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Daffodil Festival Dharma Talk — Sun 10 Mar 2013

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    Bonjour chère Sangha. Aujourd'hui nous parlons Anglais.
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    Nous sommes aujourd'hui le 10 mars 2013,
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    et nous sommes dans la salle de méditation "Eau tranquille", Hameau du Haut, Village des Pruniers.
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    Combien d'entre vous vont écouter Thay directement en anglais ?
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    La majorité.
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    Il va y avoir environ 600 personnes qui vont venir pour la retraite francophone dans quelques jours.
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    Et soeur Hai Nghiem a proposé
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    certains sujets, thèmes d'enseignement et de pratique.
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    Le premier est
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    "Le bonheur c'est possible"
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    Les deuxième est "La guérison c'est possible".
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    Parce que beaucoup de gens ont besoin de guérison.
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    La plupart des gens qui viennent ici ont besoin de guérison.
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    et puis "Vivre en profondeur"
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    Puis une autre idée: "Revenir à la maison"
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    N'erre plus, rentre à la maison.
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    C'est aussi une question importante.
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    La pratique.
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    Et puis,
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    "La rivière de la Sangha", "Couler comme une rivière"
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    Non pas comme une goutte d'eau.
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    C'est très important pour la pratique.
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    Nous ne pouvons pas pratiquer à moins d'avoir une Sangha.
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    Et avec une Sangha nous devons aller (couler) comme une rivière.
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    Et pas seulement les personnes qui viennent pour la retraite ont besoin de cela,
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    mais nous aussi, qui restons en permanence au village des pruniers,
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    nous avons aussi besoin de cette pratique.
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    Et les amis qui vont venir, qui arrivent,
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    ils vont également participer à l'arrangement de la retraite.
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    Ils vont aider avec la cuisine, le lavage, le nettoyage, et tout.
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    Donc, beaucoup de gens aiment
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    partager le travail de la Sangha pendant la retraite.
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    Donc, nous devons être capable de leur montrer comment cuisiner, laver, nettoyer, en paix, avec bonheur,
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    parce que c'est une partie de la pratique, de l'apprentissage.
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    Et nous devons montrer l'exemple
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    car nous sommes des résidents permanents d'un centre de pratique.
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    Thay donnera trois enseignements en Français.
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    Et peut être que l'un d'entre eux sera une session de Questions Réponses
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    Donc il y aura trois occasions de tous se rassembler dans un hameau.
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    Et, les autres jours, nous resterons chacun dans nos hameaux
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    avec nos enseignements séparés, nos discussion etc.
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    Et après la retraite francophone,
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    Thay et des monastiques s'envoleront vers l'Asie.
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    Nos avons un emploi du temps serré en Corée du sud, à Hong Kong.
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    Et en Thailand.
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    Car les gens là bas veulent faire le maximum de visites.
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    Nous savons que la pratique du Village des pruniers
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    peut être vues sous en deux points.
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    Le premier point est comment reconnaitre la souffrance,
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    et l'embrasser
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    et la transformer. Et c'est un art.
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    Parce que la vie implique la souffrance, et le bonheur.
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    Nous ne pouvons pas éviter la souffrance.
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    Donc nous devons accepter la souffrance. Nous devons apprendre comment souffrir.
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    Si nous savons comment souffir, nous souffrirons moins, beaucoup moins.
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    Et nous allons apprendre beaucoup de notre souffrance.
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    Et nous savons comment utiliser, comment bien utiliser la souffrance
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    pour créer le bonheur.
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    Comme la manière dont nous cultivons les fleurs de lotus.
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    Pour cultiver les fleurs de lotus, nous avons besoin de boue.
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    Donc la souffrance est une sorte de boue dont nous avons besoin
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    pour générer la sensation de joie et de bonheur.
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    Donc le premier point de la pratique c'est comment reconnaitre la souffrance
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    et l'embrasser,
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    et la transformer.
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    Et nous parlons de l'art de la souffrance.
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    Il me semble que sa Sainteté le Dalai Lama
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    a écrit un livre intitulé "L'art du bonheur".
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    Nous avons besoin d'un livre "L'Art de la souffrance". Nous avons besoin, nous devons apprendre comment souffrir
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    car nous savons que si nous savons souffrir, nous souffrons beacoup moins.
