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Trois manières de créer des espaces qui vous touchent, par un décorateur de Broadway

  • 0:01 - 0:02
    Vous êtes assis,
  • 0:02 - 0:06
    et c'est incroyablement frustrant.
  • 0:07 - 0:08
    C'est exaspérant.
  • 0:08 - 0:10
    Vous êtes assis depuis des heures,
  • 0:10 - 0:13
    à remplir ces petits cercles
    avec votre crayon HB,
  • 0:13 - 0:14
    c'est un contrôle classique.
  • 0:14 - 0:18
    Vous levez les yeux sur le tableau noir
    à moitié effacé,
  • 0:18 - 0:21
    vous pouvez voir cet alphabet en cursives
    parfaitement calligraphié,
  • 0:22 - 0:24
    les cartes qui se déroulent,
  • 0:24 - 0:28
    vous pouvez entendre le tic-tac
    de l'horloge industrielle sur le mur.
  • 0:28 - 0:34
    Mais plus important encore, vous sentez
    la lumière fluorescente oppressante,
  • 0:34 - 0:36
    ce rayon mortel au-dessus de votre tête.
  • 0:36 - 0:38
    Bzzzzzz.
  • 0:38 - 0:40
    Et vous n'en pouvez plus,
    mais ce n'est pas grave,
  • 0:40 - 0:43
    parce que Mlle Darling dit :
    « Les enfants, c'est terminé. »
  • 0:43 - 0:47
    Alors vous vous levez... il n'y a
    plus de vous que de la vapeur.
  • 0:47 - 0:51
    Vous bougez tellement vite, vous renversez
    cette petite chaise en plastique,
  • 0:51 - 0:52
    et vous sprintez dans le couloir,
  • 0:52 - 0:56
    vous passez l'odeur de javel
    et de sueur, et les casiers,
  • 0:56 - 0:58
    et vous poussez la porte...
  • 0:58 - 0:59
    (Inspire profondément)
  • 0:59 - 1:01
    et enfin, vous êtes dehors.
  • 1:01 - 1:04
    Vous pouvez sentir le vent
    sur votre visage,
  • 1:04 - 1:06
    et le soleil sur votre peau,
  • 1:06 - 1:10
    et, le plus important, le grand ciel bleu.
  • 1:11 - 1:13
    C'est une révélation d'espace.
  • 1:14 - 1:19
    Les révélations d'espace sont mon métier :
    je suis designer et directeur de création,
  • 1:19 - 1:21
    et c'est comme ça que je gagne ma vie.
  • 1:21 - 1:24
    Je le fais pour plein de gens
    et de plein de façons différentes,
  • 1:24 - 1:26
    ça peut avoir l'air compliqué,
    mais ça ne l'est pas.
  • 1:26 - 1:29
    Et dans les prochaines minutes,
    je vais vous donner trois façons
  • 1:29 - 1:31
    de bouger à travers votre monde
  • 1:31 - 1:35
    pour que vous aussi, vous puissiez
    faire des révélations d'espace.
  • 1:35 - 1:38
    Étape une : la thérapie.
  • 1:38 - 1:42
    Je sais, je sais, je sais : blablabla,
    New-yorkais blablabla thérapie.
  • 1:42 - 1:46
    Sérieux, la thérapie : vous devez savoir
    pourquoi vous faites ces choses, non ?
  • 1:46 - 1:48
    Quand on m'a demandé
    de designer « Hamilton »,
  • 1:48 - 1:51
    j'ai parlé avec
    Lin-Manuel Miranda, l'auteur,
  • 1:51 - 1:52
    Tommy Kail, le directeur, et j'ai dit :
  • 1:52 - 1:56
    « Pourquoi on raconte
    cette histoire vieille de 246 ans ?
  • 1:56 - 1:58
    C'est quoi dans l'histoire
    que vous voulez raconter,
  • 1:58 - 2:02
    qu'est-ce que vous voulez que les gens
    ressentent quand ils voient le show ? »
  • 2:02 - 2:06
    C'est important. Quand on comprend ça,
    on passe à la deuxième étape : le design.
  • 2:06 - 2:08
    Et je vais vous donner
    des petits trucs pour ça,
  • 2:08 - 2:12
    mais la phase de design est importante
    parce qu'on fait tous ses jouets cools.
