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L'esclavage moderne, caché à la vue de tous | Kate Garbers | TEDxExeter

  • 0:12 - 0:14
    Je voudrais vous présenter Grace.
  • 0:14 - 0:18
    Sachez que ce n'est pas son vrai nom
    mais son histoire est bien réelle.
  • 0:19 - 0:22
    Réelle pour elle et bien d'autres
    hommes et femmes comme elle.
  • 0:23 - 0:29
    Grace est éthiopienne.
    Elle est mariée et a une petite fille.
  • 0:30 - 0:34
    Il y a quelques années,
    une révolte a éclaté dans son village.
  • 0:34 - 0:38
    Une milice locale a pris d'assaut
    le village, pillant, violant, incendiant
  • 0:38 - 0:41
    et tuant au hasard.
  • 0:42 - 0:45
    Grace a réussi à se cacher
    et à échapper à l'attaque.
  • 0:46 - 0:50
    Son mari et sa fille
    n'ont pas eu cette chance.
  • 0:51 - 0:55
    N'ayant plus d'argent,
    plus de foyer ni de famille,
  • 0:55 - 0:58
    Grace a décidé de quitter son village.
  • 0:58 - 1:03
    Elle a joint les deux bouts en ramassant
    du plastique, du verre et des bouteilles,
  • 1:03 - 1:06
    trouvés dans la rue et en les revendant
    pour pouvoir se nourrir.
  • 1:09 - 1:12
    Alors qu'elle vivait dans la rue,
    elle a été abordée par un homme
  • 1:12 - 1:14
    qui semblait comprendre sa situation.
  • 1:14 - 1:18
    Une amitié est née entre eux
    et elle a commencé à lui faire confiance.
  • 1:18 - 1:21
    Il semblait comprendre
    tout ce par quoi elle était passée
  • 1:21 - 1:26
    et lui a offert l'opportunité
    de tirer un trait sur tout ça :
  • 1:26 - 1:29
    tout reprendre à zéro,
    trouver un nouvel emploi
  • 1:29 - 1:32
    et se débarrasser des souvenirs
    qu'évoquait cet endroit.
  • 1:33 - 1:36
    Grace pensait que la situation
    ne pouvait pas empirer :
  • 1:36 - 1:38
    elle allait saisir cette opportunité.
  • 1:39 - 1:43
    Elle n'avait pas réalisé que cet
    emploi ne se trouvait pas en Éthiopie,
  • 1:44 - 1:48
    ni qu'elle devrait prendre
    l'avion pour la première fois de sa vie,
  • 1:49 - 1:52
    ni qu'elle serait vendue.
  • 1:54 - 1:57
    Grace est arrivée en Angleterre
    et a été emmenée dans un appartement.
  • 1:57 - 1:59
    Elle a été présentée à un homme
  • 1:59 - 2:02
    et on lui a dit de faire tout
    ce que cet homme lui demandait.
  • 2:04 - 2:06
    Grace a ensuite été enfermée
    dans cet appartement
  • 2:06 - 2:09
    et violée quotiennement par
    des hommes qui la louaient.
  • 2:10 - 2:14
    Elle était isolée,
    elle ne parlait pas la langue,
  • 2:14 - 2:17
    elle ne savait pas où trouver de l'aide.
  • 2:17 - 2:21
    Grace était piégée et
    réduite à l'esclavage.
  • 2:23 - 2:26
    « Esclavage » : ce mot est fort.
  • 2:26 - 2:29
    Les civilisations échangent les richesses.
  • 2:29 - 2:33
    Même les villes - Londres, Liverpool,
    Bristol, pour en citer quelques-unes -
  • 2:33 - 2:36
    ont été construites sur
    le commerce des personnes.
  • 2:37 - 2:41
    C'est un terme qui évoque les images
    communes de la traite transatlantique :
  • 2:41 - 2:45
    la récolte du coton, les plantations
    de canne à sucre et les navires négriers.