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    Et nous pouvons apprendre de cette souffrance. Et faire bon usage de notre souffrance.
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    En tant que vrais pratiquants, nous savons ça,
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    et nous avons notre propre expérience de comment souffrir.
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    Nous devons apprendre comment souffrir. C'est un art.
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    Nous devons être capables de sourire à notre souffrance
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    en paix,
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    comme nous sourions à la boue
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    lorsque nous savons que nous devons faire bon usage de la boue pour
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    cultiver des fleurs de lotus.
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    Il y a de gros blocs de souffrance,
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    "la souffrance masse".
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    Mais il y a ce que nous appellons "les petites misères"
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    les petites misères.
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    Comment gérer les petites misères.
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    Et si nous savons comment gérer les petites misères nous n'avons pas à souffrir.
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    Il y a les choses quotidiennes,
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    "les petites misères de la vie quotidienne".
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    Et nous savons comment s'occuper de ces petits moments de soufrrance.
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    Et nous devrions être capables de partager notre pratique avec les gens qui viennent
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    à nous.
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    Donc nous ne sommes pas effrayés de ces petites misères, petites souffrances, parce que nous savons comment les manier.
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    Elles font partie de notre vie quotidienne.
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    Et quand la souffrance est devenue un bloc,
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    nous devons savoir comment le reconnaitre, comment l'embrasser.
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    Et particulièrement comment faire bon usage de l'énergie collective de la Sangha
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    pour l'embrasser.
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    En tant que nouveau pratiquant,
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    en tant que nouvelle personne dans la pratique
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    il est possible que nous ne soyons pas capable d'embrasser notre souffrance,
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    parce que notre pleine conscience n'est pas encore
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    assez vigoureuse, assez puissante.
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    Donc avec la Sangha nous pouvons emprunter l'energie collective de pleine conscience
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    de la Sangha
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    afin de reconnaitre et embrasser le bloc de souffrance en nous.
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    Cette souffrance nous a peut-être été transmise de notre père
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    notre mère, nos ancêtres.
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    Et si nous savons comment la reconnaitre, l'embrasser et la transformer,
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    nous le faisons à notre père, notre mère, nos ancêtres.
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    C'est très gentil de notre part de faire cela à nos parents, à nos ancêtres,
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    et de le transmettre à nos enfants, et leurs enfants.
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    La fin du samsara.
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    Beacoup de gens qui ont lu au sujet de la pratique du Village des pruniers
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    et entendu parler de la paix, l'energie de fraternité, de soeurternité,
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    et lorsqu'ils viennent au Village des pruniers et finalement s'assoient avec nous et marchent avec nous
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    ils sentent que cette énergie, l'énergie collective, est quelque chose de très réel
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    et non juste quelque chose dont les gens parlent.
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    Lorsque vous vous laissez embrasser
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    par cette énergie collective de pleine conscience et de paix,
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    vous vous sentez beaucoup mieux.
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    Vous sentez que votre souffrance commence à se transformer.
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    Donc, prendre refuge dans la Sangha est une pratique vraiment cruciale.
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    Moines, nonnes, pratiquants laïques, assis ensemble
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    ils viennent en paix, et leur énergie de pleine conscience peut être puissante.
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    Si nous savons comment nous asseoir parmi eux,
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    comment laisser l'énergie collective de pleine conscience embrasser notre souffrance
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    ainsi nous somme comme une goutte d'eau coulant dans une rivière, et nous nous sentons beaucoup mieux.
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    Nous n'avons pas forcément à faire quelque chose,
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    nous nous laissons juste embrasser.
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    Laissons notre souffrance être embrassée par l'énergie collective de la Sangha.
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    Et c'est le meilleur cadeau que la Sangha puisse faire aux gens qui viennent.
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    Bien sûr, nous devons préparer plein de choses
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    pour la retraite.
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    Nous pouvons faire nombre de choses.
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    Nous pouvons laver, nous pouvons nettoyer,
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    nous pouvons cuisiner, nous pouvons faire de nombreuses choses pour la retraite.
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    Nous pouvons servir les gens.
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    Nous pouvons les aider.
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    Mais la meilleure chose que nous puissions leur donner,
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    la chose la plus précieuses que nous puissions leur donner,
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    ce n'est pas notre labeur,
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    notre dur travail.