  • 2:12 - 2:15
    Je me connecte au cerveau
    de Lin, lui au mien,
  • 2:15 - 2:17
    ce monologue devient un dialogue.
  • 2:17 - 2:18
    Et je fabrique ces jouets,
  • 2:18 - 2:21
    et je dis : « Est-ce que
    ce monde ressemble à l'endroit
  • 2:21 - 2:24
    où vous pensez que votre spectacle
    pourrait se passer ? »
  • 2:24 - 2:26
    Si la réponse est oui,
    et quand la réponse est oui,
  • 2:26 - 2:29
    on passe à la partie que je trouve
    la plus terrifiante,
  • 2:29 - 2:31
    qui est la phase d’exécution.
  • 2:31 - 2:34
    Cette phase, c'est quand
    on construit cette chose,
  • 2:34 - 2:38
    et quand cette conversation passe de
    quelques personnes à quelques centaines,
  • 2:38 - 2:40
    qui traduisent maintenant cette idée.
  • 2:40 - 2:42
    On la met dans cette belle petite chose,
  • 2:42 - 2:45
    dans cette machine de
    « Chérie, j'ai rétréci les gosses »
  • 2:45 - 2:46
    et on la fait passer à taille réelle,
  • 2:46 - 2:48
    et on ne sait pas si on est bons
  • 2:48 - 2:51
    jusqu'à ce qu'on se pointe
    sur scène : « C'est bon ? »
  • 2:51 - 2:52
    C'est ça, le truc :
  • 2:52 - 2:53
    vous n'avez pas à être Lin,
  • 2:53 - 2:57
    vous n'avez pas à avoir un livre
    que vous voulez transformer en show
  • 2:57 - 2:59
    pour faire ça dans votre vraie vie.
  • 2:59 - 3:02
    Au fait, vous êtes déjà dans un show.
    Il s'appelle votre vie.
  • 3:02 - 3:03
    Félicitations. (Rires)
  • 3:03 - 3:06
    Shakespeare l'a dit :
    « Le monde entier est un théâtre. »
  • 3:06 - 3:08
    Il a raison là-dessus.
  • 3:08 - 3:11
    Il avait tort quand il a dit :
  • 3:11 - 3:13
    « Et nous n'en sommes que les acteurs. »
  • 3:13 - 3:15
    C'est ridicule : on n'est pas que ça.
  • 3:15 - 3:18
    On est la costumière, l'éclairagiste
  • 3:18 - 3:20
    et le maquilleur de notre monde,
  • 3:20 - 3:24
    et je veux que vous pensiez que vous êtes
    le scénographe de votre monde.
  • 3:24 - 3:28
    Parce que je pense que si vous faites,
    en sortant d'ici, ces trois choses
  • 3:28 - 3:31
    et quelques petites astuces
    que je vais vous donner,
  • 3:31 - 3:33
    vous pouvez commencer à changer le monde
  • 3:33 - 3:34
    comme vous le voulez.
  • 3:34 - 3:36
    Vous voulez le faire ?
  • 3:36 - 3:37
    Écrivez tous un spectacle.
  • 3:37 - 3:38
    (Rires)
  • 3:38 - 3:39
    Je plaisante.
  • 3:39 - 3:42
    OK. Étape une : la thérapie. Ok ?
  • 3:43 - 3:44
    Comment vous sentez-vous ?
  • 3:44 - 3:47
    C'est ça que le psy dit :
    « Comment vous sentez-vous ? »
  • 3:47 - 3:51
    C'est important de se souvenir de ça,
    parce que quand on designe son monde,
  • 3:51 - 3:54
    la thérapie est importante.
  • 3:54 - 3:58
    Elle vous dit que l'émotion va
    se transformer en couleur et en lumière.
  • 3:58 - 4:02
    Un bon exemple de lumière et de couleur
  • 4:02 - 4:05
    est un spectacle que j'ai designé,
    « Dear Evan Hansen ».
  • 4:05 - 4:06
    Il existe... Oh mon dieu,
  • 4:06 - 4:11
    il existe dans un monde fait presque
    uniquement de lumière et de couleur.
