♪ musique inspirante ♪
Tout a un début:
Toute personne...
Toute idée...
Toute aventure...
Tout commence
quelque part...
...y compris la foi.
Le point de départ
6ème partie :
Merveilleuse Grâce
On est à la 6ème partie d’une série de huit
appelée «Le point de départ»,
donc il en reste deux avant la fin,
comme on le verra à la fin du message
de cette semaine.
Mais ce qui a conduit à cette série
c’est la question posée au tout début:
«Et si on redémarrait sa foi?»
La majorité d'entre nous a eu,
enfant, un début de foi.
Un prêtre, un pasteur, un imam
ou quelqu'un est venu
avec nos parents et a dit:
«Crois ceci !».
et on a dit: «OK»
car on croit ce que les parents
nous disent de croire.
On a tous eu une base
de foi transmise.
entre ce qu’on nous a dit
de Dieu, enfants,
et ce qu’on a vécu
dans le monde réel.
Certains ont préféré fermer un peu les yeux,
refusant de voir la vérité telle quelle,
et préférant maintenir leur foi d’enfance
à l’âge adulte.
Mais ensuite,
quelque chose s’est passé
qui a bousculé notre foi,
mais on a juste évité
de s’y attarder.
Nos enfants nous ont posé des
questions difficiles, et on a dit:
«Je ne sais pas, fiston,
il faut croire, c’est tout»
Vous ou votre épouse
sembliez dire:
«Je n’ai pas la réponse à ça.»
Et puis d’autres étaient juste trop honnêtes
face à cet écart
entre ce qu’on vous a dit, enfant,
et votre vécu d’adulte;
et ont carrément reconnu :
«Ça ruine tout ce que mes
parents m’ont toujours dit ! »
Et puis d’autres ont choisi de littéralement
abandonner la foi
car quelle que fût votre
vision de Dieu,
elle ne correspondait plus
avec le monde réel.
Et puis, vous avez été très pris.
vous avez dû faire des études,
vous trouver un emploi.
entretenir des relations.
Qui a le temps d’étudier
la théologie?
Vous espériez que tout irait
pour le mieux…
On a tous réagi différemment,
mais la vérité,
c’est que la plupart d’entre nous
n’a pas pris le temps de
colmater les brèches,
une fois devenus adultes.
On a simplement pooursuivi sa vie
d’adulte
mais l’écart se créait.
C’est pourquoi on se demande:
Et si on redémarrait
avec une vision adulte
sur le sens de la vie ?
On espère bien qu’il y a un Dieu,
mais on n’est pas certains qu’il s’agisse
du Dieu de l’école du dimanche,
avec lequel on a grandi.
Ou du Dieu de la Bible,
celui du Nouveau Testament.
Comment savoir?
Et si l’on explorait
la question de la foi à l’âge adulte?
C’est le propos de cette série.
L’atterrissage est prévu
d’ici à deux semaines.
Si vous avez manqué ces cours,
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visionnez ces cours à nouveau
et parlez-en à vos amis.
Si vous voulez revenir en arrière et
m’envoyer un email et me corriger,
vous pouvez revenir en arrière,
me dire où je me suis trompé
et me corriger.
Peu importe, ces cours seront
toujours disponibles.
Si vous arrivez en plein milieu du film,
n’hésitez pas à revenir
en arrière pour vous rattraper.
Aujourd'hui on poursuit notre discussion
sur le Point de Départ adulte,
et je veux parler de quelque chose
qu’on a tous en commun
comme point de départ,
aujourd'hui.
C’est notre propension à négocier,
à faire des compromis
et à marchander avec Dieu.
Je vous demande
d’être vraiment honnête.
On n’est pas catholiques,
Pourtant, il y a tant de choses
que l’on apprend des catholiques.
L’une est la confession,
ainsi dans une minute
on va tous passer aux aveux.
Je vous le dis.
Même chez vous, il faut se confesser !
Car on a tous dit des choses comme:
«Dieu, si tu pouvais...
je te promets pour toujours...»
On rentre à la maison,
on est lycéen,
on sait que les parents attendent
et s’impatientent.
et on dit: «Dieu, ça fait longtemps
que je ne t’ai plus parlé.
C’est moi, Bart. Je ne sais pas si tu
te souviens de moi.
mais si tu pouvais juste endormir
mes parents quand je rentre,
J’irai à l’église, au camp,
Je m’impliquerai dans le camp,
je donnerai de l’argent.
Fais juste en sorte que mes parents...»
Ou, «Dieu, si tu pouvais...
je ne ferai plus…»
On a tous fait ça.
On a marchandé et
négocié avec Dieu.
Dans toutes les religions,
les gens négocient avec Dieu.
En fait, ceci peut être un choc
pour quelques-uns:
Mais même les gens qui ne croient pas
en Dieu négocient avec Dieu.
Les athées négocient avec Dieu.
«À qui de droit,
s’il y a quelqu'un là-haut,
je suis au bout au rouleau,
fais-moi un signe.»
Tout le monde à moment donné,
que ce soit pour quelque chose de grave,
parce que quelqu'un est malade
et qu’on ne peut rien y faire,
ou pour quelque chose de stupide
au lycée ou au collège.
On a tous fait ça:
«Dieu, je le ferai si tu…»
On est à l’église
ou en quelque sorte,
donc si vous avez négocié ou tenté
de traiter à un accord avec Dieu,
levez la main.
