Anders Ynnerman : la représentation visuelle de l'explosion des données médicales
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0:00 - 0:04Je vais commencer par lancer un tout petit défi,
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0:04 - 0:07le problème du traitement des données,
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0:07 - 0:09des données que nous devons traiter
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0:09 - 0:11dans le contexte médical.
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0:11 - 0:13C'est vraiment un énorme défi pour nous.
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0:13 - 0:15Et ceci est notre bête de somme.
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0:15 - 0:17C'est un appareil à tomographie calculée par ordinateur --
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0:17 - 0:19un scanner CT.
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0:19 - 0:21C'est un appareil extraordinaire.
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0:21 - 0:23Il utilise les rayons X, des faisceaux de rayons X,
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0:23 - 0:26qui tournent très rapidement autour du corps humain.
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0:26 - 0:28Il faut environ 30 secondes pour passer à travers tout l'appareil
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0:28 - 0:30et d'énormes quantités d'informations sont produites
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0:30 - 0:32en sortie de la machine.
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0:32 - 0:34C'est une machine extraordinaire
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0:34 - 0:36que nous pouvons utiliser
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0:36 - 0:38pour améliorer les soins de santé.
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0:38 - 0:40Mais, comme je l'ai dit, c'est aussi un défi à relever.
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0:40 - 0:43Toute l'ampleur du problème se trouve sur cette image.
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0:43 - 0:45Il s'agit de l'explosion des données médicales
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0:45 - 0:47qui se produit en ce moment même.
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0:47 - 0:49C'est le problème auquel nous sommes confrontés.
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0:49 - 0:51Laissez-moi revenir en arrière.
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0:51 - 0:54Revenons quelques années en arrière, et observons ce qui se passait à l'époque.
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0:54 - 0:56Les appareils qui sortaient alors --
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0:56 - 0:58ils ont commencé à arriver dans les années 70 --
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0:58 - 1:00scannaient le corps humain,
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1:00 - 1:02et produisaient environ une centaine d'images
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1:02 - 1:04de ce corps.
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1:04 - 1:06J'ai pris la liberté, pour que ce soit plus clair,
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1:06 - 1:09de traduire cela en termes de données numériques.
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1:09 - 1:11Ça correspondrait à environ 50 Mo,
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1:11 - 1:13ce qui est peu
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1:13 - 1:16quand vous pensez aux quantités de données que nous pouvons manipuler de nos jours
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1:16 - 1:18rien que sur nos portables normaux.
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1:18 - 1:20Si vous traduisez ça en annuaires,
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1:20 - 1:23ça fait une pile d'annuaires d'environ un mètre de haut.
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1:23 - 1:25Quand on voit ce que l'on peut faire aujourd'hui
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1:25 - 1:27avec les machines dont nous disposons,
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1:27 - 1:29on peut, en seulement quelques secondes,
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1:29 - 1:31obtenir 24 000 images d'un corps.
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1:31 - 1:34Cela correspondrait à environ 20 Go,
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1:34 - 1:36ou 800 annuaires.
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1:36 - 1:38La pile d'annuaires ferait alors 200 mètres de haut.
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1:38 - 1:40Ce qui va se produire --
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1:40 - 1:42et nous le voyons déjà, ça commence --
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1:42 - 1:44c'est une tendance technologique qui arrive en ce moment même,
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1:44 - 1:47est que nous commençons également à regarder les images en temps réel.
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1:47 - 1:50Nous obtenons également la dynamique du corps.
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1:50 - 1:52Supposez seulement
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1:52 - 1:55que nous ne recueillions des données que sur une durée de cinq secondes,
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1:55 - 1:57cela correspondrait à un téraoctet de données.
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1:57 - 1:59C'est à dire 800 000 annuaires,
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1:59 - 2:01une pile de 16 km de haut.
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2:01 - 2:03Et cela pour un seul patient, un seul examen.
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2:03 - 2:05Voilà ce à quoi nous devons faire face.
