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E Michael Jones - Degenerate Moderns - 7/13/96

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    Comme l'a dit Peter j'ai reçu mon Doctorat en 1979
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    Et j'ai été à la convention MLA
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    Euh, mais je ne suis allé à aucune conférence
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    J'ai eu un boulot, dans une université Catholique
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    appelé Université Sainte Marie, dans la même rue que Notre Dame
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    dans l'Indiana, donc, on a fait nos bagages et on s'est installé dans l'Indiana
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    et euh, un an plus tard, je me suis fait viré..
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    Ce qui m'a surpris car j'été en voie de titularisation
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    Je pensais en avoir pour au moins 6 ans avant de me faire virer
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    Hmm, la raison pour laquelle je me suis fait viré
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    était, ma foi, déconcertante..
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    c'était à cause de mes positions concernant l'avortement
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    le coté déconcertant était que j'étais contre l'avortement
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    et c'était une université Catholique...
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    de plus, quid de la liberté académique?...
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    alors tout ça s'agitait dans mon esprit
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    et j'essayais de saisir, saisir le sens
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    de cette affaire
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    pour aller faire état de mon incompréhension
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    à la chaire du département d'Anglais
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    et elle me dit :"Oui eh bien
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    c'est parce que vous êtes un absolutiste"
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    ..je me suis dit "de quoi elle parle?"
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    est ce que je crois au droit divin du Roi ?
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    je ne me souviens pas avoir dit quoi que ce
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    soit en rapport avec ça dans un de mes cours
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    et alors elle s'est mise à parler du droit
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    à l'avortement et soudain j'ai réalisé
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    ce qu'absolutiste voulait dire...
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    ca voulait dire prendre les positions de
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    l'église Catholique
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    contre l'avortement dans une université Catholique
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    c'était dommageable pour ma carrière..
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    Alors euh, ayant toujours aspiré à l'écriture
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    je me suis dit "bien, je vais écrire
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    à propos de cette affaire"
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    je vais en écrire une histoire et dès que
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    l'histoire sera publiée l'Académie va venir
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    à la rescousse et les étudiants
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    me porteront sur leurs épaules
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    et me ramèneront à mon bureau
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    Ca n'a pas pris cette tournure, pas que
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    celà ait mal tourné, mais ça n'a pas tourné
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    de cette façon..
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    mais j'ai écris un article
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    au sujet de mon expérience à
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    l'université Sainte Marie
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    Ca a pris un certain temps
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    le temps de la rédaction
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    de la publication et au bout d'un moment
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    ca prenait forme
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    c'était vers la fin de ma présence à Ste Marie
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    et j'avais essayé de rencontrer le Président de l'université
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    vous savez pour, entendre ma version, et
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    intervenir, bref, ca n'a rien donné.
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    et alors soudain, dans la dernière semaine
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    j'ai vu tout ces messages un peu partout
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    notamment sur le tableau d'affichage
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    "appelez le Président"
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    "appelez le Président"
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    je rentre chez moi et là pareil
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    "appelez le Président"
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    Alors, j'appele le Président
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    et il me dit "bien, j'aimerais vous parler"
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    alors, très bien, on va parler
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    j'arrive dans son bureau, très beau
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    lambris, de qualité "authentique"
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    car Ste Marie a été construit, vous savez,
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    avant de devoir se satisfaire de toc
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    et le Président s'appele Jack
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    et Jack et le summum du type "classe"
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    alors Jack m'invite à rentrer et dit :
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    "voulez vous un cookie?"
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    m'en présentant une assiette pleine
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    et je réponds "non merci"
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    je vois qu'il est nerveux,
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    je m'aperçois qu'il est là, nerveux, avec
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    un cigare dans une main
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    et un briquet dans l'autre
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    et il me dit :
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    je crois comprendre
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    que vous avez écris un article
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    au sujet de Ste Marie
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    j'ai répondu "oui c'est exact"
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    alors il dit "eh bien j'aimerais le voir"
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    je réponds "bien il paraîtra la semaine prochaine"
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    il dit "non non, avant parution!"
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    je réponds "vous n'avez pas eu un instant
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    à m'accorder en 6 mois et maintenant
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    je suis tellement populaire.."
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    la porte est ouverte
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    au fait, sur le bureau à l'entrée
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    et si vous pouvez vous rendre compte
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    de ce que c'est que d'être dans le bureau
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    du Directeur d'une école pour jeune
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    filles Catholiques vous savez..
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    personne ne se balade avec un tatouage
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    on n'est pas dans l'Indiana typique bref,
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    il me dit
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    "non non je veux voir cet article tout de suite"
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    et je réponds "mais Jack, pourquoi
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    devrais je vous montrez cet article"
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    il dit "dans l'interêt d'être juste et objectif"
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    alors je réponds
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    "Jack, depuis quand on est juste et objectif avec moi?"
