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Une initative globale pour mettre fin aux violences faites aux enfants

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    [Cet exposé est destiné aux adultes]
  • 0:05 - 0:07
    On me demande souvent ce que je fais.
  • 0:08 - 0:09
    Et je réponds toujours :
  • 0:09 - 0:12
    « Je travaille pour mettre fin
    aux violences faites aux enfants.
  • 0:12 - 0:16
    Toutes les violence envers
    tous les enfants dans tous les pays. »
  • 0:17 - 0:18
    Il y a généralement un blanc.
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    Parfois, selon le contexte, j'entends :
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    « Oh là, ça tue la conversation. »
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    Ensuite viennent les questions :
  • 0:25 - 0:28
    « De quel type de violence parlez-vous ? »
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    « Quel en est le niveau ? »
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    « Ça se passe où, ça se passe ici ? »
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    Lorsque je réponds à ces questions,
    les gens ont tendance à être choqués.
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    Choqués par l'ampleur de la violence,
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    choqués par la nature de la violence.
  • 0:40 - 0:42
    Mais je m'assure rapidement
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    qu'ils ne restent pas
    sur un sentiment de pessimisme.
  • 0:45 - 0:49
    Je crois qu'on a une opportunité
    historique, sans précédent,
  • 0:49 - 0:50
    dans notre génération,
  • 0:50 - 0:52
    pour mettre fin
    aux violences faites aux enfants.
  • 0:53 - 0:56
    Il y a un mouvement naissant
    qui se forme autour de ça.
  • 0:56 - 0:59
    Des gouvernements nationaux, municipaux,
  • 0:59 - 1:01
    provinciaux et autres
    se joignent à ce mouvement.
  • 1:01 - 1:04
    Quand on réussira - et on aura
    besoin de tout le monde -
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    on changera le cours de l'Histoire.
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    Qu'entend-on
    par violences faites aux enfants ?
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    Je parle de toute violence physique,
  • 1:12 - 1:15
    sexuelle, psychologique et émotionnelle
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    qu'ils subissent à la maison,
  • 1:18 - 1:21
    à l'école, en ligne
    et dans leur communauté.
  • 1:22 - 1:24
    On travaille partout dans le monde
  • 1:24 - 1:28
    et nos partenaires nous racontent
    des histoires troublantes sur des enfants.
  • 1:29 - 1:32
    Par exemple, Sarah, âgée de 10 ans,
  • 1:32 - 1:35
    est violée à répétition par son beau-père
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    et menacée de violences si elle en parle.
  • 1:38 - 1:42
    Faisal se fait taper les doigts
    avec un câble à l'école,
  • 1:42 - 1:43
    est stigmatisé, traité d'âne
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    et forcé de rester dehors dans le froid
    s'il donne de mauvaises réponses.
  • 1:48 - 1:52
    De nos partenaires travaillant pour rendre
    Internet plus sûr pour les enfants,
  • 1:52 - 1:55
    on entend des histoires
    comme celle d'Angelika.
  • 1:55 - 1:57
    Douze ans
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    et forcée à commettre des actes
    sexuels avec son oncle,
  • 2:01 - 2:04
    qui sont retransmis en direct sur des
    sites payants à l'autre bout du monde.
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    Une fille sur 10 est victime
    d'abus sexuels avant l'âge de 20 ans.
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    La moitié des enfants vivent dans des pays
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    où le châtiment corporel
    n'est pas totalement interdit.
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    Aux USA, rien que l'an dernier,
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    45 millions de cas d'images et de vidéos
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    de violences et d'abus sexuels impliquant
    des enfants ont été signalés -
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    deux fois plus que l'année précédente.
  • 2:27 - 2:30
    Toutes ces formes de violences
  • 2:30 - 2:33
    s'ajoutent pour donner des chiffres
    véritablement renversants.
  • 2:33 - 2:35
    Mondialement chaque année,
    un milliard d'enfants
  • 2:35 - 2:37
    subissent une forme de violence.
  • 2:37 - 2:39
    Cela fait un enfant sur deux.