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2:05 - 2:08C'est vraiment l'énorme défi qui se présente à nous.
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2:08 - 2:11Et dès aujourd'hui -- il s'agit de 25 000 images.
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2:11 - 2:13Imaginez l'époque
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2:13 - 2:15où les radiologues travaillaient de cette façon.
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2:15 - 2:17Ils auraient affiché 25 000 clichés,
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2:17 - 2:20et ils auraient dit 25 000 fois :" Tout va bien, tout va bien,
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2:20 - 2:22Ah, voilà le problème. "
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2:22 - 2:24On ne peut plus faire ça, c'est impossible.
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2:24 - 2:27Alors on doit trouver quelque chose d'un peu plus intelligent que ça.
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2:28 - 2:30Ce que nous faisons donc, c'est de regrouper toutes ces coupes.
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2:30 - 2:33Imaginez que vous découpez votre corps dans tous les sens,
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2:33 - 2:36et puis vous essayez de remettre les tranches ensemble
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2:36 - 2:38pour former une pile de données, un bloc de données.
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2:38 - 2:40C'est ce que nous faisons en réalité.
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2:40 - 2:43Ce gigaoctet, ou téraoctet de données, nous le mettons dans ce bloc.
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2:43 - 2:45Mais, bien sûr, le bloc de données
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2:45 - 2:47n'indique que la quantité de rayons X
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2:47 - 2:49qui a été absorbée par chaque point du corps humain.
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2:49 - 2:51Nous devons donc trouver un moyen
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2:51 - 2:54de voir les choses que nous voulons observer
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2:54 - 2:57et de rendre transparentes les choses que nous ne voulons pas observer.
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2:57 - 2:59C'est-à-dire de transformer l'ensemble des données
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2:59 - 3:01en quelque chose qui ressemble à ça.
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3:01 - 3:03Et c'est très difficile.
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3:03 - 3:06Le défi pour nous est énorme.
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3:06 - 3:09En utilisant des ordinateurs, même s'ils deviennent tout le temps plus rapides et meilleurs,
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3:09 - 3:11il est très difficile de traiter des gigaoctets de données,
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3:11 - 3:13des téraoctets de données,
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3:13 - 3:15et d'en extraire les informations utiles.
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3:15 - 3:17Je veux observer le cœur,
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3:17 - 3:19je veux observer les vaisseaux sanguins, je veux observer le foie,
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3:19 - 3:21peut-être même détecter une tumeur
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3:21 - 3:23dans certains cas.
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3:24 - 3:26Et voilà où ce petit amour entre en jeu.
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3:26 - 3:28C'est ma fille.
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3:28 - 3:30A 9 h 00, ce matin même.
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3:30 - 3:32Elle joue à un jeu sur ordinateur.
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3:32 - 3:34Elle n'a que deux ans,
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3:34 - 3:36et elle s'éclate.
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3:36 - 3:39C'est elle la vraie force motrice
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3:39 - 3:42qui pousse au développement des cartes graphiques.
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3:43 - 3:45Aussi longtemps que les gamins joueront à des jeux sur ordinateur,
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3:45 - 3:47le traitement graphique continuera à s'améliorer de plus en plus.
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3:47 - 3:49Alors rentrez chez vous, s'il vous plaît, et dites à vos enfants de jouer plus souvent,
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3:49 - 3:51parce que j'en ai besoin.
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3:51 - 3:53C'est ce qui est à l'intérieur de cet appareil
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3:53 - 3:55qui me permet de faire ce que je j'accomplis
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3:55 - 3:57avec les données médicales.
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3:57 - 4:00Ce que je fais en vérité, c'est que j'utilise ces petits appareils extraordinaires.
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4:00 - 4:02Et vous savez, si je reviens
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4:02 - 4:04peut-être dix ans en arrière
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4:04 - 4:06quand j'ai obtenu le financement
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4:06 - 4:08pour acheter mon premier ordinateur de traitement graphique.
