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♪ musique inspirante ♪
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Tout a un début:
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Toute personne...
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Toute idée...
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Toute aventure...
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Tout commence
quelque part...
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...y compris la foi.
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Le point de départ
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6ème partie :
Merveilleuse Grâce
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On est à la 6ème partie d’une série de huit
appelée «Le point de départ»,
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donc il en reste deux avant la fin,
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comme on le verra à la fin du message
de cette semaine.
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Mais ce qui a conduit à cette série
-
c’est la question posée au tout début:
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«Et si on redémarrait sa foi?»
-
La majorité d'entre nous a eu,
enfant, un début de foi.
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Un prêtre, un pasteur, un imam
ou quelqu'un est venu
-
avec nos parents et a dit:
«Crois ceci !».
-
et on a dit: «OK»
-
car on croit ce que les parents
nous disent de croire.
-
On a tous eu une base
de foi transmise.
-
entre ce qu’on nous a dit
de Dieu, enfants,
-
et ce qu’on a vécu
dans le monde réel.
-
Certains ont préféré fermer un peu les yeux,
refusant de voir la vérité telle quelle,
-
et préférant maintenir leur foi d’enfance
à l’âge adulte.
-
Mais ensuite,
quelque chose s’est passé
-
qui a bousculé notre foi,
-
mais on a juste évité
de s’y attarder.
-
Nos enfants nous ont posé des
questions difficiles, et on a dit:
-
«Je ne sais pas, fiston,
il faut croire, c’est tout»
-
Vous ou votre épouse
sembliez dire:
-
«Je n’ai pas la réponse à ça.»
-
Et puis d’autres étaient juste trop honnêtes
face à cet écart
-
entre ce qu’on vous a dit, enfant,
et votre vécu d’adulte;
-
et ont carrément reconnu :
-
«Ça ruine tout ce que mes
parents m’ont toujours dit ! »
-
Et puis d’autres ont choisi de littéralement
abandonner la foi
-
car quelle que fût votre
vision de Dieu,
-
elle ne correspondait plus
avec le monde réel.
-
Et puis, vous avez été très pris.
-
vous avez dû faire des études,
vous trouver un emploi.
-
entretenir des relations.
-
Qui a le temps d’étudier
la théologie?
-
Vous espériez que tout irait
pour le mieux…
-
On a tous réagi différemment,
-
mais la vérité,
c’est que la plupart d’entre nous
-
n’a pas pris le temps de
colmater les brèches,
-
une fois devenus adultes.
-
On a simplement pooursuivi sa vie
d’adulte
-
mais l’écart se créait.
-
C’est pourquoi on se demande:
Et si on redémarrait
-
avec une vision adulte
sur le sens de la vie ?
-
On espère bien qu’il y a un Dieu,
mais on n’est pas certains qu’il s’agisse
-
du Dieu de l’école du dimanche,
avec lequel on a grandi.
-
Ou du Dieu de la Bible,
celui du Nouveau Testament.
-
Comment savoir?
-
Et si l’on explorait
-
la question de la foi à l’âge adulte?
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C’est le propos de cette série.
-
L’atterrissage est prévu
d’ici à deux semaines.
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Si vous avez manqué ces cours,
rendez-vous sur StartingPointSeries.com,
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visionnez ces cours à nouveau
et parlez-en à vos amis.
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Si vous voulez revenir en arrière et
m’envoyer un email et me corriger,
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vous pouvez revenir en arrière,
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me dire où je me suis trompé
et me corriger.
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Peu importe, ces cours seront
toujours disponibles.
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Si vous arrivez en plein milieu du film,
-
n’hésitez pas à revenir
en arrière pour vous rattraper.
-
Aujourd'hui on poursuit notre discussion
sur le Point de Départ adulte,
-
et je veux parler de quelque chose
qu’on a tous en commun
-
comme point de départ,
aujourd'hui.
-
C’est notre propension à négocier,
-
à faire des compromis
et à marchander avec Dieu.
-
Je vous demande
-
d’être vraiment honnête.
-
On n’est pas catholiques,
Pourtant, il y a tant de choses
-
que l’on apprend des catholiques.
L’une est la confession,
-
ainsi dans une minute
on va tous passer aux aveux.
-
Je vous le dis.
-
Même chez vous, il faut se confesser !
-
Car on a tous dit des choses comme:
«Dieu, si tu pouvais...
-
je te promets pour toujours...»
-
On rentre à la maison,
on est lycéen,
-
on sait que les parents attendent
et s’impatientent.
-
et on dit: «Dieu, ça fait longtemps
que je ne t’ai plus parlé.
-
C’est moi, Bart. Je ne sais pas si tu
te souviens de moi.
-
mais si tu pouvais juste endormir
mes parents quand je rentre,
-
J’irai à l’église, au camp,
Je m’impliquerai dans le camp,
-
je donnerai de l’argent.
Fais juste en sorte que mes parents...»
-
Ou, «Dieu, si tu pouvais...
-
je ne ferai plus…»
-
On a tous fait ça.
-
On a marchandé et
négocié avec Dieu.
-
Dans toutes les religions,
les gens négocient avec Dieu.
-
En fait, ceci peut être un choc
pour quelques-uns:
-
Mais même les gens qui ne croient pas
en Dieu négocient avec Dieu.
-
Les athées négocient avec Dieu.
-
«À qui de droit,
s’il y a quelqu'un là-haut,
-
je suis au bout au rouleau,
fais-moi un signe.»
-
Tout le monde à moment donné,
que ce soit pour quelque chose de grave,
-
parce que quelqu'un est malade
et qu’on ne peut rien y faire,
-
ou pour quelque chose de stupide
au lycée ou au collège.
-
On a tous fait ça:
«Dieu, je le ferai si tu…»
-
On est à l’église
ou en quelque sorte,
-
donc si vous avez négocié ou tenté
de traiter à un accord avec Dieu,
-
levez la main.