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    il réponds "oui, je pense que vous allez déformez
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    les choses dans votre article"
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    je réponds "Jack, tout ce que je vais faire
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    c'est dire la vérité."
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    A cet instant, il a explosé
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    rappelez vous, la porte est ouverte
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    toutes les secrétaires sont là, il me dit
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    "la vérité ?!" avec son cigare dans une main
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    et le briquet dans l'autre,
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    "la vérité?! connerie !"
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    "la vérité?! connerie!" hurle t'il tout poumons
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    j'veux dire, même Ponce Pilate n'est
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    pas allé aussi loin
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    au moins, Ponce Pilate a posé une question
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    je me rappelle avoir pensé alors
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    "qu'est ce qui lui prends à ce type"
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    "qu'est ce que j'ai fais pour mériter ca?"
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    tout ce que je fais c'est dire que j'allais
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    dire la vérité
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    Bien, j'ai alors appris
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    que la vérité était un sujet très sensible
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    pour un tas de raisons
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    je n'avais pas compris pourquoi
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    ce devait être un sujet si sensible
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    dans la vie de ce gars à cette époque
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    mais j'ai trouvé plus tard
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    J'ai quitté le bureau en me disant
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    "pourquoi haït-il la vérité ?"
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    "pourquoi pense t'il que la vérité
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    c'est des conneries ?"
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    "pourquoi fait-il ce genre de corrélations ?"
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    et j'ai gardé ça à l'esprit pendant des années
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    c'est toujours dans ma tête depuis de nombreuses
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    années
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    Puis soudain j'appris que Jack s'en allait
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    il avait démissionné soudainement
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    Mais, la raison qu'on pouvait lire dans
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    les journaux n'était pas la vraie raison
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    la raison pour laquelle il avait
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    démissionné soudainement était que
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    il avait une liaison avec une des doyennes
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    et le personnel du Lycée s'en sont
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    rendu compte
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    et l'histoire allait apparaitre au grand jour
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    donc il est parti
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    avant que celà n'arrive
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    Alors, je pense que ça a été une
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    révélation pour moi
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    je pense que ce que j'ai appris à ce moment
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    c'est que les gens pour qui la vérité
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    est un sujet sensible
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    le sont pour une raison très particulière
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    Plus tard il poursuivi sa vie en
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    accomplissant rien de remarquable
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    puis il a eu le cancer
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    et aujourd'hui il est décédé.
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    Ok alors, il doit connaître la vérité maintenant
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    d'une manière qui
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    n'est peut être pas plaisante
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    on ne sait pas
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    peut être est ce le cas
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    et je pense que c'est la raison
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    pour laquelle beaucoup de gens
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    ont ce rapport à la vérité
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    Alors je suis parti si on veut
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    j'ai "mis les voiles"
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    j'avais deux projets en tête
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    je me suis dit "il a dû arriver
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    quelque chose à l'éducation Catholique
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    car je n'aurais pas dû être viré
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    pour m'être opposé à l'avortement
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    alors j'ai décidé de trouver ce qui était arrivé
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    à l'éducation Catholique
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    et j'ai aussi essayé de trouver
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    la connection entre
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    la façon dont vivent les gens
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    et la façon dont les gens pensent
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    alors la première
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    question à laquelle j'ai répondu
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    dans un livre appelé
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    "John Cardinal Crow et la révolution Culturelle"
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    qui parle de la facon dont l'église Catholique
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    a été perverti durant la révolution culturelle
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    dans les années soixantes
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    c'est une longue histoire et je rentrerais
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    pas dedans maintenant
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    l'autre question est
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    la relation entre la vérité et les actes
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    J'ai crée une revue "Fidélité Catholique"
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    qui parle principalement d'affaires Catholiques
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    mais durant cette période j'ai commencé
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    à lire des biographies
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    des personnes qu'on nous enseigne
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    avant le Bac
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    la difference entre avant mon Bac
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    et mon fils avant le Bac
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    est que les gens croyaient en la modernité
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    dans les sixties, ils la vivaient, ils y croyaient
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    ils croyaient à tout ça comme l'honnête vérité
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    divine et dans la période qui nous amène
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    jusqu'à l'époque de mon fils
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    ils ont eu à faire rentrer tout ça de force dans leurs esprits
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    et c'est l' essence de ce qu'est le
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    politiquement correct
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    Alors j'ai commencé à lire ces biographies
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    notamment celle de Sartre
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    et je me souviens m'être dit
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    "Punaise, je croyais que j'étais affreusement
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    stupide de ne pas comprendre Sartre"
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    jusqu'à ce que je lise sa biographie
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    et d'apprendre qu'il avait l'habitude
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    de prendre de la Dexedrine
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    et il écrivait 18h d'affilée sous Dexedrine
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    et d'un coup j'ai réalisé que finalement
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    je n'étais pas si stupide, peut être
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    que c'était sa drogue et pas ma stupidité
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    qui en était la cause
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    en d'autres termes la vie de ces gens
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    m'apparaisse comme fournissant une explication
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    telle que n'en fournisse pas leurs oeuvres
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    Puis je me suis intéressé à la controverse
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    "Margaret Mead" dont je traite
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    dans "Les modernes dégénérés"
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    En fait, Margaret Mead a fait sa carrière
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    sur l'affirmation que les Samoans
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    ne font pas cas de l'adultère
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    Elle affirme ça dans un livre appelé
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    "Passage à l'âge adulte chez les Samoans"
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    Et au début des années 80 un Australien
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    du nom de Derek Freedman publie un livre
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    appelé "Margaret Mead et les Samoans"
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    dans lequel il prouve de façon convaincante
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    que les Samoans, finalement, PRENNENT
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    l'adultère au sérieux comme le reste du monde
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    en d'autres termes, si il rentre à la maison
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    et que sa femme est au lit avec un autre homme
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    il ne va pas juste sous un palmier
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    et trouve quelqu'un d'autre
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    Les rapports de Police étaient pleins de
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    gars à la mâchoire cassée, de coups de couteaux
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    la totale quoi, en ce qui concerne la réation
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    typique face à l'adultère
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    Alors où Margaret Mead a t'elle pêché cette idée ?
