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Les cinq blessures de l'enfance | La Carologie | TEDxIMTLilleDouai

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    Bonsoir à tous.
  • 0:01 - 0:02
    Bonsoir à toutes.
  • 0:03 - 0:05
    Merci infiniment d'être là aujourd'hui.
  • 0:05 - 0:09
    Et surtout merci beaucoup de me donner
    l'occasion de vous partager un outil
  • 0:10 - 0:12
    qui a littéralement changé ma vie.
  • 0:12 - 0:16
    Cet outil, je l'ai reçu
    grâce à la lecture d'un livre
  • 0:16 - 0:19
    qui s'appelle « Les cinq blessures
    qui empêchent d'être soi-même »
  • 0:19 - 0:20
    par Lise Bourbeau.
  • 0:21 - 0:23
    Mais avant, je vais me présenter,
  • 0:23 - 0:24
    ça reste la moindre de choses.
  • 0:25 - 0:26
    Alors, je suis Carolina.
  • 0:29 - 0:31
    Je suis ce qu'on pourrait appeler
    une « youtubeuse ».
  • 0:32 - 0:35
    Ça veut dire que ça fait trois ans
    et demi que je fais des vidéos sur Youtube
  • 0:35 - 0:39
    où je partage mes remises en question,
  • 0:40 - 0:42
    plein de choses
    qui touchent à l'expérience humaine
  • 0:42 - 0:45
    parce que je passe mon temps
    à me poser des questions,
  • 0:45 - 0:48
    essayer de comprendre
    le pourquoi du comment, du qu'est-ce
  • 0:48 - 0:50
    d'absolument tout ce qui m'arrive.
  • 0:52 - 0:55
    J'ai lu un livre, « Les 5 blessures
    qui empêchent d'être soi-même »,
  • 0:55 - 0:58
    qui m'a permis de changer
    mon rapport à moi-même
  • 0:58 - 1:01
    et mon rapport aux autres aussi.
  • 1:01 - 1:04
    Avant de commencer,
    je voulais faire un « disclaimer »
  • 1:04 - 1:06
    comme j'ai l'habitude
    de faire dans mes vidéos.
  • 1:07 - 1:10
    C'est de dire que je vais vous présenter
    un modèle qui me paraît simple,
  • 1:10 - 1:14
    compréhensible et très accessible,
    et qui personnellement m'a beaucoup parlé
  • 1:14 - 1:19
    mais ce modèle est présenté parmi un tas
    de croyances de la part de l'auteur
  • 1:20 - 1:23
    qui sont de l'ordre de la croyance.
  • 1:23 - 1:25
    Par exemple, elle parle de réincarnation,
  • 1:25 - 1:28
    de manifestations des blessures
    sur le corps physique, etc.,
  • 1:28 - 1:31
    choses auxquelles
    personnellement je ne crois pas.
  • 1:31 - 1:33
    Donc il faut prendre la distance
    avec ce livre.
  • 1:34 - 1:35
    Si vous n'y croyez pas,
  • 1:35 - 1:38
    prenez ce qu'il y a à prendre,
    c'est toujours très intéressant.
  • 1:39 - 1:40
    De quoi nous parle Lise Bourbeau ?
  • 1:40 - 1:44
    Comme le titre du livre l'indique,
    elle parle des blessures de l'âme.
  • 1:44 - 1:47
    Dans notre société telle qu'on la connaît,
  • 1:48 - 1:53
    c'est vrai que notre corps émotionnel
    est souvent mis au second plan
  • 1:53 - 1:57
    en termes d'attention,
    de soins qu'on pourrait lui apporter.
  • 1:57 - 1:59
    Si maintenant on se blesse -
  • 2:00 - 2:03
    même si je sais que certains d'entre vous
    procrastinent pour aller à l'hôpital -
  • 2:03 - 2:06
    a priori, quand on se blesse
    on va justement se faire soigner.