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    La meilleure chose que nous puissions leur fournir
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    est notre énergie collective de pleine conscience et de paix.
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    C'est pourquoi durant la méditation assise, la marche méditative,
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    nous devons faire de notre mieux pour être présents.
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    Parce que cette énergie collective va les aider à se calmer,
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    les aider à embrasser leur souffrance
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    pour qu'ainsi ils puissent marcher, ils puissent s'asseoir, ils puissent respirer aussi.
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    Car beaucoup d'entre eux ne peuvent tout simplement pas respirer,
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    tout simplement pas marcher, tout simplement pas s'asseoir.
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    Et avec cette énergie collective de pleine conscience et de paix
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    que nous avons en tant que Sangha,
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    nous pouvons leur offrir une opportunité
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    afin qu'ils puissent respirer,
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    qu'ils puissent marcher et s'asseoir.
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    C'est la meilleure chose que nous pouvons leur offrrir en tant que Sangha.
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    Donc ce n'est pas un dur labeur
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    qui est la meilleure chose que nous pouvons fournir,
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    mais c'est cette énergie de paix, de joie et de fraternité.
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    Les gens qui viennent sont chanceux,
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    car ils peuvent s'arranger pour prendre une semaine
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    à passer avec nous.
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    Beaucoup d'autres personnes aimeraient, le voudraient,
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    mais ne peuvent pas s'arranger,
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    ils n'ony pas de temps, ils n'ont pas d'argent.
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    Donc ceux qui peuvent venir cette fois-ci,
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    ils sont suffisamment chanceux
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    pour avoir sept jours en compagnie de la Sangha.
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    Nous devons être conscients de cela.
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    Nous devons faire notre mieux afin de
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    leur donner une opportunité de transformation et de guérison.
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    Thay va leur dire
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    le premier jour de la retraite,
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    que la guérison est possible
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    pendant cette retraite même.
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    Non pas après la retraite, mais pendant.
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    Car s'ils suivent les instructions
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    pour respirer, pour s'asseoir et pour marcher,
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    et que la guérison est possible à chaque pas,
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    la guérison est possible à chaque respiration.
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    Et c'est la vérité.
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    Il n'y a pas de chemin vers la guérison, la guérison est le chemin.
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    Nous devons leur dire qu'afin de guérir, ils doivent s'arrêter.
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    Il faut relâcher pour pouvoir guérir.
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    S'ils ne s'arrêtent pas, il n'y a aucun espoir de guérison.
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    Ils n'ont pas guéri parce qu'ils ne se sont pas pas arrêtés.
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    Donc les cinq entraînements à la pleine conscience sont un enseignement très important.
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    Les cinq entraînements à la pleine conscience sont des arrêts
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    des genres d'actions, des genres de pensées, qui peuvent créer
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    le mall-être,
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    la maladie.
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    Les cinq entraînements à la pleine conscience sont également le genre de pensées et d'actions
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    qui ont le pouvoir de guérir.
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    Donc sans les cinq entraînements à la pleine conscience la guérison n'est pas possible.
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    L'arrêt est très important.
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    S'arrêter et guérir.
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    C'est aussi le thème que nous avons offert, l'enseignement, en Corée du Sud.
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    Si nous savons comme s'arrêter, la guérison peut prendre place immédiatement.
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    Avec chaque pas.
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    Avec chaque respiration, etc.
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    Donc nous devons être capables de les convaincre
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    de s'arrêter.
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    D'arrêter tout ce qu'ils font
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    qui peut les amener
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    à souffrir,
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    à la colère, au désespoir.
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    Ils sauront quoi stopper
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    pour guérir.
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    Nous leur diront
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    comment nous avons été capables de nous arrêter
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    et de commencer à guérir.
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    Nous devons partager notre expérience avec eux.
  • 20:45 - 20:49
    Au moment où vous décidez de vous arrêter vous vous sentez très léger.
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    Vous sentez la guérison prendre place immédiatement.
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    C'est un bon moment.
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    La détermination de l'arrêt.
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    Et ensuite, nous leur dirons
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    qu'il est possible de créer des moments de bonheur dans notre vie quotidienne.
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    Il y a
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    des petits
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    bonheurs
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    que nous pouvons créer à chaque moment de notre vie quotidienne.