  • 4:11 - 4:14
    Donc j'ai choisi une couleur :
    le noir profond.
  • 4:14 - 4:15
    (Rires)
  • 4:15 - 4:20
    Le noir profond est une couleur
    comme la tristesse est une émotion.
  • 4:20 - 4:24
    Et ce spectacle transforme les gens,
    après les avoir brisés.
  • 4:24 - 4:28
    Je suis sûr que vous vous demandez :
    « Combien une scène peut coûter
  • 4:28 - 4:31
    pour vous transformer,
    si vous êtes assis pendant deux heures 20
  • 4:31 - 4:32
    dans le noir profond ? »
  • 4:32 - 4:34
    La réponse est : pas grand-chose !
  • 4:35 - 4:36
    Le noir profond,
  • 4:37 - 4:39
    allumez les lumières au bon moment.
  • 4:39 - 4:41
    Pensez à quand vous sortez
    de la classe de Miss Darling.
  • 4:41 - 4:44
    Le noir profond s'en va au bon moment,
  • 4:44 - 4:49
    on fait s'envoler ce mur
    et on révèle un beau ciel bleu.
  • 4:50 - 4:52
    Ça époustoufle les gens,
    et ça les transporte,
  • 4:52 - 4:53
    et ça leur donne de l'espoir.
  • 4:53 - 4:55
    On sait ça parce que la couleur
    est l'émotion,
  • 4:55 - 4:59
    et quand vous peignez avec de la couleur,
    vous peignez avec vos sentiments.
  • 5:00 - 5:03
    Pensez à l'émotion que vous avez
    mise de côté dans votre fichier mental.
  • 5:03 - 5:05
    De quelle couleur est-elle ?
  • 5:05 - 5:09
    Où, dans votre penderie
    et votre maison, existe-elle ?
  • 5:09 - 5:11
    Quand on conçoit le spectacle pour vous,
  • 5:11 - 5:14
    on va utiliser cette couleur
    pour vous dire ce que vous ressentez.
  • 5:15 - 5:18
    Vous savez que ça existe
    parce que vous mettez le héros en blanc,
  • 5:18 - 5:21
    vous mettez le personnage principal
    en rouge, et le méchant en noir.
  • 5:21 - 5:23
    C'est des stéréotypes, vous le savez.
  • 5:23 - 5:24
    Donc réfléchissez-y.
  • 5:24 - 5:27
    Mais il y a aussi autre chose
    qui se passe dans le monde
  • 5:27 - 5:30
    qui nous aide à nous
    y déplacer en sécurité.
  • 5:30 - 5:32
    Ce sont les standards architecturaux.
  • 5:32 - 5:34
    Ils nous empêchent de tomber
    et de se blesser.
  • 5:34 - 5:38
    Les poignées de portes sont toutes à
    la même hauteur, les interrupteurs aussi,
  • 5:38 - 5:41
    la cuvette des toilettes, dieu merci,
    est toujours à la même hauteur,
  • 5:41 - 5:43
    parce que personne ne la rate jamais.
  • 5:43 - 5:45
    Mais sérieusement,
  • 5:45 - 5:48
    qu'est-ce qu'il se passerait si on
    commençait à changer ces standards
  • 5:48 - 5:49
    pour obtenir ce qu'on veut ?
  • 5:49 - 5:53
    Ça me rappelle les escaliers
    que j'ai faits pour Pee-Wee Herman.
  • 5:53 - 5:55
    Pee-Wee Herman est un enfant,
  • 5:55 - 5:59
    et tout son monde est créé pour
    qu'on le perçoive comme un enfant.
  • 6:00 - 6:04
    L’architecture, le mobilier,
    tout prend vie,
  • 6:04 - 6:07
    mais rien n'est plus important
    que ces escaliers.
  • 6:07 - 6:09
    Ces escaliers font 30 centimètres de haut,
  • 6:09 - 6:12
    donc quand Pee-Wee court
    de haut en bas des escaliers,
  • 6:12 - 6:14
    il interagit avec eux comme un enfant.
  • 6:14 - 6:16
    On ne peut pas simuler
    ce genre d’interaction.
  • 6:16 - 6:21
    Et c'est l'exact opposé de ce qu'on
    demande aux gens dans un opéra de faire.
