Situez-vous au-delà de l'emprise de la phénoménalité

"Il n'y a pas une chose dans la vie qui ait une seule signification inhérente."

(video avec sous-titres en français)

Retraite silencieuse
30 juillet 2015

Placez-vous au-delà de l'emprise
de la phénoménalité

L'attitude la plus efficace
que vous puissiez adopter

est de cesser d'accorder de l'importance
à votre mental.

Je parle des bouffonneries psychologiques
du mental.

Quelque chose les reconnaît
et s'en détourne

et ainsi vous le privez de l'oxygène
qui lui donne son pouvoir.

(Q.) Il y a une vision de la vie...

la personne est là, et tout est bien.

Mon attention, de plus en plus,
ne va plus là.

C'est là, mais ce n'est pas important.

Aussi, il y a le quotidien de cette personne,
sa vie en tant qu'épouse,

et tous ces différents rôles à jouer,
un travail ...

(Q.) Ça se voit clairement maintenant.
C'est seulement ce que c'est.

C'est juste la conscience dynamique, là.

Et je suis consciente de tout
ce qui se joue,

mais je ne suis pas autant concernée
par cela. Je ne fais que le voir.

(Mooji) Oui, c'est vrai.

(M.) C'est aussi une chose très naturelle,
réellement.

Simple, aussi. Ça va de soi.
Vous en viendrez à voirque,

avec le réveil,
il semble que le monde réapparaisse,

et qu'il soit peuplé, de tellement d'êtres,

et que le sens du "je" se pose
à nouveau dans ce corps,

et que la relation de ce "je" avec le monde
en général

fonctionne aussi à un certain niveau,

et que cela prend place devant quelque chose
qui n'a pas de nom. N'est-ce pas ?

Donc, l'état d'éveil de la conscience
en entier et son fonctionnement

se produisent automatiquement.

Celui qui fait l'expérience,
mais aussi l'objet de l'expérience,

ainsi que le processus d'expérimentation
en soi,

sont tous le jeu et le contenu
de cette conscience en éveil,

de cette conscience dynamique
dont vous parlez.

Ça survient simplement,
de même que le sens intime de l'identité,

un sens du "moi" en action dans ce monde,
comme un personnage en train de jouer,

présentement un mari ou une épouse,
ou un oncle, et tout ceci se déroule naturellement.

Quelque chose ne paticipe pas à ça,,
mais sans pour autant rejeter pas ce rôle.

Il n'y aucun cynisme dans ça,
Il devient évident que cette partie doit également être jouée.

Suivez-vous ?
Cette partie est elle auss en train d'être jouée.

Mais il n'y a pas de cynisme, pas de "Oh, c'est
n'importe quoi. ça n'a vraiment aucun..."

Non, non.
C'est aussi la conscience qui agit.

Mais au-delà de cette conscience active,
il y a aussi un espace de vision,

où c'est comme si quelqu'un regardait
à partir de cette immensité

et observe le fonctionnement
de la conscience,

agissant à l'intérieur de cette forme,
faisant ce qu'elle a à faire.

Et ça peut sembler étrange, mais jusqu'à
ce que vous vous acclimatez à cela.

Je veux simplement dire par là
que vous vous sentiez à l'aise avec cette vision.

Parce qu'évidemment votre mental va essayer de dire,

Regarde, regarde ! "C'est très étrange !
Ça ne devrait pas être ainsi!"

Mais quelque chose ressent,
"Non, non, non. Ça se fait tout seul."

Et aussi, la manière de le voir devient
plus perfectionnée.

Un dicton dit: "Je ne vois pas le monde
comme il est véritablement,

je vois le monde comme je suis."
Donc, si je suis un être très stressé,

le monde apparaîtra...
comme un endroit très stressant.

Mais, quand on voit de plus en plus
à partir de sa conscience intégrale,

à partir de ce lieu d'Être,
alors on voit que:

"Attendez, vos yeux voient plus juste."

et vous voyez que, qu'elle soit amère ou douce,
chacune de ces expressions a sa raison d'être.