  • 2:46 - 2:50
    La plupart d'entre nous pensent
    que l'esclavage a été aboli
  • 2:50 - 2:52
    avec le mouvement initié
    par William Wilberforce.
  • 2:52 - 2:58
    Cependant, pour un chiffre hallucinant
    de 46 millions de personnes,
  • 2:58 - 3:01
    l'esclavage n'est pas
    qu'un fait historique.
  • 3:02 - 3:04
    Cette réalité est bien présente.
  • 3:05 - 3:08
    46 millions de personnes.
  • 3:09 - 3:14
    C'est l'équivalent des deux tiers
    de la population du Royaume-Uni.
  • 3:20 - 3:22
    Une fois avoir admis que
    l'esclavage existe,
  • 3:22 - 3:25
    vous serez étonnés du lien
    qu'il a avec nos vies.
  • 3:25 - 3:27
    Vous avez peut-être vu
    aux actualités qu'au Brésil,
  • 3:27 - 3:33
    un politicien sur dix était financé
    par des sociétés liées à l'esclavage.
  • 3:33 - 3:37
    Des femmes yézidies vendues
    par Daech comme esclaves sexuelles.
  • 3:39 - 3:42
    Il y a aussi le marché aux esclaves
    en Libye où la vente de personnes
  • 3:42 - 3:45
    se négocie pour la bagatelle
    de 400 dollars par individu.
  • 3:46 - 3:49
    Sans oublier les personnes
    qui n'ont pas d'autre choix
  • 3:49 - 3:53
    que de travailler pour satisfaire
    notre demande en produits bon marché.
  • 3:53 - 3:58
    Les enfants en RDC extrayant les minerais
    pour la fabrication de nos portables.
  • 4:00 - 4:05
    Au Bangladesh, femmes et fillettes
    travaillant 12 heures par jour en usine
  • 4:05 - 4:09
    à la confection de vêtements
    pour moins de 18 centimes de l'heure.
  • 4:13 - 4:17
    Les cueilleurs dans les champs,
    récoltant fruits et légumes
  • 4:17 - 4:19
    pour notre consommation.
  • 4:20 - 4:25
    Une fois que l'on admet l'existence de
    l'esclavage et son lien avec nos vies,
  • 4:25 - 4:27
    on commence à réaliser
  • 4:27 - 4:31
    que ces vêtements sont en vérité
    ceux que nous portons.
  • 4:31 - 4:35
    Que ces tomates sont celles
    qui trônent dans nos cuisines.
  • 4:35 - 4:38
    Que ces téléphones portables
    se trouvent dans nos poches
  • 4:38 - 4:40
    et nos sacs à main.
  • 4:42 - 4:46
    Aujourd'hui, je veux rendre visible
    ce qui est invisible,
  • 4:46 - 4:49
    et montrer ce que l'on ne voit pas.
  • 4:51 - 4:55
    L'année dernière, mon organisation
    a pris part à une opération
  • 4:55 - 4:57
    avec la Police du Devon
    et de Cornouailles.
  • 4:57 - 5:01
    Nous suspections que des stations
    de lavage, ici même en Exeter,
  • 5:01 - 5:06
    avaient recours à des travailleurs forcés.
  • 5:06 - 5:09
    La police craignait que des
    personnes aient été asservies
  • 5:09 - 5:11
    et nous a demandé de visiter ces sites.
  • 5:12 - 5:17
    Le jour où nous sommes passés, nous sommes
    tombés sur neuf Roumains débraillés.
  • 5:18 - 5:22
    Méfiants et nerveux, aucun d'entre eux
    ne souhaitait engager la conversation.
  • 5:22 - 5:26
    On les avait menacés de les expulser
    s'ils parlaient à qui que ce soit.
  • 5:27 - 5:29
    Ils étaient citoyens de l'UE.
  • 5:29 - 5:32
    Ils ne connaissaient pas leurs droits ici,
  • 5:32 - 5:36
    ils ne savaient pas que la loi les
    autorisait à travailler et à rester ici.