  • 2:07 - 2:10
    Lorsqu'on se casse quelque chose,
    lorsqu'on a mal quelque part.
  • 2:10 - 2:14
    Mais lorsqu'il s'agit du corps émotionnel,
    et ce qu'il passe dans notre tête,
  • 2:14 - 2:15
    dans notre esprit,
  • 2:15 - 2:19
    c'est plus compliqué de réaliser
    qu'on peut avoir des blessures
  • 2:20 - 2:22
    et qu'on peut souffrir sur ce plan-là.
  • 2:23 - 2:27
    Lise Bourbeau nous explique
    qu'on peut catégoriser
  • 2:27 - 2:29
    les blessures qu'on peut faire à ce corps
  • 2:29 - 2:32
    en cinq grandes catégories
    d'émotions négatives.
  • 2:33 - 2:35
    Je vais les donner
    plus précisément tout à l'heure,
  • 2:35 - 2:37
    mais pour vous les énumérer, ce sont :
  • 2:37 - 2:42
    la trahison, l'abandon, le rejet,
    l'humiliation et l'injustice.
  • 2:43 - 2:47
    On sait tous à peu près
    ce que ça fait de ressentir ces émotions.
  • 2:47 - 2:48
    On les a déjà tous vécues.
  • 2:49 - 2:52
    Mais Lise Bourbeau nous dit
    que ce sont des émotions
  • 2:52 - 2:55
    qui vont dès notre plus jeune âge
    nous marquer
  • 2:55 - 2:59
    et participer à la formation de notre ego.
  • 2:59 - 3:02
    Il y a plein de définitions
    différentes de l'ego.
  • 3:02 - 3:06
    Ça dépend de nos affinités
    avec différentes branches.
  • 3:06 - 3:09
    Parce qu'on peut étudier l'ego
    dans un tas de domaines différents.
  • 3:09 - 3:11
    Lise Bourbeau nous explique qu'en fait,
  • 3:11 - 3:15
    ces blessures-là vont créer en nous
    le besoin de nous protéger,
  • 3:16 - 3:18
    avec ce qu'elle appelle un masque.
  • 3:18 - 3:20
    Je vais vous montrer tout à l'heure.
  • 3:21 - 3:25
    Ce masque, si on fait une métaphore
    avec un attribut physique,
  • 3:25 - 3:29
    on peut l'assimiler à un gant
    que l'on mettrait sur une main blessée.
  • 3:29 - 3:31
    La blessure étant justement cette émotion
  • 3:32 - 3:34
    qui nous a touché
    lorsqu'on était plus jeune.
  • 3:35 - 3:37
    Je vais vous montrer le petit tableau.
  • 3:37 - 3:39
    Il y a beaucoup d'informations,
  • 3:40 - 3:41
    mais je vais tout expliquer maintenant.
  • 3:42 - 3:46
    Elle nous dit que les blessures
    dont je vous ai parlé
  • 3:46 - 3:51
    sont parfois des choses
    qu'on a pu vivre de façon inconsciente.
  • 3:52 - 3:55
    Des choses dont peut-être
    on ne se souvient pas encore aujourd'hui.
  • 3:56 - 3:58
    Parce qu'il me semble
    que la mémoire humaine
  • 3:58 - 4:00
    commence à fonctionner
    à partir des cinq ans,
  • 4:01 - 4:02
    mais corrigez-moi si je me trompe.
  • 4:02 - 4:05
    Donc forcément en cinq ans d'existence,
  • 4:05 - 4:08
    on a eu l'occasion d'expérimenter
    un tas d'émotions différentes.
  • 4:09 - 4:12
    Ces émotions, qu'on peut trouver
    dans la première colonne,
  • 4:13 - 4:16
    vont créer chez nous les comportements
    pour protéger l'ego
  • 4:16 - 4:19
    qui sont dans la deuxième colonne,
    qu'on appelle le masque.
