Ronal le barbare [ film complet ]

Né dans un peuple de barbares farouches et voués à la guerre, Ronal est un gringalet qui ne parvient pas à correspondre à ce qu'on attend de lui. Mais lorsque les habitants de son village sont capturés par le terrible Volcazor, il doit promettre à son oncle mourant d'aller les sauver, même s'il n'est pas très partant. Au cours de sa quête, il rencontre le barde Alibert, la guerrière Zandra et le ranger elfe Elric. ( film tres drole )
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*Au commencement,
tout n'était que ténčbres.*

*Et de ces ténčbres
est né le démon Zaal,*

*maître des Zakidiens
et tyran des hommes.*

*Mais de l'ombre surgit Kron,*

*le plus puissant des guerriers*

*et le détenteur de l'épée des dieux.*

*Il libéra les hommes.*

*Et les conduisit ŕ la victoire.*

*Mais la victoire
fut chčrement acquise.*

*Mortellement blessé au cur,*

*Kron saigna pendant sept jours
et sept nuits,*

*et cent guerriers
burent le sang versé.*

*Ils héritčrent de sa force.*

*Kron les regarda
et vit que cela était bon.*

*Ŕ ce moment-lŕ, il mourut.*

*Ainsi sont nés les Barbares,
les puissants enfants de Kron.*

RONAL LE BARBARE

Trop bien !

Écoutez-moi.

Force, courage, intrépidité.

Ce sont les qualités
que Kron a léguées ŕ notre peuple.

Depuis de nombreuses générations,

son sang coule dans nos veines.

Nous lui en rendons grâce
chaque année,

avant d'entreprendre une quęte.

Mais, avant tout,

c'est son sang
qui fait de nous des Barbares,

les plus grands guerriers
de toute la Métalonie.

Ronal, c'est ton tour !

Ronal est malade.

Il a pris sa journée.

Ronal !

Je peux passer mon tour ?
J'ai mal au coude.

Je dois avoir l'ostéopornose.

Ou un pénis-elbow ?

Allez !

Donne tout ce que tu as.

J'ai hâte de voir ça.

C'est pas vrai !

Encore un !

J'en...

peux...

plus !

Faut ętre en forme
avant d'entreprendre une quęte.

Un Barbare
qui sait pas manier une hache

est pas un vrai Barbare.

Pourquoi je dois y aller ?

Je serai un boulet.
Je veux rester ici.

Tu es un fils de Kron.

Tu dois partir vaincre les monstres
et revenir triomphant.

C'est la raison d'ętre du Barbare.

Tonton,

dis-moi comment
je peux tuer un monstre.

En faisant ça
pour qu'il rie ŕ en mourir ?

Alors, ça pousse, les muscles ?

Trčs drôle !
Occupe-toi plutôt de tes boutons.

Quoi ? Oů ça ?

Vous me les percez ?

Pas de bol, juste avant la fęte !

Écoute,

entreprendre une quęte
demande des roustons,

pas des tendons.

Du courage !

Prouve ta force
et tu vaincras l'ennemi.

C'est peut-ętre moi,

mais je suis sűr
qu'on peut mourir en pleine quęte !

Tais-toi et entraîne-toi !

C'est quoi, ce truc ?

L'alarme !

Prenez vos armes
et tous ŕ vos postes !

Protégez la tribu !

Toi aussi, Ronal !

Barricadez la porte !

Vas-y, tire !

Tenez-vous pręts,
espčces de feignasses !

Bougez pas.

Bougez pas !

Attendez.

Attendez !

Bougez pas !

Halte ! Qui va lŕ ?

Je vous salue, nobles Barbares !

Maître Florian, barde,
ŕ votre service !

Nous souhaitons,
contre une modeste somme,

enrichir vos impressionnantes
anatomies musclées

de beaux vers du temps jadis

ŕ la louange de héros et héroďnes.

Ŕ l'attaque !

Ŕ l'attaque !

Des troubadours !