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    C'est un art, également.
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    L'art
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    du bonheur.
  • 21:48 - 21:50
    Que vous buviez une tasse de thé,
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    ou faisiez une promenade, ou simplement soyez assis et regardiez,
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    vous pouvez créer du bonheur pendant ce temps.
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    Un petit peu, les ingrédients dont vous avez besoin afin de créer un moment de bonheur
  • 22:06 - 22:07
    peuvent être reconnus.
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    Nous savons que la pleine conscience est une source de joie, une source de bonheur.
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    Les gens se plaignent
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    qu'ils n'ont pas de bonheur.
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    Nous devons être capables de leur dire
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    qu'ils ont les conditions pour être heureux.
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    Et de les aider à reconnaitre ces conditions de bonheur qu'ils ont réellement.
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    Les fleurs écloses de cerisier sont là,
  • 22:57 - 23:00
    mais ils ne sont pas capables
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    de contempler, de se réjouir des fleurs de cerisier.
  • 23:08 - 23:10
    Le soleil brille,
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    le printemps arrive, toutes ces choses
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    sont des merveilles de la vie.
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    Et déjà, ils sont pris dans quelque chose.
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    Ils ne sont pas capables de
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    reconnaitre ces
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    conditions de bonheur.
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    Ils ont un corps.
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    Et déjà ils n'ont pas accès à leur corps.
  • 23:37 - 23:40
    C'est drôle. Vous avez un corps, mais vous n'avez pas accès à votre corps.
  • 23:44 - 23:46
    Vous ne pouvez pas rentrer chez vous dans votre corps.
  • 23:47 - 23:50
    Vous ne pouvez pas toucher votre corps et dire:
  • 23:50 - 23:52
    "c'est mon corps".
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    Car ils n'ont pas de pleine conscience.
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    Lorsqu'ils passent trois heures sur leur ordinateur,
  • 24:03 - 24:06
    ils oublient totalement qu'ils ont un corps.
  • 24:08 - 24:09
    Ils restent dans
  • 24:11 - 24:12
    un monde de
  • 24:15 - 24:17
    un monde irréel.
  • 24:23 - 24:26
    C'est pourquoi au Village des pruniers
  • 24:28 - 24:30
    nos frères et soeurs
  • 24:33 - 24:37
    aiment programmer une cloche de pleine conscience sur l'ordinateur,
  • 24:38 - 24:42
    afin que de temps en temps ils soient rappelés
  • 24:43 - 24:45
    qu'ils faut s'arrêter et retourner à notre corps
  • 24:46 - 24:47
    et inspirer
  • 24:50 - 24:54
    en utilisant la pleine coscience de l'inspiration afin de
  • 24:54 - 24:58
    reconnaitre notre corps et se mettre en contact avec lui.
  • 25:00 - 25:02
    Peut être que notre corps nous appelle
  • 25:04 - 25:07
    mais nous ne l'entendons pas.
  • 25:08 - 25:11
    Notre coprs a besoin de nous, mais nous n'entendons pas.
  • 25:13 - 25:15
    Si nous pouvons nous mettre en contact avec notre corps
  • 25:16 - 25:19
    nous pouvons également nous mettre en contact avec nos sensations.
  • 25:19 - 25:21
    Il y a beaucoup de sensations qui nous appellent.
  • 25:22 - 25:29
    La souffrance est comme un enfant qui nous appelle, un enfant souffrant qui nous appelle.
  • 25:31 - 25:37
    Mais nous ignorons la voix de l'enfant à intérieur.
  • 25:38 - 25:41
    Car toute sensation est un enfant.
  • 25:48 - 25:51
    Donc la pleine conscience nous aide à rentrer en contact
  • 25:52 - 25:56
    non seulement avec la souffrance, afin pour nous de l'embrasser et la transformer,
  • 25:57 - 25:59
    la pleine conscience nous aide aussi
  • 26:01 - 26:05
    à toucher les merveilles de la vie, y compris notre corps.
  • 26:08 - 26:10
    Inspirer peut être
  • 26:14 - 26:15
    peut être un délice.
  • 26:17 - 26:19
    Expirer peut être un délice.
  • 26:20 - 26:22
    Vous prenez plaisir à respirer.
  • 26:24 - 26:29
    Visualisez simplement un moine assis sur l'herbe.