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4:08 - 4:10C'était une énorme machine.
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4:10 - 4:13C'était des rangées de processeurs, de stockage, de tout cela.
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4:13 - 4:16J'ai payé cette machine aux alentours d'un million de dollars.
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4:17 - 4:20Et elle était à peu près aussi rapide que mon iPhone aujourd'hui.
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4:22 - 4:24Chaque mois il y a de nouvelles cartes graphiques qui sortent.
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4:24 - 4:27En voici quelques unes des dernières mises en vente --
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4:27 - 4:30NVIDIA, ATI. Intel est également présent.
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4:30 - 4:32Et vous savez, pour quelques centaines d'euros,
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4:32 - 4:34vous pouvez les acquérir et les mettre dans votre ordinateur,
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4:34 - 4:37et vous pouvez faire des choses extraordinaires avec ces cartes graphiques.
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4:37 - 4:39C'est donc ce qui nous permet de faire face
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4:39 - 4:42à l'explosion des données en médecine,
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4:42 - 4:44ajouté à l'élaboration de quelques solutions très habiles
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4:44 - 4:46en termes d'algorithmes --
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4:46 - 4:48de compression des données,
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4:48 - 4:51d'extraction des informations utiles aux travaux des chercheurs.
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4:51 - 4:54Je vais vous montrer quelques exemples de ce que nous pouvons faire.
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4:54 - 4:57Voici un ensemble de données qui ont été relevées par un scanner CT.
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4:57 - 5:00Vous pouvez voir que ces données sont complètes.
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5:00 - 5:03C'est une femme. Vous pouvez voir les cheveux.
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5:03 - 5:06Vous pouvez voir chaque organe de cette femme séparément.
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5:06 - 5:09Vous pouvez voir qu'il y a un éparpillement de rayons X
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5:09 - 5:11sur les dents, le métal des dents.
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5:11 - 5:14C'est la raison de ces traces.
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5:14 - 5:16Mais de façon complètement interactive,
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5:16 - 5:19avec une carte graphique standard, sur un ordinateur normal,
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5:19 - 5:21je peux faire une coupe plane.
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5:21 - 5:23Et bien sûr, toutes les données sont à l'intérieur,
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5:23 - 5:26je peux donc la faire tourner, je peux la voir sous différents angles,
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5:26 - 5:29et je peux voir que cette femme a eu un problème.
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5:29 - 5:31Elle a eu une hémorragie au cerveau,
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5:31 - 5:33qui a été soignée par un petit stent,
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5:33 - 5:35un tube en métal qui renforce le vaisseau.
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5:35 - 5:37Et rien qu'en changeant les réglages,
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5:37 - 5:40je peux décider de ce qui va être transparent,
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5:40 - 5:42et de ce qui va être visible.
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5:42 - 5:44Je peux observer la structure crânienne,
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5:44 - 5:47et je peux voir que, oui, c'est là qu'on a ouvert le crâne de cette femme,
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5:47 - 5:49et c'est par là qu'on est entré.
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5:49 - 5:51Ce sont des images extraordinaires.
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5:51 - 5:53Elles sont de très haute définition,
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5:53 - 5:55et sont vraiment un exemple de ce qu'on peut faire aujourd'hui
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5:55 - 5:58avec des cartes graphiques standard.
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5:58 - 6:00Alors on s'en est vraiment servi,
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6:00 - 6:03et on a essayé de faire entrer plein de données
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6:03 - 6:05dans le système.
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6:05 - 6:07L'une des utilisations sur lesquelles nous travaillons --
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6:07 - 6:10et cela a suscité quelque intérêt dans le monde entier --
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6:10 - 6:12est le programme d'autopsies virtuelles.
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6:12 - 6:14Une fois de plus, en partant de très très grands ensembles de données,
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6:14 - 6:17vous avez vu ces scans en pied que nous pouvons faire.