Ils animent les fętes.

Les fętes ?

Ce truc, c'est pas un lance-flammes,
c'est un tuba.

Entre !

Merde !

Ça craint !

Moi qui pensais
fracasser quelques crânes !

Fallait savoir que c'était un tuba.

Ta mčre en joue, crétin !

Salut, les filles !

Ça vous dit de laver
mon énorme, trčs dur

et trčs sale luth ŕ quatre cordes ?

Luth ?

C'est l'heure des počmes,
pas des frivolités !

Il faut que tu répčtes
pour le banquet.

Je peux pas aller mater les nanas ?

Non !

Un vrai barde
doit connaître ses počmes

sur le bout des doigts !

Y a plus important.

Accompagnons les Barbares demain,

on sera au cur de l'action.

Faut vraiment
que je me fasse des meufs.

Je veux dire :
écrire des počmes,

des trucs en vers.

Mon jeune Alibert,

tu seras pręt pour ça

quand tu connaîtras
tous les počmes par cur.

Ça prendra cent ans !

Mais non !

Tu dis n'importe quoi.

J'avais 57 ans
quand je les ai tous appris,

un jeunot !

Assieds-toi !

Fait chier !

Et glou et glou et glou...

Ça, c'est de la beu !

Un amateur pour téter ma bičre ?

Alibert !

J'étais en train de chasser

et je suis tombé
sur des enfants orques.

Ils étaient mignons !

Tiens, poupée, c'est pour toi.

Magnifique !

Ça fait ressortir tes yeux.

Mate ça aussi :
une lotion d'invisibilité !

Je l'ai utilisée
pour entrer dans un harem.

Trop cool
pour faire des coups en douce !

On voit pas qui attaque.

C'était quoi ?

Ça s'arręte, ça recommence !

- Arręte !
- Qui te frappe ?

Arręte, Gorak.

Enflure !

Ronal,
t'es vraiment une lopette !

Les enfants de Kron sont rassemblés,
seigneur Volcazar.

Le moment est propice.

Je te remplace ?

Et la fęte ?

J'en ai eu un peu marre.

D'accord.

Souffle dans la trompe
au moindre soupçon.

Tu y arriveras ?

Arręte avec ta trompe.
Je veux ętre seul, c'est tout.

Elle est grosse.

Tu inspires ŕ fond.

Au maximum, puis tu...

Bon sang, tonton,
qui oserait nous attaquer ?

On est des Barbares,

on a assujetti
tout l'hémisphčre nord.

On n'a jamais été attaqués !

Peut-ętre,
mais c'est un principe !

Ce gamin finira par me tuer !

QUĘTE

Foutus Barbares !

C'est quoi, tout ça ?

On nous attaque ?

On nous attaque !

Il reste de la bičre ?

Prenez vos armes !

Quels sont vos ordres ?

Que les flammes de l'enfer
s'abattent sur eux !

Bordel !

Feu !

Ŕ l'attaque !

Soyez sans pitié !

Des feux d'artifice !

C'était pas prévu.

On nous attaque !

Barbares, défendez-vous !

Dieu merci, vous ętes indemnes !

C'est une teuf d'enfer !

C'était quoi, ça ?

Au secours !

Goűtez mes muscles !

On les a tous capturés.

Putain !

Laissez-le-moi.

Kron !

Ils nous ont eus.
Pourquoi t'as pas donné l'alerte ?

J'ai essayé.

Tu as essayé ?

C'est pas suffisant !

Monte, on va sauver les autres.

C'est ça,
les célčbres enfants de Kron ?

Ça fait peine ŕ voir !

Enchaînez-les.

Qu'il n'en reste aucun !

Un Barbare ne se rend jamais !

Soit on s'incline
devant le seigneur Volcazar...

soit on meurt !

Emmenez-les !

Vous avez entendu
le seigneur Volcazar :

enchaînez les derniers.

C'est ça !

Enfermez-moi ces porcs !
On est pressés.

Viens lŕ, toi !