Quelqu’un n’a-t-il jamais prié... ?
Regardez !
C’est bien !
Au moins, vous êtes honnêtes.
Voici l’autre chose
que je sais sur vous:
On ne tient pas parole.
C’est vrai.
On a négocié et ça a marché
en notre faveur
et on s’est dit:
«J’ai eu vraiment de la chance».
On dit à ses amis:
«Je suis rentré et ma mère dormait »
mais on n’est pas allé à l’école
du dimanche ou aux camps.
«Je suis arrivé et mon patron
n’était pas encore là
ou il était malade et j’ai eu un jour
de plus pour finir mon travail».
ou «la contraception a finalement
bien fonctionné pour moi».
Peu importe ce que vous avez
négocié avec Dieu
on a tous fait cette prière
à un moment donné
Mais quand ça marche,
on ne tient pas parole.
On n’est donc pas meilleurs.
C’est juste une tentative désespérée.
Voici ce que je veux vous dire
au sujet du marchandage avec Dieu,
(et on l’a tous fait,
quelle que soit la croyance religieuse)
Il y a deux grandes hypothèses
si l’on a déjà essayé de trouver
un accord avec Dieu.
Hypothèse 1:
Dieu sait que l’on existe.
C’est important !
Si on a négocié avec Dieu,
on a plus de foi
qu’on ne le pense.
On a assez de foi
que pour parler de religion.
c’est qu’on croit que
Dieu sait qu’on existe,
qu’il connaît notre nom,
notre passé,
et on pense que Dieu
se soucie de nous.
C’est une belle preuve de foi
que de croire que le Dieu de l’univers
nous a entendus,
«Dieu, je ne t’ai pas parlé
depuis longtemps,
et j’ignore si tu te soucies
vraiment de mes points à l’école,
ou de ce contrat, ou de ma copine
ou autre.
Ou bien on a eu assez d’enfants ! »
En fait on a une foi extraordinaire!
On pense que Dieu connaît
notre nom, qu’il existe,
que Dieu connaît notre situation et
qu’il se soucie vraiment de nous.
C’est une hypothèse,
si on a déjà négocié avec Dieu.
Mais l’autre hypothèse
Qu’onn pense avoir quelque chose
que Dieu veut.
Si on négocie avec quelqu'un,
c’est comme:
«Je sais ce que je veux de toi, voyons
ce que tu pourrais vouloir de moi».
Que dirais-tu d’un peu d’obéissance?
Ou de ma présence à l’église?
Ou d’une partie de mon argent?
J’ai entendu dire que
c’est tout ce qui t’intéresse,
ou du moins, c’est ce qui intéresse
les gens qui travaillent pour toi.
Je vais négocier avec toi, Dieu.
Tu agis pour moi et je vais
déposer quelques billets,
quelque part, car je pense
que ça compte pour toi.»
L’autre hypothèse, si vous avez
déjà négocié avec Dieu,
est que vous avez quelque chose
qui intéresse Dieu.
Mais c’est bien là le problème.
Quand on pense à
adopter le christianisme,
voici la chose qui différencie
le christianisme
de tout autre système de foi
que vous considérez.
Voici la chose qui
demande réflexion:
«Quand je pense à un
point de départ adulte,
voici ce qu’on doit savoir,
et qui classe le christianisme à part,
et c’est vraiment une bonne nouvelle.
C’est une des choses dont j’aime parler,
car c’est tellement encourageant
et ça contraste tellement
d’avec ce qu’on nous a dit sur Dieu,
même si on a grandi
dans une église chrétienne,
protestante ou catholique.
C’est tout simplement ceci:
Dieu ne veut rien de nous !
On ne peut pas négocier avec Dieu,
car il ne veut rien DE nous.
Dieu veut quelque chose
pour nous.
C’est vraiment
une énorme différence.
La raison pour laquelle
on ne peut pas négocier avec Dieu,
c’est qu’on n’a rien dont il ait besoin.
On n’a même pas ce qu’il veut.
Et quand on tourne les pages
du Nouveau Testament
et qu’on lit l’histoire de Jésus,
en particulier,
et qu’on découvre ce qu’ont dit
les gens qui sont venus après Jésus
tout devient très,
très clair.
La foi chrétienne ne consiste pas
à obtenir quelque chose de Dieu
en contre partie
de ce qu’on peut lui offrir.
Il ne veut rien de nous.
Dieu est Dieu.
Dieu veut quelque chose
pour nous.
Dans la foi chrétienne,
le mot qui inclut cette grande idée
et cette énorme démarcation
entre le christianisme et
d’autres systèmes de foi.
Le mot qui comprend tout ça
ou qui le résume
est le mot:
Grâce.
Vous avez sûrement connu la grâce
à un moment de votre vie.
Vous n’aviez plus d’argent
à la station-service,
et la dame vous a remis quelques billets,
que vous lui avez rendu pour
qu’elle les place dans le tiroir-caisse,
alors qu’elle ne vous connaissait
même pas.
C’est la grâce.
De temps en temps, dans la vie,
on bénéficie de la grâce pure.
«Hé, je vais faire ça pour toi,
non pas parce que tu le mérites,
mais parce que je veux faire
quelque chose pour toi.»
Cette idée de grâce
que l’on ressent parfois dans la vie
est à l’épicentre du
Nouveau Testament
et du christianisme.
