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Et si vous pouviez échanger un trombone contre une maison ? | Kyle MacDonald | TEDxVienna

  • 0:11 - 0:13
    Je m'appelle Kyle,
    le type au trombone rouge.
  • 0:13 - 0:15
    Mais avant de raconter mon histoire,
  • 0:15 - 0:18
    je voudrais attirer votre attention
    sur cette diapo.
  • 0:18 - 0:21
    Au début de chaque vidéo TED,
  • 0:21 - 0:25
    la photo qui précède la vidéo,
  • 0:25 - 0:27
    là où tout le monde est comme cela...
  • 0:27 - 0:28
    tous.
  • 0:28 - 0:32
    Demandez-en plus à TED,
    postez un commentaire raillant ça,
  • 0:32 - 0:34
    on a besoin d'une meilleure intro
    pour ces vidéos.
  • 0:34 - 0:38
    TED pourrait être meilleur
    avec une meilleure intro.
  • 0:39 - 0:41
    Revenons au trombone.
  • 0:41 - 0:43
    C'est le genre d'idée folle que j'avais...
  • 0:43 - 0:46
    Vous savez, il y a environ 10 ans,
    je regardais mon bureau,
  • 0:46 - 0:48
    et j'y ai vu un trombone rouge.
  • 0:48 - 0:51
    Je me suis souvenu de ce jeu appelé
    « Plus c'est grand, plus c'est bon »
  • 0:51 - 0:55
    où on commence avec un petit truc,
    qu'on échange contre un plus grand, etc.
  • 0:55 - 0:59
    Que se passerait-il si j'essayais
    d'échanger ce trombone rouge ?
  • 0:59 - 1:02
    J'en ai posté une photo
    sur « craigslist ».
  • 1:02 - 1:05
    Deux filles, Ronnie et Karina,
    ont répondu et ont dit :
  • 1:05 - 1:06
    « Hé ! C'est cool !
  • 1:06 - 1:09
    On voudrait l'échanger
    contre un bic en forme de poisson. »
  • 1:09 - 1:11
    (Rires)
  • 1:11 - 1:13
    J'étais super excité, quel stylo cool !
  • 1:13 - 1:15
    Il était plus grand qu'un trombone rouge.
  • 1:15 - 1:17
    « Jusqu'où je peux pousser l'idée ?
  • 1:17 - 1:20
    Est-ce que quelqu'un veut
    un stylo en forme de poisson ?
  • 1:20 - 1:24
    - Oui, je m'appelle Annie, et j'ai un
    bouton de porte avec un visage marrant. »
  • 1:24 - 1:25
    (Rires)
  • 1:25 - 1:28
    Deux échanges
    et j'étais déjà loin du trombone.
  • 1:28 - 1:29
    Et je me suis dit :
  • 1:29 - 1:30
    « Jusqu'où je peux aller ?
  • 1:30 - 1:34
    Pourquoi ne pas continuer
    jusqu'à avoir une maison ? »
  • 1:34 - 1:37
    Shawn m'a dit : « Viens chez moi,
    je vais te faire des hamburgers,
  • 1:37 - 1:40
    et échangerai mon réchaud de camping
    contre ton bouton de porte,
  • 1:40 - 1:44
    parce que je dois réparer
    le bouton de ma cafetière italienne. »
  • 1:44 - 1:45
    (Rires)
  • 1:46 - 1:51
    On se sert de choses inutilisées,
    on crée de la valeur.
  • 1:51 - 1:54
    On améliore la vie l'un de l'autre,
    même à petite échelle.
  • 1:54 - 1:57
    Un Marine, le Sergent David J, m'a dit :
  • 1:57 - 2:00
    « Je cherchais ce modèle
    précis de réchaud.
  • 2:00 - 2:03
    J'ai des groupes électrogènes en trop.
    Tu en veux un ? »
  • 2:03 - 2:06
    Pour moi, un rêve devenait réalité :
    un groupe électrogène.
  • 2:06 - 2:10
    Enfin, mon rêve d'adolescent de créer
    ma propre énergie se réalisait.
  • 2:10 - 2:11
    (Rires)
  • 2:11 - 2:15
    Hélas, la plupart des gens sur Internet
    n'ont pas connu de panne d'électricité.
  • 2:15 - 2:16
    Ils n'en ont pas besoin.