  • 5:37 - 5:41
    Ils nous ont dit travailler
    pour moins de 6 euros par jour.
  • 5:41 - 5:44
    Ils travaillaient par tous les temps,
    sept jours sur sept,
  • 5:44 - 5:46
    à laver nos voitures.
  • 5:48 - 5:50
    Ils nous ont ensuite dit
  • 5:50 - 5:54
    qu'ils étaient alors redevables
    à l'individu qui les avait amenés ici :
  • 5:54 - 5:57
    pour leur transport, leur loyer
  • 5:57 - 6:00
    et leur nourriture.
  • 6:00 - 6:03
    Ce travail qui devait leur permettre
    d'envoyer de l'argent aux leurs
  • 6:03 - 6:06
    les entraînait dans
    un cercle vicieux de dettes.
  • 6:07 - 6:09
    Ils nous ont ensuite
    montré où ils vivaient.
  • 6:09 - 6:12
    Un endroit exigu,
    dans des conditions épouvantables :
  • 6:12 - 6:16
    neuf lits superposés, une douche,
    un WC - et c'est tout.
  • 6:16 - 6:19
    Ils ne fonctionnaient pas.
    Ils n'étaient pas raccordés.
  • 6:19 - 6:23
    Et pour se tenir chaud, ils laissaient
    la porte du four ouverte.
  • 6:24 - 6:28
    Cachés à la vue de tous, ici, à Exeter.
  • 6:29 - 6:31
    Cela ne se passe pas qu'à Exeter.
  • 6:31 - 6:36
    Cela se passe dans les villes et
    métropoles, à travers le Royaume-Uni.
  • 6:38 - 6:43
    L'esclavage est la marchandisation des
    êtres humains à des fins d'exploitation
  • 6:43 - 6:45
    et de gains financiers.
  • 6:45 - 6:47
    Il s'agit de propriété.
  • 6:47 - 6:53
    Il restreint la liberté et contrôle
    par la force physique et psychologique.
  • 6:54 - 6:57
    Il affecte hommes, femmes et enfants.
  • 6:57 - 7:01
    Il peut prendre plusieurs formes
    et ne fait pas de distinction.
  • 7:01 - 7:04
    N'importe qui peut être acheté ou vendu.
  • 7:05 - 7:10
    La pauvreté, l'accès limité à l'éducation,
    la restriction des choix,
  • 7:10 - 7:15
    l'instabilité politique et sociale,
    le déséquilibre économique et la guerre.
  • 7:16 - 7:18
    Des gens comme Grace.
  • 7:18 - 7:22
    Des gens comme ces hommes que j'ai
    rencontrés devant la station de lavage.
  • 7:23 - 7:27
    Appâtés par les fausses promesses
    d'une vie meilleure.
  • 7:28 - 7:32
    L'esclavage moderne est
    loin de la traite transatlantique.
  • 7:32 - 7:35
    Les chaînes et fers n'existent plus.
  • 7:35 - 7:39
    Mais les entraves sont devenues
    puissantes et invisibles.
  • 7:39 - 7:41
    Ce sont des entraves psychologiques.
  • 7:41 - 7:46
    L'esclavage trouve ses racines dans
    la menace, la coercition et le mensonge.
  • 7:46 - 7:50
    Il profite de la vulnérabilité
    et exploite les rapports de force.
  • 7:53 - 7:58
    L'esclavage pèse 130 milliards d'euros.
  • 7:59 - 8:04
    C'est plus que les bénéfices d'Apple,
    Google, Microsoft et Starbucks réunis.
  • 8:04 - 8:07
    Et bien plus important que
    la plupart des économies mondiales.
  • 8:08 - 8:11
    C'est le crime international
    à l'expansion la plus rapide,
  • 8:12 - 8:15
    après le commerce des armes.
  • 8:16 - 8:19
    Cela a même surpassé le trafic de drogue,
  • 8:19 - 8:23
    simplement parce qu'un individu peut
    être acheté et vendu plus d'une fois.