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    Eh bien, O' surprise, un an après que le
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    livre de Derek Freedman soit sorti
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    la biographie de Margaret Mead est sortie
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    et, O' surprise, devinez ce que faisais
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    Margaret Mead durant l'été 1926 ?
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    elle commettait l'adultère.
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    Alors soudain j'ai eu une révélation ok,
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    que ce en face de quoi on se trouve
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    c'est une projection
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    c'était la conscience coupable
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    de Margaret Mead, et elle en fait
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    une carrière car de nombreuses personnes
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    avaient la même conscience coupable
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    Toutes les femmes libérées du Lycée Barnard
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    dans les années 20 adoraient le livre de
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    Margaret Mead parce que ca disait
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    "à l'état naturel la culpabilité n'existe pas
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    tu peux commettre l'adultère sans conséquence"
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    Je me suis rendu compte qu'à peu près tout
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    les penseurs modernes du type que
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    j'avais étudié avant le Bac
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    avaient cette sorte de squelette dans son placard
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    en conséquence de quoi j'ai essayé
  • 11:11 - 11:13
    d'arriver à une sorte de formulation
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    de cette idée.
  • 11:14 - 11:15
    De quoi parle t'on içi, il me semble
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    que, pour rester dans le sujet de la
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    conférence, il y deux options
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    dans la vie;
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    du moins, options intellectuelles.
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    On peux soit conformer ses désirs
  • 11:29 - 11:30
    à la vérité,
  • 11:31 - 11:33
    ou on peut conformer la vérité
  • 11:33 - 11:34
    à ses désirs.
  • 11:36 - 11:39
    et il me semble que, tout les penseurs
  • 11:39 - 11:40
    modernes que j'ai examiné, puisque
  • 11:41 - 11:42
    leurs biographies ont été publiées
  • 11:42 - 11:44
    ont choisis la deuxième option
  • 11:44 - 11:46
    Ils avaient décidé d'étouffer
  • 11:46 - 11:47
    la vérité
  • 11:48 - 11:50
    car elle ne se conformait pas à leurs désirs
  • 11:50 - 11:52
    par exemple Sigmund Freud disait
  • 11:52 - 11:54
    "TOUS les hommes
  • 11:54 - 11:58
    ont le désir de coucher avec leurs mères
  • 11:58 - 11:59
    et leurs soeurs"
  • 11:59 - 12:01
    Tous les hommes...Sigmund ?
  • 12:02 - 12:04
    Je trouvais dèja ça dur à avaler
  • 12:05 - 12:06
    la première fois que je l'ai entendu et
  • 12:06 - 12:08
    soudain l'hisoire de la relation de Freud avec
  • 12:09 - 12:10
    sa sœur a été révélée et alors c'est
  • 12:11 - 12:14
    devenu un peu plus compréhensible
  • 12:14 - 12:17
    Ce que j'affirme, la thèse de mon livre est que
  • 12:17 - 12:22
    la Modernité c'est la rationalisation
  • 12:22 - 12:24
    des mauvais comportements sexuels
  • 12:24 - 12:27
    et nous vivons présentement le bout du bout
  • 12:27 - 12:30
    de la Modernité et donc le système Universitaire
  • 12:30 - 12:34
    n'est rien de plus qu'une rationalisation
  • 12:34 - 12:37
    sophistiquée des mauvais comportements sexuels.
  • 12:37 - 12:40
    Oui c'est une affirmation audacieuse
  • 12:40 - 12:42
    Je sais, je suis connu pour ça..