-
Quelqu’un n’a-t-il jamais prié... ?
Regardez !
-
C’est bien !
Au moins, vous êtes honnêtes.
-
Voici l’autre chose
que je sais sur vous:
-
On ne tient pas parole.
-
C’est vrai.
-
On a négocié et ça a marché
en notre faveur
-
et on s’est dit:
«J’ai eu vraiment de la chance».
-
On dit à ses amis:
«Je suis rentré et ma mère dormait »
-
mais on n’est pas allé à l’école
du dimanche ou aux camps.
-
«Je suis arrivé et mon patron
n’était pas encore là
-
ou il était malade et j’ai eu un jour
de plus pour finir mon travail».
-
ou «la contraception a finalement
bien fonctionné pour moi».
-
Peu importe ce que vous avez
négocié avec Dieu
-
on a tous fait cette prière
à un moment donné
-
Mais quand ça marche,
on ne tient pas parole.
-
On n’est donc pas meilleurs.
-
C’est juste une tentative désespérée.
-
Voici ce que je veux vous dire
au sujet du marchandage avec Dieu,
-
(et on l’a tous fait,
quelle que soit la croyance religieuse)
-
Il y a deux grandes hypothèses
-
si l’on a déjà essayé de trouver
un accord avec Dieu.
-
Hypothèse 1:
Dieu sait que l’on existe.
-
C’est important !
-
Si on a négocié avec Dieu,
on a plus de foi
-
qu’on ne le pense.
-
On a assez de foi
que pour parler de religion.
-
c’est qu’on croit que
Dieu sait qu’on existe,
-
qu’il connaît notre nom,
-
notre passé,
-
et on pense que Dieu
se soucie de nous.
-
C’est une belle preuve de foi
-
que de croire que le Dieu de l’univers
nous a entendus,
-
«Dieu, je ne t’ai pas parlé
depuis longtemps,
-
et j’ignore si tu te soucies
vraiment de mes points à l’école,
-
ou de ce contrat, ou de ma copine
ou autre.
-
Ou bien on a eu assez d’enfants ! »
-
En fait on a une foi extraordinaire!
-
On pense que Dieu connaît
notre nom, qu’il existe,
-
que Dieu connaît notre situation et
qu’il se soucie vraiment de nous.
-
C’est une hypothèse,
si on a déjà négocié avec Dieu.
-
Mais l’autre hypothèse
-
Qu’onn pense avoir quelque chose
que Dieu veut.
-
Si on négocie avec quelqu'un,
c’est comme:
-
«Je sais ce que je veux de toi, voyons
ce que tu pourrais vouloir de moi».
-
Que dirais-tu d’un peu d’obéissance?
-
Ou de ma présence à l’église?
-
Ou d’une partie de mon argent?
-
J’ai entendu dire que
c’est tout ce qui t’intéresse,
-
ou du moins, c’est ce qui intéresse
les gens qui travaillent pour toi.
-
Je vais négocier avec toi, Dieu.
-
Tu agis pour moi et je vais
déposer quelques billets,
-
quelque part, car je pense
que ça compte pour toi.»
-
L’autre hypothèse, si vous avez
déjà négocié avec Dieu,
-
est que vous avez quelque chose
qui intéresse Dieu.
-
Mais c’est bien là le problème.
-
Quand on pense à
adopter le christianisme,
-
voici la chose qui différencie
le christianisme
-
de tout autre système de foi
que vous considérez.
-
Voici la chose qui
demande réflexion:
-
«Quand je pense à un
point de départ adulte,
-
voici ce qu’on doit savoir,
et qui classe le christianisme à part,
-
et c’est vraiment une bonne nouvelle.
-
C’est une des choses dont j’aime parler,
-
car c’est tellement encourageant
et ça contraste tellement
-
d’avec ce qu’on nous a dit sur Dieu,
-
même si on a grandi
dans une église chrétienne,
-
protestante ou catholique.
-
C’est tout simplement ceci:
-
Dieu ne veut rien de nous !
-
On ne peut pas négocier avec Dieu,
car il ne veut rien DE nous.
-
Dieu veut quelque chose
pour nous.
-
C’est vraiment
une énorme différence.
-
La raison pour laquelle
on ne peut pas négocier avec Dieu,
-
c’est qu’on n’a rien dont il ait besoin.
-
On n’a même pas ce qu’il veut.
-
Et quand on tourne les pages
du Nouveau Testament
-
et qu’on lit l’histoire de Jésus,
en particulier,
-
et qu’on découvre ce qu’ont dit
les gens qui sont venus après Jésus
-
tout devient très,
très clair.
-
La foi chrétienne ne consiste pas
à obtenir quelque chose de Dieu
-
en contre partie
de ce qu’on peut lui offrir.
-
Il ne veut rien de nous.
-
Dieu est Dieu.
-
Dieu veut quelque chose
pour nous.
-
Dans la foi chrétienne,
-
le mot qui inclut cette grande idée
et cette énorme démarcation
-
entre le christianisme et
d’autres systèmes de foi.
-
Le mot qui comprend tout ça
ou qui le résume
-
est le mot:
Grâce.
-
Vous avez sûrement connu la grâce
à un moment de votre vie.
-
Vous n’aviez plus d’argent
à la station-service,
-
et la dame vous a remis quelques billets,
-
que vous lui avez rendu pour
qu’elle les place dans le tiroir-caisse,
-
alors qu’elle ne vous connaissait
même pas.
-
C’est la grâce.
-
De temps en temps, dans la vie,
on bénéficie de la grâce pure.
-
«Hé, je vais faire ça pour toi,
non pas parce que tu le mérites,
-
mais parce que je veux faire
quelque chose pour toi.»
-
Cette idée de grâce
que l’on ressent parfois dans la vie
-
est à l’épicentre du
Nouveau Testament
-
et du christianisme.