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6:17 - 6:20Nous faisons juste passer le corps à travers le scanner CT,
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6:20 - 6:23et en seulement quelques secondes nous pouvons obtenir l'ensemble des données du corps entier.
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6:23 - 6:25Ceci provient d'une autopsie virtuelle.
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6:25 - 6:27Vous pouvez voir comment j'enlève progressivement les couches.
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6:27 - 6:30En premier vous avez vu le sac dans lequel le corps est arrivé,
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6:30 - 6:33puis j'enlève la peau -- vous pouvez voir les muscles --
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6:33 - 6:36et finalement vous pouvez voir le squelette de cette femme.
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6:36 - 6:39A ce stade, je voudrais aussi souligner que,
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6:39 - 6:41avec le plus grand respect
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6:41 - 6:43pour les personnes que je vais maintenant vous montrer --
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6:43 - 6:45je vais vous montrer quelques cas d'autopsies virtuelles --
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6:45 - 6:47c'est avec un grand respect pour ces personnes
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6:47 - 6:49qui sont mortes dans des circonstances violentes
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6:49 - 6:52que je vous montre ces images.
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6:53 - 6:55Dans le cadre médico-légal --
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6:55 - 6:57il y a eu jusqu'ici
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6:57 - 6:59environ 400 cas,
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6:59 - 7:01rien que dans la région de Suède d'où je viens,
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7:01 - 7:03qui ont subi une autopsie virtuelle
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7:03 - 7:05durant ces quatre dernières années.
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7:05 - 7:08Voilà le déroulement de la situation typique :
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7:08 - 7:10La police va décider --
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7:10 - 7:12dans la soirée, quand un cas se présente --
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7:12 - 7:15ils vont décider, d'accord, voilà un cas qui nécessite une autopsie.
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7:15 - 7:18Le lendemain, entre six et sept heures du matin,
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7:18 - 7:20le corps est transporté dans son sac
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7:20 - 7:22jusqu'à notre Centre,
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7:22 - 7:24et il est passé dans l'un de nos scanners CT.
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7:24 - 7:26Puis le radiologue, en compagnie du pathologiste
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7:26 - 7:28et parfois du médecin légiste,
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7:28 - 7:30examinent les données qui sortent,
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7:30 - 7:32et ils se concertent.
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7:32 - 7:35Ils décident alors de ce qu'ils vont faire lors de la vraie autopsie qui va suivre.
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7:37 - 7:39Voyons maintenant quelques cas,
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7:39 - 7:41voici l'un de nos tout premiers.
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7:41 - 7:44Vous pouvez vraiment voir les détails de l'ensemble de données ;
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7:44 - 7:46c'est à très haute définition.
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7:46 - 7:48Et ce sont nos algorithmes qui nous permettent
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7:48 - 7:50d'agrandir chaque détail.
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7:50 - 7:52Là aussi, c'est totalement interactif,
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7:52 - 7:54vous pouvez le faire pivoter et voir les choses en temps réel
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7:54 - 7:56sur ces systèmes là.
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7:56 - 7:58Sans trop en dire sur ce cas,
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7:58 - 8:00il s'agit d'un accident de circulation,
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8:00 - 8:02un chauffard ivre a renversé une femme.
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8:02 - 8:05Il est très très facile de voir les dégâts sur le squelette.
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8:05 - 8:08Et la cause du décès qui est la nuque brisée.
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8:08 - 8:10Cette femme a de plus fini sous la voiture,
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8:10 - 8:12alors elle est assez gravement abîmée
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8:12 - 8:14par l'accident.
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8:14 - 8:17Voici un autre cas, une attaque au couteau.
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8:17 - 8:19Ça nous montre une fois encore ce que nous pouvons faire.
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8:19 - 8:21Il est très facile d'observer les objets en métal,
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8:21 - 8:24nous pouvons les montrer à l'intérieur du corps.