  • 12:44 - 12:45
    mais alors, je me suis dit
  • 12:46 - 12:49
    "quid de mon vécu en tant qu'étudiant"
  • 12:50 - 12:53
    Celà m'est venu à l'esprit il y a un moment
  • 12:53 - 12:56
    lorsque j'ai vu un article dans le NY Times
  • 12:56 - 12:58
    au sujet de l'attaque contre la culture Occidentale
  • 12:59 - 13:01
    vous vous souvenez de "Hey hey, ho ho
  • 13:02 - 13:04
    dehors la culture Occidentale"
  • 13:04 - 13:07
    Jessie Jackson chantait ça à Berkeley
  • 13:07 - 13:09
    ou un de ces autres endroit en Californie
  • 13:11 - 13:13
    Ca n'a jamais eu de sens pour moi mais,
  • 13:13 - 13:16
    bon, beaucoup de choses dans la vie sont bizarres
  • 13:17 - 13:19
    alors j'ai lu cet article et, O' surprise,
  • 13:20 - 13:22
    je connaissais certains de ces professeurs
  • 13:22 - 13:25
    en fait, certains même avaient été mes professeurs
  • 13:25 - 13:29
    en fait, l'un d'entre eux m'avait enseigné
  • 13:29 - 13:30
    Nathaniel Hawthorne.
  • 13:30 - 13:33
    Et je me souviens, maintenant elle n'enseigne plus
  • 13:33 - 13:35
    Nathaniel Hawthorne, maintenant c'est une
  • 13:35 - 13:37
    super Star; elle enseigne les Nouvelles
  • 13:37 - 13:39
    de Jacqueline Susann, que personne ne connait
  • 13:39 - 13:42
    et c'est tant mieux pour vous
  • 13:42 - 13:44
    mais dans les sixties tout le monde
  • 13:44 - 13:46
    connaissait ces Nouvelles telles que
  • 13:46 - 13:48
    la Vallée des Poupées"
  • 13:48 - 13:50
    alors, de ce que j'en sais Jacqueline Susann
  • 13:50 - 13:52
    ne vient pas de Mongolie Extérieure
  • 13:52 - 13:54
    alors pourquoi n'est ce pas considéré comme
  • 13:54 - 13:56
    de la culture Occidentale, j'sais pas, bref,
  • 13:56 - 13:59
    Jane, la grande professeure, la grande
  • 13:59 - 14:01
    partisane des "études multiculturelles"
  • 14:01 - 14:04
    enseigne à présent "la Vallée des Poupées"
  • 14:04 - 14:06
    Mais je me souviens du temps elle
  • 14:06 - 14:08
    enseignait la Lettre de Scarlett"
  • 14:09 - 14:10
    et je me souviens d'un cours
  • 14:11 - 14:12
    dans lequel une amie à moi était assis là
  • 14:13 - 14:19
    et on débattait de tous sauf du vrai problème
  • 14:19 - 14:23
    et si vous n'avez pas encore compris, le vrai
  • 14:23 - 14:24
    problème dans la Lette de Scarlett,
  • 14:24 - 14:26
    c'est l'adultère, n'est ce pas.
  • 14:26 - 14:28
    Mais au delà ça le vrai problème
  • 14:28 - 14:31
    est "est ce bien ou mal" ?
  • 14:32 - 14:34
    et c'est exactement ce que mon amie a dit
  • 14:35 - 14:36
    elle a éructé au beau milieu du cours
  • 14:36 - 14:39
    "n'est ce pas mal de commettre l'adultère ?!"
  • 14:40 - 14:43
    Pensez un instant à ma professeure "tendance"
  • 14:43 - 14:45
    et l'embarras dans lequel elle se trouve
  • 14:46 - 14:47
    à ce moment précis
  • 14:47 - 14:49
    que dit elle ?
  • 14:49 - 14:51
    il semble qu'il y ait 2 options, oui ou non
  • 14:51 - 14:54
    Oui, l'adultère c'est mal
  • 14:54 - 14:56
    mais alors, tu es considéré définitivement
  • 14:56 - 14:58
    comme ringarde
  • 14:58 - 14:59
    et du même coup tu condamnes
  • 15:00 - 15:02
    les mœurs de tout le département Anglais
  • 15:02 - 15:04
    enfin, les hétéro en tout cas..
  • 15:04 - 15:10
    alors, qu'en est il de "non" ?
  • 15:10 - 15:12
    "non, l'adultère ce n'est pas mal"
  • 15:12 - 15:14
    ben dans un sens, c'est encore pire
  • 15:15 - 15:18
    car alors, de quoi parle Nathaniel Hawthorne
  • 15:19 - 15:21
    qu'il a oublié de rendre des livres à la
  • 15:21 - 15:23
    bibliothèque.. ?
  • 15:23 - 15:25
    tu l'imagines, monter sur l'estrade
  • 15:25 - 15:26
    "je n'en pui plus!" et se déchirer la chemise
  • 15:27 - 15:29
    et il y a dessous ces livres en retard...