  • 4:19 - 4:21
    Ce masque, selon notre métaphore,
  • 4:21 - 4:24
    c'est un gant
    que l'on mettrait sur notre blessure.
  • 4:25 - 4:28
    On sait que lorsque on est blessé,
    il faut se soigner.
  • 4:28 - 4:30
    En l'occurrence,
    quand on va utiliser ce masque,
  • 4:31 - 4:33
    c'est-à-dire qu'on va mettre un gant
    sur cette blessure,
  • 4:34 - 4:38
    on ne va pas prendre en considération
    la douleur qu'elle peut nous infliger.
  • 4:39 - 4:42
    Et malheureusement si quelqu'un nous
    tend la main pour essayer de nous aider
  • 4:42 - 4:45
    et touche cette blessure,
    on risque d'avoir une réaction de rejet.
  • 4:45 - 4:49
    On risque d'avoir une réaction
    où on ne va pas comprendre l'autre.
  • 4:49 - 4:51
    On va lui dire :
    « Pourquoi tu me fais mal ? »
  • 4:51 - 4:54
    Mais l'autre ne peut pas savoir
    que l'on a mal si on porte un gant.
  • 4:54 - 4:56
    Elle sait juste qu'on a mal.
  • 4:56 - 4:59
    Et donc ce modèle
    nous permet de comprendre
  • 4:59 - 5:06
    comment est-ce que le masque
    crée une barrière entre nous et les autres
  • 5:06 - 5:08
    mais aussi entre nous et nous-même.
  • 5:08 - 5:11
    Parce que souvent
    on n'a pas conscience des masques.
  • 5:11 - 5:13
    On ne sait pas pourquoi on les utilise.
  • 5:13 - 5:16
    On ne sait pas lesquels ils sont
    et ce qu'ils essaient de protéger.
  • 5:16 - 5:19
    Je vous rassure :
    on ne porte pas toujours les masques.
  • 5:19 - 5:23
    On les porte seulement dans les situations
    où notre ego a peur de souffrir à nouveau.
  • 5:24 - 5:27
    De souffrir de ces grandes blessures
    que l'on porte en nous.
  • 5:29 - 5:30
    Je ne sais pas si c'est ça.
  • 5:30 - 5:31
    Oui, c'est ça.
  • 5:34 - 5:38
    Pour la première blessure, le masque
    associé est le masque du contrôlant.
  • 5:38 - 5:40
    Je suis concernée par cette blessure.
  • 5:40 - 5:45
    Parce que lorsqu'on va agir
    de façon contrôlante dans une situation,
  • 5:45 - 5:48
    lorsqu'on va vouloir garder
    le contrôle de la situation,
  • 5:48 - 5:52
    c'est une manière de s'assurer que rien
    ni personne ne pourra nous trahir.
  • 5:52 - 5:56
    Évidemment si j'appelle toujours
    pour m'assurer qu'on sera bien à l'heure,
  • 5:56 - 6:00
    qu'on va bien venir à l'endroit indiqué,
    qu'on ne va pas me laisser tomber, etc.
  • 6:00 - 6:04
    je m'assure de ne pas me faire trahir
    et donc j'utilise le masque de contrôlant.
  • 6:05 - 6:09
    Pour la deuxième blessure, de l'abandon,
    on va utiliser le masque du dépendant.
  • 6:09 - 6:14
    Parce que si j'agis de façon dépendante
    avec une personne,
  • 6:14 - 6:17
    c'est une manière de m'assurer
    qu'elle ne va pas m'abandonner.
  • 6:17 - 6:20
    C'est une manière de m'assurer
    que je ne vais pas rester seule
  • 6:20 - 6:23
    et que cette personne
    ne va pas me laisser tomber
  • 6:23 - 6:25
    comme j'ai déjà pu me sentir abandonné.
  • 6:25 - 6:29
    Et donc le masque du dépendant
    sert à cacher la blessure d'abandon.
  • 6:30 - 6:34
    Pour la troisième blessure, le rejet,
    on va utiliser le masque du fuyant.