Je veux pas y aller.

Ça fait mal !

Oubliez pas vos fouets,
heu... vos haches !

On reviendra pas les chercher.
En route !

- Général !
- Quoi ?

Le carcan est trop grand pour lui.
J'en fais quoi ?

C'est pas un Barbare.
Liquide-le !

Quoi ?

Merci !

Le veinard !

Il a toujours le droit de s'amuser.

*J'aime le cuir, c'est tellement doux*

*J'prends toujours
une taille en dessous...*

Au secours !

J'adore ce boulot.

On dirait que je bande !

Putain, quelle nuit !

J'ai mal aux cheveux.

Quel bordel !
Oů sont les autres ?

Tu vas ŕ l'after ?

Attends-moi !

Ronal.

Tonton ?

Tu es vivant !

Plus pour longtemps.

Kron...

m'appelle.

Non, c'est seulement...

une égratignure.

J'avais promis ŕ tes parents
de veiller sur toi.

J'ai tenu parole.

Ŕ toi de me promettre une chose.

Tu dois sauver les autres.

Ils comptent sur toi.

Quoi ? Je pourrai pas !

Promets-le-moi !

Va vers le nord

consulter l'oracle.

Il t'aidera.

L'oracle ?

Comment ?

Tu es leur seul espoir.

Tu es le dernier Barbare libre.

Tonton !

La lotion d'invisibilité !

Salut !

En route pour la quęte ?

Non, je dois retrouver les autres.

Je vois.

Tu pars en quęte !

Non, je dois retrouver ma tribu.

C'est une quęte, ça.

Attends !

Qui es-tu ?

Alibert, barde.
Ravi de me joindre ŕ toi.

Attends.

Tu peux pas refuser,
je te suivrai partout.

Ça va ętre le pied !

Puisqu'on va vers le nord,
on s'arrętera chez les Amazones.

Non !

Il paraît
qu'elles sont super canon.

Faut pas rater ça.

- C'est vrai !
- Tu vas me lâcher ?

Les Amazones sont plus chaudasses
qu'une nympho dans le Sahara.

Tu crains, mec !

Je sais !

On ira ŕ Bérylia.

Les Béryliennes ont quatre nibards.

- Le ręve !
- C'est des truies ?

Allez !

On perd notre temps ici.

Je dois parler ŕ l'oracle.

Ce type va nous rancarder ?

- Joli cul !
- Bas les pattes.

Mortel !

Bonjour.

Y a quelqu'un ?

C'est pas trop tôt !

J'attends ici depuis dimanche.
T'arrives, oui ou non ?

Pardon ! Quoi ?

Viens torcher mon cul tout flétri !

T'es pas l'infirmier ?

Non...

Attends !

C'est Gundar qui m'envoie.

J'ai fini.

Ŕ toi de jouer !

Gaffe ŕ mes hémorroďdes !

Je me suis lavé les mains ?

Aprčs tout, on s'en fout !

Faut que je te dise pour Volcazar :

c'est un grand guerrier.

La force obscure des Zakidiens
le protčge.

Je vais pas me battre avec lui.
Je veux juste retrouver les miens.

Volcazar ręve d'asservir
toute la Métalonie.

Jusqu'ŕ présent,
personne n'a pu l'arręter.

Torche-les !

Il est protégé
par une armure d'acier.

Aucune arme
ne peut atteindre ce salaud.

Une seule épée
peut avoir raison de lui.

Regardez...

Elle a quoi de spécial ?

T'es un Barbare,
tu devrais le savoir.

C'est l'épée de Kron !

C'est une blague ?

Cette épée n'existe pas.

Ça fait des sičcles
que les Barbares la cherchent.

Désolé de vous décevoir,

mais c'est une légende.

C'est pas un mythe, petit merdeux !

Seule cette épée
peut anéantir Volcazar.

Si tu veux sauver ta tribu,
tu devras le tuer.

Je pourrai pas !