  • 15:29 - 15:36
    Est ce là ce qui peut te réveiller la nuit ?... non.
  • 15:38 - 15:41
    Donc, là on est face d'une situation où, si
  • 15:41 - 15:44
    on réponds "non" alors soudain on est dans
  • 15:44 - 15:47
    une situation où toute la littérature est vaine
  • 15:47 - 15:51
    c'est trivial ! est ce que l'adultère
  • 15:51 - 15:54
    est un problème ou pas ?
  • 15:54 - 15:55
    est ce qu'Homère pensait que l'adultère
  • 15:55 - 15:56
    était un problème ?
  • 15:56 - 15:58
    En d'autres termes si on dit "non" alors on
  • 15:58 - 16:00
    condamne toute la littérature, on
  • 16:00 - 16:01
    dit "hé c'est stupide"
  • 16:01 - 16:03
    voilà ce gars Nathaniel Hawthorne
  • 16:03 - 16:05
    qui écrit au sujet d'un type qui est juste névrosé
  • 16:06 - 16:08
    parce qu'il ne pouvait accepter l'adultère
  • 16:08 - 16:13
    Alors, comme la carriériste maline qu'elle est
  • 16:13 - 16:18
    "ni oui ni non"
  • 16:20 - 16:22
    (ca me rappelle un passage de la bible..)
  • 16:22 - 16:27
    "que l'adultère soit mal est la vérité d'Hawthorne"
  • 16:29 - 16:30
    La vérité d'Hawthorne ??
  • 16:32 - 16:34
    Ses relations sexuelles sont elles différentes
  • 16:34 - 16:37
    du reste du monde ?
  • 16:37 - 16:40
    Est il sexuellement équipé différement
  • 16:40 - 16:41
    du reste du monde ?
  • 16:41 - 16:43
    Comment cela pourrait il être seulement
  • 16:43 - 16:44
    la vérité d'Hawthorne ?
  • 16:44 - 16:46
    Cela ne se peut, ce ne peut être que LA
  • 16:47 - 16:48
    vérité ou bien c'est ridicule
  • 16:49 - 16:50
    ce sont les deux seules options.
  • 16:51 - 16:55
    Et il est là bien sur, le problème avec les études
  • 16:55 - 16:56
    littéraires.
  • 16:56 - 17:00
    Elles ne peuvent se confronter à la vérité
  • 17:00 - 17:02
    de certaines choses, à ce que certaines
  • 17:03 - 17:05
    choses soient bonnes ou mauvaises
  • 17:05 - 17:06
    et que c'est à la base de toute la
  • 17:07 - 17:08
    littérature, si on ne peut pas
  • 17:08 - 17:09
    dire que l'adultère c'est mal
  • 17:09 - 17:11
    on ne peut pas enseigner la littérature
  • 17:11 - 17:13
    car la à peu près toute la littérature
  • 17:13 - 17:14
    traite d'adultère, plus ou moins
  • 17:15 - 17:16
    n'est ce pas, je veux dire,
  • 17:16 - 17:20
    Hyppolite, Joseph et la Bible, Madame
  • 17:20 - 17:23
    de Bovary, tu peux faire le tour..
  • 17:24 - 17:25
    Anna Karenin,
  • 17:25 - 17:27
    l'adultère a une bien longue histoire
  • 17:28 - 17:34
    En d'autres termes on tue alors la culture
  • 17:34 - 17:36
    Occidentale et on tue la littérature
  • 17:37 - 17:38
    Alors, pourquoi ferait-on une telle chose
  • 17:39 - 17:40
    Aldous Huxley a écrit un livre nommé
  • 17:40 - 17:41
    "La fin et les moyens"
  • 17:42 - 17:43
    dans lequel il nous donne des indices
  • 17:43 - 17:45
    il dit "ma génération" ce qui veut dire la
  • 17:45 - 17:47
    génération des anglais dans les années 30
  • 17:47 - 17:49
    qui sont tous devenu communiste et
  • 17:49 - 17:52
    la suite de quoi sont venus les espions
  • 17:52 - 17:55
    "ma génération croit en l'insignifiance
  • 17:56 - 17:59
    mais pour une raison toute particulière
  • 17:59 - 18:01
    qui est que nous sommes intéressé
  • 18:01 - 18:03
    par la libération sexuelle"
  • 18:03 - 18:05
    en d'autres termes, SI c'est insignifiant
  • 18:06 - 18:09
    alors il n'y a pas de culpabilité s'y rattachant
  • 18:09 - 18:12
    En d'autres termes nous sommes prêt
  • 18:12 - 18:16
    à tuer le sens, pour soulager notre conscience"
  • 18:17 - 18:20
    Je dis que la seule différence entre Huxley
  • 18:21 - 18:22
    et tous ceux venu à sa suite
  • 18:22 - 18:24
    ce qu'Huxley était suffisement
  • 18:24 - 18:25
    honnête pour l'admettre.
