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ST : MemoryOnSmells, UKsubtitles.ru.
Trad : flydu, www.addic7ed.com
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Hé ! Par ici !
-
Kate ?
-
Désolée de t'attraper comme ça.
Erica, c'est ça ?
-
Salut.
-
Salut.
-
Bel endroit, hein ?
-
C'est... Oui.
-
Un verre ?
-
Bien sûr.
-
Cet endroit est dingue.
-
Ouais.
-
Viens.
-
Les cocktails sont excellents.
-
Tu es déjà venue dans un bar
à cocktails moléculaires ?
-
C'est super. Ils utilisent la chimie :
glace sèche, mousse et autre.
-
Et du saumon séché.
-
C'est original.
-
OK. Ça peut me convenir.
-
Que puis-je pour vous,
Mesdemoiselles ?
-
J'ai l'habitude de prendre
un Backwards Bellini.
-
Et toi ?
-
Va pour le cocktail de saumon.
-
Parfait. Allons nous installer.
-
Quel siège prenons-nous ?
-
Où c'est confortable.
-
Ici ça va ?
-
Oui.
-
Quoi ?
-
Et voilà.
-
Un cocktail de saumon séché,
-
et un Bellini.
-
Santé.
-
Merci.
-
Voici les menus...
-
Tu veux manger ?
-
Est-ce qu'on mange aussi ?
-
Je repasse plus tard ?
-
Non, c'est bon.
-
On va commencer par
un plateau de charcuterie...
-
OK.
-
Ensuite des anchois doux,
-
beignets de pois et de betteraves
et puis des frites.
-
Bien.
-
Tu veux des frites ?
-
Sûr.
-
Pas de problème.
-
Tu aimes qu'on décide pour toi ?
-
Je trouve ça plus simple.
-
Plus simple ?
-
Pour moi.
-
Pour tout le monde.
-
Alors faisons simple.
-
Autre chose ?
-
Oui. Vous pouvez reprendre ce verre.
Elle fait la grimace.
-
Désolée.
-
Pas de problème. Un Bellini ?
-
Oui.
-
Amusez-vous.
-
Mignon.
-
Il est pas mal.
-
Tu as dû faire découvrir à beaucoup
de filles le Backwards Bellini.
-
Sûrement moins que tu ne le penses.
-
Pas sûre.
Un certain nombre, j'imagine.
-
Désolée.
-
Excuse-moi.
-
Ça va.
-
Prends l'appel.
-
C'est juste mon frère.
-
Je le rappellerai plus tard.
-
Il fait son intéressant,
comme d'habitude.
-
Êtes-vous proches ?
Toi et ton frère ?
-
Oh, tu sais.
-
La famille.
-
Ils peuvent être
un peu envahissants.
-
Ça doit être sympa.
-
Je vois mes parents,
genre, deux fois par an,
-
s'ils le veulent bien,
ce qui est rare.
-
Pourquoi ça ?
-
Appelle ton frère.
-
Comme je l'ai dit,
il fait son intéressant.
-
Où en étions-nous ?
-
Je ne sais pas.
-
Est-ce que je fais fausse route ?
-
Non, tu...
-
Pas du tout.
-
J'aime ça.
-
Qu'est-ce que c'est ?
-
Oh. Quelque chose que j'ai
acheté en Toscane l'été dernier.
-
Je le porte souvent.
-
C'est joli.
-
Oui. Je n'avais pas
l'intention de l'acheter.
-
J'étais à Arezzo, je cherchais
un magasin de fromage quand...
-
quand je suis passée
devant une petite fille,
-
de sept ou huit ans, qui vendait ça
au bord de la route.
-
Installés sur des cageots en plastique,
elle et son père
-
fabriquaient ça ensemble.
-
Je les ai observés pendant des heures
et ils n'ont même pas levé la tête.
-
C'est adorable.
-
Je sais que ça n'a rien
de spécial, mais...
-
elle avait un si beau sourire,
-
cette enfant.
-
Tu dois me trouver idiote.
-
Pas du tout.
-
Oh, si. Je le suis.
-
Je ne sais pas
pourquoi je te raconte tout ça.
-
Ce sont ces rendez-vous.
Tout va si vite.
-
Oui. Je sais...
-
Trop, trop vite ?
-
Non.
-
Non.
-
En fait...
-
non.
-
Dis quelque chose.
Je... Je rougis.
-
OK. La Toscane,
-
ça a dû être grandiose.
-
Oui.
-
C'était un peu bizarre.
-
J'ai rompu avec mon ex
sur le vol du retour.
-
Désolée, parler des ex.
Pas cool de ma part.
-
Il pensait qu'on finirait
par être ensemble. Mais...
-
Peu importe.
Ça n'a pas été le cas.
