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La vision de la Khan Academy

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    Khan Academy pourrait être décrite aujourd'hui
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    comme un genre d'outil ou une ressource.
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    À l'heure actuelle, si vous allez sur le site,
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    nous avons des vidéos, nous avons des exercices interactifs,
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    [et] nous avons un tableau de bord pour les enseignants,
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    Par conséquent, selon le cas, le site peut être utilisé par l'enseignant pour aider ses élèves,
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    [ou], il peut être utilisé par les scolarisés à domicile qui veulent étudier indépendamment,
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    [ou encore] il peut être utilisé par un adulte souhaitant réviser une matière qui l'intéresse.
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    Mais là où je veux être clair, c'est que nous ne considérons pas cet outil comme une œuvre achevée
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    que nous ayons créé,
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    [ou] comme notre idéal de la façon d'apprendre,
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    Nous pensons que ce n'est qu'une Version 1 --
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    (Et actuellement, une version très grossière).
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    -- d'un outil qui aboutira au développement d'une vraie vision interactive de l'éducation.
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    Là où je veux être très clair,
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    c'est qu'on ne restreint pas ce projet à certaines options
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    On ne le voit pas comme une opposition entre l'éducation virtuelle et l'éducation 'personne à personne' --
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    un Amazon.fr en opposition avec une FNAC.
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    Nous le considérons comme [un projet] virtuel ET réel.
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    Ou encore mieux, "Comment pouvons-nous utiliser les outils et les ressources d'un environnement d'étude virtuel ?"
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    « Comment les choisir pour améliorent effectivement l'environnement traditionnel? »
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    "--pour faire de l'école, la meilleure expérience possible?"
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    Et dans cette vision dynamique de ce qui est possible dans le domaine de l'éducation,
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    nous avons quatre principes directeurs.
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    Le premier est l'idée de « maîtriser une chose avant de passer à autre chose».
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    (Et je vais l'écrire entre guillemets, parce que « maîtriser » peut signifier différentes choses pour différentes personnes.)
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    Pour nous, c'est fondamental que les élèves comprennent les concepts fondamentaux--
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    les concepts les plus fondamentaux--avant qu'on ne leur présente des concepts secondaires, dérivés des premiers--
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    ou des concepts plus avancés.
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    Pensons par exemple à une progression traditionnelle en mathématiques--
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    Bien que cette idée de progression s'applique bien au-delà des mathématiques--
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    Dans une progression traditionnelle en mathématiques, on commence avec l'arithmétique,
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    et puis, on passe par la trigonométrie et la géométrie et tout le reste--
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    Et finalement, vous aboutissez au calcul différentiel.
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    A notre avis, ce qui se passe trop souvent pour les élèves--
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    (Et c'est pourquoi tant d'étudiants finissent par avoir des ennuis en algèbre--
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    et certainement en calcul différentiel)
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    --c'est qu'ils n'aboutissent pas à maîtrise des concepts fondamentaux.
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    A notre avis, si les élèves avaient le temps de vraiment se construire une base solide en arithmétique--
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    y compris les puissances etc.--
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    au moment de l'introduction de l'algèbre, ils auraient une meilleure base --
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    ils auraient une meilleure chance de la comprendre.
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    Et si les élèves comprennent l'algèbre en profondeur,
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    l'analyse différentielle semblerait bien plus logique.
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    Si vous faites l'inverse, s'il suffit de pousser les élèves d'année en année,
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    en obtenant simplement un 12 ou un 14 /20 (80%, 90% aux USA)
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    alors que les élèves ne font que survivre,
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    ils ne comprennent que superficiellement.
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    Ils utilisent des formules et des trucs pour faire leur chemin à travers l'algèbre et l'analyse différentielle.
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    Non seulement, quand on continue le programme sans s'assurer d'une connaissance des bases, cela nuit plus tard
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    mais encore cela rend incapable d'utiliser ces concepts dans la vie quotidienne.
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    A notre avis, c'est beaucoup plus utile d'avoir une compréhension profonde de l'algèbre,
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    et [ être] en mesure de voir le monde de manière algébrique,
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    que de traverser l'algèbre et comprendre grosso modo l'analyse différentielle,
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    mais ne pas pouvoir appliquer ou vraiment les comprendre à fond [ni l'un ni l'autre].
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    Notre 'autre principe, (et ceci va avec l'idée de maîtrise approfondie des concepts)
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    A notre avis, on ne peut pas réussir un système d'études basée sur la maîtrise--
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    sans suivre le rythme de l'élève), notre deuxième principe.
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    Parce que si nous voulons vraiment que les élèves maîtrisent leur apprentissage,
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    nous devons leur donner le temps et l'espace pour maîtriser ces concepts.
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    Si certains élèves ont maîtrisé un concept, et sont prêts à passer à autre chose,
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    il n'y a aucune raison que ceux qui ne l'ont pas encore maîtrisé soient obligés de le faire aussi
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    Nous devons les laisser travailler à leur propre rythme.
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    L'autre avantage de l'étude adaptée au rythme personnel
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    est qu'elle donne à l'étudiant la capacité de s'approprier la connaissance.
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    Et ceci est TRES, TRES, TRES
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    TRES, TRES important.
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    Probablement ce qui est le plus important à apprendre
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    en classe,
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    n'est pas nécessairement une matière ou l'autre —
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    de trouver la solution à un système d'équations ou de calculer une intégrale.