  • 8:27 - 8:30
    Établir définitivement le nombre
    d'esclaves au Royaume-Uni
  • 8:30 - 8:32
    est très, très difficile.
  • 8:32 - 8:34
    L'an dernier, les statistiques
  • 8:34 - 8:38
    dénombraient potentiellement
    5 000 victimes au Royaume-Uni.
  • 8:38 - 8:42
    Les experts estiment que ce chiffre est
    probablement bien en deçà de la réalité.
  • 8:43 - 8:49
    5 000 hommes, femmes et enfants
    exploités en tout genre
  • 8:49 - 8:51
    dans différents secteurs économiques.
  • 8:51 - 8:54
    Ils sont originaires de
    100 pays différents.
  • 8:54 - 8:56
    Le top trois des pays :
  • 8:57 - 9:01
    Albanie, Vietnam,
    et le Royaume-Uni même.
  • 9:08 - 9:13
    Les jonquilles cueillies par
    les travailleurs dans les champs
  • 9:13 - 9:15
    atterrissent sur les étagères
    de nos supermarchés.
  • 9:15 - 9:18
    Ces personnes qui pavent vos allées.
  • 9:18 - 9:21
    Ces personnes qui font
    le ménage chez vous.
  • 9:21 - 9:23
    Ces personnes qui travaillent
    dans des hôtels.
  • 9:23 - 9:27
    Ces hommes qui vous cuisinent
    votre curry préféré du vendredi soir.
  • 9:27 - 9:29
    Ces personnes qui vous font les ongles.
  • 9:29 - 9:31
    Ces personnes qui lavent vos voitures.
  • 9:33 - 9:37
    Je ne dis pas que tous seront forcés
    de le faire contre leur gré.
  • 9:37 - 9:40
    Et je ne dis pas non plus
    que tous seront réduits à l'esclavage.
  • 9:40 - 9:43
    Mais ce que je veux démontrer,
    c'est que l'esclavage a été identifié
  • 9:43 - 9:47
    dans chaque secteur économique
    ici même au Royaume-Uni.
  • 9:49 - 9:52
    L'esclavage ne traite pas les individus
    comme des êtres à part entière
  • 9:52 - 9:57
    mais comme des produits, des choses
    qui peuvent rapporter de l'argent.
  • 9:59 - 10:03
    Vous devez peut-être penser :
    « Qu'est-ce que je peux faire ? »
  • 10:03 - 10:07
    Vous pouvez repérer les signes
    de cet esclavage dans vos communautés.
  • 10:08 - 10:11
    Sur l'écran derrière moi apparaissent
    huit indicateurs courants
  • 10:11 - 10:13
    qui peuvent vous mettre
    la puce à l'oreille.
  • 10:14 - 10:17
    A travers les faits que je vous ai énoncés
    aujourd'hui, vous cernerez
  • 10:17 - 10:21
    où l'esclavage se pratique et où
    il interagit avec votre communauté.
  • 10:22 - 10:25
    Des allées et venues,
    de jour comme de nuit,
  • 10:25 - 10:27
    dans une maison de votre rue.
  • 10:27 - 10:30
    La personne qui vous sert
    mais évite votre regard,
  • 10:30 - 10:32
    ou semble renfermée.
  • 10:33 - 10:35
    Ce service que vous achetez
  • 10:35 - 10:37
    mais c'est un tiers qui
    vient récupérer l'argent.
  • 10:37 - 10:41
    Tous ces éléments peuvent
    indiquer l'esclavage.
  • 10:42 - 10:44
    Je pense que nous hésitons souvent.
  • 10:44 - 10:46
    Nous doutons,
    nous ne voulons pas nous tromper.
  • 10:47 - 10:50
    Mais SOS Esclaves
    est là pour vous aider.
  • 10:50 - 10:56
    Si vous avez des questions sur l'esclavage
    ou pensez en avoir repéré ses signes,
  • 10:56 - 10:58
    contactez SOS Esclaves.
