-
J'arrive !
-
J'arrive.
-
Bonjour.
-
Jennifer Hills.
Je vous ai appel�.
-
Ah oui, Mlle Hills.
-
Mockingbird Trail, hein ?
-
C'est bien �a.
-
Vous devez pas conna�tre le chemin.
-
Non, en effet.
-
�coutez.
-
C'est un peu compliqu�.
-
Les cl�s.
-
Ces fl�ches vous feront
traverser la ville.
-
Par l�,
-
c'est des chemins de terre.
-
Le chalet est un vrai bijou.
-
Mais y a rien � moins de 2 km.
-
C'est le calme que je recherche.
-
Je viens �crire mon nouveau roman.
-
Si c'est ce que vous recherchez.
-
- Suivez la carte.
- Merci.
-
Bonjour, madame.
-
Excusez-moi.
Je voulais pas vous faire peur.
-
Non, c'est rien.
-
� vrai dire, je suis perdue.
-
Je cherche Mockingbird Trail.
-
Vous �tes bien perdue.
-
- Vraiment ?
- Oui.
-
C'�tait 15 km avant.
-
�a sera sur la gauche.
-
Tournez � gauche
� la bo�te aux lettres rouge.
-
Merci, je crois l'avoir vue.
-
Vous allez au chalet ?
-
Oui.
-
La classe !
-
Vous savez,
-
vous semblez surchauffer.
-
Faudrait que j'examine �a.
-
Elle fonctionne, votre r�plique ?
-
Je sais pas, � vous de me le dire.
-
- Non, laissez.
- Je m'en occupe.
-
Merde !
-
D�sol�e, c'est ma faute.
-
J'ai d�clench� l'alarme.
-
�a va ?
-
Ouais.
-
T'as fait dans ta culotte, Johnny.
-
S�r que �a va ?
-
J'ai dit que oui.
-
Compris ?
-
Gardez la monnaie.
-
Tu t'es bien fait avoir, Johnny.
-
Bye-bye.
-
- �a avance ?
- Tu plaisantes ?
-
- J'aurais d� venir pour le premier.
- Tu rentres pour la f�te ?
-
Jen ? Tu es toujours l� ?
-
D�sol�e, j'ai cru...
-
- Tu m'entends ?
- Barb, attends une seconde.
-
- Que se passe-t-il ?
- Je te rappelle.
-
C'est pas vrai...
-
Bien jou�, Jennifer.
-
Non, �a marche pas.
-
Vous avez v�rifi� le clapet ?
-
J'ai d�j� regard�.
-
- Ah oui ?
- Oui.
-
Je sais plus quoi faire.
-
J'envoie quelqu'un.
-
Merci beaucoup.
-
Vous serez l� ?
-
Je bouge pas.
-
�a va �tre encore long ?
-
Pas trop.
-
Quel est le probl�me ?
-
- C'est r�par�.
- Merci !
-
D�sol�e, j'avais pas envie
de me laver dans le lac.
-
Pardon, excusez-moi...
-
Attendez...
-
- Double automatique.
- Mon cul, j'ai fait gicler l'oeil.
-
Bon, peut-�tre un triple.
-
Mais t'as pas fait gicler les boyaux.
-
Merde, �teins �a.
-
On va avoir la SSA sur le dos.
-
- La SPA, abruti.
- Ouais, si tu veux.
-
Je te le dis,
je vais me faire une fortune.
-
Vous comptez p�cher, les attard�s ?
-
En parlant d'attard�...
-
Dans le mille !
-
On est tous l�.
-
Tu voulais nous montrer quoi ?
-
Ce que je voulais vous montrer,
-
c'est �a.
-
T'as fait quoi ?
-
Foutu le feu � tes pets ?
-
Je sais pas ce que je branle avec vous.
-
J'ai film� la copine de Matthew
en pleine intimit�.
-
Sa copine ?
-
Il a pas de copine
depuis qu'il t�te plus sa m�re.
-
Il a vu la gonzesse
et l'a m�me pas saut�e.
-
Quelle gonzesse ?
-
Tu sais bien.
-
Celle de la station service.
Celle qui t'a foutu mal.
-
Matt lui a fait de la plomberie.
-
Elle l'a m�me embrass�
pour le remercier.
-
Mon cul.
-
Non, c'est vrai, Johnny.
-
Elle m'a embrass�.
-
Me mens pas.
-
Voil�.
-
Matez-moi �a
-
Putain.
-
C'est du beau boulot, vieux.
-
Esp�ce de gros pervers.
-
Comment t'as eu �a ?
-
J'ai travaill� de nuit.