  • 6:36 - 6:38
    Parce que si on fuit une situation,
  • 6:38 - 6:42
    c'est une manière d'anticiper
    le fait de se faire rejeter.
  • 6:43 - 6:44
    Si je suis face à quelqu'un
  • 6:44 - 6:48
    et que je m'apprête à m'imaginer
    que cette personne va me rejeter,
  • 6:48 - 6:52
    en fuyant, je lui [enlève] l'occasion
    de me rejeter.
  • 6:53 - 6:59
    De ce fait, je fuis la situation dans
    laquelle je pourrais me sentir rejeté.
  • 7:00 - 7:03
    Pour la quatrième blessure
    de l'humiliation,
  • 7:03 - 7:05
    le masque est celui du masochiste.
  • 7:06 - 7:10
    Le masochiste, c'est une personne
    qui va se dénigrer et s'autorabaisser.
  • 7:11 - 7:13
    Faire de l'autodérision excessive.
  • 7:13 - 7:16
    Et de ce fait, comme pour le fuyant,
  • 7:16 - 7:19
    elle va empêcher le fait
    que les autres le fassent à sa place.
  • 7:20 - 7:24
    Si moi je passe mon temps à me rabaisser,
    à faire des blagues négatives sur moi-même
  • 7:24 - 7:28
    et à montrer qu'en fait je suis nulle
    et que je suis moche, etc.,
  • 7:28 - 7:31
    ça ne laisse pas la place aux autres
    de m'humilier.
  • 7:31 - 7:32
    Parce que je le fais déjà.
  • 7:32 - 7:35
    Et ça me permet de me protéger
    de l'humiliation.
  • 7:36 - 7:38
    Et pour finir, la cinquième blessure,
  • 7:38 - 7:43
    celle de l'injustice, va être associée
    au masque du rigide.
  • 7:44 - 7:45
    Lorsqu'on va agir de façon rigide,
  • 7:46 - 7:49
    c'est-à-dire dans un cadre,
    un protocole, très suivi,
  • 7:49 - 7:53
    lorsqu'on ne va pas vouloir sortir
    de nos petites cases,
  • 7:53 - 7:58
    c'est une manière de nous assurer
    qu'il n'y aura pas d'injustice,
  • 7:58 - 8:00
    qu'on ne va pas vivre
    une situation injuste.
  • 8:00 - 8:05
    Un peu comme pour le contrôlant,
    mais plus dans un contexte bien précis
  • 8:05 - 8:06
    et dans des limites bien précises.
  • 8:09 - 8:12
    Lise Bourbeau nous dit que,
    malheureusement,
  • 8:13 - 8:18
    forcément une de ces cinq blessures
    prédomine sur les autres.
  • 8:18 - 8:21
    Peut-être que vous vous reconnaissez
    dans une de ces cinq,
  • 8:21 - 8:23
    peut-être dans plusieurs,
    mais toujours est-il
  • 8:23 - 8:26
    qu'il y a certaines
    qui vont être plus présentes que d'autres.
  • 8:26 - 8:31
    Souvent ces blessures, on les ressent
    au moment de nos premiers contacts humains
  • 8:31 - 8:33
    lorsqu'on arrive
    sur cette petit planète Terre.
  • 8:34 - 8:37
    Ça peut être la présence de nos parents,
  • 8:37 - 8:39
    comme ça peut être leur absence.
  • 8:39 - 8:42
    Vous imaginez que si je suis un enfant
    qui naît sans parents,
  • 8:42 - 8:43
    la blessure qui va prédominer
  • 8:43 - 8:46
    est peut-être la blessure
    de l'abandon ou du rejet.
  • 8:46 - 8:48
    Mais toujours est-il
    que même si on a des parents,
  • 8:48 - 8:51
    même si on a eu l'occasion
    de vivre avec eux,
  • 8:51 - 8:53
    la première interaction
    qu'on va avoir avec eux
  • 8:53 - 8:57
    va créer potentiellement ces blessures-là
    dans notre corps émotionnel.
