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Un aspirateur de pollution et autres créations magiques pour nos villes

  • 0:01 - 0:03
    Vous rappelez-vous
    ces petites étoiles fluorescentes
  • 0:03 - 0:06
    qui étaient sur votre plafond
    quand vous étiez enfant ?
  • 0:06 - 0:07
    Oui ?
  • 0:07 - 0:10
    C'est de la lumière.
    C'est de la lumière pure.
  • 0:10 - 0:13
    Je pense que je les ai fixées du regard
    trop longtemps à cinq ans !
  • 0:13 - 0:17
    C'est si beau : pas de facture
    énergétique, pas de maintenance.
  • 0:18 - 0:19
    C'est là.
  • 0:19 - 0:21
    Il y a deux ans, nous sommes
    retournés au labo,
  • 0:21 - 0:24
    avec des experts, pour la rendre
    plus durable et luminescente.
  • 0:24 - 0:27
    À la même époque,
    nous avons été contactés
  • 0:27 - 0:31
    par la célèbre Fondation Van Gogh,
  • 0:31 - 0:35
    qui souhaitait célébrer son 125ème
    anniversaire aux Pays-Bas.
  • 0:35 - 0:37
    Ils sont venus me voir et m'ont demandé :
  • 0:37 - 0:42
    « Pouvez créer un lieu qui le rende
    de nouveau plus vivant, aux Pays-Bas ? »
  • 0:42 - 0:44
    Et j'ai beaucoup aimé cette question.
  • 0:44 - 0:48
    Donc, nous avons commencé
    à connecter ces deux mondes différents.
  • 0:49 - 0:52
    En passant, c'est comme ça
    que mon cerveau fonctionne.
  • 0:52 - 0:55
    Oh, j'aimerais continuer à faire ça
    pendant une heure, mais... (Rires)
  • 0:55 - 0:57
    Et voici le résultat :
  • 0:57 - 1:01
    une piste cyclable qui se charge
    durant la journée grâce au soleil
  • 1:01 - 1:05
    et qui brille la nuit jusqu'à huit
    heures d'affilée... (Applaudissements)
  • 1:05 - 1:06

    Merci.
  • 1:06 - 1:11
    ... nous suggérant un futur
    plus respectueux de l'environnement
  • 1:11 - 1:16
    et reliant les endroits de la localité
    où Van Gogh a marché et vécu en 1883.
  • 1:16 - 1:19
    Vous pouvez y aller toutes les nuits
    gratuitement, pas besoin de ticket.
  • 1:19 - 1:22
    Les gens apprécient la beauté
    du vélo sous « la Nuit Étoilée »
  • 1:22 - 1:25
    tout en pensant
    à l'énergie verte, au bien-être.
  • 1:25 - 1:28
    Je souhaite créer des endroits
    où les gens se sentent reconnectés.
  • 1:28 - 1:32
    Et c'était, d'une certaine façon,
    formidable d'accomplir ces projets
  • 1:32 - 1:34
    avec l'industrie, les entreprises
    de construction.
  • 1:34 - 1:38
    Alors, quand ces cheikhs du Qatar
    ont appelé : « Combien coûtent 10 km ? »
  • 1:38 - 1:39
    (Rires)
  • 1:39 - 1:42
    Oui, on a parfois des appels inattendus.
  • 1:42 - 1:43
    Mais il est fascinant de voir
  • 1:43 - 1:47
    que ce n'est pas juste un projet
    ponctuel, une option bonne à avoir.
  • 1:47 - 1:50
    Je pense que ce type de pensée
    créatrice, ces types de connections
  • 1:50 - 1:52
    sont la nouvelle économie.