-
Elle vaut le coup d'oeil.
-
Je lui plais.
-
Arr�te.
-
M�me Johnny a aucune chance.
-
Quoi ?
-
Putain. Je me la fais quand je veux.
-
Arr�te, t'as vu comment elle est.
-
C'est une putain de snobinarde.
-
Ce genre de gonzesse est intouchable.
-
Mon cul. Je vais me la faire.
-
Croyez-moi, elle a mouill� sa culotte.
-
Et t'as chi� dans la tienne.
-
Je peux pas la choper ?
-
Je vous le dis.
-
Une gonzesse comme �a,
-
�a vient ici pour une seule chose.
-
Elle se fout � poil
pour qu'on la voie � la fen�tre.
-
Voyons, c'est �vident.
-
Elle est pas comme �a, Johnny.
-
Elles le sont toutes.
-
C'est qu'une salope qui veut de la bite.
-
Carr�ment.
-
Putain, Matthew.
-
Tu saurais pas quoi faire
d'une gonzesse pareille.
-
Tu m'�tonnes.
-
Mais t'as de la chance.
-
Je suis ton ami.
-
Je te montrerai.
-
Jolie photo, hein ?
-
Bonsoir.
-
Sortez d'ici !
-
Sortez d'ici tout de suite !
-
Dites donc...
Pas tr�s hospitali�re, hein ?
-
Fais un sourire � la cam�ra.
-
Vous avez int�r�t
� vous tirer tout de suite.
-
J'ai appel� les flics.
-
Les flics !
-
Tu les as appel�s
ou tu vas le faire ?
-
Je les ai appel�s,
ils sont en route.
-
Avec quel t�l�phone ?
-
Matthew dit que t'as noy� le tien.
-
D'ailleurs, o� il est ?
-
Matthew !
-
Ram�ne ton petit cul !
-
Viens !
-
Allez, mon gars.
-
Viens l�.
-
Tout va bien, viens.
-
Allez.
-
Viens l�.
-
Matthew dit
-
que tu l'as pas pay�.
-
C'est pas vrai.
-
Il s'est sauv�.
-
Je vais le faire.
-
Il est timide, hein ?
-
Regarde, Matthew.
Regarde-moi �a.
-
Une minute.
-
On verra �a plus tard.
-
Qu'est-ce qu'une jolie fille
comme toi fait ici toute seule ?
-
J'�cris.
-
Je suis �crivain.
-
�crivain !
-
Mon petit-ami va bient�t �tre l�.
-
Il arrive.
-
Vraiment ?
-
Je savais pas que t'avais un copain.
-
Tirons-nous.
-
Reste � ton t�te � t�te.
-
Son t�te � t�te !
-
�coute, ma belle.
-
Aucun homme avec toute sa t�te
-
ne laisserait ici une beaut� comme toi
-
toute seule.
-
Il arrive.
-
Le jour va se lever.
-
Viens l�.
-
Viens boire un verre.
-
Viens l�, ma jolie.
-
Bois un verre avec moi.
-
Je t'ai eue.
-
J'ai pas envie.
-
Pourquoi ?
T'es trop bien pour nous ?
-
Tu vois ?
-
Je ne veux rien boire.
-
Alors, qu'est-ce que �a fait l� ?
-
C'est pas moi qui l'ai ouverte.
-
Merde, les gars.
-
Vous aviez raison.
-
Elle est trop bien pour boire avec nous.
-
Tu nous prends pour qui ?
-
Un tas de d�chets ?
-
J'ai pas dit �a.
-
Elle est vraiment �crivain !
-
"Personne ne veut �tre appel�
-
� 2 h du matin."
-
"� 15 ans, c'est une blague."
-
"� 21, un petit-ami bourr�."
-
"Mais apr�s 25 ans,
-
c'est en g�n�ral
une tr�s mauvais nouvelle."
-
"C'est ainsi que j'ai appris
la mort de mon p�re."
-
Qui est mort ?
-
Piti�, vous pouvez pas
me laisser tranquille ?
-
Dites-moi ce que vous voulez.
-
Quoi ?
-
J'ai propos� de l'argent !
-
Tiens.
-
Tr�s bien, je vais boire un verre.
-
Puis vous partirez.
-
D'accord.
-
C'est rien, �a.
-
Allez !
-
Tu sais...
-
Je sais que que tu peux
faire mieux que �a.
-
Je suis s�r qu'en ville,
-
avec tes frimeurs de copains richards,
-
tu les impressionnes mieux que �a.
-
- J'ai bu...
- Bois cette merde !
-
Allez...