  • 2:16 - 2:20
    Donc mes échanges toujours plus haut
    que je pensais avoir de la valeur
  • 2:20 - 2:22
    étaient devenus inutiles.
  • 2:22 - 2:24
    Il m'a fallu des semaines
    pour pouvoir l'échanger.
  • 2:24 - 2:28
    Mais j'ai effectivement trouvé quelqu'un
    récemment sorti de l'adolescence
  • 2:28 - 2:30
    qui voulait créer de l'électricité.
  • 2:30 - 2:32
    Il s'appelait Martin et vivait à New York.
  • 2:32 - 2:35
    Il m'a dit :
    « J'ai un fût de bière vide.
  • 2:35 - 2:37
    En échange, je te promets de le remplir
  • 2:37 - 2:39
    et une pub Budweiser avec un néon.
  • 2:40 - 2:41
    Qu'est-ce que tu en dis ? »
  • 2:41 - 2:42
    Je l'ai rencontré,
  • 2:42 - 2:45
    on a fait l'échange ; nous voici
    montrant les pièces de l'accord.
  • 2:49 - 2:50
    (Rires)
  • 2:56 - 3:02
    J'ai renommé le lot du fût :
    néon « Budweiser »
  • 3:02 - 3:04
    en kit « Soirée instantanée ».
  • 3:04 - 3:06
    Quelqu'un veut faire la fête ?
  • 3:06 - 3:07
    « Je m'appelle Michel Brett,
  • 3:07 - 3:10
    je suis une personnalité connue
    de la télé et de la radio au Québec,
  • 3:10 - 3:12
    je voudrais faire un échange.
  • 3:12 - 3:14
    - Absolument Michel,
    qu'avez-vous à échanger ?
  • 3:14 - 3:16
    - Ma pire motoneige. »
  • 3:16 - 3:19
    J'étais intrigué par l'idée
    d'une « pire motoneige ».
  • 3:19 - 3:22
    Ça impliquait qu'il avait
    plus d'une motoneige,
  • 3:22 - 3:24
    mais qu'il était du genre à me prouver
  • 3:24 - 3:28
    qu'il en avait de meilleures,
    mais qu'il échangerait la pire.
  • 3:28 - 3:29
    J'ai été heureux d'échanger avec lui.
  • 3:29 - 3:32
    C'est un gars super,
    et c'était une motoneige sympa.
  • 3:32 - 3:36
    Comme c'était le milieu de l'hiver
    au Canada, qu'il faisait très froid,
  • 3:36 - 3:40
    et qu'une motoneige à cette époque
    de l'année a plus de valeur qu'en été,
  • 3:40 - 3:43
    une revue sur les motoneiges,
    « SnoRiders West »,
  • 3:43 - 3:44
    m'a appelé :
  • 3:44 - 3:48
    « Nous voudrions vous offrir deux voyages
    pour deux personnes dans les Rocheuses
  • 3:48 - 3:49
    en échange de cette motoneige.
  • 3:49 - 3:51
    Cela fera de la publicité
    pour notre magazine.
  • 3:51 - 3:54
    Et qui ne voudrait pas aller
    dans les Rocheuses en ce moment ? »
  • 3:54 - 3:57
    J'ai répondu : « Ok, où est le piège ?
  • 3:57 - 3:59
    - Vous pouvez venir dans les Rocheuses,
  • 3:59 - 4:02
    mais pas dans la ville de Yahk,
    en Colombie-Britannique.
  • 4:02 - 4:05
    - D'accord , je vais trouver un moyen. »
  • 4:05 - 4:08
    On a imaginé une sorte de chantage
    envers un organe de presse national.
  • 4:08 - 4:11
    C'est une très longue histoire,
    qui s'est finie en gros
  • 4:11 - 4:14
    par mon passage à la télé
    avec une chemise avec un gros logo.
  • 4:14 - 4:17
    C'était celui de Cintas,
    une société d'uniformes.
  • 4:17 - 4:19
    C'était une sorte de blague perso :
  • 4:19 - 4:21
    le mari de ma cousine
    m'avait donné cette chemise.
  • 4:21 - 4:23
    Une histoire trop longue
    pour tout expliquer.