Mais vous n'êtes pas aussi investi en elles,

parce que vous savez que, d'une certaine façon,
une puissance s'en occupe.

Et pourtant même si vous portez votre attention sur
quel-qu'aspect particulier de çes expressions,....,

cela aussi a un impact.

Et plus la conscience est pure,

c'est-à-dire qu'elle s'est affranchie
du conditionnement égoiste du soi,

plus l'attention dynamise efficacement
ce qu'elle regarde.

Ce sont des choses qui font partie
de notre existence mystique.

Mais dans notre monde mental,

nous avons essayé d'expliquer les choses
d'une manière scientifique,

ce qui n'est pas vraiment ce qu'elles sont,
mais ce qu'elles peuvent sembler être.

Si vous êtes totalement impliqué
dans votre façon de voir,

votre croyance en elle
va la rendre réelle,

et experimenterez ce que vous projetez.

Il n'y a pas une chose, dans la vie,
qui a une seule signification inhérente.

Elle a la signification que
vous lui projetez.

Elle devient ce que vous faites en sorte
qu'elle soit. Vous devez comprendre ceci.

Graduellement, vous voyez cette conscence
qui s'adapte d'elle-même pour saisir

la couleur, la grandeur et la forme,
des concepts qu'elle adopte.

ou qui attirent son attention.

Mais vous voyez maintenant d'au-dessus
de ce champ opérationnel,

et vous n'êtes pas investi
en essayant de changer les choses,

voyant qu'elles sont bien ainsi
par elles-mêmes, amères ou sucrées.

Parce que l'amer a son rôle à jouer,
et parfois

un rôle plus efficace et propice,
que le sucré.

Vous pouvez seulement le bénir.

Mais du lieu d'où vous regardez, de plus
en plus, vous vous situez au-delà

de l'emprise de la phénoménalité.
Vous regardez à partir d'un autre endroit.

(Q.) Tout ceci arrive très naturellement,

vous glisser presqu'à l'intérieur de ça.

(Mooji) Pourquoi ça arrive naturellement,
c'est parce que c'est naturel (rire)

(Mooji) Ça survient naturellement.
Aussi, en quelque sorte, dans votre vie,

vous êtes aligné avec ce
principe universel, et alors vous voyez,

de quelque manière, chaque chose reprend
sa place et chaque chose semble que,

sans aucune programmation,
ça se déroule naturellement pour vous.

(Q.) Quand cette introspection arrive,
c'est comme une confirmation,

encore de plus en plus, que Cela est.
Que Cela est ainsi.

Mais parfois c'est ressenti comme si
le mental essayait de confirmer.

(Mooji) Vous voyez,
le mental essai de revendiquer.

Parce que s'il peut le prendre
et se l'approprier,

il peut le revendiquer, vous savez,
"Nous avons vraiment bien fait ici".

Mais alors, cela est aussi vu par
l'acuité de votre propre oeil du dharma.

Vous voyez cette chose.
Et qu'avez-vous fait ?

Vous choisissez de l'ignorer.
Ce qu'il n'aime pas.

Parce que l'action la plus efficace
que vous pouvez prendre

est quand le mental devient
sans importance pour vous.

Je parle des bouffonneries
psychologiques du mental.

Et parfois il le reconnaît
et s'en détache,

parce que vous le privez de l'oxygène
qui lui donne son pouvoir.

Vous voyez ? Juste comme ça.

(musique)

Au-dessus de cette conscience active
il y a aussi un espace de vision.

Où c'est comme si l'un regarde
de cette immensité,

et observe le fonctionnement
de la conscience

agissant à l'intérieur de cette forme,
faisant ce qu'il a à faire.

Il n'y a pas une chose dans la vie
qui ait une seule signification inhérente.

De plus en plus, vous vous situez au-delà
de l'emprise de la phénoménalité.

Vous regardez à partir d'un autre endroit.

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