-
Il ?
-
Oui.
-
J'ai pensé que tu avais dit ça.
-
Oui.
-
Eh bien, c'est...
-
Tu sors avec des garçons ?
-
Est-ce qu'on peut éviter ça ?
-
Je ne dis rien. C'est toi qui sors
avec des filles et qui baises des mecs.
-
C'est... C'est compliqué.
-
Ça me rend malade, les femmes qui
se prétendent gays sur un coup de tête.
-
Ce n'est pas compliqué.
C'est agaçant et malhonnête.
-
Et qui l'affirme ?
-
Oui, je vois des hommes
de temps en temps.
-
Je suis désolée, mais les filles qui
voient des mecs ne sont pas mon type.
-
Je suis avec toi maintenant.
On passe un bon moment.
-
Peut-être que tu es juste hétéro
et que tu t'ennuies.
-
Alors quoi ?
-
Quoiqu'il en soit,
ce ne sont pas tes oignons.
-
Qu'est-ce que tu fais ?
-
Passe-moi mon sac,
s'il te plait ?
-
Tu pars ? Comme ça ?
-
Tu ne fais que me donner raison.
-
Je ne dois pas être la première
à te faire la remarque.
-
Tu es dure.
-
Tu ne me connais même pas.
-
Attends.
-
Pourquoi ?
-
Parce qu'il se passe quelque chose
entre nous. C'est pas vrai ?
-
Et voilà.
-
Charcuterie, anchois, olives,
beignets de pois et betteraves,
-
le supplément de frites arrive.
-
Vous avez de la mayo, des sauces,
chili, tomate...
-
et voici votre Bellini.
-
Voilà.
-
Tout va bien ?
-
Tout va bien. Merci.
-
Bon appétit.
-
Saoulons-nous.
-
Tu avais raison
à propos de ces cocktails.
-
Oui, ils font de l'effet.
-
Bois un peu d'eau.
-
Je vais bien.
-
Vraiment.
-
Je vais continuer à boire jusqu'à...
-
Oui. Qu'y a-t-il ?
-
Non, non, je ne peux pas parler
en ce moment.
-
Désolée.
-
Il appelle souvent.
-
Oui.
-
Il veut seulement
que je sois heureuse.
-
Tu n'as pas l'air très heureuse
quand il appelle.
-
Je veux savoir
pourquoi ça t'énerve.
-
Je ne suis pas énervée.
-
Sans vouloir t'offenser, Kate,
-
mais tu a l'air d'une lesbienne
en colère complexée de la bite.
-
Ce n'est pas moi
qui me préoccupe de bites.
-
Dis-moi, avec combien de filles
as-tu réellement couché ?
-
Qu'est-ce que ça a
à voir avec le reste ?
-
Y en a-t-il au moins une ?
-
As-tu déjà couché avec une femme ?
-
OK, tu es impolie à nouveau.
-
J'essaie juste de comprendre
pourquoi tu es ici.
-
Nous n'avons pas commandé cela.
-
Non, c'est de la part
des gars là-bas.
-
Reprenez-la.
On peut se payer à boire nous-mêmes.
-
Ne sois pas bête. Laissez-la.
Merci.
-
Oui. Laissez-vous faire.
-
Merci.
-
Relax. Pas besoin d'être impolie.
-
J'y crois pas. Arrête.
-
Quoi ? Ce ne sont que
des garçons en soirée. Sois gentille.
-
OK.
-
Que vas-tu faire ?
-
Être gentille.
-
Merde.
-
Salut.
-
Salut. Qui êtes-vous ?
-
Je suis Kate et voici Erica.
-
Cool. Christopher. Richard.
-
Vous aviez l'air
un peu seules, là-bas.
-
On vient juste vous remercier
pour le verre.
-
De rien.
-
C'est fait.
Maintenant, amusez-vous bien.
-
Attendez.
-
C'est tout ?
-
On peut faire
quelque chose pour vous ?
-
Je ne sais pas...
Que diriez-vous d'une danse ?
-
Je crois que toi,
en particulier, tu aimerais danser.
-
Bien sûr.
-
Allons-y.
-
Salut... Chris.
-
Viens.
-
Bonjour.
-
Depuis combien de temps
tu m'observes ?
-
Juste un moment.
-
Tu avais l'air
d'avoir besoin de dormir.
-
C'est vrai.
-
On doit libérer la chambre dans
deux heures si tu veux encore dormir.
-
C'est cool.
-
C'était bien, non ?
-
Oui, c'est que...
-
Je dois bientôt partir.
-
Tu fais quoi, d'habitude ?
-
D'habitude, je rentre chez moi.
-
C'est ce que tu vas faire ?
-
Je suppose.