-
Elle est au cœur de
la mission de Jésus
-
et du fait de devenir
un disciple de Christ.
-
Lorsque j’étais enfant, on m’a
donné une définition de la grâce
-
à laquelle je m’accroche depuis
(j’adore cette définition)
-
C’est: une faveur imméritée.
-
Je pense qu’une des raisons pour laquelle
j’aime cette définition,
-
est que je m’en souviens.
Elle est brève.
-
Pensez à cela...
une faveur imméritée
-
Imméritée signifie que vous ou moi
n’avons rien fait pour la mériter.
-
Elle est inconditionnelle.
-
Elle se rapporte à la personne qui
dispense la grâce,
-
pas à la personne qui la reçoit.
-
Imméritée signifie que
je reçois quelque chose en échange de rien.
-
Ça ne me coûte rien.
-
Ça coûte à la personne
qui me dispense la grâce
-
que je ne mérite pas,
mais dont j’ai besoin.
-
Une faveur imméritée.
-
Voilà la chose intéressante
à propos de la grâce.
-
Quand quelqu'un dispense la grâce,
-
celui qui reçoit la grâce
ne passe jamais pour le héros.
-
On ne dit pas:
« Je suis vraiment génial,
-
je suis parvenu à obtenir
quelque chose en change de rien,
-
simplement grâce à la générosité
de cette personne ».
-
Quand on reçoit la grâce,
la personne qui la dispense
-
est toujours le héros
et celle que l’on encense.
-
C’est la dynamique qui est
au cœur de la chrétienté.
-
C’est la dynamique qui la place
en dehors de la façon
-
dont on s’est approché de Dieu
-
dans le passé,
même si on était déjà chrétien.
-
C’est la chose qui différencie Dieu
-
des dieux de toutes les autres
religions païennes,
-
et même des religions plus modernes.
-
C’est le mot grâce,
la faveur imméritée.
-
Je fais ça juste parce que je le veux.
-
Je ne te demande pas de
t’élever jusqu’à moi ;
-
c’est moi qui m’abaisse.
-
Je ne cherche pas
quelque chose de bon en toi.
-
Je cherche quelque chose
de bon en moi.
-
Et c’est parce que je suis moi,
et non pas parce que tu es toi
-
que je vais faire quelque chose pour toi:
faveur imméritée.
-
La grâce, c’est recevoir
ce qu’on ne mérite pas
-
pour une fin positive.
-
La miséricorde, c’est ne pas recevoir
ce qu’on mérite.
-
La grâce, c’est un échelon au-dessus.
C’est au-delà de la miséricorde
-
C’est obtenir ce qu’on sait
qu’on ne mérite pas.
-
C’est central au christianisme.
-
Il y a un passage spécifique
dans le Nouveau Testament
-
que je veux que l’on considère.
-
Si vous avez grandi dans l’église,
vous avez probablement entendu ça.
-
Si non, c’est un passage compliqué
de l’Écriture
-
où l’apôtre Paul décrit
-
la centralité et l’importance
de la grâce
-
lorsqu’on envisage
un point de départ adulte.
-
Il se trouve dans la partie
appelée « Éphésiens »,
-
qui est un livre du Nouveau Testament.
-
Éphèse était une ville portuaire
de l’Antiquité.
-
Si vous la visitez aujourd'hui,
elle ne se trouve plus près de la mer
-
car l’eau s’est retirée.
-
L’épître aux Éphésiens était une
lettre écrite par l’apôtre Paul,
-
et distribuée à tout un tas d’églises.
-
Si vous êtes avec nous depuis le début
ou si vous connaissez bien la Bible,
-
vous savez que l'apôtre Paul n’apparaît
pas dans l’histoire sous le nom de Paul
-
mais de Saul,
et il persécutait l’Église.
-
Son but était d’éradiquer l’Église
-
et d’arrêter tous les chrétiens.
-
Puis il est devenu
l’un des plus célèbres chrétiens.
-
Il est devenu celui qui
a implanté plus d’églises
-
que quiconque dans le monde antique.
-
L’apôtre Paul était en prison
à Rome quand il a écrit ceci.
-
C’était aux environ
de l’an 65 après J.-C.,
-
30 ans après les événements
de la vie de Christ.
-
Il a écrit ceci alors qu’il y avait
encore des témoins vivants
-
et il n’a pas écrit à des chrétiens
en particulier.
-
Il s’est adressé à tout le monde.
-
C’est important.
Les destinataires de la lettre,
-
il ne les connaissait pas
personnellement.
-
Il faisait juste
des déclarations générales
-
qu’il pouvait faire sur
les gens en général.
-
Dans cette lettre, il nous livre
une réflexion exceptionnelle
-
sur ce que cela signifie de comprendre
ou d’accepter la grâce de Dieu.
-
Voici ce qu’il écrit.
-
Il commence par un commentaire
négatif, très négatif.
-
«Autrefois, vous étiez morts.»
-
Ce qui est assez négatif.
-
«Autrefois, vous étiez morts à cause
de vos fautes et de vos péchés»
-
Par mort, il voulait dire
séparés de Dieu.
-
«Voyez, vous êtes morts,
séparés de la vie.»
-
Donc en utilisant cette analogie
-
«En ce qui concerne votre relation
avec Dieu, vous n’en aviez pas».
-
C’est comme si vous étiez
morts pour Dieu,
-
Puis il continue à donner des détails
-
sur la façon dont
on était éloignés de Dieu
-
et on a fait des choses qu’on savait
qu’on n’aurait pas du faire,
-
On n’a même pas gardé
nos propres normes.
-
Il apporte juste des précisions sur
cette idée d’être un transgresseur
-
et un pécheur, comme on l’a dit.
-
Puis, quelques versets plus loin,
il fait une transition.
-
et les deux mots qu’il utilise
-
nos traductions françaises
les mettent en avant dans la phrase,
-
mais en grec,
ils n’avaient pas l’option
-
de mettre en surbrillance ou en italique
ou en gras certaines choses.