Elle est au cœur de
la mission de Jésus
et du fait de devenir
un disciple de Christ.
Lorsque j’étais enfant, on m’a
donné une définition de la grâce
à laquelle je m’accroche depuis
(j’adore cette définition)
C’est: une faveur imméritée.
Je pense qu’une des raisons pour laquelle
j’aime cette définition,
est que je m’en souviens.
Elle est brève.
Pensez à cela...
une faveur imméritée
Imméritée signifie que vous ou moi
n’avons rien fait pour la mériter.
Elle est inconditionnelle.
Elle se rapporte à la personne qui
dispense la grâce,
pas à la personne qui la reçoit.
Imméritée signifie que
je reçois quelque chose en échange de rien.
Ça ne me coûte rien.
Ça coûte à la personne
qui me dispense la grâce
que je ne mérite pas,
mais dont j’ai besoin.
Une faveur imméritée.
Voilà la chose intéressante
à propos de la grâce.
Quand quelqu'un dispense la grâce,
celui qui reçoit la grâce
ne passe jamais pour le héros.
On ne dit pas:
« Je suis vraiment génial,
je suis parvenu à obtenir
quelque chose en change de rien,
simplement grâce à la générosité
de cette personne ».
Quand on reçoit la grâce,
la personne qui la dispense
est toujours le héros
et celle que l’on encense.
C’est la dynamique qui est
au cœur de la chrétienté.
C’est la dynamique qui la place
en dehors de la façon
dont on s’est approché de Dieu
dans le passé,
même si on était déjà chrétien.
C’est la chose qui différencie Dieu
des dieux de toutes les autres
religions païennes,
et même des religions plus modernes.
C’est le mot grâce,
la faveur imméritée.
Je fais ça juste parce que je le veux.
Je ne te demande pas de
t’élever jusqu’à moi ;
c’est moi qui m’abaisse.
Je ne cherche pas
quelque chose de bon en toi.
Je cherche quelque chose
de bon en moi.
Et c’est parce que je suis moi,
et non pas parce que tu es toi
que je vais faire quelque chose pour toi:
faveur imméritée.
La grâce, c’est recevoir
ce qu’on ne mérite pas
pour une fin positive.
La miséricorde, c’est ne pas recevoir
ce qu’on mérite.
La grâce, c’est un échelon au-dessus.
C’est au-delà de la miséricorde
C’est obtenir ce qu’on sait
qu’on ne mérite pas.
C’est central au christianisme.
Il y a un passage spécifique
dans le Nouveau Testament
que je veux que l’on considère.
Si vous avez grandi dans l’église,
vous avez probablement entendu ça.
Si non, c’est un passage compliqué
de l’Écriture
où l’apôtre Paul décrit
la centralité et l’importance
de la grâce
lorsqu’on envisage
un point de départ adulte.
Il se trouve dans la partie
appelée « Éphésiens »,
qui est un livre du Nouveau Testament.
Éphèse était une ville portuaire
de l’Antiquité.
Si vous la visitez aujourd'hui,
elle ne se trouve plus près de la mer
car l’eau s’est retirée.
L’épître aux Éphésiens était une
lettre écrite par l’apôtre Paul,
et distribuée à tout un tas d’églises.
Si vous êtes avec nous depuis le début
ou si vous connaissez bien la Bible,
vous savez que l'apôtre Paul n’apparaît
pas dans l’histoire sous le nom de Paul
mais de Saul,
et il persécutait l’Église.
Son but était d’éradiquer l’Église
et d’arrêter tous les chrétiens.
Puis il est devenu
l’un des plus célèbres chrétiens.
Il est devenu celui qui
a implanté plus d’églises
que quiconque dans le monde antique.
L’apôtre Paul était en prison
à Rome quand il a écrit ceci.
C’était aux environ
de l’an 65 après J.-C.,
30 ans après les événements
de la vie de Christ.
Il a écrit ceci alors qu’il y avait
encore des témoins vivants
et il n’a pas écrit à des chrétiens
en particulier.
Il s’est adressé à tout le monde.
C’est important.
Les destinataires de la lettre,
il ne les connaissait pas
personnellement.
Il faisait juste
des déclarations générales
qu’il pouvait faire sur
les gens en général.
Dans cette lettre, il nous livre
une réflexion exceptionnelle
sur ce que cela signifie de comprendre
ou d’accepter la grâce de Dieu.
Voici ce qu’il écrit.
Il commence par un commentaire
négatif, très négatif.
«Autrefois, vous étiez morts.»
Ce qui est assez négatif.
«Autrefois, vous étiez morts à cause
de vos fautes et de vos péchés»
Par mort, il voulait dire
séparés de Dieu.
«Voyez, vous êtes morts,
séparés de la vie.»
Donc en utilisant cette analogie
«En ce qui concerne votre relation
avec Dieu, vous n’en aviez pas».
C’est comme si vous étiez
morts pour Dieu,
Puis il continue à donner des détails
sur la façon dont
on était éloignés de Dieu
et on a fait des choses qu’on savait
qu’on n’aurait pas du faire,
On n’a même pas gardé
nos propres normes.
Il apporte juste des précisions sur
cette idée d’être un transgresseur
et un pécheur, comme on l’a dit.
Puis, quelques versets plus loin,
il fait une transition.
et les deux mots qu’il utilise
nos traductions françaises
les mettent en avant dans la phrase,
mais en grec,
ils n’avaient pas l’option
de mettre en surbrillance ou en italique
ou en gras certaines choses.