  • 4:23 - 4:26
    Cependant, le patron de cette société
  • 4:26 - 4:29
    m'a vu à la télé avec son logo
  • 4:29 - 4:32
    et a dit : « Une seconde,
    c'est un risque énorme pour moi,
  • 4:32 - 4:34
    mais aussi une opportunité. »
  • 4:34 - 4:35
    Et on s'est rencontrés :
  • 4:35 - 4:37
    « Je veux faire un échange.
    Qu'en dites-vous ?
  • 4:37 - 4:40
    - C'est la meilleure manière
    de faire des affaires ensemble
  • 4:40 - 4:43
    sans vendre nos âmes
    au diable capitaliste.
  • 4:43 - 4:45
    - OK. Rencontrons-nous. »
  • 4:45 - 4:46
    Et on s'est rencontrés.
  • 4:46 - 4:49
    Il m'a échangé cette camionnette
    contre le voyage,
  • 4:49 - 4:53
    j'ai conduit la camionnette jusque là-bas,
    il a pris l'avion - c'était compris.
  • 4:53 - 4:56
    Et je me retrouve avec cet énorme,
    gigantesque, engin,
  • 4:56 - 4:59
    beaucoup plus gros qu'un trombone, plus
    pratique, plus consommateur en carburant,
  • 4:59 - 5:03
    mais beaucoup mieux
    pour transporter quelque chose.
  • 5:03 - 5:05
    Et je demande :
    « Qui veut faire un échange ? »
  • 5:05 - 5:08
    « Plus c'est grand, plus c'est bon » -
    grand, c'était fait,
  • 5:08 - 5:11
    mais bon ?
    Quel serait le prochain échange ?
  • 5:11 - 5:15
    Et je me suis souvenu qu'on m'avait offert
    un contrat d'enregistrement,
  • 5:15 - 5:16
    un bout de papier, une promesse,
  • 5:16 - 5:19
    une occasion pour quelqu'un
    de doué en musique.
  • 5:19 - 5:21
    « Qui veut enregistrer un disque ? »
  • 5:21 - 5:24
    J'ai échangé avec Brandon
    la camionnette contre le contrat.
  • 5:24 - 5:26
    Il s'en sert pour transporter son groupe,
  • 5:26 - 5:29
    qui roulait dans une Jetta de 1988.
  • 5:29 - 5:32
    La camionnette l'a vraiment aidé.
  • 5:32 - 5:33
    J'ai pris le contrat.
  • 5:33 - 5:35
    « Qui veut enregistrer un disque ? »
  • 5:35 - 5:38
    Apparemment,
    presque tout le monde ici-bas.
  • 5:38 - 5:40
    (Rires)
  • 5:40 - 5:43
    Un chanteur soul m'a proposé son âme.
  • 5:43 - 5:44
    Un auriculaire.
  • 5:44 - 5:47
    Quelqu'un m'a offert
    sa virginité, c'est...
  • 5:48 - 5:49
    (Rires)
  • 5:50 - 5:52
    Je ne sais pas si c'est légal...
  • 5:52 - 5:54
    Évidemment, j'ai dit non,
  • 5:54 - 5:56
    parce que Jody m'a dit :
  • 5:57 - 6:00
    « J'ai un duplex à Phoenix,
    dans l'Arizona.
  • 6:00 - 6:01
    Une moitié est libre.
  • 6:01 - 6:04
    Un an de loyer dans mon duplex
    contre ça. Qu'en dites-vous ? »
  • 6:04 - 6:06
    J'ai dit oui. J'y suis allé.
  • 6:06 - 6:09
    On a fait l'échange devant
    une barrière en bois - très américain.
  • 6:09 - 6:11
    J'avais maintenant un an sans loyer.
  • 6:11 - 6:15
    La voisine, Lesley,
    qui était aussi locataire, l'a appris :
  • 6:15 - 6:18
    « Moi non plus,
    je ne veux plus payer mon loyer. »
  • 6:18 - 6:21
    Elle m'a proposé un après-midi
    avec son patron.
  • 6:21 - 6:24
    Au début, je me suis dit
    que ça craignait...
  • 6:24 - 6:25
    (Rires)
  • 6:25 - 6:27
    mais je ne savais pas
    qui était son patron.
  • 6:27 - 6:30
    « Je vais te le montrer. »
    « Bizarre, son truc. »
  • 6:30 - 6:34
    Elle me montre la tête de son patron :
    c'était Alice Cooper.