-
Quand quelque chose était important
en grec, en grec koinè,
-
ils le plaçaient en début de phrase.
-
Il existe une traduction de la Bible,
la version Darby,
-
qui est difficile à lire, mais très littérale.
-
je prends cette version alors que
nous arrivons au verset suivant
-
parce que je veux vous montrer
ce que l’apôtre Paul a souligné
-
dans la suite de son analyse.
Il a dit :
-
«Vous étiez morts à cause de
vos fautes et de vos péchés.
-
Vous étiez éloignés de Dieu.»
-
Puis il dit: «Mais Dieu...»
-
Il dit que vous aviez
un problème, mais Dieu...
-
C’est important, car la façon
traditionnelle de prier,
-
de s’approcher
de Dieu est la suivante:
-
«Dieu, j’ai fait des choses mauvaises,
mais je vais mieux faire».
-
«Dieu, je t’ai pas parlé
depuis longtemps,
-
mais je vais
commencer à prier davantage.»
-
«Dieu, j’ai vraiment tout gâché
cette fois, mais, mais, mais...»
-
et l’apôtre Paul dit:
«Bon, c’est un jour nouveau.
-
C’est une nouvelle approche.
Dieu a fait quelque chose de nouveau.»
-
Quand on réalise
qu’on a transgressé une règle,
-
qu’on a désobéi à Dieu,
qu’on est mort,
-
quand on se rend compte
qu’on s’est éloigné de Dieu,
-
qu’on doit repartir à zéro avec Dieu,
-
ce n’est plus «mais moi… »,
c’est «mais Dieu…»
-
Car on dit: «Dieu, je sais que
Je n’aurais pas dû, mais je te promets…».
-
L’apôtre Paul dit non.
C’est ‘‘mais Dieu, mais Dieu’’.»
-
Il dit: «Mais Dieu est riche en bonté...»
-
Dieu a tellement pitié qu’il nous accorde
encore plus miséricorde.
-
Et c’est incroyable, car l’apôtre Paul
-
montre qu’il comprend
la miséricorde de Dieu.
-
car il se rend compte
que Dieu aurait dû le tuer.
-
Dieu aurait dû dire: «Tu as essayé
de détruire mon Église,
-
Ciao! Je ne t’envie pas»
-
Dieu avait toutes les raisons du monde
-
d’écraser l’apôtre Paul
comme une mouche.
-
Mais Dieu a dit:
«Tu allais détruire l’Église
-
en jetant tous les chrétiens
en prison?
-
Et bien je vais te montrer combien
je suis riche en miséricorde.
-
Je vais te montrer combien
je suis riche en bonté.
-
J’aimerais avoir l’attention
de tout le monde, s’il vous plaît:
-
je vais choisir l’apôtre Paul,
-
le tueur des chrétiens,
le chasseur des chrétiens,
-
je vais le choisir lui
-
pour implanter plus d’églises que
quiconque dans cette génération».
-
Que dire de ce genre de miséricorde?
-
Tout le monde dit:
«C’est beaucoup de bonté».
-
L’apôtre Paul dit:
«Mais Dieu est riche en bonté...»
-
C’est la phrase
-
que je veux juste soumettre à
votre cœur et à votre pensée
-
alors que vous envisagez
votre point de départ adulte.
-
Si je peux juste l’implanter dans votre
conscience, pour ceux d'entre vous
-
qui sont chrétiens depuis longtemps
-
ou ceux qui reviennent.
Regardez ce qu’il dit:
-
«Mais Dieu est riche en bonté,
à cause du grand amour
-
qu’il nous donne...»
-
«Mais Dieu est riche en bonté,
à cause du grand amour...
-
dont il nous a aimés...»
-
Il n’y a pas de meilleure façon
de le dire en français,
-
mais j’ai envie de lire
cette phrase juste une seconde.
-
Ensuite je vais vous dire pourquoi.
Vous êtes prêts?
-
«à cause du grand amour
dont il nous a aimés...»
-
C’était assez faible.
-
Tout ceux qui regardent à la télé,
sur Internet, allez-y, ensemble !
-
Je n’ai rien entendu !
Nous y voilà,
-
toutes les Églises ensemble, prêts?
-
(public) À cause du grand amourdont
il nous a aimés !
-
C’est important, car ça répond à
«Dieu, pourquoi te soucies-tu de moi?»
-
«Dieu, pourquoi écouterais-tu
mes prières?»
-
«Dieu, pourquoi me donnerais-tu
une seconde chance?»
-
«Dieu, pourquoi m’accorderais-tu
ton attention?»
-
«Dieu, en quoi cela t’intéresse-t-il?
-
«Qu’ai-je fait pour mériter ça?»
-
Ce à quoi Dieu répond:
«Ça n’a rien à voir avec toi».
-
La réponse est «à cause de
son grand amour
-
dont il nous a aimés».
-
Cette fois, je vais changer
le «nous» par «moi»,
-
car c’est l’essence même de la grâce.
-
Paul construit lentement
son discours.
-
C’est une déclaration majeure,
car on doit renouveler son esprit
-
si l’on envisage le christianisme.
C’est central,
-
et ça ne cadre pas avec la façon
dont on découvre la vie
-
ça ne cadre pas avec
ce qu’on a toujours entendu
-
sur Dieu dans le passé.
-
Ça n’est certainement pas lié
-
aux émotions qu’on ressent
quand on pense à Dieu
-
ou comment on croit que Dieu
pense à notre sujet.
-
Mais c’est pourtant le cas.
-
Répétons-le ensemble:
-
«À cause du grand amour
dont il m’a aimé».
-
Une fois de plus:
-
«À cause du grand amour
dont il m’a aimé».
-
Aussi, inutile de négocier
-
ou de marchander avec Dieu
-
car il n’attend rien de nous.