  • 1:52 - 1:54
    Le Forum Économique Mondial,
    groupe de réflexion à Genève,
  • 1:54 - 1:58
    a interviewé beaucoup
    d’intellectuels du monde entier,
  • 1:58 - 2:00
    leur demandant : « Quelles
    sont les dix compétences
  • 2:00 - 2:03
    dont vous et moi
    avons besoin pour réussir ? »
  • 2:03 - 2:05
    L'intéressant comme vous pouvez le voir,
  • 2:05 - 2:08
    c'est que ce n'est pas
    une question d'argent,
  • 2:08 - 2:11
    ou d'être très bon en C++,
  • 2:11 - 2:14
    bien que ce soit de très bonnes
    compétences à avoir, je l'admets.
  • 2:14 - 2:16
    Regardez la troisième réponse : créativité,
  • 2:16 - 2:18
    la deuxième : réflexion critique,
  • 2:18 - 2:21
    la première : capacité de résoudre
    des problèmes complexes,
  • 2:21 - 2:24
    ce sont toutes des choses
    qu'un robot ou un ordinateur
  • 2:24 - 2:27
    ne réalise pas avec succès.
  • 2:27 - 2:30
    Cela me remplit d'optimisme et d'espoir
    pour le nouveau monde,
  • 2:30 - 2:33
    l'espoir que, quand nous vivrons
    dans ce monde hyper-technologique,
  • 2:33 - 2:36
    nos compétences humaines -
    notre désir d'empathie,
  • 2:36 - 2:40
    notre désir de curiosité, de beauté -
  • 2:40 - 2:42
    seront encore plus appréciés
  • 2:42 - 2:46
    et que nous vivrons dans un monde
    où la créativité est notre vrai capital.
  • 2:47 - 2:49
    Ce cheminement créatif,
  • 2:49 - 2:51
    je ne sais pas pour vous
    mais dans mon cerveau,
  • 2:51 - 2:54
    il débute toujours par une question :
  • 2:54 - 2:55
    « Pourquoi ? »
  • 2:56 - 3:00
    « Pourquoi une méduse produit-elle
    de la lumière ? Ou une luciole ? »
  • 3:00 - 3:02
    ou « Pourquoi
    accepte-t-on la pollution ? »
  • 3:02 - 3:05
    Ceci a été pris de ma chambre
    à Beijing il y a trois ans.
  • 3:05 - 3:07
    L'image de gauche est
    une bonne journée, samedi.
  • 3:07 - 3:09
    Je peux voir les voitures,
    les gens, les oiseaux.
  • 3:09 - 3:11
    La vie est belle dans une ville
    dense et urbaine.
  • 3:11 - 3:14
    Dans l'image de droite, oh non !
  • 3:15 - 3:17
    La pollution, des couches complètes !
  • 3:17 - 3:20
    Je ne pouvais même pas
    voir l'autre côté de la ville.
  • 3:20 - 3:22
    Cette image m'a rendu vraiment triste.
  • 3:22 - 3:26
    Ce n'est pas l'avenir brillant
    imaginé ici, à TED. C'est l'horreur !
  • 3:26 - 3:28
    Nous vivons cinq à six ans de moins.
  • 3:28 - 3:31
    Les enfants souffrent de cancer
    du poumon à l'âge de six ans.
  • 3:31 - 3:33
    Donc, d'une façon étrange
    mais magnifique,
  • 3:33 - 3:37
    à cet instant, j'ai été inspiré
    par le nuage de pollution de Beijing.
  • 3:38 - 3:41
    Les gouvernements du monde entier
    luttent contre ces nuages de pollution
  • 3:41 - 3:44
    mais j'avais envie de faire
    quelque chose dès maintenant.
  • 3:44 - 3:46
    Donc, nous avons décidé de créer
  • 3:46 - 3:49
    le plus grand aspirateur
    de pollution du monde.
  • 3:49 - 3:52
    Il aspire l'air pollué, le nettoie,
    puis le relâche.
  • 3:53 - 3:55
    Et nous avons construit le premier.