  • 6:22 - 6:24
    Dans un opéra, on rétrécit ces escaliers
  • 6:24 - 6:28
    pour que nos personnages principaux
    puissent aller de haut en bas sans effort
  • 6:28 - 6:30
    et sans casser leur voix.
  • 6:30 - 6:33
    On ne pourrait jamais mettre un chanteur
    d'opéra dans la maison de Pee-Wee,
  • 6:33 - 6:37
    (Chante avec la voix de Pee-Wee)
    ils ne pourraient pas faire leur boulot.
  • 6:37 - 6:37
    (Rires)
  • 6:37 - 6:40
    Il ne pourrait pas
    être sur une scène d'opéra.
  • 6:40 - 6:42
    Il ne pourrait pas monter
    et descendre, ça ne serait pas lui.
  • 6:42 - 6:45
    Il ressemblerait à James Bond.
  • 6:45 - 6:46
    Ça ne marcherait pas.
  • 6:46 - 6:51
    Pensez à votre scène, votre maison,
    ce dans quoi vous existez.
  • 6:51 - 6:55
    Si vous êtes comme moi,
    la poubelle est juste trop petite
  • 6:55 - 6:57
    pour tous les plats à emporter, non ?
  • 6:57 - 7:01
    Et je me retrouve à enfoncer comme
    si je pétrissais de la pâte à pizza,
  • 7:01 - 7:04
    j'appuie parce que je ne comprends pas.
  • 7:04 - 7:06
    Ou peut-être que l'interrupteur chez vous
  • 7:06 - 7:09
    est derrière trop de manteaux mal placés,
  • 7:09 - 7:11
    et donc vous n'essayez même pas.
  • 7:11 - 7:14
    Du coup, tous les jours,
  • 7:14 - 7:16
    vous finissez par marcher
    à travers un puits d'obscurité.
  • 7:16 - 7:18
    (Rires)
  • 7:18 - 7:19
    C'est vrai.
  • 7:19 - 7:22
    Que se passerait-il si l'espace
    révélait quelque chose sur vous
  • 7:22 - 7:24
    que vous ne savez même pas ?
  • 7:24 - 7:29
    Kanye ne m'a jamais vraiment dit
    qu'il voulait être Dieu.
  • 7:29 - 7:31
    Mais...
  • 7:31 - 7:31
    (Rires)
  • 7:31 - 7:37
    quand on a commencé à travailler ensemble,
    on s'envoyait des images,
  • 7:37 - 7:39
    et il m'a envoyé une photo
    de l'aurore boréale
  • 7:39 - 7:41
    avec des éclairs dedans.
  • 7:41 - 7:43
    Et il m'a envoyé des photos
    du haut d'une montagne
  • 7:43 - 7:45
    avec une vue sur un canyon rempli de fumée
  • 7:45 - 7:48
    ou avec de la fumée
    sous la surface de l'eau,
  • 7:48 - 7:49
    des trucs épiques, quoi.
  • 7:49 - 7:51
    La première scène que j'ai conçue :
  • 7:51 - 7:54
    une énorme boite de lumière
    avec le nom de sa maison de disque.
  • 7:54 - 7:57
    Il était triomphalement planté devant,
    il y avait comme des éclairs.
  • 7:57 - 8:00
    C'était épique, mais genre débutant.
  • 8:00 - 8:04
    On est passé à une grande
    bande de ciel déchirée au milieu,
  • 8:04 - 8:08
    et à travers la déchirure, vous pouviez
    voir des parties profondes du cosmos.
  • 8:08 - 8:09
    Ça se rapproche.
  • 8:09 - 8:13
    On est passé à debout
    en haut d'un obélisque,
  • 8:13 - 8:16
    debout sur un flanc de montagne,
    debout sur une pile de boites.
  • 8:16 - 8:18
    Il évoluait en tant qu'artiste
    dans l'espace,
  • 8:18 - 8:20
    et c'était mon boulot d'essayer de suivre.
  • 8:20 - 8:22
    Quand on a fait Coachella,
  • 8:22 - 8:23
    il se tenait
  • 8:23 - 8:27
    debout devant un artefact ancien de
    24 mètres d'épaisseur et 12 de hauteur,
  • 8:27 - 8:30
    littéralement donné de Dieu à l'homme.