-
Il a quelque chose pour nous.
-
«Mais Dieu...»
-
Disons ça ensemble: «Mais Dieu
est riche en bonté,
-
à cause du grand amour
dont il nous a aimés».
-
Puis il dit: «… [il] nous a fait revivre
avec le Christ,
-
alors que nous étions morts
à cause de nos fautes».
-
Ce à quoi on répond:
«OK, Paul,
-
c’est une très longue phrase,
mais... et après?»
-
Paul dit alors: «Permettez-moi
de vous la résumer :
-
C’est par la grâce que
vous êtes sauvés».
-
«C’est par la grâce que
vous êtes sauvés.»
-
En d’autres termes :
«lorsque vous étiez séparés de Dieu,
-
lorsque vous étiez séparés de Dieu,
qui est riche en miséricorde
-
Et à cause du grand amour
dont il vous aime
-
il vous a rendus vivants.»
-
«C’est par la grâce
que vous êtes sauvés.»
-
Dieu a choisi de vous rapprocher
de lui parce qu’il le voulait bien.
-
À partir de là, Paul continue,
il change de sujet.
-
il commence à progresser
d’une manière différente
-
avec des phrases interminables
plus difficiles à digérer.
-
Il écrit, il écrit,
-
ou peut-être qu’il dicte
à quelqu'un d’autre;
-
beaucoup de ces lettres
étaient dictées.
-
et c’est comme s’il disait :
«Je pense que je suis allé trop vite.
-
Je les ai perdus avec
tous mes adjectifs
-
et mes mots étranges.»
-
Alors il revient et insiste:
-
«Car c’est par la grâce
que vous êtes sauvés».
-
Puis il ajoute quelque chose,
qu’il avait laissé de côté: «Par la foi».
-
Il nous ramène à ce qu’on a découvert
quand on a parlé d’Abraham
-
quand on a parlé de la nation d’Israël
quittant la nation égyptienne.
-
Il nous ramène à ceci:
«Le moyen d’expérimenter
-
et d’être en harmonie
avec la grâce de Dieu,
-
Le moyen pour qu’elle devienne
une réalité
-
c’est par un seul acte de foi :
-
en reconnaissant que Dieu t’aime
-
et que Christ est mort sur la Croix
pour payer pour tes péchés.
-
Et cette expression de l’amour
de Dieu fut
-
de donner Christ au monde
pour payer pour nos péchés,
-
pour nous faire sortir de la mort
et passer dans la vie.»
-
Il dit: «Quand tu reconnais
et acceptes cela,
-
cette grâce devient
une réalité pour toi,
-
car c’est par la grâce
que tu es sauvé, par la foi.»
-
Puis il dit: «Et ce n’est pas
par vos œuvres, c’est le...»
-
Disons le mot ensemble:
«C’est le don de Dieu».
-
Ce n’est pas l’arrangement,
ou la négociation ou le compromis.
-
Ce n’est pas: «Je ferai ça, si toi tu…»
-
Il dit: «Je veux juste que tu saches
que c’est le don de Dieu»
-
et juste au cas où
on ne comprendrait pas
-
«pas par les œuvres,
afin que personne ne se glorifie».
-
C’est un don, un don de grâce,
qu’on ne mérite pas
-
et qu’on ne peut gagner.
-
C’est un don de grâce que le monde
n’attendait même pas.
-
et Paul dit: «Je veux
que vous compreniez
-
parce que Dieu est riche en bonté,
parce que Dieu est au centre,
-
Dieu ne cherche pas à tirer parti
de ce que vous êtes,
-
ni de vos bonnes œuvres,
-
et Dieu ne tire pas parti de votre bonté.
-
Il s’est donné lui-même pour faire
quelque chose que vous ne méritez pas.
-
Vous n’avez pas besoin
de négocier ou de marchander,
-
il suffit de demander,
car Dieu vous aime».
-
Ça c’est la partie théologique;
passons maintenant à la pratique.
-
Pour ceux d'entre vous
qui explorent la foi
-
et pour ceux qui sont chrétiens
depuis longtemps,
-
Ce n’est pas rien !
-
Car ça ne coïncide pas avec ce qu’on nous a
enseigné en grandissant
-
et parce qu’on vit dans un monde
-
qui marche comme ça:
« Si tu veux, je veux...».
-
Donc la question est la suivante,
si vous explorez la foi
-
et pensez à votre
propre christianisme:
-
«Quelle norme utiliser pour déterminer
-
où l’on se situe par rapport ç Dieu?»
-
Parce qu’il n’y a vraiment
que trois choix,
-
en fait, deux seulement, mais on
pense qu’il y en a trois:
-
votre comportement
ou la grâce de Dieu?
-
La plupart d'entre nous pensent
-
que cela a quelque chose
à voir avec ce que l’on fait.
-
Mais laissez-moi vous en parler,
Car cette hypothèse pose problème.
-
Dans notre culture occidentale,
américaine
-
canadienne ou européenne,
-
notre esprit est imprégné
de christianisme
-
et de théologie de Bible,
-
non pas qu’on lise nos Bibles,
Dieu nous en préserve,
-
mais parce qu’on en sait peu à ce sujet.
-
Ce n’est pas que nous soyons
de grands chrétiens,
-
mais on connait le christianisme.
-
Notre culture a été tellement
« christianisée »
-
que chacun pense savoir
-
ce que Dieu peut et ne peut accepter,
-
ce que Dieu peut et ne pas approuver.
-
et notre vision du monde,
pour la plupart,
-
a été façonnée par des idées
bibliques et chrétiennes,
-
que l’on soit chrétien ou pas,
-
que l’on ait lu la Bible ou non.
-
Si je vous dis:
«Êtes-vous juste aux yeux de Dieu
-
grâce à votre conduite?»