  • 3:55 - 3:58
    Il aspire 30 000 mètres cubes par heure,
  • 3:58 - 4:01
    le nettoie à un niveau microscopique
    de ses particules PM2,5 et PM10,
  • 4:01 - 4:03
    en utilisant très peu d'électricité ;
  • 4:03 - 4:07
    puis il libère l'air purifié de telle
    façon que nous obtenons des parcs,
  • 4:07 - 4:12
    des terrains de jeux 55 à 75 %
    plus sains que le reste de la ville.
  • 4:13 - 4:15
    (Applaudissements)
  • 4:15 - 4:16
    « Yes ! »
  • 4:16 - 4:20
    Et chaque mois ou presque,
  • 4:20 - 4:23
    il s'ouvre...
  • 4:23 - 4:25
    comme un vaisseau spatial,
  • 4:25 - 4:27
    comme Marilyn Monroe
    avec le - enfin, vous voyez...
  • 4:27 - 4:29
    (Rires)
  • 4:29 - 4:31
    Ceci...
  • 4:31 - 4:33
    est la substance que nous capturons.
  • 4:33 - 4:35
    C'est la pollution de Beijing,
  • 4:36 - 4:37
    C'est dans nos poumons.
  • 4:37 - 4:41
    Si vous habitez à côté d'une autoroute,
    cela équivaut 17 cigarettes par jour.
  • 4:41 - 4:44
    Sommes-nous devenus fous ?
    Quand avons-nous donné notre accord ?
  • 4:44 - 4:48
    Nous avions des seaux pleins de cette
    odieuse substance dans notre bureau ;
  • 4:48 - 4:51
    et un lundi matin,
    nous nous sommes demandés :
  • 4:51 - 4:55
    « Mince. Que faire avec ça ? Le jeter ? »,
    plutôt au désespoir.
  • 4:55 - 4:59
    Puis nous avons réalisé : « Non,
    le gaspillage, ça n'existe pas.
  • 4:59 - 5:03
    Le gaspillage des uns devrait être
    la nourriture des autres. »
  • 5:03 - 5:06
    Pouvez-vous le faire passer ?
    Ne le mettez pas dans vos cafés.
  • 5:06 - 5:07
    (Rires)
  • 5:07 - 5:10
    Nous nous sommes rendus compte
    que 42 % est fait de carbone,
  • 5:10 - 5:13
    et qu'avec du carbone, bien sûr,
    sous haute pression,
  • 5:13 - 5:15
    nous obtenons...
  • 5:15 - 5:16
    des diamants, oui !
  • 5:16 - 5:20
    Inspirés, nous l'avons compressé
    pendant 30 minutes...
  • 5:20 - 5:22
    Crick !
  • 5:22 - 5:24
    Et nous en avons fait
    des bagues anti-pollution.
  • 5:24 - 5:28
    Donc, en partageant une bague -
    oui, vraiment ! -
  • 5:28 - 5:31
    vous faites une donation
    de 1 000 mètres cube d'air propre
  • 5:31 - 5:33
    à la ville où se trouve la tour.
  • 5:34 - 5:35
    J'en ai une ici,
  • 5:35 - 5:36
    (Applaudissements)
  • 5:36 - 5:39
    un petit cube flottant.
  • 5:40 - 5:44
    Je vous l'offre. Je ne vais pas vous
    demander en mariage, n'ayez pas peur.
  • 5:44 - 5:45
    (Rires)
  • 5:45 - 5:47
    C'est bon ? Vous pouvez
    la montrer autour de vous.
  • 5:47 - 5:51
    Nous l'avons mise sur internet :
    un financement participatif Kickstarter.
  • 5:51 - 5:55
    Les gens ont commencé à la pré-commander,
    mais, plus important, à payer à l'avance.
  • 5:56 - 6:00
    L'argent gagné avec ce bijou nous a aidé
    à construire la première tour.
  • 6:01 - 6:04
    C'est formidable : Le gaspillage
    était l'activateur, l'outil ;
  • 6:04 - 6:06
    les réactions de la communauté également.