Il faut un guerrier courageux
pour utiliser l'épée de Kron.

Sans ce guerrier,
Volcazar restera invincible.

Sans un Barbare qui en a,
ta tribu est perdue.

Je suis qu'un oracle,

j'en ai rien ŕ foutre !

C'est pas ma faute
si les Barbares sont emprisonnés.

Gu'ra Zul !

Sorcier !

Seigneur,
réveillons le Dieu des Zakidiens

avant qu'il ne soit trop tard
pour le rituel.

Vous avez les enfants de Kron ?

J'ai accompli ma mission.

Magnifique !
Plus rien ne nous arrętera.

Puissant Zaal,

les fils de Kron ont été capturés.

Sortez de votre sommeil !

Qu'est-ce qui se passe ?

Enfin !

Quoi ?

Qu'y a-t-il ?

Zaal n'est pas satisfait.

Il manque un fils de Kron !

Impossible !

Ŕ moins que...

Je comprends pas,
on n'en a laissé aucun.

Abruti !

Il me faut le sang
de tous les Barbares

et tu en as laissé filer un ?

Ça me dépasse.

Ramčne-le-moi,

sur-le-champ !

*Ils partent en quęte*

*Alibert et Ronal*

*Les plus grands héros de Métalonie*

*On va s'éclater*

*Toutes les nymphos diront*

*"Alibert, t'es trop sexy"*

Écoute, gros lard,

mon village a été rasé
et je dois trouver l'épée de Kron,

ce qui est quasiment impossible.

Alors, ferme-la
et laisse-moi réfléchir !

Tu préfčres un air barbare ?

Pitié, pas ça !

*Kron leva son épée
et la planta de toutes ses forces*

*Dans le crâne du démon
qui se fendit comme...*

Attends !

- C'est quoi, cette chanson ?
- *L'Ode ŕ Kron.*

*L'Ode ŕ Kron* ?

Il y a 2073 vers,
je les connais par cur.

Kron s'envoie en l'air
dans plus d'un couplet.

Fallait me le dire avant !

Qu'il s'envoie en l'air ?

Non, que la chanson parle de Kron.

T'as parlé de l'épée.

Ça dit pas oů elle peut ętre ?

Chante la fin.

*De sa poitrine, le sang jaillit
de nuit comme de jour...*

Aprčs sa mort.

Vas-y !

*Dans sa tombe, on mit l'épée*

*Le lieu fut oublié*

*Le Grand Livre des elfes*

*Dira oů la trouver*

"Le Grand Livre des elfes."

J'ai pigé !
On doit aller chez les elfes.

Vraiment ?

Ça nous dira oů est l'épée !

Les elfettes sont trop bonnes !

Ça va ętre le pied, cette quęte.

Y a 2 rčgles ŕ respecter.

Primo : c'est pas une quęte.

Deuxio : si on voit quoi que ce soit
qui ressemble ŕ une quęte,

on s'en approche pas.

- D'accord ?
- Je marche.

Bien.

Merde !

On vient de violer
la rčgle n° 1 ou n° 2 ?

Sauvez-vous !

Bordel, c'est quoi, tout ça ?

T'as entendu ?

Attendez ! Arrętez !

Qui es-tu ? T'es avec eux ?

Ma gorge !

Réponds-moi !

Je suis qu'un voyageur innocent,
je le jure !

Je voulais pas déranger...

votre massacre de promeneurs.

Ils m'ont provoquée en duel.

Non, je vous en supplie !

Et puis merde, je te laisse vivre !

C'est la guerričre qu'il nous faut
pour trouver l'épée !

T'es cinglé ?
C'est une psychopathe !

Justement,
qu'attends-tu pour lui parler ?

Trouduc !

Beauté,
mon pote veut te demander un truc.

Est-ce qu'une fougueuse poupée
comme toi

accepterait de nous aider
ŕ sauver sa tribu ?

Alibert, déconne pas !

Comme récompense,

je te laisserai jouer de mon luth
au coin du feu.