-
vous direz:
«Je pense avoir un rôle à jouer aussi»
-
Si je vous dis: «Parlez-moi
de certains comportements
-
qui, selon vous, sont
acceptable à Dieu»,
-
vous me citerez des
comportements bibliques,
-
non que vous ayez adopté l’Écriture,
mais ce sont des comportements bibliques.
-
Alors, je vous dirai:
«D’où tenez-vous ces idées?»
-
et vous me répondrez soit
-
«Eh bien, je les ai inventés.»
-
(mais ça, vous ne le diriez
probablement pas)
-
Soit vous direz: «C’est dans la Bible.»
-
Voilà le problème
que je souhaite souligner,
-
car on est amis,
et je veux que vous reveniez.
-
Mais ce n’est pas une mince affaire.
-
N’utilisez jamais...
-
N’utilisez jamais la Bible
-
pour justifier le fait que,
par votre conduite,
-
vous êtes en règle avec Dieu.
Car c’est faux !
-
La plupart des gens évoquent
les dix commandements
-
qui ont été donnés à des gens
ayant déjà été réconciliés avec Dieu.
-
Ils n’ont pas été donnés pour
réconcilier les gens avec Dieu.
-
Les dix commandements sont là
pour ceux qui sont
-
déjà rachetés et sont aimés de Dieu.
-
Bien sûr, n’utilisez pas non plus
les enseignements de Jésus.
-
Ses normes sont telles
que vous échouerez à chaque fois.
-
Si vous pensez que je sais
ce que Dieu cherche,
-
j’ai lu le Sermon sur la montagne.
C’est tellement intéressant,
-
les gens parlent toujours
du Sermon sur la montagne.
-
Vous l’avez lu ?
-
Connaissez-vous quelqu'un qui le vit?
-
Jésus a délibérément
placé la barre trop haut
-
pour que tout le monde échoue.
-
Le reste du Nouveau Testament
a été écrit
-
par quelqu’un qui affirme que c’est la grâce,
et non les œuvres, qui compte.
-
Donc cette idée que l’on a
-
Qu’on peut deviner ce que Dieu veut,
est basée sur un système moral,
-
et sur des valeurs puisées dans la Bible.
-
La Bible n’enseigne jamais
que c’est par des œuvres
-
que l’on obtient la faveur de Dieu.
-
On se trompe à ce sujet.
-
L’autre option avec le comportement est
-
que chacun établit son propre standard.
-
Il y a deux problèmes avec
les normes qu’on établit.
-
N°1, vous les avez établies.
-
N°2, vous n’êtes pas à la hauteur
de votre propre liste.
-
Vous vous permettez d’échouer
de temps en temps.
-
Pensez à ça lorsque vous
réfléchissez à votre parcours de foi.
-
Si vous supposez que
vous en savez assez
-
que pour obtenir les bonnes grâces de Dieu
en fonction de votre comportement,
-
Alors votre système de croyances
est bibliquement teinté,
-
mais pas bibliquement exact,
-
basé sur les enseignements que
vous avez entendus au sujet de Jésus,
-
mais pas sur le ministère de Jésus.
-
Ce sont bien les verbes et les
adjectifs issus du Nouveau Testament,
-
mais ils sont pris hors contexte.
-
Quand on ouvre la Bible,
-
on découvre que personne
n’est assez bon,
-
que si tout dépend de notre comportement,
on est condamnés, condamnés,
-
condamnés et condamnés.
-
Ma question est donc:
-
Quelle norme utiliser pour déterminer
où l’on se situe par rapport à Dieu?
-
Le comportement?
Si l’on doit créer son propre système
-
L’autre chose c’est qu’on ne saura jamais.
-
Parce qu’on ne peut trouver nulle part sur la planète
une liste de Dieu disant:
-
«Voici comment savoir
si tu es juste à mes yeux».
-
Elle n’existe pas et gardez-vous
de prendre la Bible,
-
parce que vous êtes condamnés,
condamnés, condamnés,
-
et condamnés.
-
Elle n’existe pas.
-
Quel genre de Dieu dirait:
-
«Hé, il y a un certain style de vie
et vous devriez l’adopter,
-
mais je ne vais pas va vous dire
ce que c’est.
-
Bonne chance !»
-
On se retrouve à deviner,
à utiliser notre bon sens.
-
Puis on regarde une autre culture.
Et tout est différent.
-
Il y a tellement de conflits.
On ne saura jamais.
-
On n’aura jamais la paix.
-
C’est matière à réflexion.
-
L’autre option,
c’est la grâce de Dieu.
-
Voici ce que font
la plupart d'entre nous :
-
« Je pense qu’il s’agit
d’un mélange des deux.
-
Je suis arrivé à faire ma part.
-
J’ai appris à être fidèle, responsable,
à payer mes impôts, à voter,
-
à ne pas nuire à l’environnement,
à être gentil avec les gens,
-
à ne tuer personne.
-
Ensuite, il y a des lacunes,
mais Dieu comble les vides.
-
Eh bien, d’où vous vient cette idée?
-
De l’église, malheureusement.
-
mais le gars qui a écrit la moitié
du Nouveau Testament nous dit
-
que c’est quoi...?
-
(public) un don.
-
un don?
-
(public) Un don.
-
Et juste au cas où on ne comprendrait pas
de quel don il s’agit:
-
«non pas par» quoi?
(public) les œuvres.
-
par quoi ?
-
(public) les œuvres.
-
C’est ce que croyait l’apôtre Paul.
C’est ce qu’il croyait
-
ainsi que Pierre et Jean,
qui suivaient Jésus.
-
Et il croyait que c’est ce que Jésus
est venu démontrer et payer.
-
C’est un choix difficile:
-
vivre sa vie
-
en essayant de gagner la faveur
de Dieu d’après son comportement,
-
invention ou déformation
de quelque chose dans la Bible,
-
impossible à savoir.
-
Peut-être la grâce de Dieu
est-elle la clef?