-
Avale !
-
Siffle tout !
-
Bah voil�.
-
C'est bien.
-
C'�tait pas si dur, si ?
-
�coutez.
-
D�sol�e de vous avoir
embarrass� l'autre jour.
-
On est quittes, non ?
-
D'accord ? Alors, partez.
-
Partez s'il vous pla�t.
-
C'est plus de �a qu'il s'agit.
-
De quoi s'agit-il ?
-
Je veux voir tes dents.
-
Quoi ?
-
Tu as bien compris,
-
mon joli petit poney.
-
Je veux...
-
voir...
-
tes dents.
-
Non, je ne veux pas.
-
Tu vas nous montrer tes dents.
-
Tu as de tr�s belles dents.
-
Voil�.
-
Fais voir comme elles sont jolies.
-
Je veux en voir plus.
-
Mets tes doigts dans ta bouche.
-
L�.
-
Maintenant, l'autre c�t�.
-
Tr�s bien.
-
Maintenant, tire.
-
C'est bon, je vous en supplie, partez.
-
Encore.
-
Viens l�. Je vais te montrer.
-
Voil�, comme �a. Reste l�.
-
Mon joli petit poney.
-
Tu sais pourquoi je sais
que t'as pas de copain ?
-
Tu le sais ?
-
Tous ces mecs de la ville
sont des tapettes.
-
�a, c'est vrai.
-
Donc, puisque t'as pas de petit-copain,
-
je me suis dit...
-
que �a sera ton homme.
-
Viens l�.
-
Allez, embrasse-le.
-
Vas-y, embrasse-le.
-
Embrasse-le.
-
Un petit bisou.
-
Merde, tu te fous de moi.
-
Pas un bisou
comme t'as fait � Matthew.
-
Embrasse-le bien.
-
Allez, embrasse-le.
-
� genoux.
-
Si tu manques d'enthousiasme,
je vais me f�cher.
-
Ouvre grand.
-
Voil�, c'est bien.
-
Respire par le nez, tu connais.
-
Comme ta 1�re fois.
-
Respire par le nez.
-
Putain !
-
Allez, c'est bon.
-
File la fille � Matthew.
-
Je veux pas.
-
Non.
-
Quoi ?
Qu'est-ce que t'as dit ?
-
Comment �a, tu veux pas ?
-
J'ai pas envie, Johnny.
-
Allez.
-
�coute.
-
Laisse tomber !
-
J'attends pas.
-
Elle m'aime bien.
-
Elle t'aime bien ?
-
Vas-y.
-
Piti�.
-
Suce, sale chienne.
-
On le fait pour toi.
-
Montre-moi.
-
Allez, les gars !
-
Doucement !
-
Doucement, ma belle.
-
� l'aide.
-
- Aidez-moi.
- C'est bon, je suis l�.
-
On m'a agress�e.
-
Il est venu au chalet avec une arme.
-
C'est bon, madame. Calmez-vous.
-
Il a mis son arme dans ma bouche.
Vous comprenez pas.
-
Je la connais.
Elle a lou� sur Mockingbird Trail.
-
On m'a agress�e.
-
Tout va bien. Je suis sh�rif.
-
Vous �tes en s�curit�.
-
Racontez-moi tout.
-
C'�tait quatre hommes,
-
ils sont entr�s dans le chalet.
-
Ils avaient une arme,
ils m'ont agress�e.
-
Vous pourriez les identifier ?
-
Oui, je les avais d�j� vus.
-
Ici ?
-
Ils travaillent � la station service.
-
John Miller.
-
Il y avait un Johnny, et un costaud.
-
Les gars ont recommenc�
leurs conneries.
-
Bon, Earl, tu rentres.
-
- Moi et Mlle...
- Hills. Jennifer Hills.
-
Moi et Mlle Hills,
on va jeter un oeil au chalet.
-
Miller ?
-
C'est le sh�rif.
-
Si vous �tes encore l�,
montrez-vous tout de suite !
-
Miller, si t'es l�-haut,
je te balance par la fen�tre.
-
Restez l�.
-
Vous logez seule ?
-
Avec tout �a ?
-
J'allais pas tout boire d'un coup,
-
je reste deux mois.
-
Vous aviez bu ?
-
L'un d'eux est mont�
et a fouill� mes affaires.
-
C'est eux aussi ?
-
�coutez, je me moque de tout �a.
-
Vous �tes l� depuis quand ?
-
Deux jours.
-
Rien � signaler avant �a ?
-
Pas de prise de bec avec ces types ?
-
Pas vraiment.
-
Je suis juste pass�e faire le plein.