Tu me suis ?

Je sais pas de quoi il parle.

Je le connais pas !

*Mets tes mains autour de son cou*

*et je t'apprendrai...*

Aucune envie de jouer
avec ton instrument !

Oů tu vas ?
C'est une occase en or.

Tu vois,
c'est une mauvaise idée.

On se débrouillera
pour sauver les Barbares.

Tu as dit "Barbares" ?

Oui.

Les Barbares sont ta tribu ?

Heu... oui.

Les fameux guerriers de Métalonie ?

C'est une bonne cause.
J'en suis.

Pardon ! Quoi ?

Je suis Zandra, vierge au bouclier.
Vous allez oů ?

Chez les elfes,

mais on sait pas oů c'est.

Il nous faut un guide.

Il y en aura au village, suivez-moi.

- Tu te crois la chef...
- Et alors ?

Écoute...

Non.

Parfait.
Alors, allons-y.

Gagné !
Tu lui as tapé dans l'il.

Veinard !

Fils de Kron !

Plus vite !

La vache !

Trop cool !

Pincez-moi pour me montrer
que je ręve pas.

C'est géant, ici !

On est arrivés.

Salut, les minables !

Vous pouvez m'appeler un taxi ?

Putain !

C'est l'happy hour !

C'est blindé, restez derričre moi.

Pas si vite !

On trouve notre guide
et on ressort discrčtement.

On fait pas de grabuge.

D'accord ?

S'il te plaît.

Comme tu voudras.

Merci.

Fils de Kron !

Je lui ai dit :

"Tes nichons ont l'air lourds.
Je t'aide ŕ les porter ?"

Ta mčre a les nibards tout avachis.

Comme je disais...

Assieds-toi et ferme-la !

C'est pour quoi ?

On cherche un guide.

Il en reste un.

Dans le fond, prčs des chiottes.
Demande Elric.

Pour qui, la bičre
et le double Manhattan ?

Pigé, merci.

Salut.

C'est vous, Elric ?

La voix du vent résonne
dans le crépuscule.

Les enfants des étoiles
emmčnent la terre se coucher.

La pénombre est emplie
des soupirs d'esprits amoureux.

Je t'attendais.

Nous, les elfes,
comprenons les humains.

Joignons nos âmes.

Je sens en toi perspicacité
et volonté silencieuse.

Le chant du hętre pourpre
est dans ton cur.

Trčs intéressant.

Je m'appelle Ronal et...

Les noms ne veulent rien dire.

Ce que je veux, c'est un guide.

Spirituel ou physique ?

On va chez les elfes.
Je suis pas riche mais...

Le vent me dira quoi faire.
Ne bouge pas.

Je vais pénétrer ton aura.

Pourquoi ?

Le vent permet que je te guide.

Mon arc s'unit ŕ ton épée.

Je suis pręt.

Galčre !

Merde !

Le voici.

Mon arc s'unit ŕ ton épée.

C'est ça !
Allez, on se tire.

Alors, Jeanne d'Arc,
tu nous quittes déjŕ ?

Tu m'accordes une petite danse ?

Écoutez, tout va bien.

On s'en va, tout baigne.

J'accepte le défi.

Quoi ?

Ils me battent ou ils meurent.

T'as promis de pas faire de grabuge.

Ils m'ont défiée.

T'as promis !

On ressort sans se battre.

Débrouille-toi, alors.

La pucelle, tu décides quoi ?

Tu décides quoi ?

Écoutez... les amis,

je sais que vous ręvez
de vous battre,

mais on est un peu pressés, lŕ.

Il y a sans doute ici
de meilleurs adversaires.

Si vous le voulez bien,

on met les bouts.

Zandra !

- Je suis pas lŕ.
- Quoi ?

Le bel os ŕ moelle !

Regardez oů vous allez, chauffards !

Tu veux que je t'apprenne
ŕ jouer de mon luth ?

Ça t'excite ?

Je sens de l'agressivité
dans cette pičce.