  • 26:29 - 26:35
    Il ne fait rien. Il inspire seulement et prend plaisir à inspirer. Il est libre.
  • 26:36 - 26:38
    Il est libre des inquiétudes,
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    de la colère,
  • 26:44 - 26:45
    du désir insatiable.
  • 26:48 - 26:51
    Il est capable de se mettre en contact avec son corps
  • 26:52 - 26:54
    et le ciel bleu,
  • 26:54 - 27:00
    la couleur verte, avec le printemps qui arrive.
  • 27:02 - 27:08
    Ainsi nous devons être capables de faire ceci afin de rappeller aux gens qui viennent
  • 27:09 - 27:12
    qu'ils peuvent également créer des moments de bonheur.
  • 27:13 - 27:16
    Les petits bonheurs de chaque jour.
  • 27:21 - 27:24
    Apprendre à prendre plaisir.
  • 27:25 - 27:30
    Apprendre à savourer les petits bonheurs.
  • 27:30 - 27:32
    de notre vie quotidienne.
  • 27:32 - 27:34
    Et c'est possible.
  • 28:00 - 28:02
    Il y a beaucoup de gens talentueux.
  • 28:03 - 28:06
    Ils peuvent obtenir un diplôme.
  • 28:07 - 28:14
    Ils peuvent inventer une nouvelle machine.
  • 28:16 - 28:18
    Il peuvent faire plein de choses.
  • 28:24 - 28:25
    Nous leur demanderons:
  • 28:27 - 28:30
    Pouvez-vous créer un moment de bonheur ?
  • 28:32 - 28:34
    Pouvez-vous utiliser votre corps,
  • 28:37 - 28:39
    pouvez-vous utiliser votre inspiration,
  • 28:40 - 28:42
    pouvez-vous utiliser votre pleine conscience
  • 28:43 - 28:45
    afin de créer un moment de bonheur ?
  • 28:45 - 28:47
    Une sensation de bonheur ?
  • 28:50 - 28:52
    La façon que nous avons de
  • 28:54 - 28:55
    faire une soupe.
  • 28:56 - 29:00
    Afin de faire une soupe, nous avons besoin d'eau, de légumes, de tofu etc.
  • 29:02 - 29:05
    La plupart d'entre nous sommes capables de faire une bonne soupe.
  • 29:08 - 29:13
    Un petit bonheur est comme ça, comme une soupe.
  • 29:14 - 29:17
    Et avec quelques ingrédients nous sommes capables de faire
  • 29:17 - 29:21
    un moment d bonheur pour nous et pour l'autre.
  • 29:23 - 29:26
    Vous pouvez offrir de votre soupe à l'autre personne.
  • 29:27 - 29:31
    Si vous savez inventer, créer un moment de bonheur
  • 29:32 - 29:36
    vous pouvez prendre plaisir à ce bonheur et pouvez offrir ceci à l'autre personne.
  • 29:38 - 29:40
    Donc c'est un art.
  • 29:40 - 29:43
    L'art du bonheur.
  • 29:45 - 29:48
    Vous devez apprendre à prendre plaisir.
  • 29:54 - 29:56
    Et à fabriquer
  • 30:02 - 30:06
    ces sensations de joie et de bonheur dans notre vie quotidienne.
  • 30:43 - 30:48
    Il faut apprendre à savourer les petits bonheurs.
  • 30:51 - 30:53
    Apprendre à savourer
  • 30:55 - 30:58
    les petits bonheurs de notre vie quotidienne.
  • 31:00 - 31:01
    Et à les créer.
  • 31:07 - 31:09
    Et nous savons
  • 31:11 - 31:13
    comment arrêter
  • 31:14 - 31:19
    la radio PSA (Pensée Sans Arrêt :*NST :Non Stop Thinking*)
  • 31:21 - 31:22
    afin de faire cela.
  • 31:23 - 31:28
    Si vous laisser la radio intérieure continuer,
  • 31:28 - 31:30
    alors vous ne pouvez rien faire.
  • 31:35 - 31:42
    Parce qu'il y a toujours ce discours mental en marche jour et nuit dans notre tête.
  • 31:43 - 31:47
    Vous pensez au passé, vous évoquez le passé,
  • 31:48 - 31:50
    vous avez peur du futur,
  • 31:51 - 31:53
    et les choses vont ainsi.