  • 6:34 - 6:37
    Elle travaillait dans la ville
    d'Alice Cooper à Phoenix
  • 6:37 - 6:39
    comme gérante du restaurant.
  • 6:39 - 6:41
    Je me dis :
    « Un après-midi avec Alice Cooper,
  • 6:41 - 6:44
    c'est plutôt rare,
    qu'est-ce que ça peut valoir ? »
  • 6:44 - 6:46
    Son régisseur m'appelle et me dit :
  • 6:46 - 6:48
    « On est en tournée à Fargo.
  • 6:48 - 6:51
    Viens passer une après-midi avec
    Alice Cooper, pour voir ce que c'est. »
  • 6:51 - 6:55
    Après notre après-midi,
    voici ce qu'il s'est passé sur scène.
  • 6:56 - 6:59
    (Début de la vidéo) (Acclamations )
  • 7:00 - 7:01
    (Applaudissements )
  • 7:06 - 7:07
    (Fin de la vidéo)
  • 7:08 - 7:11
    Alice est un gars vraiment sympa -
    cette photo vous montre à quel point.
  • 7:11 - 7:12
    (Rires)
  • 7:13 - 7:14
    « C'est super ce que tu fais.
  • 7:14 - 7:17
    Tu trouveras sûrement un milliardaire
    italien qui est fan de moi.
  • 7:17 - 7:21
    Il aura probablement plusieurs maisons
    et t'en donnera facilement une.
  • 7:21 - 7:23
    Tu me promets une chose ?
    - Quoi ?
  • 7:23 - 7:25
    - Que tu n'échangeras pas
    un après-midi avec moi
  • 7:25 - 7:29
    contre un week-end avec les Rolling Stones
    ou une nuit avec KISS.
  • 7:29 - 7:30
    (Rires)
  • 7:30 - 7:32
    - Ok, je vais essayer. »
  • 7:32 - 7:33
    Le téléphone sonne, c'était Mark :
  • 7:33 - 7:37
    « Je suis un photographe amateur,
    j'ai plein de souvenirs KISS.
  • 7:37 - 7:39
    Ça peut vous intéresser ? »
  • 7:39 - 7:41
    Aïe. Je voulais vraiment
    échanger avec lui.
  • 7:41 - 7:42
    « Vous avez quoi ?
  • 7:42 - 7:47
    - Eh bien, des affiches KISS, des
    guitares KISS, une boule de neige KISS. »
  • 7:47 - 7:49
    Quand il a dit boule de neige,
    j'ai immédiatement dit :
  • 7:49 - 7:51
    « Oui, et seulement la boule de neige. »
  • 7:51 - 7:55
    Alors j'ai rencontré Mark, échangé
    l'après-midi avec Alice Cooper,
  • 7:55 - 7:58
    d'une valeur inestimable,
    contre une boule de neige KISS.
  • 7:59 - 8:02
    Tout le monde faisait la grimace,
  • 8:02 - 8:06
    mais je me disais : « Elle est super,
    elle s'allume, elle change de couleur. »
  • 8:06 - 8:06
    (Rires)
  • 8:06 - 8:10
    Voici quelques-uns des commentaires
    sur la vidéo.
  • 8:11 - 8:14
    « C'est le pire échange dont j'aie
    jamais entendu parler, le pire. »
  • 8:14 - 8:17
    (Rires)
  • 8:17 - 8:21
    « Peut-être la décision la plus stupide
    que j'aie jamais vue.
  • 8:21 - 8:22
    (Rires)
  • 8:22 - 8:25
    A part ceux qui sont passés
    chez Jerry Springer. »
  • 8:25 - 8:28
    (Applaudissements)
  • 8:30 - 8:33
    D'autres ont été beaucoup plus éloquents.
  • 8:34 - 8:35
    « Abruti. »
  • 8:35 - 8:36
    (Rires)
  • 8:38 - 8:41
    Et ce fut la seule fois
    dans tout le projet
  • 8:41 - 8:43
    où un échange a été préparé à l'avance.
  • 8:43 - 8:46
    Tous les échanges furent
    le fruit du hasard,
  • 8:46 - 8:48
    simplement une expérience extraordinaire.
  • 8:48 - 8:52
    Cependant, deux mois avant tout cela,
    quelqu'un m'avait appelé :
  • 8:52 - 8:55
    « Je m'appelle Corbin Bernsen,
    je suis un acteur connu à Hollywood.