Une derničre volonté ?

Il est HS !

Putain, c'est dégueulasse !

Je vais te réduire en chair ŕ pâté !

Assez ! Fiche-lui la paix.

Les Cavaliers Noirs !

Que les nibards de ma mčre
me protčgent !

Oů est-il ?

Fils de Kron !

C'est lui ! Attrapez-le !

Emmenez-le !

Quiconque défie les soldats
de Volcazar sera puni.

Ça va exploser, courez !

Viens !

Qu'est-ce qui se passe ?

Dépęchez-vous !

Pour la derničre fois :

qui a commandé le double Manhattan ?

Tant pis, j'ai fini mon service !

ALCOOL

Bordel !

J'ai oublié mes pourboires !

Magnifique, seigneur.

Encore un coup
et vous battrez votre propre record.

Nous devons retrouver
le dernier fils de Kron

avant la pleine lune...

Ferme-la, tęte de nud !

Je vous demande pardon.

Il nous a échappé.

*Quoi ?*

C'est pas évident,

il a une puissante guerričre
avec lui.

*Deux de mes hommes sont morts.*

Je ne tolérerai aucune humiliation !

Ramenez-les-moi.

Tous les deux !

Tu sais vraiment oů on est ?

On tourne en rond.

Le vent parle ŕ mon âme.

Nous serons bientôt chez les elfes.

Tu l'as déjŕ dit il y a deux jours.

On doit ętre perdus !

On va mourir comme ces nullards !

Pourquoi tu ris ?

Je croyais les Barbares téméraires.
C'est pas ton cas !

T'arrętes pas de te plaindre.

C'est drôle quand on sait
qui sont tes ancętres.

Pourquoi tu viens
si tu me trouves si ridicule ?

- Pourquoi tu kiffes ma tribu ?
- Ça me regarde !

Taisez-vous !

Regardez !

Et alors ?

Nous, les elfes,
comprenons les animaux.

Je vais interroger son âme
pour qu'elle nous indique le chemin.

Ma si jolie lčvre !

Dites-moi si c'est enflé.

Regardez !

Lŕ-bas, il y a pas de labyrinthe !

L'entrée du royaume des elfes !

J'ai réussi !

Portes sacrées, je vous salue !

C'est bien l'entrée ?

Venez !

Arręte !

Les gardiens des portes
doivent évaluer nos âmes.

Il faut avoir la bonne stature
pour entrer.

Et ceux qui ont pas la stature ?

Les murailles les écraseront.

Quoi ?

Allons-y.

Je peux pas !

Quoi ?

Ŕ part le nom,
j'ai rien d'un Barbare.

C'est sűr,
j'ai pas la bonne stature.

C'est pas ce qu'il veut dire.

Peu importe,
on va contourner cette porte.

C'est pas une bonne idée.
Toute quęte a ses rčgles.

Franchement,

une quęte, c'est la mort assurée.

Si t'insistes
pour appeler ça une quęte,

je te précise que c'est la mienne.

J'ai décidé
qu'on éviterait cette porte.

En route !

Super !

Vous voyez ?

Pas de pičges,
pas de portes, rien !

Cette histoire de quęte est nulle.

Il faut penser en dehors du cadre.

Mes parties !

C'était quoi ?

On a offensé
les gardiens des portes.

Je vois...

un grand danger !

Plus vite !

Ronal !

Alibert !

Viens, dépęche-toi !

Espčce d'abruti !

On a failli mourir !

C'est pas ma faute
si la terre a tremblé.

J'essaie d'éviter les problčmes.

Essayer n'est pas suffisant, Ronal.

Les problčmes
sont le propre de la quęte.

Il faut les résoudre,

pas les contourner.

Voici la tour des elfes.

Elle renferme
toute la sagesse du monde.

Le Grand Livre se trouve au sommet.

La lune le lit pendant son voyage

dans le ciel de la nuit.

C'est le Saint des Saints.

Trčs bien. Allons-y !