-
Cette marijuana est � vous ?
-
Un des gars a d� la laisser.
-
L'un d'eux portait du rouge � l�vres ?
-
On n'est pas en ville.
-
J'ai fum� un joint,
-
�a veut pas dire que j'ai tout invent�.
-
C'est Storch. J'ai besoin
de renforts au chalet de Mockingbird.
-
Des renforts ?
-
Pour quoi faire ?
C'est moi la victime !
-
Madame,
-
vous avez bu
et fum� de la marijuana.
-
Vous avez assez d'alcool
pour so�ler toute la ville.
-
Vous courez dans les bois en pyjama.
-
Faut me comprendre.
-
Quoi ?
-
Ils sont venus m'agresser.
Vous devez me croire !
-
Je veux en avoir le coeur net.
-
Vous accusez des gars
que je connais depuis longtemps.
-
Et vous n'avez pas �t�
tout � fait honn�te.
-
S'il vous pla�t,
mettez-vous contre le mur.
-
�cartez les jambes.
-
Madame, je vous en prie.
-
Regardez devant vous.
-
Maintenant,
-
je veux la v�rit�.
-
Racontez-moi tout.
-
Commencez par ce que
ces gars vous ont fait.
-
Dis la v�rit�, petit poney.
-
Encore mieux, montre-lui.
-
Montre-lui comme tu en voulais encore.
-
C'est vrai ?
-
Ils ont fait �a ?
-
Jolis petits nichons.
-
Je t'ai pos� une question.
-
Piti�.
-
Montre tes dents au sh�rif,
petit poney.
-
Allez.
-
Avance.
-
Avance !
-
Hennis.
-
Je t'ai dit d'hennir !
-
Hennis !
-
� genoux.
-
Continue.
-
Hennis, petit poney.
-
� quatre pattes.
-
Continue d'hennir !
-
Faut la mater, ta jument.
-
Debout, petit poney.
-
Debout ou t'auras pas ton sucre.
-
� poil, Matthew.
-
On va te d�puceler.
-
Matthew, c'est un ordre.
-
L�che tes �lastiques, p�dale !
-
Fini de parler,
faut passer � l'action.
-
J'agis.
-
Puceau.
-
Piti�, arr�tez.
-
D�shabille-toi ou je la d�coupe.
-
Du menton...
-
� la chatte.
-
- Regardez Matthew.
- Enfin.
-
� poil.
-
Putain, il bande m�me pas !
-
C'est pas vraiment sa faute.
-
Elle fait rien
-
pour bien l'exciter.
-
Danse.
-
Danse.
-
Allez !
-
Bouge !
-
Pavane-toi.
-
Fais la belle, petit poney !
-
Allez, pavane-toi.
-
Comme quand tu veux baiser.
-
Allez !
-
- Regarde, Matthew.
- Comme en discoth�que.
-
Matthew, tu regardes ?
-
Quoi ?
-
D'accord, je vais le faire.
-
C'est parti ! Debout !
-
C'est pour toi, Matthew.
Fais-toi plaisir.
-
Am�ne-la. Fais-la taire.
-
Tiens ses jambes !
-
Je vais t'�clater la tronche, salope.
-
Ferme-la.
-
C'est pour toi. Enl�ve ton slip.
-
Enl�ve-lui sa culotte.
-
Je l'arrache.
-
- Tenez-la.
- Viens, l'attard�.
-
Fourre-la !
-
D'accord !
-
Viens l�.
-
Regardez-le.
-
Un vrai dur.
-
C'est bon, hein ?
-
C'est bien. Allez !
-
Allez, fourre-la bien profond !
-
Plus loin, plus loin !
-
Viens l� !
-
Viens l� !
-
Pose �a et viens l� !
-
Fais-la taire.
-
Ferme ta gueule !
-
B�illonnez-la.
-
C'est bon, hein Matthew ?
-
Faites-la taire !
-
Bonjour, mon ange. Papa travaille.
-
Papa, on est dimanche.
-
Tu devais faire le petit-d�jeuner.
-
Je sais, mon coeur.
-
Papa est occup�.
Dis � maman que je serai en retard.
-
OK.
-
Au revoir, papa.
-
Il a l�ch� la pur�e ?
-
T'es trop nul, Matthew.
-
Elle te fout une racl�e.
-
Ma�trise cette salope. Tiens-la.
-
C'est bien, mon gars.
-
Va l�-bas.
-
Comme c'est romantique !
-
- Nettoie ce merdier.
- Elle a qu'� le faire.
-
Allez, nettoie.
-
Matthew, reviens l�.