  • 6:06 - 6:09
    Voici un couple de mariés,
    de l'Inde : il a fait sa demande
  • 6:09 - 6:12
    avec la bague anti-pollution
    comme symbole de vraie beauté,
  • 6:12 - 6:14
    un symbole d'espoir.
  • 6:14 - 6:16
    Et, elle a dit oui.
  • 6:16 - 6:18
    (Rires)
  • 6:18 - 6:21
    J'aime beaucoup cette image
    pour différentes raisons.
  • 6:21 - 6:23
    (Rires)
  • 6:23 - 6:25
    Le projet fait, maintenant,
    le tour de la Chine,
  • 6:25 - 6:27
    avec le support
    du gouvernement central chinois.
  • 6:27 - 6:31
    Le but premier est de créer
    des parcs locaux possédant un air propre,
  • 6:31 - 6:35
    et ça marche déjà bien,
    55 à 75 % plus d'air pur.
  • 6:36 - 6:40
    En même temps, nous collaborons
    avec les ONG, les gouverneurs,
  • 6:40 - 6:42
    les étudiants et les techniciens,
  • 6:42 - 6:45
    pour demander : que faut-il pour
    faire une ville entière sans pollution ?
  • 6:45 - 6:47
    Il s'agit du rêve d'un air pur.
  • 6:47 - 6:50
    Nous faisons des séminaires.
    De nouvelles idées naissent.
  • 6:50 - 6:51
    Voici des vélos anti-pollution.
  • 6:51 - 6:54
    Je suis néerlandais, donc
    j'ai cet « ADN du vélo » en moi.
  • 6:54 - 6:58
    Ils aspirent l'air pollué,
    le nettoient et le libèrent,
  • 6:58 - 7:01
    pour lutter contre les voitures
    et promouvoir la bicyclette.
  • 7:02 - 7:06
    Actuellement, nous travaillons
    sur une sorte d'accord global
  • 7:06 - 7:09
    pour « Des tours anti-pollution,
    des bagues anti-pollution. »
  • 7:09 - 7:12
    Nous allons voir les maires
    ou les gouverneurs, en disant :
  • 7:12 - 7:15
    « Nous garantissons une réduction
    à court terme de la pollution
  • 7:15 - 7:19
    entre 20 et 40 % ; veuillez signer ici. »
  • 7:19 - 7:21
    D'accord ?
  • 7:21 - 7:22
    (Applaudissements)
  • 7:23 - 7:24
    Merci.
  • 7:25 - 7:30
    L'idée, c'est de connecter nouvelles
    technologies et pensée créative.
  • 7:30 - 7:34
    Il y a tant de choses que vous pouvez
    imaginer si vous y réfléchissez,
  • 7:34 - 7:36
    tant de choses que vous pouvez faire.
  • 7:36 - 7:38
    Nous avons travaillé
    sur des pistes de danse
  • 7:38 - 7:41
    produisant de l'électricité
    quand vous dansez dessus.
  • 7:41 - 7:43
    Nous avons créé un design pour ça en 2008.
  • 7:43 - 7:47
    Elles bougent de 8 où 9 millimètres
    et produisent 25 watts.
  • 7:47 - 7:51
    L'électricité générée est utilisée
    pour l'éclairage ou la cabine du DJ.
  • 7:51 - 7:55
    Part de la notion de « durabilité »,
    c'est de faire plus, non de faire moins.
  • 7:55 - 7:58
    Mais à une plus grande échelle,
    aux Pays-bas où je suis né,
  • 7:58 - 8:00
    nous vivons au-dessous
    du niveau de la mer.
  • 8:00 - 8:04
    A cause de ces beautés - l'Afsluitdijk,
  • 8:04 - 8:08
    32 kilomètres construits
    à la main en 1932 -
  • 8:08 - 8:11
    nous habitons avec l'eau,
    nous luttons contre l'eau,
  • 8:11 - 8:16
    et nous essayons de trouver une harmonie,
    mais quelquefois, nous oublions.