Regarde !

Personne ne peut entrer.

Les archers du roi des elfes
ont des yeux de lynx.

Merde !

Ils tuent tout ce qu'ils voient.

Faut y aller franco.

Je les tue et vous passez.

Non !

Je m'en charge.

Quoi ?

Tout seul.

Tu es fou ? Ils te tueront
dčs qu'ils te verront.

Je sais.

Sauf qu'ils me verront pas.

Il en reste peu
et je suis le plus petit.

Attendez.

J'aurais pu utiliser ça au lycée.

Alors ?
Pas mal, non ?

Pourquoi tu ris ?

T'as oublié un endroit.

Quoi ?
Et le flacon est vide !

Me voilŕ bien !

Calmos !

Personne remarquera
tes cacahučtes.

Attendez ici, OK ?

N'y va pas, tu vas te faire tuer.

Elle dit :
"Il est tard, je suis crevée,

"y a les gosses, blablabla !"

Ras le cul de cette conne.

Ouais, ça craint.

Pas un geste !

C'était rien.

Ça tient toujours pour samedi ?

Tu m'étonnes que ça tient !

Je vais me cuiter !

C'est ouvert !

Faut que je fasse plus de sport.

Chierie !

Saloperies de rats !

Le voilŕ !

Voyons voir.

L'épée de Kron...

Comment je vais trouver ça ?

La voici !

L'épée de Kron !

Fastoche !

Personne le remarquera.

Le rat !

Tuez-le !

Tirez !

Merde !

Il s'échappe !

Au fait,
tu vas apporter de la booze ?

Non, mais j'ai grave envie
de me mettre bien.

Kron a été enterré avec son épée

dans la montagne de l'éternité.

Mon âme d'elfe
sent que la distance est...

Ce serait pas ça, lŕ ?

... trčs courte !

Le destin est de notre côté.

Je me suis trompée ŕ ton sujet.

Quoi ?

Pour la tour, tu as réussi.

Enfin, si on veut.

Tu fais honneur aux Barbares.

Merci.

Je retourne aiguiser ma hache.

Une seconde !

En fait,

je t'ai jamais remerciée

d'avoir accepté

de me suivre.

J'aurais jamais réussi sans toi.

On ferait bien de dormir.

On trouvera peut-ętre l'épée demain.

Je monterai la garde.
Un elfe ne dort jamais.

Dormez tranquilles.

Je peux te demander une chose ?

Bien sűr.

Comment ils sont, les Barbares ?

Pas trčs futés.

En fait, je voulais dire...

ŕ l'intérieur.

Le Barbare

est toujours lŕ
quand on a besoin de lui,

quel que soit le danger
ou la difficulté.

Il entreprend des quętes
sans aucune crainte.

Et dire que j'en suis un !

Ce sont de bons guerriers ?

Oui,

les meilleurs du monde.

Pas facile
de trouver un bon guerrier.

Quoi ?

J'appartiens
ŕ une tribu de guerričres,

loin d'ici.

Selon nos coutumes,

je dois épouser le guerrier
qui me vaincra dans un duel.

Beaucoup ont essayé.

Mais j'étais trop forte.

Ŕ chaque duel,
j'étais de plus en plus forte.

Les autres filles
ont trouvé chaussure ŕ leur pied,

l'une aprčs l'autre.

Il ne restait plus que moi.

Les duels se sont faits rares.

Ŕ la fin, personne
ne voulait se battre avec moi.

Les aînées se sont fâchées.

Elles m'ont chassée

et m'ont dit
d'aller chercher mon mari ailleurs.

Un guerrier assez fort
pour me vaincre.

Je devrai obéir
ŕ celui qui parviendra ŕ me battre.

Ça n'a toujours pas été le cas.

Partout oů je vais,

on dit que les Barbares
sont les meilleurs guerriers.

Peut-ętre que l'un d'entre vous
pourra me battre.

C'est pourquoi je suis lŕ.

D'accord.