  • 2:39 - 2:41
    C'est un problème universel.
  • 2:43 - 2:44
    D'où vient mon optimisme ?
  • 2:45 - 2:46
    Parlons de la Suède et de l'Ouganda.
  • 2:46 - 2:49
    Deux pays aussi différents
    que vous pourriez imaginer.
  • 2:50 - 2:51
    Parlez avec un économiste,
  • 2:51 - 2:54
    il vous dira qu'en Suède
    le revenu moyen par personne
  • 2:54 - 2:56
    est environ 50 000 $ par an.
  • 2:56 - 2:58
    En Ouganda, c'est 2 000 $.
  • 2:59 - 3:01
    Un historien vous dira
  • 3:01 - 3:04
    que ça fait 200 ans que la Suède
    n'a pas eu de conflit national.
  • 3:04 - 3:06
    L'Ouganda lutte toujours
    contre une insurrection
  • 3:06 - 3:08
    dans le nord du pays.
  • 3:09 - 3:11
    Un musicien peut vous dire
  • 3:11 - 3:15
    que l'hymne national ougandais,
    « Oh Uganda, Land of Beauty »,
  • 3:15 - 3:17
    est le plus court au monde.
  • 3:17 - 3:20
    Si court qu'en fait on le joue
    plus d'une fois.
  • 3:20 - 3:24
    Je crois que les Suédois jouent et
    chantent le leur un peu plus longtemps.
  • 3:25 - 3:27
    Mais plus sérieusement,
  • 3:27 - 3:29
    la Suède et l'Ouganda se sont engagés,
  • 3:29 - 3:31
    partagent un lien et un objectif communs :
  • 3:31 - 3:33
    mettre fin aux violences
    faites aux enfants.
  • 3:33 - 3:36
    Ils agissent pour essayer
    d'amener leurs pays
  • 3:36 - 3:40
    sur la voie de la violence zéro
    envers les enfants d'ici 2030.
  • 3:41 - 3:45
    Beaucoup d'autres pays, villes,
    et États dans le monde entier
  • 3:45 - 3:46
    les ont rejoints.
  • 3:47 - 3:49
    Mais de quoi s'agit-il vraiment
    dans la pratique ?
  • 3:49 - 3:51
    Que font-ils quand ils prennent
    un engagement ?
  • 3:51 - 3:55
    Il s'agit d'engagement et de volonté
    politiques de haut niveau.
  • 3:55 - 3:57
    Il s'agit de promulguer
    et d'appliquer la législation,
  • 3:58 - 4:00
    de lancer des initiatives,
    de changer les politiques,
  • 4:00 - 4:02
    démarrer une conversation nationale
  • 4:02 - 4:06
    pour sensibiliser et ensuite
    changer les attitudes
  • 4:06 - 4:07
    et rendre socialement inacceptables
  • 4:07 - 4:10
    les violences et les abus contre
    les enfants dans un pays.
  • 4:11 - 4:14
    C'est reconnaître que
    les violences faites aux enfants
  • 4:14 - 4:15
    touchent de nombreux secteurs
  • 4:15 - 4:19
    et doivent donc être traitées
    par une approche systémique.
  • 4:19 - 4:21
    On ne peut pas en aborder qu'un élément.
  • 4:21 - 4:24
    Il faut plusieurs organisations
    du gouvernement et au-delà,
  • 4:24 - 4:26
    les groupes religieux, le secteur privé,
    les médias,
  • 4:27 - 4:30
    les universités, les organisations
    de la société civile, etc.
  • 4:30 - 4:33
    Il faut tirer parti
    des meilleures pratiques
  • 4:33 - 4:35
    et des preuves à l'échelle mondiale,
  • 4:35 - 4:37
    mais utiliser des données nationales
  • 4:37 - 4:42
    pour faire la lumière sur la violence,
    souvent cachée, de chaque pays.
  • 4:42 - 4:45
    Utiliser ces données pour
    orienter la réponse nationale,
  • 4:45 - 4:48
    et aussi pour mesurer
    et suivre les progrès.