-
Une autre façon de poser
la même question:
-
Quelle norme va vous permettre de
-
déterminer où vous
en êtes par rapport Dieu?
-
Ce que vous faites pour Dieu
ou ce que Dieu a fait pour vous?
-
Si vous avez déjà pensé au christianisme,
-
et que vous avez oublié ce que j’ai dit,
j’espère que vous retiendrez ceci:
-
Toutes les autres religions
disent: «FAIS !»
-
la foi chrétienne dit: «C’EST FAIT !»
-
Pour toutes les autres religions,
c’est ce que je peux le faire
-
Dans l’Antiquité,
combien de moutons,
-
combien d’agneaux, de taureaux,
de béliers,
-
et pas seulement les Juifs,
tous les anciens peuples,
-
combien d’animaux ai-je dû tuer
-
pour t’inciter à m’aider
à gagner en guerre?
-
Parce qu’on croyait
-
que plus on tuait d’animaux,
plus on tuerait d’ennemis.
-
Comment capter ton attention ?
faire pleuvoir la pluie sur mes cultures?
-
Avoir des enfants en bonne santé?
Trouver un emploi?
-
Que dois-je faire pour
que tu t’intéresses à moi?
-
C’est le monde de la religion,
et même dans vos meilleurs jours,
-
vous n’y parviendrez pas.
-
Car on ne trouve nulle part sur la planète
une prescription précisant
-
à quel point il faut être bon,
combien de temps,
-
combien de jours par semaine
il faut être bon
-
pour que Dieu dise:
«Maintenant c’est bon».
-
Ça n’existe pas !
-
Ne vous avisez pas de prendre la Bible.
-
Qu’a fait Dieu pour vous?
-
C’est ça l’essence même du christianisme.
-
C’est la partie plaisante
de la foi chrétienne,
-
Toutes les choses à faire sont une réponse
à ce que Dieu a fait pour nous.
-
Savez-vous pourquoi
les chrétiens pardonnent?
-
Parce qu’on a été pardonnés.
-
Savez-vous pourquoi on donne?
Parce que Dieu a donné.
-
Savez-vous pourquoi on sert?
Parce qu’il nous a servis.
-
Savez-vous pourquoi on est aimables
les uns envers les autres?
-
Parce que Dieu a été si bon pour nous.
-
Savez-vous pourquoi on se soumet
les uns aux autres
-
et on fait passer autrui en premier?
-
Parce qu’à la Croix,
Dieu nous a fait passer en premier.
-
Tout ce qui est à faire
dans le christianisme.
-
J’ignore ce que vous avez
entendu ou vu
-
ou dans quel genre de famille
vous avez été élevés,
-
mais vous pouvez ouvrir le
Nouveau Testament et le consulter.
-
Toutes les choses à faire
dans la foi chrétienne
-
sont une réponse à ce que Dieu
a déjà fait.
-
Nous ne devons jamais
négocier avec Dieu
-
«Je le ferai si tu le fais» et
«Si tu le fais, je le ferai».
-
Ça, c’est de la religion.
-
On ne sait jamais où l’on se situe.
-
Parfois ça marche,
mais pas toujours.
-
de toute façon, ce n’est pas à Dieu
que revient la gloire.
-
Dans la foi chrétienne,
-
on est appelés à vivre une vie
-
pas afin d’obtenir l’approbation de Dieu
-
mais parce qu’on l’a reçue,
-
pas en vue d’acquérir
la justice permanente de Dieu,
-
parce qu’on l’a reçue.
-
parce que c’est un D-O-N.
-
C’est un don
et pas toute une série d’œuvres.
-
Ce n’est pas un marchandage,
c’est un don.
-
Le christianisme n’a donc jamais été
et ne sera jamais centré sur les ŒUVRES.
-
Il a toujours été centré sur le D-O-N.
-
Et toutes nos listes de choses à faire,
-
tout notre amour et notre service
et tous nos dons
-
les uns pour les autres
-
sont toujours une réponse
-
à ce que Dieu a déjà fait pour nous.
-
Savez-vous ce qu’est
un mariage chrétien?
-
Un mariage chrétien,
-
c’est quand deux chrétiens
qui comprennent cela se marient
-
et décident de se traiter mutuellement
comme Dieu les a traités.
-
Et puis ils se disputent à ce sujet.
-
Ils disent: «Toi en premier !».
«Non, toi, en premier ! »
-
«Non, toi, en premier ! »
« Non, toi, en premier ! »
-
«On va le faire à ta façon».
«Non, on va le faire à ta façon».
-
«Mais on ne l’a pas déjà fait à ma façon,
la fois dernière?»
-
Et on se dispute à ce sujet.
-
On essaye de tout abandonner
et de tout soumettre à l’autre.
-
C’est génial !
-
Vous savez pourquoi?
-
Parce qu’on est à l’ombre
d’une croix où Dieu a dit:
-
Je suis si riche en miséricorde
-
et grâce au grand amour
-
avec lequel je vous ai aimés,
-
j’ai déjà payé le prix.
Nul besoin de négocier.
-
Nul besoin de négocier,
il suffit de demander.
-
Parce que je vous aime.
-
et j’ai mis à profit mon caractère
et ma foi pour votre bien.
-
Je ne cherche pas à
tirer profit de vous.
-
C’est ça la grâce,
une faveur imméritée
-
juste parce que Dieu l’a voulu ainsi.
-
Permettez-moi de résumer.
-
«Grâce au grand amour
dont il nous a aimés,
-
c’est par grâce que vous êtes
sauvés, par le moyen de la foi;
-
c’est le don de Dieu.»
-
L’Ancien Testament indiquait
cette direction.
-
Jésus est mort pour
en faire une réalité,
-
et tout le monde après Jésus
a regardé en arrière et a dit:
-
«C’est par la mort de Christ
sur la Croix
-
que l’on sait que Dieu nous aime
-
et tout ce que je fais après
-
est juste une réponse
et une expression de gratitude
-
pour tout ce qu’il a fait pour moi».