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8:24 - 8:27Vous pouvez aussi voir des objets dans la mâchoire --
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8:27 - 8:29ce sont en réalité les plombages --
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8:29 - 8:32mais c'est parce que j'ai réglé les fonctions pour faire apparaître le métal
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8:32 - 8:34et rendre tout le reste transparent.
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8:34 - 8:37Voici un autre cas de violence. Ce n'est pas vraiment ça qui a tué la personne.
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8:37 - 8:39Elle a été tuée par des coups de poignard dans le cœur,
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8:39 - 8:41mais ils se sont simplement débarrassé du couteau
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8:41 - 8:43en l'enfonçant dans l'un des globes oculaires.
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8:43 - 8:45Voici un autre cas.
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8:45 - 8:47C'est très intéressant pour nous
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8:47 - 8:49de pouvoir observer des choses comme les coups de couteau.
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8:49 - 8:52Ici vous pouvez voir que le couteau a transpercé le cœur.
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8:52 - 8:54On peut facilement voir comment l'air a fui
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8:54 - 8:56d'un endroit à l'autre,
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8:56 - 8:59ce qui est difficile dans une autopsie normale, standard.
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8:59 - 9:01Cela aide énormément
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9:01 - 9:03l'enquête criminelle
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9:03 - 9:05à établir la cause du décès,
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9:05 - 9:08et dans certains cas, à orienter l'enquête dans la bonne direction
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9:08 - 9:10pour découvrir qui est vraiment le meurtrier.
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9:10 - 9:12Voici un autre cas que je trouve intéressant.
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9:12 - 9:14Vous pouvez voir ici une balle
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9:14 - 9:17qui s'est logée juste à côté de la colonne vertébrale de cette personne.
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9:17 - 9:20Et ce que nous avons fait, c'est de transformer cette balle en source lumineuse,
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9:20 - 9:22de façon à ce que la balle brille réellement,
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9:22 - 9:25ce qui rend la recherche des fragments très facile.
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9:25 - 9:27Lors d'une autopsie physique,
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9:27 - 9:29si vous devez réellement fouiller le corps pour retrouver les fragments,
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9:29 - 9:31c'est vraiment assez dur à faire.
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9:33 - 9:35Une des choses que je suis très très heureux
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9:35 - 9:38de pouvoir vous montrer aujourd'hui
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9:38 - 9:40est notre table d'autopsie virtuelle.
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9:40 - 9:42C'est un appareil tactile que nous avons élaboré
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9:42 - 9:45basé sur ces algorithmes, et qui utilise un processeur graphique standard.
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9:45 - 9:47Voici de quoi cela a l'air en vrai,
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9:47 - 9:50juste pour vous donner un idée de ce à quoi cela ressemble.
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9:50 - 9:53Ça marche vraiment comme un énorme iPhone.
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9:53 - 9:55Nous avons implémenté
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9:55 - 9:58tous les gestes que vous pouvez faire sur une table classique,
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9:58 - 10:02vous pouvez voir cela comme une énorme interface tactile.
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10:02 - 10:04Alors si vous aviez l'intention d'acheter un iPad,
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10:04 - 10:07laissez tomber, voilà ce qu'il vous faut à la place.
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10:07 - 10:10Steve, j'espère bien que tu nous écoutes.
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10:11 - 10:13C'est un petit appareil très sympa.
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10:13 - 10:15Alors si vous en avez l'occasion, essayez-le.
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10:15 - 10:18C'est vraiment une expérience concrète.
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10:18 - 10:21Nous avons eu des réactions favorables, et nous essayons de le développer,
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10:21 - 10:23et de l'utiliser à des fins pédagogiques,
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10:23 - 10:25mais aussi, peut-être à l'avenir,
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10:25 - 10:28dans un contexte plus clinique.
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10:28 - 10:30Il y a une vidéo sur YouTube que vous pouvez télécharger et regarder,
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10:30 - 10:32si vous voulez relayer l'information sur les autopsies virtuelles
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10:32 - 10:35vers d'autres personnes.