  • 10:58 - 11:01
    Ils seront en mesure
    de vous aider et de vous conseiller.
  • 11:02 - 11:05
    Si dorénavant vous souhaitez agir,
  • 11:05 - 11:08
    allez sur le site slaveryfootprint.org.
  • 11:09 - 11:11
    Ce site vous permet de déterminer
  • 11:11 - 11:15
    dans quelle mesure vos choix de vie
    vous relient à l'esclavage.
  • 11:15 - 11:19
    Cela vous donne une estimation du
    nombre d'esclaves travailllant pour vous.
  • 11:20 - 11:25
    Après tout ce que je sais
    et que j'essaie de faire pour la cause,
  • 11:25 - 11:29
    j'ai honte de dire que
    38 esclaves travaillent pour moi.
  • 11:31 - 11:33
    Une fois en possession
    de cette information,
  • 11:33 - 11:35
    vous pouvez commencer
    à faire vos propres choix
  • 11:35 - 11:40
    pour rayer ce problème de votre vie.
  • 11:43 - 11:47
    Un jour, les individus qui exploitaient
    Grace ont laissé la porte ouverte.
  • 11:47 - 11:49
    Ils ne l'avaient pas verrouillée.
  • 11:49 - 11:52
    Elle a donc décidé de tenter sa chance.
  • 11:53 - 11:56
    La police a amené Grace au refuge Unseen
  • 11:56 - 12:00
    où elle a pu avoir accès aux soins
    et au soutien dont elle avait besoin.
  • 12:01 - 12:05
    Elle y a vu un médecin, a disposé
    d'une aide en matière de santé sexuelle,
  • 12:05 - 12:07
    a été conseillée
    et reçu une aide juridique.
  • 12:08 - 12:11
    Grace vit aujourd'hui libre
    au sein de la communauté.
  • 12:11 - 12:13
    C'est une femme épatante.
  • 12:13 - 12:16
    Elle apprend l'anglais,
    et pas que !
  • 12:16 - 12:19
    Elle est maintenant bénévole
    et aide d'autres femmes vulnérables.
  • 12:20 - 12:25
    Quant aux hommes de la station de lavage :
    cinq d'entre eux ont décidé courageusement
  • 12:25 - 12:27
    de suivre la police et Unseen ce jour-là.
  • 12:27 - 12:30
    Nous les avons aidés à obtenir
    un meilleur logement,
  • 12:30 - 12:33
    ainsi qu'un emploi sûr et décent.
  • 12:35 - 12:39
    Je voudrais vous quitter aujourd'hui
    sur une citation de William Wilberforce.
  • 12:42 - 12:46
    « Vous pouvez choisir de détourner
    le regard mais vous ne pourrez plus jamais
  • 12:46 - 12:48
    dire que vous ne saviez pas. »
  • 12:49 - 12:50
    Merci.
  • 12:50 - 12:52
    (Applaudissements)
Title:
L'esclavage moderne, caché à la vue de tous | Kate Garbers | TEDxExeter
Description:

Si vous pensez que l'esclavage fait parti du passé, pensez-y à deux fois. Des millions de personnes à travers le monde sont prisonnières de l'esclavage moderne - et elles peuvent être en train de travailler pour vous. A travers ce discours puissant, Kate Garbers rend visible l'invisible et nous aide à repérer les signes de l'esclavage moderne autour de nous.

Kate Garbers est fondatrice et directrice de Unseen, une organisation caritative qui offre sécurité, espoir et choix aux survivants de la traite des êtres humains et de l'esclavage moderne. En plus de fournir un hébergement sécurisé 24h / 24 et 7j / 7 pour les survivants et la ligne nationale d'aide à l'esclavage moderne du Royaume-Uni, Unseen travaille pour sensibiliser à ce crime. Kate a passé les dix dernières années à travailler directement avec les survivants, les organismes d'application de la loi et les gouvernements pour déterminer comment nous pouvons lutter efficacement contre la traite et l'esclavage.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
13:07

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