  • 18:25 - 18:28
    Car je pense que nous sommes au coeur
  • 18:28 - 18:30
    du sujet lorsque l'on parle de vérité
  • 18:30 - 18:32
    sur les campus. Ici le cœur du sujet
  • 18:32 - 18:34
    c'est qu'il y a un lien
  • 18:34 - 18:37
    entre ce qu'on fais
  • 18:38 - 18:39
    et ce qu'on pense
  • 18:40 - 18:43
    En fait, je pense que l'essence
  • 18:43 - 18:45
    de la tradition Occidentale
  • 18:46 - 18:48
    est précisément la compréhension
  • 18:50 - 18:51
    de ce phénomène,
  • 18:52 - 18:55
    si on veut le voir sous l'aspect métaphysique
  • 18:55 - 18:58
    on lutte pour connaître la vérité
  • 18:59 - 19:00
    et on lutte pour accomplir
  • 19:00 - 19:02
    ce qui est bien.
  • 19:02 - 19:04
    Mais en dernière instance ces deux
  • 19:04 - 19:06
    principes n'en font qu'un, point.
  • 19:07 - 19:09
    Que le vrai et le bien, en un sens
  • 19:09 - 19:10
    c'est la même chose.
  • 19:11 - 19:13
    Et qui si l'on viole l'un, on viole l'autre
  • 19:13 - 19:15
    Si l'on tourne le dos à l'un
  • 19:15 - 19:18
    si l'on décide que l'on ne veut pas le bien
  • 19:18 - 19:20
    alors on ne peut pas vouloir le vrai non plus.
  • 19:20 - 19:22
    Nous avons des documents historiques
  • 19:23 - 19:25
    j'attends de rencontrer professeur Vasani
  • 19:26 - 19:27
    avec qui je me suis entretenu pour
  • 19:28 - 19:29
    la première fois
  • 19:29 - 19:32
    dans Tristan et Yseult
  • 19:33 - 19:39
    "Engloutis, O' nuit d'amour"
  • 19:41 - 19:43
    pourquoi s'interesse t'on aux ténèbres là
  • 19:44 - 19:46
    eh bien, parce qu'on commets l'adultère
  • 19:47 - 19:48
    c'est ce dont traite Tristan et Yseult
  • 19:49 - 19:50
    En d'autre termes nous avons là
  • 19:50 - 19:52
    le même schéma qui se répète encore
  • 19:52 - 19:55
    en tant que projet culturel
  • 19:56 - 19:58
    si on ne sait pas à quel point a été important
  • 19:58 - 19:58
    Tristan et Yseult pour la Libération sexuelle
  • 20:00 - 20:02
    en Allemagne durant le 19eme et au delà
  • 20:02 - 20:07
    alors on ne comprends pas une facette majeure
  • 20:07 - 20:09
    de la révolution culturelle
  • 20:09 - 20:11
    c'était si important pour Friedrich Nietzche
  • 20:12 - 20:14
    qu'il en a fait une affaire personelle
  • 20:14 - 20:18
    en contractant la syphilis, et en a fait
  • 20:18 - 20:21
    une philosophie et si on ne connaît pas
  • 20:21 - 20:24
    l'importance de Nietzche dans nos académies
  • 20:25 - 20:26
    alors on ne comprends rien à rien, vous devriez
  • 20:27 - 20:27
    le savoir...
  • 20:28 - 20:31
    Ce dont on parle ici c'est l'extinction délibérée
  • 20:32 - 20:35
    de la vérité
  • 20:36 - 20:40
    L'assombrissement délibéré de l'esprit
  • 20:41 - 20:42
    Les auteurs classique savaient que la
  • 20:43 - 20:44
    luxure jouait un rôle dans celà
  • 20:44 - 20:48
    Ils diraient que "la luxure assombrit l'esprit"
  • 20:48 - 20:49
    en d'autres termes, la passion
  • 20:49 - 20:52
    l'esprit est comme une vitre
  • 20:53 - 20:57
    et, si elle n'est pas propre
  • 20:58 - 20:59
    on ne voit pas au travers
  • 20:59 - 21:02
    on peut accéder à la réalité
  • 21:02 - 21:03
    à travers l'esprit
  • 21:03 - 21:06
    l'esprit tel qu'entretenu dans le
  • 21:06 - 21:08
    milieu académique
  • 21:08 - 21:11
    mon exemple favori c'est comme
  • 21:11 - 21:13
    être dans un bus la nuit, la lumière allumée
  • 21:13 - 21:16
    avez vous déjà été dans un bus la nuit
  • 21:16 - 21:18
    avec la lumière allumée ?
  • 21:18 - 21:19
    savez ce que l'on voit quand on regarde
  • 21:19 - 21:20
    par la vitre ?
  • 21:20 - 21:22
    on se voit soi-même...