  • 31:54 - 31:57
    Et cela vous retire tout l'espace en vous.
  • 31:57 - 32:00
    Vous n'avez pas le temps de vivre votre vie.
  • 32:01 - 32:03
    Il est très important
  • 32:04 - 32:07
    d'arrêter la radio intérieure,
  • 32:07 - 32:10
    la PSA, Pensée Sans Arrêt.
  • 32:13 - 32:15
    Car cela est la pratique de
  • 32:17 - 32:19
    la rumination.
  • 32:24 - 32:29
    Nous mangeons et mâchons encore et encore
  • 32:30 - 32:32
    notre souffrance,
  • 32:32 - 32:36
    nos inquiétudes, et ce n'est pas bon pour votre santé.
  • 32:37 - 32:39
    Donc nous devons être capables de les aider
  • 32:42 - 32:47
    à ne pas continuer à manger leur propre conscience.
  • 32:48 - 32:49
    Cela évoque
  • 32:51 - 32:53
    la quatrième sorte de nutriment.
  • 32:54 - 32:56
    La conscience en tant que nourriture.
  • 32:56 - 32:59
    Dans notre conscience il y a de la souffrance,
  • 33:01 - 33:03
    du regret, du chagrin.
  • 33:06 - 33:11
    Nous avons l'habitude de les ressasser de nouveau
  • 33:11 - 33:16
    de la profondeur de notre conscience et de les mâcher et les manger encore et encore et encore.
  • 33:16 - 33:18
    Ce n'est pas sain,
  • 33:19 - 33:21
    pas un type d'aliment bon pour la santé.
  • 33:22 - 33:24
    Donc arrêter
  • 33:25 - 33:28
    le discours mental est très important dans la pratique.
  • 33:33 - 33:35
    C'est drôle qu'au
  • 33:35 - 33:41
    Village des pruniers non seulement nous ne buvons pas d'alcool,
  • 33:43 - 33:47
    ne mangeons pas de viande, mais nous conseillons de ne pas parler et de ne pas penser.
  • 33:49 - 33:54
    Parce que durant la marche si nous parlons ou pensons,
  • 33:55 - 33:58
    nous laissons la radio continuer
  • 33:59 - 34:00
    et vous êtes une victime,
  • 34:02 - 34:06
    vous êtes une victime du passé, du futur, des inquiétudes.
  • 34:06 - 34:08
    Nous ne sommes pas en train de vivre notre vie.
  • 34:08 - 34:12
    Afin d'être capables de vivre notre vie nous devons arrêter la radio à l'intérieur.
  • 34:16 - 34:18
    Le discours intérieur.
  • 34:20 - 34:26
    Par la suite, comment pouvez-vous prendre plaisir à vos pas
  • 34:26 - 34:29
    si vous laisser la radio continuer ?
  • 34:30 - 34:33
    C'est pourquoi il est très important d'arrêter la radio intérieure.
  • 34:35 - 34:37
    Pour ressentir,
  • 34:38 - 34:40
    plutôt que penser.
  • 34:41 - 34:45
    Lorsque nous touchons le sol avec notre pied
  • 34:47 - 34:48
    nous devons être capables de ressentir.
  • 34:49 - 34:51
    Et la sensation peut amener la vision profonde.
  • 34:55 - 34:58
    Nous sommes concentrés sur cette sensation.
  • 34:58 - 35:00
    Je suis en train de toucher la Terre mère.
  • 35:01 - 35:03
    avec mon pied gauche.
  • 35:06 - 35:10
    Et en un rien de temps vous touchez toutes les merveilles de la vie
  • 35:10 - 35:12
    qui sont disponibles
  • 35:13 - 35:17
    pendant la durée de contact entre le sol et votre pied gauche.
  • 35:18 - 35:19
    Et vous avez la sensation,
  • 35:20 - 35:22
    une merveilleuse sensation de joie,
  • 35:22 - 35:24
    de bien-être.
  • 35:27 - 35:29
    Et en faisant ainsi, vous pouvez arrêter la pensée.
  • 35:31 - 35:35
    Arrêter la pensée afin de faire cela, faire cela afin d'arrêter la pensée.
  • 35:39 - 35:43
    Donc ressentir plutôt que penser est notre pratique.