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10:35 - 10:37Bon, puisque nous parlons de toucher,
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10:37 - 10:39passons à la possibilité de toucher réellement les données.
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10:39 - 10:41C'est un peu de la science-fiction, là,
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10:41 - 10:44on se projette dans le futur.
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10:44 - 10:47Ça n'est pas vraiment ce que les médecins utilisent actuellement,
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10:47 - 10:49mais j'espère qu'ils le feront à l'avenir.
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10:49 - 10:52Ce que vous voyez à gauche est un appareil tactile.
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10:52 - 10:54C'est un petit stylet mécanique
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10:54 - 10:57qui a des moteurs pas à pas extrêmement rapides à l'intérieur.
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10:57 - 10:59Je peux donc produire un retour de force.
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10:59 - 11:01Alors, quand je touche virtuellement les données
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11:01 - 11:04cela va produire des retours de force dans le stylet, et j'obtiens ainsi une réaction.
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11:04 - 11:06Dans ce cas précis,
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11:06 - 11:08il s'agit du scan d'une personne vivante.
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11:08 - 11:11J'ai ce stylet, et j'examine les données,
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11:11 - 11:13je déplace le stylet vers la tête,
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11:13 - 11:15et tout à coup, je sens une résistance.
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11:15 - 11:17Et ainsi je peux sentir la peau.
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11:17 - 11:19Si j'appuie un peu plus fort, je vais traverser la peau,
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11:19 - 11:22et je pourrai sentir l'os à l'intérieur.
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11:22 - 11:24Si j'appuie encore plus fort, je traverserai le crâne,
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11:24 - 11:27particulièrement près de l'oreille, où l'os est très tendre.
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11:27 - 11:30Et alors je pourrai sentir le cerveau à l'intérieur, et ça aura une consistance de neige fondue, comme ceci.
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11:30 - 11:32C'est vraiment bien.
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11:32 - 11:35Et pour aller encore plus loin, voilà un cœur.
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11:35 - 11:38C'est aussi grâce à ces nouveaux scanners extraordinaires,
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11:38 - 11:40avec lesquels, en seulement 0,3 secondes,
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11:40 - 11:42je peux scanner la totalité du cœur,
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11:42 - 11:44et je peux le faire avec une dimension temporelle.
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11:44 - 11:46Et donc, pour observer ce cœur,
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11:46 - 11:48je peux faire tourner une vidéo.
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11:48 - 11:50Voici Karljohan, l'un de mes étudiants de troisième cycle,
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11:50 - 11:52qui travaille sur ce projet.
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11:52 - 11:55Il est assis devant l'appareil haptique, le système de retour de force,
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11:55 - 11:58et il déplace le stylet vers le cœur,
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11:58 - 12:00et le cœur bat maintenant devant lui,
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12:00 - 12:02pour qu'il puisse voir comment il bat.
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12:02 - 12:04Il a pris le stylet, et il le déplace vers le cœur,
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12:04 - 12:06il le pose sur le cœur,
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12:06 - 12:09et il sent les battements de cœur du véritable patient en vie.
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12:09 - 12:11Il peut alors examiner les mouvements du cœur.
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12:11 - 12:13Il peut entrer à l'intérieur, pénétrer à l'intérieur du cœur,
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12:13 - 12:16et sentir vraiment comment les valves bougent.
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12:16 - 12:19Ceci, je crois, est vraiment l'avenir pour les chirurgiens cardiaques.
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12:19 - 12:22Je veux dire, c'est probablement le plus grand fantasme pour un chirurgien du cœur
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12:22 - 12:25que de pouvoir aller voir à l'intérieur du cœur du patient
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12:25 - 12:27avant de passer à l'acte chirurgical,
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12:27 - 12:29et de faire cela avec des données de qualité haute définition.
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12:29 - 12:31C'est vraiment super.
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12:32 - 12:35Maintenant nous allons encore un peu plus loin dans la science-fiction.