  • 4:48 - 4:50
    Partager ce qui fonctionne,
  • 4:50 - 4:52
    et être honnête
    sur ce qui ne fonctionne pas.
  • 4:53 - 4:54
    Partager l'inspiration
  • 4:54 - 4:57
    quand on a du succès
    et qu'on voit la violence diminuer.
  • 4:59 - 5:02
    Mais peut-on vraiment faire cela
    à l'échelle mondiale ?
  • 5:02 - 5:05
    Un milliard d'enfants subissent
    des violences chaque année.
  • 5:05 - 5:06
    Je pense que oui.
  • 5:06 - 5:11
    En 2015, 193 chefs d'État ont engagé
    leurs pays à mettre fin à la violence,
  • 5:11 - 5:14
    à l'abus et à la négligence
    contre les enfants d'ici 2030.
  • 5:14 - 5:16
    Les violences faites aux enfants
  • 5:16 - 5:18
    minent tous les autres investissements
  • 5:18 - 5:20
    dans leur santé et leur éducation,
  • 5:20 - 5:21
    a des conséquences à vie
  • 5:21 - 5:26
    et se transmet sur plusieurs années
    et générations.
  • 5:27 - 5:30
    Il ne s'agit pas juste d'accords
    internationaux et gouvernements.
  • 5:30 - 5:31
    Ça compte vraiment.
  • 5:31 - 5:34
    Il y a un changement plus fondamental,
  • 5:34 - 5:36
    et nous, comme sociétés
    partout dans le monde,
  • 5:36 - 5:39
    dénonçons finalement
    les comportements inacceptables
  • 5:39 - 5:41
    qui ont été tolérés trop longtemps.
  • 5:41 - 5:43
    Pensez au mouvement #MeToo,
  • 5:43 - 5:46
    comment secteur après secteur,
    industrie après industrie,
  • 5:46 - 5:47
    ont dénoncé les prédateurs,
  • 5:47 - 5:49
    leur demandant des comptes.
  • 5:49 - 5:52
    C'est un long voyage, mais
    nous nous sommes engagés.
  • 5:52 - 5:54
    Regardez l'industrie de l'aide.
  • 5:54 - 5:55
    Suite à certains abus de pouvoir,
  • 5:55 - 5:58
    l'industrie prend maintenant
    très sérieusement
  • 5:58 - 6:01
    la protection des enfants
    partout dans le monde.
  • 6:03 - 6:05
    Mais peut-être encore bien plus,
  • 6:05 - 6:08
    les enfants et les jeunes eux-mêmes,
  • 6:08 - 6:10
    ont maintenant une voix
  • 6:10 - 6:11
    grâce à la technologie,
  • 6:11 - 6:13
    ce qu'ils n'avaient pas avant.
  • 6:13 - 6:15
    Ils s'en servent non seulement
  • 6:15 - 6:18
    pour militer contre la situation
    autour d'eux,
  • 6:18 - 6:20
    ou faire améliorer ce qui doit l'être,
  • 6:20 - 6:22
    mais pour faire partie des solutions
  • 6:22 - 6:25
    qui façonnent et influent sur leur vie.
  • 6:26 - 6:28
    Pensez à ces jeunes militants
  • 6:28 - 6:30
    qui dénoncent les mutilations
    génitales féminines,
  • 6:30 - 6:35
    le mariage d'enfants, le harcèlement
    en ligne, la sûreté des écoles,
  • 6:35 - 6:36
    et la liste continue.
  • 6:37 - 6:39
    Ces enfants sont importants.
  • 6:40 - 6:42
    On a donc le leadership politique,
  • 6:42 - 6:44
    le militantisme des jeunes,
  • 6:44 - 6:46
    des solutions basées sur des faits,
  • 6:48 - 6:49
    une conscience publique croissante.
  • 6:49 - 6:50
    On est sur la bonne voie,
  • 6:50 - 6:53
    on commence le parcours
    pour arriver à zéro en 2030.
  • 6:53 - 6:55
    Mais quelles sont ces solutions ?