  • 35:45 - 35:46
    Ressentir votre corps.
  • 35:48 - 35:50
    Etre conscient de chaque sensation.
  • 35:53 - 35:54
    Les embrasser.
  • 35:56 - 35:58
    Ceci est notre pratique.
  • 35:58 - 36:01
    Et la guérison est possible.
  • 36:04 - 36:08
    Et nous nous apportons des aliments sains.
  • 36:11 - 36:16
    Nous ne mâchons pas encore et encore notre chagrin, notre peur, notre colère,
  • 36:16 - 36:18
    ce qui n'est pas bon pour la santé.
  • 36:19 - 36:25
    Mais nous commençons à accéder à la nourriture saine, bonne pour la santé que nous méritons.
  • 36:26 - 36:28
    Et la Sangha autour de nous
  • 36:29 - 36:32
    est là pour nous rappeller notre pratique.
  • 36:38 - 36:39
    Donc nous apprenons
  • 36:42 - 36:46
    comment marcher joyeusement et avec bonheur.
  • 36:47 - 36:51
    La marche méditative n'est pas un dur labeur.
  • 36:55 - 36:57
    C'est n'est pas un devoir que nous devons accomplir.
  • 36:58 - 37:00
    C'est une opportunité
  • 37:00 - 37:03
    de créer des moments de bonheur.
  • 37:04 - 37:09
    C'est une bonne opportunité de créer des moments de bonheur
  • 37:10 - 37:12
    et de guérir.
  • 37:13 - 37:15
    La méditation marchée.
  • 37:15 - 37:19
    Que vous marchiez avec une Sangha ou seul.
  • 37:22 - 37:25
    En marchant avec une Sanghan vous héritez,
  • 37:26 - 37:29
    vous profitez de l'énergie collective de la Sangha.
  • 37:31 - 37:32
    Et an marchant seul
  • 37:33 - 37:36
    vous émanez l'énergie de paix et de pleine conscience
  • 37:37 - 37:39
    et vous rappelez aux gens
  • 37:40 - 37:42
    de marcher comme vous.
  • 37:46 - 37:47
    Chaque moment de la pratique
  • 37:49 - 37:52
    peut guérir et aider à guérir les autres personnes.
  • 37:53 - 37:57
    Pas uniquement vous même, mais aider à guérir les autres personnes.
  • 37:57 - 38:02
    C'est très plaisant de voir un frère ou une soeur marchant pleinement coonscient et avec bonheur
  • 38:03 - 38:04
    sur un site.
  • 38:05 - 38:07
    C'est très nourrissant et guérissant.
  • 38:09 - 38:13
    Donc que vous marchiez avec une Sangha ou marchiez seul
  • 38:14 - 38:17
    vos pas sont importants pour nous.
  • 38:21 - 38:25
    Et les gens qui viennent à nous, lorsqu'ils nous voient marcher comme cela
  • 38:25 - 38:28
    ils ont foi dans la pratique, dans le Dharma.
  • 38:38 - 38:41
    Lorsque nous déjeunonsn lorsque nous mangeons,
  • 38:44 - 38:46
    il doit y avoir une manière de manger
  • 38:47 - 38:53
    qui fait que chaque moment du repas puisse être guérissant, puisse être nourrissant.
  • 38:54 - 38:59
    Nous n'obtenons pas des nutriments uniquement de la nourriture,
  • 38:59 - 39:02
    mais aussi de la Sangha.
  • 39:03 - 39:06
    Car ensemble, assis ensemble et mangeant
  • 39:06 - 39:11
    nous générons l'énergie de pleine conscience, l'énergie collective de pleine conscience et de fraternité.
  • 39:12 - 39:15
    ET cela est très sain, c'est très guérissant.
  • 39:17 - 39:19
    Ainsi en mangeant comme ça vous stoppez la pensée.
  • 39:21 - 39:25
    Et vous êtes devenu conscient des membres de la Sangha autour de vous.
  • 39:26 - 39:31
    Tout le monde est en train de générer l'énergie de paix, la fraternité.
  • 39:31 - 39:35
    C'est la guérison, c'est cela la bonne nourriture.
  • 39:37 - 39:40
    Donc manger ensemble est une pratique.