Quand quelque chose était important
en grec, en grec koinè,
ils le plaçaient en début de phrase.
Il existe une traduction de la Bible,
la version Darby,
qui est difficile à lire, mais très littérale.
je prends cette version alors que
nous arrivons au verset suivant
parce que je veux vous montrer
ce que l’apôtre Paul a souligné
dans la suite de son analyse.
Il a dit :
«Vous étiez morts à cause de
vos fautes et de vos péchés.
Vous étiez éloignés de Dieu.»
Puis il dit: «Mais Dieu...»
Il dit que vous aviez
un problème, mais Dieu...
C’est important, car la façon
traditionnelle de prier,
de s’approcher
de Dieu est la suivante:
«Dieu, j’ai fait des choses mauvaises,
mais je vais mieux faire».
«Dieu, je t’ai pas parlé
depuis longtemps,
mais je vais
commencer à prier davantage.»
«Dieu, j’ai vraiment tout gâché
cette fois, mais, mais, mais...»
et l’apôtre Paul dit:
«Bon, c’est un jour nouveau.
C’est une nouvelle approche.
Dieu a fait quelque chose de nouveau.»
Quand on réalise
qu’on a transgressé une règle,
qu’on a désobéi à Dieu,
qu’on est mort,
quand on se rend compte
qu’on s’est éloigné de Dieu,
qu’on doit repartir à zéro avec Dieu,
ce n’est plus «mais moi… »,
c’est «mais Dieu…»
Car on dit: «Dieu, je sais que
Je n’aurais pas dû, mais je te promets…».
L’apôtre Paul dit non.
C’est ‘‘mais Dieu, mais Dieu’’.»
Il dit: «Mais Dieu est riche en bonté...»
Dieu a tellement pitié qu’il nous accorde
encore plus miséricorde.
Et c’est incroyable, car l’apôtre Paul
montre qu’il comprend
la miséricorde de Dieu.
car il se rend compte
que Dieu aurait dû le tuer.
Dieu aurait dû dire: «Tu as essayé
de détruire mon Église,
Ciao! Je ne t’envie pas»
Dieu avait toutes les raisons du monde
d’écraser l’apôtre Paul
comme une mouche.
Mais Dieu a dit:
«Tu allais détruire l’Église
en jetant tous les chrétiens
en prison?
Et bien je vais te montrer combien
je suis riche en miséricorde.
Je vais te montrer combien
je suis riche en bonté.
J’aimerais avoir l’attention
de tout le monde, s’il vous plaît:
je vais choisir l’apôtre Paul,
le tueur des chrétiens,
le chasseur des chrétiens,
je vais le choisir lui
pour implanter plus d’églises que
quiconque dans cette génération».
Que dire de ce genre de miséricorde?
Tout le monde dit:
«C’est beaucoup de bonté».
L’apôtre Paul dit:
«Mais Dieu est riche en bonté...»
C’est la phrase
que je veux juste soumettre à
votre cœur et à votre pensée
alors que vous envisagez
votre point de départ adulte.
Si je peux juste l’implanter dans votre
conscience, pour ceux d'entre vous
qui sont chrétiens depuis longtemps
ou ceux qui reviennent.
Regardez ce qu’il dit:
«Mais Dieu est riche en bonté,
à cause du grand amour
qu’il nous donne...»
«Mais Dieu est riche en bonté,
à cause du grand amour...
dont il nous a aimés...»
Il n’y a pas de meilleure façon
de le dire en français,
mais j’ai envie de lire
cette phrase juste une seconde.
Ensuite je vais vous dire pourquoi.
Vous êtes prêts?
«à cause du grand amour
dont il nous a aimés...»
C’était assez faible.
Tout ceux qui regardent à la télé,
sur Internet, allez-y, ensemble !
Je n’ai rien entendu !
Nous y voilà,
toutes les Églises ensemble, prêts?
(public) À cause du grand amourdont
il nous a aimés !
C’est important, car ça répond à
«Dieu, pourquoi te soucies-tu de moi?»
«Dieu, pourquoi écouterais-tu
mes prières?»
«Dieu, pourquoi me donnerais-tu
une seconde chance?»
«Dieu, pourquoi m’accorderais-tu
ton attention?»
«Dieu, en quoi cela t’intéresse-t-il?
«Qu’ai-je fait pour mériter ça?»
Ce à quoi Dieu répond:
«Ça n’a rien à voir avec toi».
La réponse est «à cause de
son grand amour
dont il nous a aimés».
Cette fois, je vais changer
le «nous» par «moi»,
car c’est l’essence même de la grâce.
Paul construit lentement
son discours.
C’est une déclaration majeure,
car on doit renouveler son esprit
si l’on envisage le christianisme.
C’est central,
et ça ne cadre pas avec la façon
dont on découvre la vie
ça ne cadre pas avec
ce qu’on a toujours entendu
sur Dieu dans le passé.
Ça n’est certainement pas lié
aux émotions qu’on ressent
quand on pense à Dieu
ou comment on croit que Dieu
pense à notre sujet.
Mais c’est pourtant le cas.
Répétons-le ensemble:
«À cause du grand amour
dont il m’a aimé».
Une fois de plus:
«À cause du grand amour
dont il m’a aimé».
