Elizabeth Murray: "Bop" | "En exclusivité" | Art21

Episode #176: Filmed in 2002, Elizabeth Murray (1940-2007) is shown working on the large-scale painting "Bop" (2002-03) in her Manhattan studio. As Murray adds and removes shapes and colors to its interconnected canvases, she expresses frustration but later satisfaction with the piece. To Murray, experiences like this, of finding resolution after struggling, was a highlight of being an artist. The completed artwork is shown at The Pace Gallery.

Elizabeth Murray's distinctively shaped canvases break with the art-historical tradition of illusionistic space in two-dimensions. Jutting out from the wall and sculptural in form, Murray's paintings and watercolors playfully blur the line between the painting as an object and the painting as a space for depicting objects.

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CREDITS: Producer: Ian Forster. Consulting Producer: Wesley Miller & Nick Ravich. Interview: Alice Bertoni & Susan Sollins. Camera: Ken Kobland. Sound: Judy Karp. Editor: Morgan Riles. Artwork Courtesy: Elizabeth Murray & The Pace Gallery.

Elizabeth Murray : "Bop"

Si je continue de la regarder, il faudra que je retravaille dessus. [RIRES]

Ce que je recherche, c'est la résolution. Un jour je l'ai, et le jour suivant je ne l'ai plus.

Mais c'est pourquoi être artiste est si génial, c'est parce que vous pouvez obtenir ce genre de satisfaction.

Jusqu'à présent, la chose la plus difficile avec ses peintures est que je ne sais pas comment je vais les achever.

Quand j'ai fait les dessins pour cette peinture, j'étais très excitée.

Ils avaient l'air vraiment bien. Et puis je

Et les gars qui font ces formes pour moi l'ont assemblé, créé, et

Et vous savez, dès que je l'ai vu, je me suis demandée comment ça allait aller ensemble du tout

Avant même d'y toucher. Juste la façon dont les formes fonctionnaient.

J'ai juste pensé : "Qu'est-ce qui m'est passée par la tête? Ça va être horrible!"

Et ça a vraiment, vraiment été un long cheminement avec cette peinture.

Aucune des couleurs que je pensais utiliser n'allaient, au début.

Mais c'est pas nouveau.

Du début à la fin cette peinture a été douloureuse.

D'habitude, c'est quand je commence vraiment à la détester qu'elle prend forme.

Mais c'est presque comme si deviez passer par ce processus où

vous la détestez complètement, où vous voulez l'arracher du mur, la mettre en pièces, et la jeter

pour commencer à l'apprécier. C'est très étrange.

Par exemple, cette forme irrégulière avec la colonne vertébrale qui la traverse,

Je voulais quelque chose vers le centre ; il fallait quelque chose au milieu,

Ça se décentrait dans la forme. Pendant un moment, j'avais cette ligne en zig-zag.

Et pendant un moment, ça m'a plu. Et puis un jour, je suis venue ici et j'ai dit : "Non".

Cette colonne vertébrale a fini par être une manière de relier la forme à une autre.

La résolution doit apparaître sans que personne ne la voit, même pas moi.

Mais je sais qu'elle est là. Je sens qu'elle est là.

Il y a un moment où je commence à la sentir avec cette peinture. Mais je ne pense pas que puisse la décrire.

Mais je sens... je la sens parce que je peux l'arrêter.

Quand je la regarde, au lieu d'être une forme de lutte, un conflit que je dois régler,

Je peux la regarder en paix.

[INSTALLATEUR D'ART 1] Ok, soulève pour les blocs.

[INSTALLATEUR D'ART 2] Où sont les blocs ?

[INSTALLATEUR 1] Vas-y Steve, on a besoin d'un bloc, mec !

[INSTALLATEUR D'ART 1] Non, pas sur la tête du poulet. [RIRE GÉNÉRAL]

Quand vous êtes satisfait, ça semble tellement naturel.

Quand vous réalisez que quelque chose est vraiment terminé.