  • 21:22 - 21:24
    C'est ce que la vitre, l'esprit, est devenu
  • 21:24 - 21:25
    dans le milieu académique
  • 21:25 - 21:28
    c'est devenu ni plus ni moins
  • 21:29 - 21:32
    que les tiraillements d'une conscience
  • 21:32 - 21:33
    qui ne veut pas faire silence
  • 21:34 - 21:36
    ce que je propose est autre chose
  • 21:37 - 21:38
    une idée différente
  • 21:39 - 21:41
    ce que je propose est je pense,
  • 21:41 - 21:43
    en concorde avec la sagesse de l'Ouest
  • 21:44 - 21:47
    La façon que l'on a de penser
  • 21:47 - 21:49
    dépends de la personne que l'on est
  • 21:49 - 21:54
    On ne peut appréhender la vérité
  • 21:54 - 21:56
    que si l'on vit la vérité
  • 21:57 - 21:58
    Et vivre la vérité
  • 21:59 - 22:01
    signifie conformer nos actes à la vérité
  • 22:02 - 22:03
    Et conformer nos actes à la vérité
  • 22:03 - 22:06
    signifie vivre en fonction
  • 22:06 - 22:07
    de la Loi morale
  • 22:08 - 22:10
    qui est la vérité sur la nature humaine.
  • 22:12 - 22:15
    Si on choisit cette option
  • 22:15 - 22:17
    on choisit l'une des options que j'ai
  • 22:17 - 22:18
    décris au début
  • 22:18 - 22:21
    On prends ses désirs, on en a tous,
  • 22:22 - 22:24
    et on subordonne ces désirs
  • 22:24 - 22:25
    à la Loi morale
  • 22:27 - 22:29
    En d'autres termes, la vérité est la chose
  • 22:30 - 22:31
    la plus importante.
  • 22:31 - 22:33
    Ce que nous avons dans cette culture
  • 22:33 - 22:34
    est précisément l'opposé.
  • 22:34 - 22:37
    Nous avons des désirs omnipotents
  • 22:37 - 22:38
    sans limite
  • 22:38 - 22:41
    Nous avons des désirs qui deviennent
  • 22:41 - 22:44
    souverains de la vérité
  • 22:44 - 22:45
    en d'autres termes nous avons des gens
  • 22:45 - 22:48
    qui nous enseignent, enfin nos enfants, nous
  • 22:48 - 22:49
    on est trop vieux,
  • 22:49 - 22:51
    des gens enseignant à nos enfants qui ont
  • 22:51 - 22:53
    pris la décision que leurs désirs seraient
  • 22:53 - 22:55
    la chose la plus importante au monde
  • 22:57 - 22:59
    Alors que fait on avec ces gens;
  • 23:04 - 23:06
    pour commencer on cherche à
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    comprendre ce qu'il se trame
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    que ce dans quoi on est embarqué
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    est une révolution culturelle
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    ce dans quoi ils nous embarquent c'est un
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    "Culture Kampf"
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    que ce dans quoi ils nous embarquent n'est pas
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    ce dans quoi nous ont embarqué les communistes
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    ils n'envoient pas les tanks
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    dans les rues
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    ce qu'ils font c'est contrôler l'information
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    et contrôler l'éducation
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    et, encore plus important
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    quel est le but du contrôle du systeme éducatif
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    le goal ultime est le contrôle de votre
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    vie sexuelle
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    C'est, me semble t'il, le génie de ce systeme
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    Si ils peuvent contrôler à un jeune age
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    comment on se comporte sexuellement
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    Ils peuvent déterminer comment
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    on se comporte tout court.
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    Ils n'ont pas à nous mettre le
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    revolver sur la tempe
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    ils sauront simplement que
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    l'on se comportement de façon prévisible
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    et voilà pourquoi je pense que
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    le système éducatif est marié au système
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    de propagation du vice
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    car vice = contrôle
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    si on est impliqué dans un vice
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    on est très facilement contrôlable
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    J'étais reporter à San Francisco
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    lors d'une visite du Pape
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    et il y avait deux rues
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    il y avait la rue des Catholiques
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    et il y avait la rue des homosexuels
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    et j'allais et venait pour observer
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    ce qu'il se passait
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    et à un moment je suis sur la rue
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    des homosexuels
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    lorsque le Pape arrive, il était
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    loin, loin au fond, on ne distinguer rien
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    je ne pouvais rien voir
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    mais soudain j'ai sentis ce rugissement
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    s'élever de la foule
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    et je me suis dis "tiens le Pape est arrivé"
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    je regarde le mec à coté de moi
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    son cou avait gonflé, il avait l'air
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    plus gros que sa tête
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    et les veines enflaient sur son cou
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    son visage se déformait de rage
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    et je me suis dit
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    "qu'est ce que cet homme t'as fait?"
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    "il ne te connait probablement même pas"
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    "il ne t'as pas emprunté d'argent et pas remboursé
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    que t'a t'il fait ?"