Aussi, inutile de négocier
ou de marchander avec Dieu
car il n’attend rien de nous.
Il a quelque chose pour nous.
«Mais Dieu...»
Disons ça ensemble: «Mais Dieu
est riche en bonté,
à cause du grand amour
dont il nous a aimés».
Puis il dit: «… [il] nous a fait revivre
avec le Christ,
alors que nous étions morts
à cause de nos fautes».
Ce à quoi on répond:
«OK, Paul,
c’est une très longue phrase,
mais... et après?»
Paul dit alors: «Permettez-moi
de vous la résumer :
C’est par la grâce que
vous êtes sauvés».
«C’est par la grâce que
vous êtes sauvés.»
En d’autres termes :
«lorsque vous étiez séparés de Dieu,
lorsque vous étiez séparés de Dieu,
qui est riche en miséricorde
Et à cause du grand amour
dont il vous aime
il vous a rendus vivants.»
«C’est par la grâce
que vous êtes sauvés.»
Dieu a choisi de vous rapprocher
de lui parce qu’il le voulait bien.
À partir de là, Paul continue,
il change de sujet.
il commence à progresser
d’une manière différente
avec des phrases interminables
plus difficiles à digérer.
Il écrit, il écrit,
ou peut-être qu’il dicte
à quelqu'un d’autre;
beaucoup de ces lettres
étaient dictées.
et c’est comme s’il disait :
«Je pense que je suis allé trop vite.
Je les ai perdus avec
tous mes adjectifs
et mes mots étranges.»
Alors il revient et insiste:
«Car c’est par la grâce
que vous êtes sauvés».
Puis il ajoute quelque chose,
qu’il avait laissé de côté: «Par la foi».
Il nous ramène à ce qu’on a découvert
quand on a parlé d’Abraham
quand on a parlé de la nation d’Israël
quittant la nation égyptienne.
Il nous ramène à ceci:
«Le moyen d’expérimenter
et d’être en harmonie
avec la grâce de Dieu,
Le moyen pour qu’elle devienne
une réalité
c’est par un seul acte de foi :
en reconnaissant que Dieu t’aime
et que Christ est mort sur la Croix
pour payer pour tes péchés.
Et cette expression de l’amour
de Dieu fut
de donner Christ au monde
pour payer pour nos péchés,
pour nous faire sortir de la mort
et passer dans la vie.»
Il dit: «Quand tu reconnais
et acceptes cela,
cette grâce devient
une réalité pour toi,
car c’est par la grâce
que tu es sauvé, par la foi.»
Puis il dit: «Et ce n’est pas
par vos œuvres, c’est le...»
Disons le mot ensemble:
«C’est le don de Dieu».
Ce n’est pas l’arrangement,
ou la négociation ou le compromis.
Ce n’est pas: «Je ferai ça, si toi tu…»
Il dit: «Je veux juste que tu saches
que c’est le don de Dieu»
et juste au cas où
on ne comprendrait pas
«pas par les œuvres,
afin que personne ne se glorifie».
C’est un don, un don de grâce,
qu’on ne mérite pas
et qu’on ne peut gagner.
C’est un don de grâce que le monde
n’attendait même pas.
et Paul dit: «Je veux
que vous compreniez
parce que Dieu est riche en bonté,
parce que Dieu est au centre,
Dieu ne cherche pas à tirer parti
de ce que vous êtes,
ni de vos bonnes œuvres,
et Dieu ne tire pas parti de votre bonté.
Il s’est donné lui-même pour faire
quelque chose que vous ne méritez pas.
Vous n’avez pas besoin
de négocier ou de marchander,
il suffit de demander,
car Dieu vous aime».
Ça c’est la partie théologique;
passons maintenant à la pratique.
Pour ceux d'entre vous
qui explorent la foi
et pour ceux qui sont chrétiens
depuis longtemps,
Ce n’est pas rien !
Car ça ne coïncide pas avec ce qu’on nous a
enseigné en grandissant
et parce qu’on vit dans un monde
qui marche comme ça:
« Si tu veux, je veux...».
Donc la question est la suivante,
si vous explorez la foi
et pensez à votre
propre christianisme:
«Quelle norme utiliser pour déterminer
où l’on se situe par rapport ç Dieu?»
Parce qu’il n’y a vraiment
que trois choix,
en fait, deux seulement, mais on
pense qu’il y en a trois:
votre comportement
ou la grâce de Dieu?
La plupart d'entre nous pensent
que cela a quelque chose
à voir avec ce que l’on fait.
Mais laissez-moi vous en parler,
Car cette hypothèse pose problème.
Dans notre culture occidentale,
américaine
canadienne ou européenne,
notre esprit est imprégné
de christianisme
et de théologie de Bible,
non pas qu’on lise nos Bibles,
Dieu nous en préserve,
mais parce qu’on en sait peu à ce sujet.
Ce n’est pas que nous soyons
de grands chrétiens,
mais on connait le christianisme.
Notre culture a été tellement
« christianisée »
que chacun pense savoir
ce que Dieu peut et ne peut accepter,
ce que Dieu peut et ne pas approuver.
et notre vision du monde,
pour la plupart,
a été façonnée par des idées
bibliques et chrétiennes,
que l’on soit chrétien ou pas,
que l’on ait lu la Bible ou non.