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12:35 - 12:38Nous avons un peu entendu parler de l'IRM fonctionnelle.
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12:38 - 12:41Voilà un projet vraiment intéressant.
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12:41 - 12:43L'IRM utilise des champs magnétiques
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12:43 - 12:45et des fréquences radio
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12:45 - 12:48pour scanner le cerveau, ou n'importe quelle partie du corps.
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12:48 - 12:50Ce que l'on obtient en réalité
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12:50 - 12:52ce sont des informations sur la structure du cerveau,
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12:52 - 12:54mais on peut aussi mesurer la différence de propriétés magnétiques
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12:54 - 12:57entre le sang qui est oxygéné
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12:57 - 13:00et le sang qui s'est appauvri en oxygène.
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13:00 - 13:02Cela signifie qu'il est possible
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13:02 - 13:04d'établir une carte de l'activité du cerveau.
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13:04 - 13:06C'est quelque chose sur quoi nous travaillons.
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13:06 - 13:09Vous venez juste de voir Motts, notre ingénieur d'étude,
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13:09 - 13:11entrer dans la machine d'IRM,
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13:11 - 13:13et il portait des lunettes.
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13:13 - 13:15Pour qu'il puisse voir des choses dans les lunettes, en fait.
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13:15 - 13:18Pour que je puisse lui montrer des choses pendant qu'il est dans le scanner.
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13:18 - 13:20Et c'est un peu bizarre,
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13:20 - 13:22parce que ce que Motts voit, c'est en fait ceci.
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13:22 - 13:25Il voit son propre cerveau.
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13:25 - 13:27Motts fait quelque chose, là.
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13:27 - 13:29Il fait probablement comme ça avec sa main droite,
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13:29 - 13:31parce que le côté gauche du cortex de la motricité
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13:31 - 13:33est actif.
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13:33 - 13:35Et il peut voir ceci en même temps.
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13:35 - 13:37Ces représentations sont toutes nouvelles.
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13:37 - 13:40C'est quelque chose sur quoi nous menons des recherches depuis un certain temps.
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13:40 - 13:43Voici une autre séquence du cerveau de Motts.
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13:43 - 13:46Ici, nous avons demandé à Motts de compter à rebours à partir de 100.
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13:46 - 13:48Il fait : " 100, 97, 94..."
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13:48 - 13:50Il le fait à l'envers.
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13:50 - 13:53Et vous pouvez voir comment le petit processeur mathématique travaille dans son cerveau,
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13:53 - 13:55et illumine tout le cerveau.
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13:55 - 13:57Eh bien, c'est extraordinaire. On peut faire ça en temps réel.
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13:57 - 13:59On peut étudier des tas de choses. On peut lui demander de faire des trucs.
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13:59 - 14:01Vous pouvez aussi voir que son cortex visuel
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14:01 - 14:03est actif, à l'arrière de sa tête,
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14:03 - 14:05parce que c'est là qu'il voit, il voit son propre cerveau.
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14:05 - 14:07Et il entend également nos instructions
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14:07 - 14:09quand nous lui disons de faire quelque chose.
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14:09 - 14:11De plus, le signal est vraiment profond à l'intérieur du cerveau,
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14:11 - 14:13mais il brille au travers,
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14:13 - 14:15parce qu'il y a toutes les données à l'intérieur de ce volume.
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14:15 - 14:17Dans juste un instant vous allez voir --
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14:17 - 14:19Bien, là, Motts, maintenant bouge ton pied gauche.
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14:19 - 14:21Il fait comme ça.
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14:21 - 14:23Pendant 20 secondes, il fait comme ça,
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14:23 - 14:25et tout à coup, ça s'illumine là-haut.
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14:25 - 14:27Nous avons le cortex moteur qui s'active là-haut.
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14:27 - 14:29C'est vraiment, vraiment bien.
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14:29 - 14:31Je pense que c'est un outil formidable.