-
On ne le gagne pas.
On ne l’échange pas.
-
On ne le négocie pas.
-
On se contente de dire:
«À la lumière de ce genre d’amour,
-
que puis-je faire d’autre que
-
m’abandonner à mon Père céleste,
-
mon Sauveur et mon Dieu?»
-
Vous avez un choix à faire
-
lorsque vous envisagez votre
point de départ pour la foi.
-
À moment donné sur votre parcours,
peu importe comment vous l’avez géré,
-
que vous ayez trouvé ça bizarre,
ou que vous vous en soyez moqué,
-
et quoi que vous exploriez
et lisiez,
-
lorsque vous alliez au lit, le soir,
et pensiez à Dieu
-
Dieu m’écoute-t-il ?
Dieu se soucie-t-il?
-
Oui, il va écouter et se soucier
sur base de ce que vous avez fait?
-
Non, sur base de ce qu’IL a fait !
-
Quand vous embrassez la grâce de Dieu,
vous trouvez la paix
-
et vous n’hésitez plus,
-
mais tant que vous ne l’avez pas fait,
vous ne connaissez pas la paix,
-
et vous vous demandez toujours,
car il n’existe nulle part sur la planète
-
une liste de Dieu disant:
-
«Voici comment se comporter pour
accéder à mes bonnes grâces.»
-
On chante «Grâce infinie»
parce qu’elle est merveilleuse.
-
Allons !
-
Plus vous avez été ignoble,
-
plus elle est merveilleuse.
-
Plus vous pensez ne pas mériter
ce genre de grâce,
-
plus elle est merveilleuse pour vous.
-
C’est pourquoi les personnes
les plus charmantes que vous rencontrez
-
sont des gens qui ont plongé
et qui ont baigné
-
dans la grâce infinie de Dieu.
-
L’autre option,
et vous n’allez pas aimer ça,
-
c’est le pharisaïsme.
-
et la justice propre semble sainte
au premier abord,
-
mais elle devient abjecte.
-
Elle semble sainte au début,
mais elle devient hideuse.
-
Ne désirez pas être des pharisiens.
-
Votre seule option,
la meilleure et la vraie option,
-
c’est d’accepter, une fois pour toutes,
la merveilleuse grâce de Dieu
-
et dire: «Mais Dieu (pas moi),
-
mais toi, riche en miséricorde,
grâce au grand amour
-
dont tu m’as aimé,
-
par ta grâce, je suis sauvé par la foi.
-
C’est un don de toi.
-
Je ne chercherai plus à faire des œuvres,
à négocier ou à marchander.»
-
C’est presque trop beau pour être vrai,
-
mais cette grâce est uniquement
due au grand amour
-
que Dieu a pour vous.
-
Sur le chemin du retour, dans votre
voiture, au déjeuner et au dîner,
-
dans votre petit groupe et dans
votre groupe communautaire,
-
je veux que vous en discutiez.
-
Et voici la question que je veux
vous soumettre.
-
La plupart des gens répondent à l’idée
de la grâce inconditionnelle
-
en disant: «Mais et ça...»
-
Quel est votre «Mais et ça...» ?
Parce que vous en avez un.
-
Pour certains, c’est un verset,
ou une idée,
-
ou quelque chose
que vous avez entendu.
-
Quel est votre «Mais, et ça... ?»
-
Je sais que j’ai été
assez persuasif et convaincant,
-
mais je sais aussi que dès que
vous aurez franchi la porte,
-
vous allez oublier tout ça et
poursuivre le cours de votre vie.
-
Je suis seulement bon ici.
Je ne suis pas très bon au-delà.
-
Je veux que vous considériez
votre mode de pensée,
-
habituel, enseigné par votre pasteur
-
ou votre prêtre ou quiconque,
-
et que vous vous asseyiez
dans votre petit groupe,
-
ou tout simplement avec votre famille
-
et je veux que vous en parliez et
tentiez de débusquer
-
votre «Mais, et ça…?»
-
Dans la grâce inconditionnelle,
qu’est ce qui vous «repousse»?
-
Je veux que vous l’exprimiez
à quelqu'un.
-
Et nous reprendrons là,
la semaine prochaine.
-
La semaine prochaine sera la 7ème partie,
-
le message le plus troublant
de cette série.
-
En fait, la question à la fin du message
de la semaine prochaine sera:
-
Qu’est-ce qui fut le plus troublant
dans ce message pour vous?»
-
Ça va être troublant à ce point.
-
Je veux qu’on se retrouve ici
ou en ligne, la semaine prochaine,
-
pour être tous troublés ensemble.
-
Je veux prier pour vous.
-
Père céleste,
je te remercie tellement
-
pour la liberté de discuter
de ces choses.
-
Je te remercie pour cette église
où on est libres.
-
On peut en parler et
être en désaccord
-
et penser et prier à ce sujet
et y revenir plus tard.
-
On est très reconnaissants pour ça.
-
On sait que toutes les églises
n’ont pas cette liberté. Merci !
-
Je te remercie pour la préservation
de ce texte antique
-
que Paul a écrit il y a 2000 ans.
-
Merci de l’avoir utilisé
pour nous libérer.
-
Père, je prie pour qu'il nous libère tous,
-
qu’on cesse de négocier et qu’on
-
reconnaisse enfin
que tu es le Père céleste parfait
-
qui veut de bonnes choses
pour ses enfants,
-
et qu’on a juste à te demander
et à te faire confiance.
-
Donc Père, où que l’on soit et
d’où que nous parvienne ce message,
-
donne-nous la sagesse de savoir
comment agir et le courage de le faire.
-
Au nom de Jésus, nous prions.
-
Amen.
Venícius Sabóia
Revision 9 is the final one.
Venícius Sabóia
Revision 10 is the final one.