Si je vous dis:
«Êtes-vous juste aux yeux de Dieu
grâce à votre conduite?»
vous direz:
«Je pense avoir un rôle à jouer aussi»
Si je vous dis: «Parlez-moi
de certains comportements
qui, selon vous, sont
acceptable à Dieu»,
vous me citerez des
comportements bibliques,
non que vous ayez adopté l’Écriture,
mais ce sont des comportements bibliques.
Alors, je vous dirai:
«D’où tenez-vous ces idées?»
et vous me répondrez soit
«Eh bien, je les ai inventés.»
(mais ça, vous ne le diriez
probablement pas)
Soit vous direz: «C’est dans la Bible.»
Voilà le problème
que je souhaite souligner,
car on est amis,
et je veux que vous reveniez.
Mais ce n’est pas une mince affaire.
N’utilisez jamais...
N’utilisez jamais la Bible
pour justifier le fait que,
par votre conduite,
vous êtes en règle avec Dieu.
Car c’est faux !
La plupart des gens évoquent
les dix commandements
qui ont été donnés à des gens
ayant déjà été réconciliés avec Dieu.
Ils n’ont pas été donnés pour
réconcilier les gens avec Dieu.
Les dix commandements sont là
pour ceux qui sont
déjà rachetés et sont aimés de Dieu.
Bien sûr, n’utilisez pas non plus
les enseignements de Jésus.
Ses normes sont telles
que vous échouerez à chaque fois.
Si vous pensez que je sais
ce que Dieu cherche,
j’ai lu le Sermon sur la montagne.
C’est tellement intéressant,
les gens parlent toujours
du Sermon sur la montagne.
Vous l’avez lu ?
Connaissez-vous quelqu'un qui le vit?
Jésus a délibérément
placé la barre trop haut
pour que tout le monde échoue.
Le reste du Nouveau Testament
a été écrit
par quelqu’un qui affirme que c’est la grâce,
et non les œuvres, qui compte.
Donc cette idée que l’on a
Qu’on peut deviner ce que Dieu veut,
est basée sur un système moral,
et sur des valeurs puisées dans la Bible.
La Bible n’enseigne jamais
que c’est par des œuvres
que l’on obtient la faveur de Dieu.
On se trompe à ce sujet.
L’autre option avec le comportement est
que chacun établit son propre standard.
Il y a deux problèmes avec
les normes qu’on établit.
N°1, vous les avez établies.
N°2, vous n’êtes pas à la hauteur
de votre propre liste.
Vous vous permettez d’échouer
de temps en temps.
Pensez à ça lorsque vous
réfléchissez à votre parcours de foi.
Si vous supposez que
vous en savez assez
que pour obtenir les bonnes grâces de Dieu
en fonction de votre comportement,
Alors votre système de croyances
est bibliquement teinté,
mais pas bibliquement exact,
basé sur les enseignements que
vous avez entendus au sujet de Jésus,
mais pas sur le ministère de Jésus.
Ce sont bien les verbes et les
adjectifs issus du Nouveau Testament,
mais ils sont pris hors contexte.
Quand on ouvre la Bible,
on découvre que personne
n’est assez bon,
que si tout dépend de notre comportement,
on est condamnés, condamnés,
condamnés et condamnés.
Ma question est donc:
Quelle norme utiliser pour déterminer
où l’on se situe par rapport à Dieu?
Le comportement?
Si l’on doit créer son propre système
L’autre chose c’est qu’on ne saura jamais.
Parce qu’on ne peut trouver nulle part sur la planète
une liste de Dieu disant:
«Voici comment savoir
si tu es juste à mes yeux».
Elle n’existe pas et gardez-vous
de prendre la Bible,
parce que vous êtes condamnés,
condamnés, condamnés,
et condamnés.
Elle n’existe pas.
Quel genre de Dieu dirait:
«Hé, il y a un certain style de vie
et vous devriez l’adopter,
mais je ne vais pas va vous dire
ce que c’est.
Bonne chance !»
On se retrouve à deviner,
à utiliser notre bon sens.
Puis on regarde une autre culture.
Et tout est différent.
Il y a tellement de conflits.
On ne saura jamais.
On n’aura jamais la paix.
C’est matière à réflexion.
L’autre option,
c’est la grâce de Dieu.
Voici ce que font
la plupart d'entre nous :
« Je pense qu’il s’agit
d’un mélange des deux.
Je suis arrivé à faire ma part.
J’ai appris à être fidèle, responsable,
à payer mes impôts, à voter,
à ne pas nuire à l’environnement,
à être gentil avec les gens,
à ne tuer personne.
Ensuite, il y a des lacunes,
mais Dieu comble les vides.
Eh bien, d’où vous vient cette idée?
De l’église, malheureusement.
mais le gars qui a écrit la moitié
du Nouveau Testament nous dit
que c’est quoi...?
(public) un don.
un don?
(public) Un don.
Et juste au cas où on ne comprendrait pas
de quel don il s’agit:
«non pas par» quoi?
(public) les œuvres.
par quoi ?
(public) les œuvres.
C’est ce que croyait l’apôtre Paul.
C’est ce qu’il croyait
ainsi que Pierre et Jean,
qui suivaient Jésus.
Et il croyait que c’est ce que Jésus
est venu démontrer et payer.
C’est un choix difficile:
vivre sa vie
en essayant de gagner la faveur
de Dieu d’après son comportement,
invention ou déformation
de quelque chose dans la Bible,
impossible à savoir.