  • 6:56 - 6:58
    Il y a trois ans, en 2016,
  • 6:58 - 7:02
    dix institutions mondiales se sont
    assemblées et alignées sur le cadre
  • 7:02 - 7:05
    d'une approche étape par étape détaillée
  • 7:05 - 7:07
    pour mettre fin
    aux violences faites aux enfants.
  • 7:08 - 7:09
    Elle porte le nom INSPIRE
  • 7:09 - 7:12
    et explore le besoin
    d'une législation pertinente,
  • 7:12 - 7:14
    en tenant compte des normes sociales,
  • 7:14 - 7:16
    le soutien aux parents et aux aidants,
  • 7:16 - 7:19
    les interventions auprès des enfants
    victimes de violences et d'abus.
  • 7:19 - 7:21
    Des écoles sûres afin que
  • 7:21 - 7:24
    les enfants puissent s'épanouir
    dans leur milieu d'apprentissage.
  • 7:25 - 7:27
    En Ouganda, il y a quatre ans,
  • 7:27 - 7:30
    une fille de huit ans pouvait
    être mariée avec un homme de 30 ans.
  • 7:31 - 7:32
    Cela n'est plus possible.
  • 7:32 - 7:34
    En 2016, le Children Act l'a rendu illégal
  • 7:34 - 7:37
    et a fixé l’âge minimum du mariage
    à 18 ans.
  • 7:37 - 7:39
    Ça, c'est le I de INSPIRE :
  • 7:39 - 7:42
    adopter et faire appliquer la législation.
  • 7:43 - 7:46
    Le Cambodge lance un programme
    de soutien aux parents
  • 7:46 - 7:48
    et aux aidants dans tout le pays
  • 7:48 - 7:51
    afin qu'ils soient plus prêts
    à élever les enfants
  • 7:51 - 7:55
    et imposer la discipline d'une façon
    non violente à la maison.
  • 7:55 - 7:57
    Ça, c'est le P de INSPIRE :
  • 7:57 - 7:59
    soutien aux parents et aux aidants.
  • 7:59 - 8:00
    Aux Philippines,
  • 8:00 - 8:04
    100 centres sont en place pour
    protéger les femmes et les enfants
  • 8:04 - 8:07
    qui courent un risque élevé
    d'abus et de violences
  • 8:07 - 8:09
    ou qui les ont déjà subis.
  • 8:09 - 8:12
    Ça, c'est le R d'INSPIRE :
    réponse et services de soutien.
  • 8:12 - 8:17
    En Ouganda, une trousse sur la sûreté
    des écoles a été distribuée
  • 8:17 - 8:19
    à la moitié des enseignants du pays
  • 8:19 - 8:23
    pour les aider à maintenir la discipline
    en classe de façon non violente.
  • 8:24 - 8:27
    Ça, c'est le E de INSPIRE : éducation
    et compétences essentielles.
  • 8:27 - 8:30
    Ce ne sont que quelques
    éléments du cadre INSPIRE.
  • 8:30 - 8:34
    De plus en plus de pays s'engagent
    à le mettre en place,
  • 8:34 - 8:37
    à l'adapter au niveau local,
    à ajouter des données pertinentes,
  • 8:37 - 8:39
    à planifier et à collaborer entre secteurs
  • 8:39 - 8:41
    et à commencer ce parcours menant à zéro.
  • 8:41 - 8:45
    Le Canada, le Mexique, les Émirats
    Arabes Unis, la Tanzanie --
  • 8:45 - 8:47
    j'ai mentionné la Suède et l'Ouganda --
  • 8:47 - 8:49
    le Japon, les Philippines, l'Indonésie,
  • 8:49 - 8:52
    de plus en plus de pays,
    et désormais des villes aussi.