�a va, mon grand ?
-
C'est comme un r�ve.
-
Tu me remercieras plus tard.
-
Du calme, mon gars.
-
T'as assur�, Matthew.
-
Piti�...
-
On t'a d�j� gaz�e ?
-
�a fait mal.
-
Regarde-toi, ch�rie.
-
Tu dois avoir soif.
-
Bois un coup.
-
- Encore !
- T'aimes �a ? Recommence.
-
Tiens-lui la t�te !
-
�a suffit.
-
On n'a pas fini.
-
T'aimes �a ?
-
Elle est bonne ?
-
Vous �tes une battante, Mlle Hills.
-
J'aime �a.
-
Je vous en prie.
-
J'en peux plus.
-
J'en peux plus.
-
T'inqui�te pas.
-
Je pr�f�re le cul.
-
Sans les dents, petit poney.
-
Bon Dieu, Stanley.
-
30 secondes.
C'est ton nouveau record.
-
Trop �troite.
-
T'es cens� attendre qu'elle ait fini.
-
Tu parles si elle s'en fout.
-
On dirait de la viande froide.
-
Elle saignait de partout.
J'avais peur qu'elle tienne pas.
-
C'est pas Matthew
-
la mauviette, aujourd'hui.
-
Pas la peine de frimer, Andy.
-
T'as � peine dur� 2 minutes.
-
�a faisait longtemps.
Je manque d'entra�nement.
-
�a fait bien 10 ans.
-
O� tu vas ?
-
Bon sang, c'est une battante.
-
Suivons-la.
-
O� elle croit aller ?
-
Bon...
-
On a fini de s'amuser, Mlle Hills.
-
Merde !
-
O� elle est ?
-
Faudra bien qu'elle remonte respirer.
-
Merde.
-
Les alligators ont d� la bouffer.
-
Pas vrai, sh�rif ?
-
�coutez.
-
Le ruisseau s'arr�te � 10 km, � Watson.
-
Elle est entre ici et l�-bas.
-
On se s�pare.
-
On v�rifie les rives, les buissons,
-
on fouille partout o� elle peut �tre.
-
On n'arr�te pas avant
de trouver cette pute morte.
-
Rien.
-
Que dalle.
-
Et maintenant ?
-
Son corps finira par refaire surface.
-
On fouille tous les jours le ruisseau,
-
du pont jusqu'en bas, aller et retour.
-
Deux passages par jour.
-
Jusqu'� quand ?
-
Jusqu'� ce que je le dise, compris ?
-
Andy, retourne au chalet,
r�cup�re ses affaires.
-
Br�le tout.
-
- Compris ?
- Oui.
-
Am�ne sa bagnole au garage.
Mets-la en pi�ces.
-
Faudra 15 jours.
-
D'accord.
-
C'est compris.
-
Andy la d�montera
et je gommerai les num�ros.
-
Connard !
-
Pourquoi tu gardes �a, abruti ?
-
C'est une preuve !
-
Je d�conne pas !
-
Je vous veux tous sur le coup.
-
Vous avez int�r�t � assurer !
-
Compris ?
-
Bougez-vous.
-
On a � faire.
-
Et br�lez cette cassette.
-
Tout y est.
-
Jusqu'au dernier soutif.
-
�a me donne faim.
-
Je t'explique.
-
Faut qu'on en finisse.
-
Amener la voiture au garage.
-
Puis tu boufferas � en d�gueuler.
-
O� est Matthew ?
-
Il a voulu rester l�-bas.
-
Il scrutait l'eau
comme un chien cherche son os.
-
Gardez-le � l'oeil.
-
Faut pas qu'il l'ouvre, c'est compris ?
-
Jusqu'� ce qu'on ait fini.
-
Je commen�ais � m'inqui�ter.
-
Tu me racontes ?
-
Juste la routine.
Le merdier sur l'A1 a tra�n�.
-
- Papa.
- Comment va mon ange ?
-
- Quelque chose � manger ?
- Je vais le r�chauffer.
-
Tu vas �tre fier.
-
Pourquoi ?
-
J'ai �t� accept�e
pour les cours avanc�s.
-
- Tu te rends compte ?
- Bien s�r.
-
Mon ange le m�rite.
-
Maman et moi sommes fiers de toi.
-
Je vais me doucher.
-
Cet endroit est pire
� chaque fois que je viens.
-
Oui, et les affaires
vont de mieux en mieux.
-
Mockingbird Trail.
-
Mlle Hills.
-
Partie ?
-
Tout � fait.
-
Je ne comprends plus.
-
J'ai trouv� plein de bouteilles vides,
-
des cigarettes de marijuana.