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    La chose la plus importante à apprendre est "comment apprendre ".
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    "Comment s'approprie-t-on quelque chose ?
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    Comment, devient-on son propre guide ?
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    Comment définit-on ses propres objectifs? »
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    Et cela ne peut se faire que dans un environnement respectant le rythme de l'élève,
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    où, avec un encadrement, avec des gens servant de guide,
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    l'élève peut dire: « Regardez, voici ce que je veux apprendre.
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    C'est de cette façon que je désire l'apprendre..
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    C'est ce que je vais faire pour y arriver.
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    Et mon but est la maîtrise. Mon but n'est pas juste de ne pas redoubler.
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    Nous pensons aussi fermement
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    [et] nous en avons déjà essayé —
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    en travaillant avec de nombreuses écoles –
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    (D'ailleurs, nous avons travaillé avec beaucoup d'écoles pendant tout ce projet,
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    y compris pour définir nos outils et nos ressources--)
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    expérimenter avec cette idée que les élèves se fassent enseigner par d'autres élèves —
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    que nous pourrions appeler, peut-être, enseignement et apprentissage « élève à élève », ou «apprentissage par pair ».
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    Ce troisième principe a là un avantage évident.
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    Un élève a des copains dans la classe,
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    peut-être certains sont un peu plus avancés
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    et peuvent donner des pistes —
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    un élève a alors d'avantage accès à des personnes ressources.
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    En même temps, c'est aussi formateur pour l'élève qui soutient son copain
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    que pour [celui qui est aidé].
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    Parce que c'est une chose de faire beaucoup de problèmes,
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    et de passer à travers les matières de façon traditionnelle.
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    Mais pour vraiment maîtriser quelque chose —
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    et je pense que la plupart des enseignants seraient d'accord avec cela--
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    Il faut l'enseigner.
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    Il faut vraiment pouvoir distiller le concept pour l'expliquer .
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    et encadrer d'autres élèves pour l'apprendre.
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    Et en plus cela donne d'autres compétences non techniques
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    qui sont au moins aussi importantes,
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    comme l'appropriation--
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    ainsi que ces autres types de compétences tangibles :
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    savoir montrer de l'empathie,
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    être capable d'écoute,
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    pouvoir guider quelqu'un,
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    sans l'intimider ou rendre insécure.
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    Et puis enfin, notre quatrième principe directeur
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    C'est l'idée que les étudiants —
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    et c'est le cœur même de l'expérience physique —
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    que lorsque les élèves sont ensemble, ils doivent interagir —
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    l'éducation doit donc être interactive —
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    (Et quand on parle d' « interaction »,
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    nous ne parle pas d'interaction par « ordinateur ».
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    Nous parlons d'interaction physique
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    Les jeunes doivent interagir avec d'autres personnes.
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    Ils doivent se parler entre eux.
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    Ils doivent sourire.
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    Ils doivent se voir .
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    Et tout doit être basé sur « le questionnement » ou «l'exploration ».
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    (Écrivant : Questionnement. Exploration).
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    Ces quatre principes sont là - tout ce à quoi nous croyons.
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    (Et c'est pourquoi nous tentons activement l'expérience des camps d'été
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    si importants pour l'expérimentation)
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    Parce qu'on croit que pour qu'un élève
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    intègre vraiment des connaissances —
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    (Et tout tient ensemble— maîtrise —
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    — ils doivent se battre avec les concepts.
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    Ils doivent en faire l'expérience concrètement.
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    Par exemple, nous avons des élèves —
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    on leur donne un problème qui repose implicitement sur le concept de probabilité —
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    [Mais] ils ne le savent pas
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    Ils pensent qu'ils ne font qu'une simulation.
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    Ils pensent qu'ils jouent un genre de jeu.
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    Mais en faisant ces simulations en jouant,
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    plus tard, quand ils seront exposés
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    à des notions plus formelles de probabilité ou de la valeur approchée,
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    ils en auront déjà fait l'expérience—
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    ils comprendront intuitivement,
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    Et ils constateront la valeur d'une étude plus formelle de ces notions.
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    Donc, j'espère que j'ai pu vous donner une vue d'ensemble de notre projet.
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    Nous sommes un outil et une ressource aujourd'hui —
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    Mais le but est de :
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    laisser les gens l'utiliser comme ils en ont envie.
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    Cet outil peut faire partie d'un programme officiel.
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    Il peut être un complément.
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    Il peut être utilisé pour réviser parfois.
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    Mais notre véritable objectif est devenu: "Comment peut-on optimiser cet outil ?
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    Comment peut-on améliorer cet outil, afin qu'on puisse vraiment
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    promouvoir ces valeurs pour en faire une expérience éducative véritablement holistique. »
  • Not Synced
    et puis on va à l'algèbre,
Title:
La vision de la Khan Academy
Description:

Exposé de ce que la Khan Academy espère initier.
CLEARED-FOR-KA-TRANSLATION

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Video Language:
English
Duration:
07:34

French subtitles

Incomplete

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