  • 8:52 - 8:54
    Ici même, en Écosse,
    l'Université d'Edimbourg
  • 8:54 - 8:57
    est en train de créer
    un laboratoire d'apprentissage
  • 8:57 - 9:00
    qui suivra le parcours que
    suivront ensemble les villes en Écosse,
  • 9:00 - 9:05
    aux Philippines et en Colombie,
    examinera ce qui fonctionne
  • 9:06 - 9:07
    dans une ville, adaptera
  • 9:07 - 9:10
    un élément en cours de préparation
    pour être mis en œuvre au niveau national
  • 9:10 - 9:12
    pour les besoins d'une ville,
  • 9:12 - 9:14
    où nous croyons qu'il est possible
  • 9:14 - 9:17
    d'avancer rapidement
    et d'obtenir des progrès démontrables
  • 9:17 - 9:19
    en moins de temps.
  • 9:19 - 9:20
    Quand nous réussirons,
  • 9:20 - 9:23
    ce succès sera partagé à travers
    le laboratoire d'apprentissage
  • 9:23 - 9:25
    et au-delà de l'Université.
  • 9:27 - 9:29
    Mettre fin à la violence est le geste
  • 9:29 - 9:31
    qui s'impose et est un bon investissement.
  • 9:31 - 9:34
    On a des solutions fondées sur des faits
  • 9:34 - 9:36
    et un début de parcours.
  • 9:36 - 9:39
    Que se passerait-il si on mettait fin
    aux violences faites aux enfants ?
  • 9:39 - 9:40
    Imaginons ça une seconde.
  • 9:42 - 9:45
    D'abord, pensez aux enfants
    que j'ai mentionnés.
  • 9:45 - 9:47
    Sarah ne se coucherait plus
    dans son lit le soir,
  • 9:47 - 9:50
    craignant le bruit des pas
    de son beau-père
  • 9:50 - 9:51
    qui monte l'escalier.
  • 9:52 - 9:54
    Faisal irait à l'école et s'épanouirait.
  • 9:54 - 9:57
    Il ne craindrait plus d'être à l'école,
  • 9:57 - 10:00
    d'être harcelé, frappé et
    couvert de honte par les instituteurs.
  • 10:02 - 10:04
    Angelika et celles comme elle
  • 10:04 - 10:08
    ne seraient plus une marchandise
    mise en ligne pour le plaisir d'adultes
  • 10:08 - 10:11
    vivant à des milliers de kilomètres.
  • 10:12 - 10:14
    Ensuite multipliez
  • 10:14 - 10:16
    les avantages sociaux,
    économiques et culturels.
  • 10:16 - 10:19
    Multipliez le tout pour chaque famille,
    chaque communauté,
  • 10:19 - 10:21
    chaque village, ville, métropole, pays
  • 10:21 - 10:24
    et tout d'un coup, vous verrez
    une nouvelle norme émerger.
  • 10:24 - 10:28
    Une génération grandirait
    sans avoir subi de violences.
  • 10:29 - 10:31
    On a besoin de nous tous.
  • 10:31 - 10:34
    Mais on a une opportunité
    sans précédent pour essayer,
  • 10:34 - 10:38
    et en tant qu'adultes, je pense
    qu'on a une responsabilité de le faire.
  • 10:40 - 10:42
    Ensuite quand on nous demandera :
  • 10:42 - 10:43
    « Que faites-vous dans la vie ? »,
  • 10:43 - 10:46
    chacun d'entre nous pourra dire :
  • 10:46 - 10:48
    « Je change le cours de l'Histoire.
  • 10:49 - 10:52
    Je fais ma part pour mettre fin
    aux violences faites aux enfants. »
  • 10:53 - 10:55
    Faisons-le, et ce, maintenant.
  • 10:55 - 10:56
    Merci.
  • 10:56 - 10:59
    (Applaudissements.)
Title:
Une initative globale pour mettre fin aux violences faites aux enfants
Speaker:
Howard Taylor
Description:

Chaque année, un milliard d'enfants sont victimes de violences à la maison, à l'école, en ligne ou dans leur communauté, selon Howard Taylor, défenseur de la sécurité des enfants. Le problème est à la fois social, économique, politique et urgent. Dans un discours révélateur, Howard Taylor montre pourquoi nous avons aujourd'hui une occasion sans précédent de mettre fin aux violences faites aux enfants et de créer un avenir meilleur pour chaque enfant.
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English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
11:15

French subtitles

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