-
Un sacr� num�ro.
� en perdre son latin.
-
Tant mieux pour moi.
-
Pourquoi ?
-
La maison rembourse pas.
-
C'est No�l avant l'heure.
-
Profites-en.
-
Au fait, la chasse ouvre
le mois prochain.
-
Vous je sais pas,
-
mais moi, j'en ai marre
des �cureuils.
-
Moi aussi.
-
Merci.
-
Joli sourire.
-
Venue expr�s pour moi ?
-
C'est l'happy hour, les gars.
-
Putain oui.
-
Voil� pour toi.
-
J'en ai marre de ces conneries.
-
All� ?
-
C'est Earl.
-
Earl ?
-
Une femme a laiss� un message
-
sur le r�pondeur.
Barbara quelque chose.
-
Et alors ?
-
Elle appelait pour Mlle Hills.
-
Elle a disparu depuis un mois.
-
�a fait pas un mois
qu'elle est partie ?
-
Si.
-
Tu es au courant.
-
Non, j'�tais pas l�.
-
Vous devriez la rappeler.
-
Bon sang, sh�rif,
-
vous l'avez vue en dernier.
-
Sh�rif ?
-
Je l'appellerai.
-
Bien, vous voulez le num�ro ?
-
Non, il est tard.
-
Tu me le donneras demain matin.
-
Toujours partant pour demain ?
-
Oui, bien s�r.
-
Tout va bien ?
-
Oui, c'est rien.
-
Elle a disparu !
-
Regarde.
-
Il a le feu au cul.
-
Elle a disparu !
-
Disparu !
-
Bordel, Stanley, calme-toi.
-
�a va pas ?
-
Mon cam�scope a disparu.
Quelqu'un l'a vol�.
-
T'as d� le bouffer par accident.
-
Arr�te !
-
Je plaisante pas !
-
Y avait la cassette.
-
Comment �a ?
-
La cassette.
-
La cassette, putain.
-
La cassette que Storch a bousill� ?
-
Il a bousill� que dalle.
J'avais chang� la cassette.
-
Il a �cras�
-
celle qui �tait vierge.
-
T'as gard� la cassette ?
-
Tu l'as gard�e, abruti ?
-
Viens l�.
-
Tu l'as gard�e ?
-
T'as gard� cette putain de cassette ?
-
T'es cingl� ? Tu l'as perdue ?
-
Arr�te.
-
Arr�te !
-
Faut qu'on se serre les coudes.
-
T'es vraiment trop con !
Tu sais �a ?
-
Vraiment ?
-
T'as int�r�t � te planquer, enfoir�.
-
Tr�s bien.
-
C'est parti.
-
Montre-toi, enfoir�.
-
Allez !
-
�a t'amuse ?
-
Andy ?
-
Stanley ?
-
Putain de mauviettes.
-
Tr�s bien.
-
Comme vous voudrez.
-
Ras le bol.
-
Viens, enfoir� !
-
Montre-toi, enfoir� !
-
Merde.
-
Fils de pute.
-
Ch�rie ?
-
Elles sont superbes.
-
J'ai pas �t� tr�s pr�sent.
-
Tu n'as pas � t'excuser.
-
Tu n'as pas arr�t�.
Tu n'es qu'un homme.
-
J'imagine.
-
Viens m'aider
pendant que je prends un vase.
-
� quoi ?
-
On a re�u une cassette
mais on peut pas la lire.
-
Quelle cassette ?
-
�a doit �tre le r�cital de Chastity.
-
Chastity l'a vue ?
-
Non, impossible de la lire.
-
O� est-elle ?
-
Elle dort, pourquoi ?
-
Je reviens.
-
Qu'est-ce que vous foutiez ?
-
Mademoiselle a mis 2 h
� se faire une beaut�.
-
Qu'est-ce qui se passe ?
-
- O� t'as eu �a ?
- O� ?
-
Regarde �a.
-
On m'a laiss� un cadeau
devant chez moi.
-
Bon sang, Matthew ?
C'est pas vrai !
-
Vous l'avez vu ?
-
Personne sait o� il est.
-
Merde !
-
�a sent pas bon.
-
Quoi ?
-
J'ai rien fait.
-
Tu m'expliques pourquoi
on nous a livr� �a ?
-
� ma femme !
-
Y a quoi dessus ?
-
C'est une blague ?
-
Je l'avais bousill�e !
-
Non, sh�rif.
-
Cette andouille avait chang� la cassette.
-
Vous avez bousill� une cassette vierge.
-
- T'�tais au courant ?