  • 8:16 - 8:20
    Nous avons donc créé Waterlicht,
    une combinaison de LED et de lentilles,
  • 8:20 - 8:25
    qui montrent à quelle hauteur
    le niveau de la mer serait, globalement,
  • 8:25 - 8:26
    si nous nous arrêtions,
  • 8:26 - 8:29
    si aujourd'hui, on rentrions
    tous chez nous en disant :
  • 8:29 - 8:32
    « Oh, qu'importe ! Quelqu'un
    d'autre s'en chargera ! »,
  • 8:32 - 8:34
    ou si nous attendions
    le gouvernement, etc.
  • 8:34 - 8:36
    Nous n'allons pas faire ça
    car ça tourne mal.
  • 8:36 - 8:39
    Nous l'avons placé dans des lieux
    publics partout dans le monde.
  • 8:39 - 8:41
    Des milliers des gens sont venus.
  • 8:41 - 8:44
    (Applaudissements)
    Merci.
  • 8:44 - 8:47
    Vous êtes trop gentils.
    Ce n'est pas bon pour un designer.
  • 8:48 - 8:52
    Donc, des milliers de gens sont venus
    et certains étaient vraiment effrayés
  • 8:52 - 8:55
    et ne sont pas restés : ils avaient vécu
    les inondations de 1953.
  • 8:55 - 8:58
    D'autres étaient fascinés.
    Pouvons-nous faire des villes flottantes ?
  • 8:58 - 9:02
    Pouvons-nous générer de l'électricité
    par la variation des marées ?
  • 9:02 - 9:05
    Donc, je pense qu'il est très important
    de faire des expériences,
  • 9:05 - 9:07
    des expériences collectives,
  • 9:07 - 9:10
    dans lesquelles les gens se sentent
    connectés à une vision, un avenir
  • 9:10 - 9:13
    et commencent à réfléchir
    à ce qui est possible.
  • 9:13 - 9:18
    En même temps, vous savez,
    ce genre de choses n'est pas facile.
  • 9:19 - 9:20
    C'est une lutte.
  • 9:20 - 9:23
    Et d'après mon expérience,
    beaucoup de gens disent
  • 9:23 - 9:27
    qu'ils veulent l'innovation,
    le suivant, le nouveau, le futur ;
  • 9:27 - 9:30
    mais, dès que nous présentons
    une idée nouvelle,
  • 9:30 - 9:34
    la tendance très étrange
    est de répondre à chaque nouvelle idée
  • 9:34 - 9:37
    en commençant par deux mots,
  • 9:37 - 9:40
    qui sont ?
  • 9:40 - 9:43
    Non, ce n'est pas « Combien ? »
    C'est plus horripilant. (Rires)
  • 9:43 - 9:47
    Alors, qu'est-ce que c'est ?
    Ou vous êtes vraiment bénis. Parfait !
  • 9:47 - 9:48
    « Oui, mais... » C'est ça !
  • 9:48 - 9:50
    « Oui, mais c'est trop cher,
    pas assez cher,
  • 9:50 - 9:53
    trop rapide, trop lent,
    trop beau, trop laid,
  • 9:53 - 9:54
    c'est impossible, ça existe déjà. »
  • 9:54 - 9:58
    J'ai tout entendu concernant
    le même projet, la même semaine,
  • 9:58 - 10:00
    et ça m'a réellement ennuyé.
  • 10:00 - 10:03
    J'ai eu quelques cheveux gris,
    commencé à m'habiller en noir
  • 10:03 - 10:05
    comme un vrai architecte.
  • 10:05 - 10:07
    (Rires)
  • 10:07 - 10:10
    Un matin, je me suis réveillé
    et je me suis dit, « Daan...
  • 10:10 - 10:14
    Arrête ! Cela te déprime.
    Fais quelque chose avec.