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14:31 - 14:33Et en rapport avec la conférence qui m'a précédé ici,
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14:33 - 14:35c'est quelque chose que nous pourrions utiliser comme outil
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14:35 - 14:37pour comprendre vraiment
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14:37 - 14:39comment marchent les neurones, comment marche le cerveau,
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14:39 - 14:42et nous pouvons le faire avec de la très, très bonne qualité visuelle
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14:42 - 14:45et une résolution très rapide.
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14:45 - 14:47Il nous arrive aussi de nous amuser au Centre.
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14:47 - 14:50Ceci est un CAT scan -- Computer Aided Tomography.
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14:51 - 14:53C'est Elsa, une lionne du zoo de notre région,
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14:53 - 14:56près de Norrkoping, dans la forêt de Kolmarden.
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14:56 - 14:58Elle est arrivée au Centre,
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14:58 - 15:00et ils l'ont endormie,
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15:00 - 15:02et passée directement dans le scanner.
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15:02 - 15:05Ensuite, bien sûr, j'obtiens tout l'ensemble des données de la lionne.
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15:05 - 15:07Et je peux faire de très jolies images comme celle-ci.
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15:07 - 15:09Je peux enlever des couches de la lionne.
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15:09 - 15:11Je peux observer l'intérieur.
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15:11 - 15:13Nous avons testé cela.
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15:13 - 15:15Et je pense que c'est une application formidable
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15:15 - 15:17pour l'avenir de cette technologie.
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15:17 - 15:20Parce qu'on en sait très peu sur l'anatomie animale.
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15:20 - 15:23Le seul savoir disponible pour les vétérinaires est très basique, en somme.
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15:23 - 15:25Nous pouvons scanner toutes sortes de choses,
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15:25 - 15:27toutes sortes d'animaux.
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15:27 - 15:30Le seul problème est de les faire entrer dans la machine.
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15:30 - 15:32Voici un ours.
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15:32 - 15:34Ça a été un peu dur de le faire rentrer.
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15:34 - 15:37L'ours est un animal affectueux, amical.
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15:37 - 15:40Le voilà. Voilà le nez de l'ours.
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15:40 - 15:43Vous pourriez avoir envie de câliner celui-ci,
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15:43 - 15:46jusqu'à ce que vous changiez les réglages et que vous voyiez ceci.
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15:46 - 15:48Alors, attention aux ours.
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15:48 - 15:50Pour finir,
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15:50 - 15:52je voudrais remercier toutes les personnes
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15:52 - 15:54qui m'ont aidé à produire ces images.
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15:54 - 15:56C'est un énorme travail que de réussir cela,
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15:56 - 15:59rassembler les données, développer les algorithmes,
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15:59 - 16:01écrire tous les programmes.
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16:01 - 16:04Ces personnes ont énormément de talent.
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16:04 - 16:07Ma devise est toujours : " N'embauche que des gens plus intelligents que toi",
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16:07 - 16:09et la plupart d'entre eux sont plus intelligents que moi.
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16:09 - 16:11Merci beaucoup.
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16:11 - 16:15(Applaudissements)
- Title:
- Anders Ynnerman : la représentation visuelle de l'explosion des données médicales
- Speaker:
- Anders Ynnerman
- Description:
-
Aujourd'hui les scanners médicaux produisent en quelques secondes des milliers d'images et des teraoctets de données pour un seul patient. Mais comment font les médecins pour analyser ces informations et déterminer ce qui est utile ? A TEDxGöteborg, Anders Ynnerman, expert en imagerie médicale, nous fait découvrir de nouveaux outils sophistiqués -- comme l'autopsie virtuelle -- pour analyser ces myriades de données, et nous donne un aperçu des futures technologies médicales aux allures de science-fiction. Cette conférence comporte des images médicales qui peuvent choquer.
- Video Language:
- English
- Team:
closed TED
- Project:
- TEDTalks
- Duration:
- 16:16