Peut-être la grâce de Dieu
est-elle la clef?
Une autre façon de poser
la même question:
Quelle norme va vous permettre de
déterminer où vous
en êtes par rapport Dieu?
Ce que vous faites pour Dieu
ou ce que Dieu a fait pour vous?
Si vous avez déjà pensé au christianisme,
et que vous avez oublié ce que j’ai dit,
j’espère que vous retiendrez ceci:
Toutes les autres religions
disent: «FAIS !»
la foi chrétienne dit: «C’EST FAIT !»
Pour toutes les autres religions,
c’est ce que je peux le faire
Dans l’Antiquité,
combien de moutons,
combien d’agneaux, de taureaux,
de béliers,
et pas seulement les Juifs,
tous les anciens peuples,
combien d’animaux ai-je dû tuer
pour t’inciter à m’aider
à gagner en guerre?
Parce qu’on croyait
que plus on tuait d’animaux,
plus on tuerait d’ennemis.
Comment capter ton attention ?
faire pleuvoir la pluie sur mes cultures?
Avoir des enfants en bonne santé?
Trouver un emploi?
Que dois-je faire pour
que tu t’intéresses à moi?
C’est le monde de la religion,
et même dans vos meilleurs jours,
vous n’y parviendrez pas.
Car on ne trouve nulle part sur la planète
une prescription précisant
à quel point il faut être bon,
combien de temps,
combien de jours par semaine
il faut être bon
pour que Dieu dise:
«Maintenant c’est bon».
Ça n’existe pas !
Ne vous avisez pas de prendre la Bible.
Qu’a fait Dieu pour vous?
C’est ça l’essence même du christianisme.
C’est la partie plaisante
de la foi chrétienne,
Toutes les choses à faire sont une réponse
à ce que Dieu a fait pour nous.
Savez-vous pourquoi
les chrétiens pardonnent?
Parce qu’on a été pardonnés.
Savez-vous pourquoi on donne?
Parce que Dieu a donné.
Savez-vous pourquoi on sert?
Parce qu’il nous a servis.
Savez-vous pourquoi on est aimables
les uns envers les autres?
Parce que Dieu a été si bon pour nous.
Savez-vous pourquoi on se soumet
les uns aux autres
et on fait passer autrui en premier?
Parce qu’à la Croix,
Dieu nous a fait passer en premier.
Tout ce qui est à faire
dans le christianisme.
J’ignore ce que vous avez
entendu ou vu
ou dans quel genre de famille
vous avez été élevés,
mais vous pouvez ouvrir le
Nouveau Testament et le consulter.
Toutes les choses à faire
dans la foi chrétienne
sont une réponse à ce que Dieu
a déjà fait.
Nous ne devons jamais
négocier avec Dieu
«Je le ferai si tu le fais» et
«Si tu le fais, je le ferai».
Ça, c’est de la religion.
On ne sait jamais où l’on se situe.
Parfois ça marche,
mais pas toujours.
de toute façon, ce n’est pas à Dieu
que revient la gloire.
Dans la foi chrétienne,
on est appelés à vivre une vie
pas afin d’obtenir l’approbation de Dieu
mais parce qu’on l’a reçue,
pas en vue d’acquérir
la justice permanente de Dieu,
parce qu’on l’a reçue.
parce que c’est un D-O-N.
C’est un don
et pas toute une série d’œuvres.
Ce n’est pas un marchandage,
c’est un don.
Le christianisme n’a donc jamais été
et ne sera jamais centré sur les ŒUVRES.
Il a toujours été centré sur le D-O-N.
Et toutes nos listes de choses à faire,
tout notre amour et notre service
et tous nos dons
les uns pour les autres
sont toujours une réponse
à ce que Dieu a déjà fait pour nous.
Savez-vous ce qu’est
un mariage chrétien?
Un mariage chrétien,
c’est quand deux chrétiens
qui comprennent cela se marient
et décident de se traiter mutuellement
comme Dieu les a traités.
Et puis ils se disputent à ce sujet.
Ils disent: «Toi en premier !».
«Non, toi, en premier ! »
«Non, toi, en premier ! »
« Non, toi, en premier ! »
«On va le faire à ta façon».
«Non, on va le faire à ta façon».
«Mais on ne l’a pas déjà fait à ma façon,
la fois dernière?»
Et on se dispute à ce sujet.
On essaye de tout abandonner
et de tout soumettre à l’autre.
C’est génial !
Vous savez pourquoi?
Parce qu’on est à l’ombre
d’une croix où Dieu a dit:
Je suis si riche en miséricorde
et grâce au grand amour
avec lequel je vous ai aimés,
j’ai déjà payé le prix.
Nul besoin de négocier.
Nul besoin de négocier,
il suffit de demander.
Parce que je vous aime.
et j’ai mis à profit mon caractère
et ma foi pour votre bien.
Je ne cherche pas à
tirer profit de vous.
C’est ça la grâce,
une faveur imméritée
juste parce que Dieu l’a voulu ainsi.
Permettez-moi de résumer.
«Grâce au grand amour
dont il nous a aimés,
c’est par grâce que vous êtes
sauvés, par le moyen de la foi;
c’est le don de Dieu.»
L’Ancien Testament indiquait
cette direction.