  • 8:55 - 8:56
    Je fais un film
  • 8:56 - 9:01
    et je voudrais offrir un rôle payé,
    avec du texte, listé au générique.
  • 9:01 - 9:03
    Ça vous intéresserait comme échange ? »
  • 9:03 - 9:05
    Je venais d'échanger l'enregistrement,
  • 9:05 - 9:07
    je réponds : « Oui, ça serait parfait. »
  • 9:07 - 9:11
    Il raccroche et je me dis :
    « C'est qui, ce Corbin Bernsen ? »
  • 9:11 - 9:14
    Il se trouve qu'il est très connu,
    il a joué dans de nombreux films,
  • 9:14 - 9:16
    et il a, selon Wikipédia,
  • 9:16 - 9:20
    la plus grande collection de boules
    de neige au monde, plus de 6 500.
  • 9:20 - 9:22
    (Rires)
  • 9:22 - 9:24
    C'était sur Wikipedia, c'était donc vrai,
  • 9:24 - 9:25
    (Rires)
  • 9:25 - 9:28
    et j'avais gardé ça
    dans un coin de ma tête.
  • 9:28 - 9:32
    Quand Mark m'a parlé de la boule de neige
    KISS, j'ai pensé : « C'est parfait. »
  • 9:32 - 9:33
    J'ai appelé Corbin :
  • 9:33 - 9:36
    « J'ai une boule de neige KISS.
    - Envoyez une photo. »
  • 9:36 - 9:37
    Je le fais, il me rappelle :
  • 9:37 - 9:39
    « Non seulement je la veux,
    mais j'en ai besoin. »
  • 9:39 - 9:41
    (Rires)
  • 9:44 - 9:48
    Bien que je recevais
    des commentaires d'insultes,
  • 9:48 - 9:49
    je n'avais pas de plan B,
  • 9:49 - 9:52
    et heureusement pour le projet,
    et pour Corbin,
  • 9:52 - 9:54
    il n'a pas eu d'accident
  • 9:54 - 9:55
    et on a fait l'échange.
  • 9:55 - 9:59
    Il nous a montré sa collection
    de plus de 6 000 boules de neige,
  • 9:59 - 10:01
    qui ressemble un peu à cela.
  • 10:01 - 10:02
    (Rires)
  • 10:02 - 10:04
    Ensuite,
  • 10:04 - 10:08
    le responsable du développement économique
    de Kipling, dans le Saskatchewan,
  • 10:08 - 10:11
    un certain Bert Roth, m'a appelé :
  • 10:11 - 10:14
    « On suit votre projet.
  • 10:14 - 10:16
    Notre ville possède quelques maisons.
  • 10:16 - 10:18
    Serait-il possible
  • 10:18 - 10:21
    que nous échangions l'une d'elles
    contre quelque chose que vous avez ?
  • 10:21 - 10:23
    - J'ai un rôle dans un film.
  • 10:23 - 10:24
    - Ça serait parfait.
  • 10:24 - 10:26
    On a imaginé organiser
    une pendaison de crémaillère,
  • 10:26 - 10:31
    une grande fête, en invitant
    le monde entier à venir à Kipling.
  • 10:31 - 10:34
    Nous pourrions proposer un concours,
    qu'on appellerait le 'Kipling Idol'.
  • 10:34 - 10:37
    Nous ferions les auditions
    pour le film en direct, ici, en ville.
  • 10:37 - 10:42
    - Parfait, Bert.
    De quoi avez-vous besoin pour cela ?
  • 10:42 - 10:44
    - De l'approbation du conseil municipal.
  • 10:44 - 10:46
    - Ok, si vous pouvez l'obtenir,
    ce serait super. »
  • 10:46 - 10:48
    Deux semaines plus tard :
  • 10:48 - 10:50
    « C'est bon, c'est approuvé,
    on peut faire l'échange. »
  • 10:50 - 10:52
    Apparemment, l'approbation,
  • 10:52 - 10:54
    c'est faire que deux personnes
    lèvent la main.
  • 10:54 - 10:55
    (Rires)
  • 10:55 - 10:58
    Mais, il faut le reconnaître à Bert,
    il l'a fait.
  • 10:58 - 11:01
    Et nous voilà à Kipling.
  • 11:01 - 11:04
    C'est comme ça qu'on échange
    un trombone contre une maison.