  • 10:14 - 10:17
    Utilise-le comme un ingrédient,
    un composant. »
  • 10:17 - 10:22
    Donc nous avons décidé de réaliser
    la fameuse chaise Yes-but.
  • 10:23 - 10:25
    (Rires)
  • 10:26 - 10:29
    Cette chaise existait déjà,
    de Friso Kramer,
  • 10:29 - 10:33
    une conception néerlandaise ;
    mais nous lui avons donné une révision,
  • 10:33 - 10:35
    une petite « amélioration maison ».
  • 10:35 - 10:38
    Nous avons mis un petit appareil
    de reconnaissance vocale, juste ici.
  • 10:39 - 10:45
    Donc, quand vous vous asseyez,
    et prononcez ces deux horribles mots,
  • 10:45 - 10:49
    destructeurs de création,
    ces petits mots énervants,
  • 10:49 - 10:51
    (Rires)
  • 10:51 - 10:53
    vous recevez un petit,
  • 10:53 - 10:56
    mais plutôt intense,
  • 10:56 - 10:58
    choc aux fesses.
  • 10:59 - 11:01
    (Rires) (Applaudissements)
  • 11:01 - 11:03
    Et...
  • 11:03 - 11:05
    ça marche, oui, ça marche.
  • 11:05 - 11:08
    Quelque clients nous ont quittés ;
    ils se sont vraiment mis en colère.
  • 11:08 - 11:10
    Heureusement, les bons sont restés.
  • 11:10 - 11:13
    Et bien sûr, nous l'appliquons
    aussi à nous-mêmes.
  • 11:13 - 11:16
    Mais, Mesdames et Messieurs,
    n'ayons pas peur.
  • 11:16 - 11:17
    Soyons curieux.
  • 11:17 - 11:21
    En parcourant TED ces derniers jours,
    en écoutant les autres conférenciers
  • 11:21 - 11:24
    et ressentant l'énergie des spectateurs,
  • 11:24 - 11:28
    je me souvenais de cette citation
    de l'auteur canadien, Marshall McLuhan,
  • 11:28 - 11:30
    qui a dit un jour ces célèbres paroles :
  • 11:30 - 11:34
    « Sur le vaisseau spatial de la Terre,
    il n'y a pas de passagers.
  • 11:34 - 11:36
    Nous sommes tous l'équipage. »
  • 11:37 - 11:40
    Et je pense que c'est vraiment beau.
    C'est si beau !
  • 11:40 - 11:44
    Nous ne sommes pas juste consommateurs,
    nous sommes des créateurs.
  • 11:44 - 11:47
    Nous prenons des décisions, inventons,
    créons des rêves nouveaux.
  • 11:47 - 11:51
    Je crois que si nous commençons
    à appliquer cette façon de penser
  • 11:51 - 11:55
    de plus en plus souvent dès aujourd'hui,
  • 11:55 - 11:58
    un monde entièrement nouveau
    reste encore à découvrir.
  • 11:59 - 12:00
    Merci.
  • 12:00 - 12:02
    (Applaudissements)
  • 12:02 - 12:03
    Merci.
  • 12:03 - 12:05
    (Applaudissements)
Title:
Un aspirateur de pollution et autres créations magiques pour nos villes
Speaker:
Daan Roosegaarde
Description:

Daan Roosegaarde utilise la technologie et la pensée créatrice pour concevoir des designs imaginatifs et écologiques. Il présente ici, quelques-uns de ses projets les plus récents : une piste cyclable à Eindhoven, dans laquelle il a revisité le tableau de Van Gogh « La Nuit Étoilée » pour évoquer l'énergie verte ; un aspirateur de brouillard polluant à Pékin, qui purifie l'air dans les parcs locaux ; ou encore une piste de danse qui génère de l'électricité. Dan nous fait partager sa vision optimiste d'un futur où la créativité sera notre véritable capital.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
12:18

French subtitles

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