- Non, je viens de l'apprendre.
-
Bouffe-la, gros lard !
-
�a t'amuse ?
-
T'as merd�, gros lard.
-
C'est Matthew.
-
Ce connard a gard� la cassette
mais c'est Matthew qui l'a prise.
-
Regardez.
-
Cet abruti m'a laiss� un cadeau.
-
Cette gonzesse l'obs�de.
-
Je crois m�me qu'il se sent coupable.
-
Amenez-le-moi.
-
Je vais lui couper la queue
et m'en servir de d�coration.
-
Et je te la fourrerai dans le cul.
-
On l'a cherch�.
-
On a fouill� partout pour le trouver.
-
Trouvez-le avant cette nuit.
-
Ou je vous jure que vous allez
go�ter � ma fureur.
-
Dire qu'on avait des quotas
pour les cailles.
-
Y en a partout maintenant.
-
Pour notre plus grand plaisir.
-
Faut que je fasse une pause.
-
J'ai les guiboles qui suivent plus.
-
Je me souviens quand
t'as traqu� ce cerf avec mon p�re
-
avant de le choper.
-
C'�tait le bon vieux temps.
-
Au bon vieux temps.
-
Bigre, c'est en quel honneur ?
-
R�gale-toi.
-
C'est du bon whisky.
-
D'habitude, on y a droit
-
qu'aux bapt�mes et aux mariages.
-
Et aux enterrements.
-
Couvrir ses arri�res.
-
Couvrir ses arri�res.
-
Matthew !
-
Je suis l�.
-
Matthew.
-
Matthew.
-
Je savais que vous �tiez vivante.
-
Je le savais.
-
Comment tu le savais, Matthew ?
-
Comment t'as su que j'�tais vivante ?
-
T'es s�r que c'est pas un r�ve ?
-
C'est vrai ?
-
C'est un r�ve ?
-
Viens l�.
-
Viens t'asseoir.
-
Il faut que je vous dise...
-
Je sais, Matthew.
-
C'�tait pas ta faute.
-
Tu as essay� de m'aider.
-
Oui.
-
J'ai vraiment essay�.
-
Et vous allez bien.
-
Vous allez bien.
-
Viens.
-
Allez.
-
N'aie pas peur.
-
Je suis d�sol�.
-
Je suis tellement d�sol�.
-
Je suis tellement d�sol�.
-
Regarde-moi.
-
R�p�te que t'es d�sol�.
-
Je suis d�sol�.
-
�a ne suffit pas !
-
Montre-toi, Matthew.
-
Tu ne fais qu'aggraver les choses.
-
Sale abruti, t'es con ou quoi ?
-
L'enfoir� joue ton air.
-
Ton compte est bon, Matthew !
-
T'es un homme mort !
-
Va pas t'�vanouir.
-
Je suis trop crev� pour te ramener.
-
C'est quoi ?
-
Putain, Matthew, o� es-tu ?
-
O� t'es, petit enfoir� ?
-
Andy !
-
Il est pas l�.
-
Esp�ce de salope.
-
Viens m'aider !
-
Putain !
-
Ma jambe !
-
Stanley ?
-
Stanley, aide-moi !
-
Piti� ! Aidez-moi !
-
Venez !
-
Magne-toi, Stanley !
-
C'est pas dr�le, putain.
-
Venez m'aider !
-
Fais un sourire � la cam�ra.
-
Tu aimes regarder, non ?
-
N'est-ce pas, pauvre tar� ?
-
T'inqui�te pas,
�a va �tre un sacr� spectacle.
-
Voil�.
-
Tu te rappelles ?
-
Au secours !
-
Tu peux pas parler ?
-
T'as peut-�tre faim.
-
Tu sais, on est oblig�
-
de manger des saloperies pour survivre.
-
T'as faim ?
-
Quoi ?
-
T'aimes pas ?
-
Qu'est-ce que tu fous ?
-
Je p�che.
-
Vous aimez la p�che.
-
Cligne pas des yeux.
-
�a va, Stan ?
-
�a va ?
-
Je suis d�sol�.
-
Je t'en prie !
-
Je t'avais dit la m�me chose.
-
Tu m'as dit...
-
"Suce, sale chienne."
-
Tu te souviens ?
-
Suce...
-
sale...
-
chienne !
-
Je reviens.
-
Attends ! Reviens !
-
Reviens !
-
Je vais te tuer, salope !
-
Salut.
-
T'aimes le spectacle ?
-
Attends.
-
Il y a mieux.
-
S'il te pla�t.
-
Mes yeux...
-
J'en peux plus.