  • 11:04 - 11:05
    Voilà la maison.
  • 11:05 - 11:08
    (Applaudissements)
  • 11:14 - 11:16
    Le meilleur dans ce projet,
    c'est le plaisir,
  • 11:16 - 11:17
    l'échange des choses.
  • 11:17 - 11:21
    C'est plus facile de parler des objets,
    mais c'était surtout les gens.
  • 11:21 - 11:25
    A Kipling, apparemment, la Police Montée
    signe les actes de propriété.
  • 11:25 - 11:27
    On a fait la pendaison de crémaillère,
  • 11:27 - 11:31
    plus de 3 500 personnes
    sont venues à Kipling -
  • 11:31 - 11:33
    une ville de moins de 1 000 habitants -
  • 11:33 - 11:34
    passer tout le week-end.
  • 11:34 - 11:36
    On a fait les auditions
    en direct sur scène,
  • 11:36 - 11:40
    500 à 600 personnes,
    y compris les pompiers volontaires,
  • 11:40 - 11:42
    dans un bâtiment
    d'une capacité de 300 personnes.
  • 11:42 - 11:45
    Mais ce n'est pas grave,
    c'était une expérience incroyable.
  • 11:45 - 11:49
    Corbin Bernsen est venu sur scène
    le lendemain
  • 11:49 - 11:51
    et montre son T-shirt :
    « Voici le vainqueur. »
  • 11:51 - 11:53
    Le nom sur son dos était
    celui de Nolan Hubbard.
  • 11:53 - 11:56
    Nolan Hubbard venait juste
    de finir le lycée,
  • 11:56 - 11:58
    il était au SMIC chez Bottle Depot.
  • 11:58 - 12:00
    Deux mois après cette photo,
  • 12:00 - 12:03
    il était à Los Angeles
    à travailler sur le film avec Corbin.
  • 12:04 - 12:05
    Il a un talent incroyable,
  • 12:05 - 12:07
    et, sans cette opportunité,
  • 12:07 - 12:09
    il n'aurait peut-être pas eu sa chance.
  • 12:09 - 12:11
    Et les gens disaient tous :
  • 12:11 - 12:14
    « Oui, faisons quelque chose ensemble,
  • 12:14 - 12:16
    collaborons, on verra ce qu'il arrive. »
  • 12:16 - 12:18
    Voici tout ce que
    ce trombone rouge a déclenché.
  • 12:20 - 12:24
    A cette crémaillère à Kipling,
  • 12:24 - 12:28
    Karina avait le trombone rouge originel
    autour du cou dans un cadre photo.
  • 12:28 - 12:29
    Et les gens me disaient :
  • 12:29 - 12:33
    « Waouh, tu as échangé ce trombone,
    mais tu ne voudrais pas le récupérer ?
  • 12:33 - 12:35
    (Rires)
  • 12:36 - 12:40
    Il doit valoir beaucoup d'argent.
    Il est vraiment célèbre. »
  • 12:41 - 12:44
    Et je leur ai dit
    ce que je dis encore aujourd'hui :
  • 12:44 - 12:46
    « Le trombone ne compte pas.
  • 12:46 - 12:49
    Il ne s'agit pas de l'avoir
    ou de le vendre à un certain prix.
  • 12:49 - 12:51
    Si je n'avais pas échangé ce trombone,
  • 12:51 - 12:55
    je serais juste un type assis
    à son bureau avec un trombone,
  • 12:55 - 12:58
    à me demander ce qu'il se passerait
    si j'en faisais quelque chose.
  • 12:58 - 13:01
    Donc si vous avez un trombone,
    échangez-le.
  • 13:01 - 13:03
    Vous pourriez n'obtenir qu'un stylo,
  • 13:03 - 13:06
    mais ça pourrait être le premier pas
    d'un voyage incroyable.
  • 13:06 - 13:09
    Et pour moi, ce sera
    en dehors de ce cercle rouge.
  • 13:09 - 13:10
    Bonne chance à tous.
  • 13:10 - 13:13
    (Applaudissements) (Acclamations)
Title:
Et si vous pouviez échanger un trombone contre une maison ? | Kyle MacDonald | TEDxVienna
Description:

Kyle MacDonald raconte comment il est passé d'un trombone rouge à une maison en seulement un an ! C'est un voyage improbable et incroyable empli de surprises.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
13:22

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