  • 8:30 - 8:33
    Il était en train d'évoluer,
    et on en était tous témoins.
  • 8:33 - 8:36
    Et dans son dernier show,
    que je n'ai pas conçu mais que j'ai vu,
  • 8:36 - 8:38
    il s'était trouvé.
  • 8:38 - 8:42
    Il était littéralement
    sur un pont flottant en plexiglas
  • 8:42 - 8:44
    au-dessus de ses fans,
  • 8:44 - 8:49
    qui n'avaient pas d'autre choix que
    de louer Yeezus au-dessus de tout.
  • 8:50 - 8:51
    (Rires)
  • 8:51 - 8:52
    Il s'était déifié.
  • 8:52 - 8:55
    On ne peut pas devenir Yeezus
    dans notre salon.
  • 8:55 - 8:57
    L'espace lui a dit qui il était,
  • 8:57 - 8:59
    et il nous l'a montré.
  • 9:00 - 9:02
    Quand j'avais 20 ans,
  • 9:02 - 9:05
    je conduisais dans un parking,
    et j'ai vu une flaque.
  • 9:05 - 9:08
    J'ai pensé : « Je vais passer à gauche.
    Non... Je vais passer dedans. »
  • 9:08 - 9:12
    Et je suis passé dans la flaque :
    « pssh », toute l'eau sur ma voiture,
  • 9:12 - 9:14
    et instantanément, j'ai eu une révélation.
  • 9:14 - 9:16
    L'ampoule s'allume.
  • 9:16 - 9:19
    Tout dans le monde a besoin d'être conçu.
  • 9:20 - 9:21
    Bien sûr, j'ai pensé :
  • 9:21 - 9:24
    « On a besoin de concevoir
    l'écoulement du parking. »
  • 9:24 - 9:27
    Puis je me suis dit : « Tout dans
    le monde a besoin d'être conçu. »
  • 9:27 - 9:29
    C'est vrai : si on la laissait faire,
  • 9:30 - 9:34
    Mère Nature ne va pas
    vous aider et vous tracer
  • 9:34 - 9:35
    un chemin intéressant.
  • 9:36 - 9:39
    J'ai passé ma carrière
    à chercher dans l'esprit des gens
  • 9:39 - 9:43
    et à en créer des mondes
    avec lesquels on peut tous interagir.
  • 9:44 - 9:47
    Vous ne pourrez peut-être pas
    le faire avec des collaborateurs,
  • 9:47 - 9:51
    mais je pense que si vous sortez d'ici,
    ces trois étapes faciles :
  • 9:51 - 9:55
    la thérapie, qui je veux être,
    pourquoi je fais ce que je fais ;
  • 9:55 - 9:59
    la conception, créer un plan
    et essayer de le finaliser,
  • 9:59 - 10:01
    qu'est-ce que je peux faire ;
  • 10:01 - 10:02
    l’exécution.
  • 10:03 - 10:06
    Je pense que si vous y ajoutez
    un peu de la théorie de la couleur,
  • 10:06 - 10:07
    (Rires)
  • 10:07 - 10:11
    des idées de design cool et un non-respect
    général des standards architecturaux,
  • 10:11 - 10:13
    vous pouvez sortir
  • 10:13 - 10:16
    et créer le monde
    dans lequel vous voulez vivre,
  • 10:16 - 10:19
    et je vais rentrer chez moi
    et m'acheter une nouvelle poubelle.
  • 10:19 - 10:20
    Merci.
  • 10:20 - 10:23
    (Applaudissements)
Title:
Trois manières de créer des espaces qui vous touchent, par un décorateur de Broadway
Speaker:
David Korins
Description:

Il n'y a pas besoin de travailler à Broadway pour concevoir un décor, selon le directeur créatif David Korins. Vous pouvez devenir le décorateur de n'importe quel espace de votre vie. En partageant des aperçus de son travail sur des shows tels que « Hamilton » ou « Dear Evan Hansen », David Korins donne trois étapes pour commencer à créer le monde dans lequel vous voulez vivre.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
10:36

French subtitles

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