-
Laisse-moi t'aider.
-
Piti�.
-
�a devrait �tre mieux.
-
Te noie pas trop vite.
-
Va te faire.
-
C'est comme �a
que tu parles aux dames ?
-
Tu me surprends.
-
T'es un battant.
-
Voyons maintenant.
-
C'est quoi ?
-
Juste de la soude.
-
Voyons combien tu temps
tu garderas ta gueule d'ange.
-
Va te faire !
-
Tu t'en es d�j� charg�.
-
�a m'a pas trop plu.
-
Maintenant, c'est � moi de te baiser.
-
Font chier...
-
Bonjour.
-
Salut. Je vous fais le plein ?
-
C'est notre t�te � t�te.
-
Ta bouche est pas jolie.
-
Tu devrais peut-�tre
me montrer tes dents.
-
Un �talon sauvage.
-
Il va falloir que je te mate.
-
C'est �a le probl�me.
Il te reste des dents.
-
Va falloir que je m'en occupe.
-
Sans les dents, petit poney !
-
Garde tes forces, on n'a pas fini,
-
petit poney.
-
C'est r�pugnant.
-
Tes copains se sont pas fait dessus.
-
Regarde.
-
C'est mon petit-copain.
-
Tu te souviens de lui ?
-
Embrasse-le un peu.
-
Allez, vas-y.
-
Aucune bonne femme
ne me donne d'ordre.
-
Respire par le nez.
-
Allez, respire par le nez.
-
Comme ta 1�re fois.
-
Je t'emmerde !
-
Je vais te dire.
-
Tu sais...
-
T'es m�me pas bonne � sucer.
-
Tu sais ce qu'on fait
aux chevaux indomptables ?
-
On les castre.
-
Sans les dents.
-
Salope !
-
Salut, ch�rie.
-
L'enseignante de Chastity est l�.
-
Mme Novick ?
-
Non, celle des cours avanc�s.
-
T'as aucune m�moire.
-
C'est vrai.
-
Je suis d�bord�.
-
Papa.
-
Salut, mon ange.
Papa a beaucoup de travail.
-
Faut que tu la voies.
-
Elle est trop cool.
-
Vas-y, dis juste bonjour.
-
Bonjour, sh�rif.
-
C'est un honneur
de vous parler, Mlle...
-
Hills, Jennifer Hills.
-
Pardon ?
-
C'est un plaisir
de conna�tre votre famille.
-
Votre fille est merveilleuse,
elle a vraiment de l'avenir.
-
Qu'est-ce que tu fous ?
-
� bient�t, sh�rif.
-
Attends !
-
Merde !
-
O� est Chastity ?
-
Au parc avec Mlle Hills.
Elle aime conna�tre ses �l�ves avant...
-
Putain !
-
Qui est-ce ?
-
Qui est cette femme ?
-
Chastity !
-
O� es-tu, mon ange ?
-
Piti� !
-
Mon Dieu, aidez-moi.
-
�a fait mal, sh�rif ?
-
Je croyais que vous pr�f�riez le cul.
-
O� elle est, salope ?
-
Faites attention
� comment vous me parlez.
-
Qu'est-ce que tu lui as fait ?
-
Vous devez parler de votre fille.
-
Elle est vraiment charmante.
-
Si jeune.
-
Si gentille.
-
Si innocente.
-
Vous imaginez ?
-
Quoi ?
-
Imaginez que quelqu'un lui ai fait
-
une chose comme �a.
-
Comme Andy.
-
Ou Stanley, ou Johnny.
-
Ou comme vous,
-
putain de violeur pervers !
-
Plus loin, plus loin !
-
Putain de bordel de merde.
-
Piti�...
-
Madame !
-
Elle est innocente.
-
Je l'�tais aussi.
-
Tu fais quoi ?
-
Hein ?
-
Matthew !
-
Tu t'en tireras pas !
-
Tu t'en tireras pas !
-
Il va bient�t se r�veiller.
-
Dites-lui de pas bouger.
-
Je t'en supplie.
-
Je suis un bon chr�tien.
-
Je vais avoir un b�b�.
-
Je t'en prie, on peut s'arranger.
-
D�sol�e, sh�rif.
-
On a fini de s'amuser.
-
Aide-moi, je t'en supplie.
-
Aide-moi.
-
J'ai une famille.
-
Salope !
-
O� tu vas, salope ?
-
On se verra en enfer !
-
Je te violerai en enfer !
-
T'es qu'un bout de viande !
-
Je te trouverai !
-
Je te retrouverai en enfer, salope !
-
Matthew.
-
Sh�rif ?