  • 39:41 - 39:45
    Ce n'est pas un dur labeur, ce n'est pas un devoir à accomplir.
  • 39:47 - 39:48
    Egalement,
  • 39:49 - 39:51
    la méditation assise.
  • 39:52 - 39:54
    La méditation assise est
  • 39:55 - 39:57
    une opportunité de guérir,
  • 39:59 - 40:01
    de créer des moments de joie également.
  • 40:02 - 40:06
    Et non pas un moment où vous devez être là
  • 40:08 - 40:14
    à attendre que la cloche sonne annoncant la fin de l'assise.
  • 40:15 - 40:17
    Non. Ce serait un gâchis.
  • 40:18 - 40:21
    C'est du gaspillage.
  • 40:24 - 40:25
    Ce sont des moment très
  • 40:26 - 40:30
    très rares, très précieux.
  • 40:31 - 40:36
    Les gens dans le monde, ils n'ont pas le temps de s'asseoir et ne rien faire comme ça.
  • 40:38 - 40:41
    Ils considèrent cela comme non-rentable.
  • 40:44 - 40:45
    Un luxe.
  • 40:47 - 40:48
    Le temps c'est de l'argent.
  • 40:49 - 40:51
    Mais nous savons que s'asseoir
  • 40:53 - 40:55
    peut être très guérissant.
  • 40:56 - 41:00
    Donc nous devons apprendre comment prendre plaisir à chaque moment de notre assise.
  • 41:01 - 41:04
    Comment respirer, comment s'asseoir, afin que chaque moment d'assise
  • 41:05 - 41:07
    puisse être nourrissant et guérissant.
  • 41:11 - 41:13
    Et si nous savons cela
  • 41:16 - 41:19
    cette activité programmée est mise en place par nous même
  • 41:20 - 41:23
    et non pas imposée à nous par un parti politique,
  • 41:25 - 41:27
    ou par le Roi.
  • 41:30 - 41:35
    C'est la Sangha qui a créé l'emploi du temps
  • 41:36 - 41:39
    afin que nous puissions faire bon usage des horaires
  • 41:40 - 41:43
    pour notre transformation et notre guérison.
  • 41:45 - 41:49
    L'emploi du temps ne nous est pas imposé par qui que ce soit, y compris Thay.
  • 41:51 - 41:54
    L'emploi du temps a été conçu par toute la Sangha
  • 41:55 - 41:58
    pour que chacun puisse avoir une même opportunité
  • 41:59 - 42:01
    de se transformer et de guérir.
  • 42:02 - 42:04
    Donc nous ne devons pas nous plaindre
  • 42:05 - 42:07
    que l'emploi du temps est trop serré.
  • 42:07 - 42:10
    Seuls les débutants ont besoin d'un emploi du temps serré.
  • 42:14 - 42:16
    Thay est la "raison d'être"
  • 42:17 - 42:21
    d'un pratiquant, d'avoir un emploi du temps.
  • 42:22 - 42:25
    Et nous savons que le faire avec une Sangha,
  • 42:25 - 42:27
    le faire ensemble avec une Sangha,
  • 42:28 - 42:32
    est meilleur, est plus facile, est plus plaisant.
  • 42:33 - 42:37
    Donc la cloche et la Sangha qui se rend à l'assise
  • 42:37 - 42:38
    nous aide.
  • 42:42 - 42:46
    C'est une grande aide que tout le monde aille à l'assise
  • 42:47 - 42:51
    donc nous allons à l'assise. C'est quelque chose de très naturel.
  • 42:52 - 42:54
    Nous n'avons pas à faire le moindre effort.
  • 43:02 - 43:04
    Il est dit dans de nombreux soutras
  • 43:04 - 43:06
    que le Dharma
  • 43:06 - 43:09
    est adorable, est plaisant,
  • 43:10 - 43:13
    au début, au milieu et à la fin.
  • 43:14 - 43:17
    Donc chaque minute de la pratique doit être plaisant, doit être guérissant
  • 43:19 - 43:21
    et transformateur.
Title:
Daffodil Festival Dharma Talk — Sun 10 Mar 2013
Description:

This is the talk of Thay given on the Daffodil Festival Day of Mindfulness in the Dharma Cloud Temple of Plum Village, France.

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Video Language:
English
Duration:
45:13

French subtitles

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