-
Si tu essaies de te débarasser de moi
rapidement, tu fais du bon travail.
-
Approche.
-
Pose-moi une question.
-
Demande-moi quelque chose
et je répondrai.
-
Vas-y.
-
Qu'est-ce que tu détestes le plus
chez toi ?
-
Je mens très bien.
-
Ah oui ? À qui mens-tu ?
-
À moi-même, principalement.
-
Mais aussi...
-
à presque tout le monde.
-
Alors pourquoi voudrais-je te demander
quelque chose si tu ne dis pas la vérité ?
-
Parce que je t'apprécie.
-
Ce pourrait être différent avec toi.
-
Demande-moi autre chose.
-
Qu'est-ce que ta famille
pense de ça ?
-
De ce que tu es ?
-
Ils ne savent pas, hein ?
-
Kate, tu ne comprends pas.
-
Ma famille m'aime.
Ils m'aiment vraiment.
-
Ne vois-tu pas
combien c'est important ?
-
Peu importe.
-
C'est ce que tu fais ?
-
Tu veux te battre
et ensuite tu fuis ?
-
Donne-moi une raison de rester.
-
Parce que je ne sais pas
quand je pourrai le refaire.
-
Erica, tu peux faire ce que tu veux.
-
Tu ne comprends pas ?
Le monde ne va pas s'arrêter de tourner.
-
Trois.
-
Quoi ?
-
Tu voulais savoir
avec combien de filles j'avais déjà été.
-
Trois.
-
La première, il y a six ans.
J'étais dingue d'elle.
-
Et puis cette fille
au club de gym, l'an dernier.
-
Bon.
-
Est-ce que c'est vrai ?
Car c'est un peu...
-
Oui.
-
Je sais.
-
Est-ce qu'on peut rester un peu ?
-
Après tu pourras partir. Promis.
-
Et la troisième ?
-
Comment est-elle ?
-
Je ne sais pas.
-
C'est encore incertain.
-
Son cas demande d'être revu.
-
Ah oui ?
-
Non, non. Ignore-le.
-
Juste...
-
Hé, qu'est-ce qu'il y a ?
-
Où es-tu ?
-
Non, je vais bien.
-
Je... Je suis rentrée tard.
-
Pourquoi ne veux-tu pas
me dire où tu es ?
-
Non, je ne pouvais pas appeler.
-
Pourquoi ? Pourquoi pas ?
-
Je ne pouvais pas.
-
Tu n'as pas oublié
qu'on retrouve Maman à trois heures ?
-
Dis à Maman
que je serai là à trois heures.
-
Et merde.
-
Qui est-ce ?
-
Rien. Ce n'était personne.
-
Il faut vraiment que tu sois là.
-
OK. Oui.
-
Je dois y aller.
Oui. Bien.
-
Bien. Je dois y aller.
-
Je ne peux pas faire ça.
Désolée.
-
Je reste. Je suis là.
-
C'est bon. Je comprends...
-
Je dois partir, car j'ai une vie
où les gens savent qui je suis.
-
Ta famille ne te parle pas.
-
Ne me raconte pas
que tu ne comprends pas.
-
Kate, s'il te plait.
Dis-moi ce que tu veux et je le ferai.
-
Dis ce que tu as à dire.
C'est rien. Ce ne sont que des mots.
-
Dis la vérité,
putain de merde !
-
Je veux que tu restes.
-
Non. Ce n'est pas ça.
Putain !
-
Dis-le dans cette chambre.
-
Je suis gay.
-
Oui ! La belle affaire !
-
Et... ?
-
Je vois des mecs
pour faire plaisir à ma famille.
-
Pour ne pas qu'ils croient
que je les déshonore.
-
Pour ne pas qu'ils croient
que j'aime les femmes.
-
Autre chose ?
-
Je me persuade que c'est normal.
-
Et je me sens nulle.
-
Merci, bon Dieu !
-
Tu veux t'habiller, qu'on
se fasse un brunch ?
-
Un brunch ?
-
Oui.
-
Erica.
-
Erica ?
-
Erica ?
-
Allô ?
-
Erica,
-
je t'aime mais
tu ne peux pas faire ça.
-
Tu ne peux pas.
-
Est-ce que tu comprends ?
Tu ne peux pas faire ça.
-
Je suis désolé
mais tu ne peux pas.
-
ST : MemoryOnSmells, UKsubtitles.ru.
Trad : flydu, www.addic7ed.com
-
Qu'est qui cloche chez toi ?
-
Il n'y a rien qui cloche chez moi.
-
Est-ce qu'il y a
un genre spécial
-
que vous chercher, les femmes,
pour trouver des couillons comme moi ?
-
ST : MemoryOnSmells, UKsubtitles.ru.
Trad : flydu, www.addic7ed.com