Jésus est mort pour
en faire une réalité,
et tout le monde après Jésus
a regardé en arrière et a dit:
«C’est par la mort de Christ
sur la Croix
que l’on sait que Dieu nous aime
et tout ce que je fais après
est juste une réponse
et une expression de gratitude
pour tout ce qu’il a fait pour moi».
On ne le gagne pas.
On ne l’échange pas.
On ne le négocie pas.
On se contente de dire:
«À la lumière de ce genre d’amour,
que puis-je faire d’autre que
m’abandonner à mon Père céleste,
mon Sauveur et mon Dieu?»
Vous avez un choix à faire
lorsque vous envisagez votre
point de départ pour la foi.
À moment donné sur votre parcours,
peu importe comment vous l’avez géré,
que vous ayez trouvé ça bizarre,
ou que vous vous en soyez moqué,
et quoi que vous exploriez
et lisiez,
lorsque vous alliez au lit, le soir,
et pensiez à Dieu
Dieu m’écoute-t-il ?
Dieu se soucie-t-il?
Oui, il va écouter et se soucier
sur base de ce que vous avez fait?
Non, sur base de ce qu’IL a fait !
Quand vous embrassez la grâce de Dieu,
vous trouvez la paix
et vous n’hésitez plus,
mais tant que vous ne l’avez pas fait,
vous ne connaissez pas la paix,
et vous vous demandez toujours,
car il n’existe nulle part sur la planète
une liste de Dieu disant:
«Voici comment se comporter pour
accéder à mes bonnes grâces.»
On chante «Grâce infinie»
parce qu’elle est merveilleuse.
Allons !
Plus vous avez été ignoble,
plus elle est merveilleuse.
Plus vous pensez ne pas mériter
ce genre de grâce,
plus elle est merveilleuse pour vous.
C’est pourquoi les personnes
les plus charmantes que vous rencontrez
sont des gens qui ont plongé
et qui ont baigné
dans la grâce infinie de Dieu.
L’autre option,
et vous n’allez pas aimer ça,
c’est le pharisaïsme.
et la justice propre semble sainte
au premier abord,
mais elle devient abjecte.
Elle semble sainte au début,
mais elle devient hideuse.
Ne désirez pas être des pharisiens.
Votre seule option,
la meilleure et la vraie option,
c’est d’accepter, une fois pour toutes,
la merveilleuse grâce de Dieu
et dire: «Mais Dieu (pas moi),
mais toi, riche en miséricorde,
grâce au grand amour
dont tu m’as aimé,
par ta grâce, je suis sauvé par la foi.
C’est un don de toi.
Je ne chercherai plus à faire des œuvres,
à négocier ou à marchander.»
C’est presque trop beau pour être vrai,
mais cette grâce est uniquement
due au grand amour
que Dieu a pour vous.
Sur le chemin du retour, dans votre
voiture, au déjeuner et au dîner,
dans votre petit groupe et dans
votre groupe communautaire,
je veux que vous en discutiez.
Et voici la question que je veux
vous soumettre.
La plupart des gens répondent à l’idée
de la grâce inconditionnelle
en disant: «Mais et ça...»
Quel est votre «Mais et ça...» ?
Parce que vous en avez un.
Pour certains, c’est un verset,
ou une idée,
ou quelque chose
que vous avez entendu.
Quel est votre «Mais, et ça... ?»
Je sais que j’ai été
assez persuasif et convaincant,
mais je sais aussi que dès que
vous aurez franchi la porte,
vous allez oublier tout ça et
poursuivre le cours de votre vie.
Je suis seulement bon ici.
Je ne suis pas très bon au-delà.
Je veux que vous considériez
votre mode de pensée,
habituel, enseigné par votre pasteur
ou votre prêtre ou quiconque,
et que vous vous asseyiez
dans votre petit groupe,
ou tout simplement avec votre famille
et je veux que vous en parliez et
tentiez de débusquer
votre «Mais, et ça…?»
Dans la grâce inconditionnelle,
qu’est ce qui vous «repousse»?
Je veux que vous l’exprimiez
à quelqu'un.
Et nous reprendrons là,
la semaine prochaine.
La semaine prochaine sera la 7ème partie,
le message le plus troublant
de cette série.
En fait, la question à la fin du message
de la semaine prochaine sera:
Qu’est-ce qui fut le plus troublant
dans ce message pour vous?»
Ça va être troublant à ce point.
Je veux qu’on se retrouve ici
ou en ligne, la semaine prochaine,
pour être tous troublés ensemble.
Je veux prier pour vous.
Père céleste,
je te remercie tellement
pour la liberté de discuter
de ces choses.
Je te remercie pour cette église
où on est libres.
On peut en parler et
être en désaccord
et penser et prier à ce sujet
et y revenir plus tard.
On est très reconnaissants pour ça.
On sait que toutes les églises
n’ont pas cette liberté. Merci !
Je te remercie pour la préservation
de ce texte antique
que Paul a écrit il y a 2000 ans.
Merci de l’avoir utilisé
pour nous libérer.
Père, je prie pour qu'il nous libère tous,
qu’on cesse de négocier et qu’on
reconnaisse enfin
que tu es le Père céleste parfait
qui veut de bonnes choses
pour ses enfants,
et qu’on a juste à te demander
et à te faire confiance.
Donc Père, où que l’on soit et
d’où que nous parvienne ce message,
donne-nous la sagesse de savoir
comment agir et le courage de le faire.
Au nom de Jésus, nous prions.
Amen.