  • 8:57 - 9:01
    Et donc on grandit au fur et à mesure
    de notre existence
  • 9:01 - 9:05
    avec des comportements,
    parfois de protection, parfois pas,
  • 9:05 - 9:08
    mais des comportements
    qui nous paraissent naturels,
  • 9:08 - 9:11
    qui font partie de notre identité
    et de notre personnalité,
  • 9:11 - 9:13
    alors qu'en fait pour beaucoup,
  • 9:13 - 9:16
    c'est juste une manière de croire
    qu'on se protège,
  • 9:17 - 9:19
    de croire qu'on fait tout
    pour ne pas souffrir.
  • 9:21 - 9:23
    Et donc ça nous empêche
    d'arriver à la troisième colonne
  • 9:23 - 9:25
    que j'ai appelée « Solution ».
  • 9:29 - 9:31
    Dans la solution, à nouveau
    je vais les prendre une par une,
  • 9:32 - 9:35
    on peut voir comment on peut lâcher prise
  • 9:35 - 9:37
    si on utilise toujours
    un masque de contrôlant
  • 9:37 - 9:40
    pour cacher la blessure de trahison.
  • 9:40 - 9:41
    C'est très difficile.
  • 9:41 - 9:44
    Et j'en suis la preuve
    pour ce qui concerne la trahison.
  • 9:44 - 9:46
    C'est vrai que beaucoup de fois
    dans ma vie,
  • 9:46 - 9:49
    j'ai eu du mal à lâcher prise
    dans certaines situations
  • 9:49 - 9:51
    parce que je voulais toujours
    tout contrôler.
  • 9:51 - 9:54
    Et au final, à la place de vraiment
    me protéger de ma souffrance,
  • 9:54 - 9:56
    ça m'empêchait de m'épanouir
  • 9:56 - 9:59
    lorsque j'aurais dû lâcher prise
    dans certaines situations.
  • 10:00 - 10:02
    Pour la deuxième,
    comment être quelqu'un d'autonome
  • 10:02 - 10:04
    dans les situations où il faut l'être
  • 10:04 - 10:06
    si on utilise toujours
    notre masque de dépendant
  • 10:06 - 10:08
    pour s'assurer
    de ne jamais être abandonné.
  • 10:09 - 10:10
    Difficile.
  • 10:10 - 10:14
    Pour la troisième,
    le fait de devoir affronter des situations
  • 10:14 - 10:18
    est quelque chose d'extrêmement
    douloureux et difficile à faire
  • 10:18 - 10:22
    si on utilise toujours un masque de fuyant
    pour éviter la blessure du rejet.
  • 10:22 - 10:26
    De même pour l'estime de soi, en
    ce qui concerne la blessure d'humiliation.
  • 10:26 - 10:28
    Comment gagner l'estime de soi
  • 10:28 - 10:30
    lorsqu'on va passer son temps
    à se dénigrer
  • 10:30 - 10:32
    et à finir par croire à nos propres dires
    sur nous-même ?
  • 10:33 - 10:35
    Souvent, on dit que c'est de l'humour,
  • 10:35 - 10:38
    que c'est pour rire
    et on sait que ça fait marrer les autres.
  • 10:38 - 10:40
    Alors qu'en réalité
    il y a des grandes chances
  • 10:40 - 10:44
    pour que, lorsqu'on se auto dénigre,
    il y ait un part de vérité derrière,
  • 10:44 - 10:45
    ou qu'on finisse par y croire.
  • 10:45 - 10:49
    Et donc ça, on l'utilise pour cacher
    la blessure d'humiliation.
  • 10:50 - 10:52
    Et la dernière, la flexibilité.
  • 10:52 - 10:56
    Comment réussir à avoir un certain degré
    de flexibilité dans les situations
  • 10:56 - 10:58
    si on passe notre temps
    à avoir un comportement rigide
  • 10:58 - 11:00
    pour éviter l'injustice ?