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    et je me suis dit que la seule réponse
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    possible était qu'il défendait la vérité
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    il défendait la vérité au sujet de
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    la sexualité humaine
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    qu'elle a un but et que l'activité
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    homosexuel et une défaite, une violation
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    consciente de ce but
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    et la conscience coupable de cet homme
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    ne lui laissait pas une seconde de répit
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    car la conscience coupable ne
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    vous laisse jamais en paix
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    elle ne meure jamais
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    Je suis en train d'écrire un livre sur Frankenstein
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    et je pense que c'est l'essence de Frankenstein
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    que ce monstre est le tout permis sexuel
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    qu'on laisse en ce monde
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    ce monstre est le péché sans repentir
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    et il ne meurt jamais
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    Nous vivons dans une culture qui
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    crée des monstres
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    et est stupéfiée quand le monstre
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    fait ce que les monstres font
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    En ce sens, nous vivons dans une culture qui
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    nous fais remonter à un avertissement
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    reçu au commencement de notre culture
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    je pense à une tragedie d'Euripide
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    appelée "Les Bacchantes"
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    si vous connaissez,
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    les femmes ont abandonné leur métier à tisser
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    donc ca parle un peu de féminisme
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    elles ont laissé leur métier à tisser et parties
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    sur la montagne danser nues
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    pour adorer le dieu Oriental
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    Dyonisos
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    et Penthée, qui était un homme intelligent
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    il est Roi de Thèbes, il réalise
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    qu'il n'y a pas juste un problème
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    d'indécence, quand les femmes
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    enlèvent leurs habits pour danser
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    sur la montagne
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    l'ordre social est en jeu
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    il est Roi, responsable de cet ordre social
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    il doit faire quelque chose, il doit
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    arrêter Dyonisos
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    Ce qu'il fait bien entendu, ce n'est pas dur
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    de capturer Dyonisos
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    il le fait emmener devant le trône
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    et, Dyonisos dit "tes armées n'ont aucun
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    pouvoir sur moi", le Roi grimace,
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    et Dyonisos montre au Roi pourquoi
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    ses armées sont impuissantes
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    il lui dit "aimerais tu voir les femmes
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    danser nues sur la montagne ?"
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    il s'adresse en fait au bas instinct du Roi
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    et le Roi, eh bien oui, il aimerait
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    voir les femmes danser nues sur la montagne
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    alors Dyonisos dit "bien je vais t'y emmener
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    mais, tu dois faire une chose,
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    tu dois mettre une robe" alors le Roi met
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    une robe et il traverse la ville, il ruine
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    son autorité en marchant accoutré de la sorte
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    les gens des études du Genre se régalent avec ça,
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    Le Roi va donc sur la montagne et pointe un arbre
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    "Si tu escalades cet arbre tu auras une meilleure vue"
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    alors Penthée grimpe à l'arbre,
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    ca m'a rappellé une scène à Harvard quand mon fils
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    y était et les femmes criaient "oui c'est oui et non c'est non"
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    j'avais l'impression que les feministes de (?) venait
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    me faire la peau..,
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    alors Penthée grimpe et les femmes le voient
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    foncent vers lui, l'attrapent et le démembrent
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    Dans la scène finale, le grand père de Penthée
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    est debout à coté de cette femme
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    et lui dit "que vois tu ?"
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    la femme qui est assise là
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    a la tête de Penthée sur ses genoux
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    il se trouve que la femme est
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    la mère de Penthée
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    mais elle est toujours sous l'influence de cette
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    ivresse Dyonisienne
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    elle réponds "c'est un trophée ! c'est une
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    magnifique tête de Lion !"
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    et son père lui dit "regarde à nouveau"
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    Alors, l'ivresse commence à se dissiper
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    et elle regarde à nouveau, c'est
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    la tête de son fils.
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    Alors elle dit, superbe tirade, elle dit
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    "je vois l'horreur
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    je vois la souffrance
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    je vois la douleur"
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    C'est ce que nous voyons actuellement
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    c'est ce dont il est question avec les Académies
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    à ce moment.
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    oui.
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    Mais d'un autre coté
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    le revers de la médaille
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    il y a cette notion que peut être
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    l'ivresse est elle en train de se dissper
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    Comme Jeff en a parlé tout à l'heure
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    il y a plein de gens qui se réveille
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    des gens qui savent, qu'il ne s'agit
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    pas de libération
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    qu'il n'y a qu'une seule forme de libération
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    pour l'animal rationnel
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    c'est de vivre en accord avec
  • 29:23 - 29:25
    le principe de raison
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    C'est notre espoir
  • 29:27 - 29:28
    c'est l'espoir de cette conférence
  • 29:28 - 29:30
    et c'est l'epsoir de cette organisation
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    Merci beaucoup.
Title:
E Michael Jones - Degenerate Moderns - 7/13/96
Description:

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Video Language:
English
Duration:
57:04

French subtitles

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