant par Bruxelles ou Abu Dhabi. En 2009, les principaux projets de l'architecte sont présentés lors de l'Exposition Universelle de Shanghai.

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Video Language:
French
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
14:44

French subtitles

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