  • 11:00 - 11:01
    C'est bien compliqué.
  • 11:03 - 11:07
    Personnellement, la lecture de ce livre
    m'a beaucoup aidée.
  • 11:07 - 11:11
    J'imagine qu'il y a eu sûrement
    des études en psychologie,
  • 11:11 - 11:14
    en neurosciences,
    qui ont essayé d'expliquer ça
  • 11:14 - 11:16
    de façon plus cartésienne
    et plus scientifique.
  • 11:16 - 11:18
    Mais ça m'a beaucoup aidée
  • 11:18 - 11:22
    parce que ça m'a permis d'arrêter
    de m'identifier à mes souffrances.
  • 11:23 - 11:29
    D'arrêter de croire que j'étais fatalement
    quelqu'un comme ça - contrôlante.
  • 11:30 - 11:33
    Mais je suis concernée par des autres,
    ne vous inquiétez pas.
  • 11:34 - 11:39
    Et de ce fait, elle m'a permis de réaliser
    qu'il y a des moments
  • 11:39 - 11:42
    pendant lesquels on peut se rendre compte
    de l'utilisation du masque.
  • 11:42 - 11:45
    Il y a forcément un moment dans vos vies,
    plusieurs peut-être,
  • 11:45 - 11:48
    de façon plus ou moins
    régulière, où vous vous êtes demandé :
  • 11:48 - 11:52
    « Pourquoi j'ai réagi comme ça ?
    Ça n'avait pas de sens. »
  • 11:52 - 11:56
    Parfois il y a eu un malentendu avec une
    personne qui ne nous voulait pas de mal,
  • 11:56 - 11:59
    et nous on était absolument sûr
    qu'elle a voulu nous abandonner,
  • 11:59 - 12:01
    nous rejeter, nous humilier,
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    qu'on a trouvé la situation injuste
    ou qu'elle nous a trahi.
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    Pourtant, de l'autre côté,
    ce n'est pas forcément le cas.
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    Donc, à la place de nous protéger,
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    ces masques ne font rien de plus
    que de nous mettre des limites.
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    Alors, parfois, en effet, ça nous protège.
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    L'ego nous protège
    dans certaines situations
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    et il est nécessaire.
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    Mais très souvent il est juste un frein
    dans notre épanouissement personnel
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    et dans la connaissance
    qu'on a de soi-même.
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    Une fois qu'on réalise
    quand on porte le masque,
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    on peut se demander d'où il vient,
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    quand il est né,
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    quand on a commencé à le porter,
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    avec qui on le porte,
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    dans quel moment de nos vies,
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    quand il a été
    le plus difficile à retirer.
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    Et ça nous permet de passer au-dessus
  • 12:46 - 12:48
    de nos comportements toxiques
    envers nous-même.
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    Même parfois du mur qu'on peut mettre
    entre nous et les autres
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    pour essayer de découvrir
    une autre partie de nous,
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    une autre facette de notre personnalité
  • 12:59 - 13:02
    qui peut-être correspond plus
    à la personne qu'on voudrait être.
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    Je vous invite, si ça vous intéresse,
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    à lire le travail de Lise Bourbeau.
  • 13:07 - 13:09
    Mais aussi à voir
    si dans d'autres domaines,
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    on peut entendre parler
    de ce type de modèle.
  • 13:11 - 13:12
    Je suis sure que ça se fait.
  • 13:12 - 13:15
    Mais surtout, je vous invite
    à retirer votre masque.
  • 13:16 - 13:16
    Merci.
  • 13:17 - 13:18
    (Applaudissements)
Title:
Les cinq blessures de l'enfance | La Carologie | TEDxIMTLilleDouai
Description:

La Carologie aborde les cinq blessures de l'enfance et les réactions qu'elles entraînent.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx

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Video Language:
French
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
13:19

French subtitles

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