D'accord, quoi ?

Dans tout ça,
je vois pas oů est l'amour.

Que veux-tu dire ?

J'aimerai qui me vaincra.

J'attends depuis si longtemps,
j'en peux plus !

J'en...

avais jamais parlé avant.

Je vois.

Je trouve que c'est plutôt

agréable.

Tu sais, Ronal,

c'est super de parler avec toi.

C'est toi qui es super.

De te parler, je veux dire !

Si j'avais voulu dire autre chose,

il faudrait qu'on se batte.

Ça craindrait.

Ce serait chelou,
toi et moi dans un duel.

C'était quoi, ça ?

J'en sais rien.

Elric !

Un elfe ne dort pas !

C'est quoi ?

J'entends une voix horrible
dans le vent.

Elric !

Je vous l'ai dit,

quiconque défie les soldats
de Volcazar sera puni.

Attention !

Zandra !

Attrape-les !

Ronal, attends-moi !

Ronal !

Bordel !

Vous allez voir, votre cul !

Et merde !

Rentrons !

Zandra !

On la retrouvera.

On va pouvoir les rattraper.

Viens.

- T'as fait quoi, lŕ ?
- J'en sais rien.

Des Amazones !

En plein dans le mille !

Tu mettras quoi, ce soir ?

Un string, peut-ętre rien.

Super idée !

Elles existent aussi en rose bite.

Que des femmes ?

Je dois ętre au paradis !

Salut, les filles. Quoi de neuf ?

C'est quoi, ça ?

Une trousse ŕ maquillage ?

Ravi de vous connaître.

Poilues, les meufs !

Majesté,
nous avons capturé ces femmes.

Ŕ vous de décider de leur sort.

Nous, des femmes ?

Qu'elles se relčvent.
Je vais voir ça.

Quelles étranges femmes !

J'en avais jamais vu de telles.

C'est quoi, ça ?

Un poil sur le menton !

C'est dégoűtant !

Majesté...

Silence, laideron !

Qui t'autorise ?

On n'est pas des femmes.

Quoi ?

On est des hommes.

Des hommes ?

Enfin, presque.

Des hommes !

Le ciel soit loué !

Les dieux ont entendu nos pričres

et nous ont envoyé deux hommes !

Nous allons pouvoir
perpétuer notre tribu !

Enfermez-les
dans les huttes d'accouplement.

Quoi ?

Sans déc ?

Attendez !

Je vais baiser !

Le maigrichon d'abord.
L'autre sera pour demain.

Quoi ?

Au secours !

Laissez-moi !

C'est vraiment pas juste !

Moi aussi, je veux tirer mon coup.

Faites la queue !

Je sais que vous ne tenez plus,
mais vous passerez toutes.

Seigneur !

Alors ?

Nous avons la guerričre
qui a aidé le Barbare ŕ filer.

Amenez-la !

Lâchez-moi !

Merde !

Regardez-moi ça !

Une vierge au bouclier !

Et trčs jolie avec ça.

Donne-moi une arme et battons-nous !

Tout vient ŕ point
ŕ qui sait attendre.

Me touche pas, enfoiré !

Alors, meurs !

Impressionnant !

Je te trouve super excitante.

Dommage que je doive te tuer !

Merde !

Saloperie !

Ça alors !

Espčce d'imbécile !

Je connais tes coutumes, guerričre.

Tu dois m'obéir maintenant.

C'est ton destin.

Tu as réussi ŕ me vaincre.

Il était temps !
C'est mon tour ?

Fini pour ce soir.
Tu es prévu pour demain.

Quoi ? Demain ?

Ordre de la reine !

Revenez !
Mes couilles vont exploser.

Oů tu vas ?

Il faut partir.

Et les Amazones ?

Zandra est en danger.

On doit trouver l'épée et la sauver.

Zandra peut attendre.

On peut pas l'abandonner.

Y a bien d'autres guerriers.

Moi, je veux Zandra !

Tu voulais pas d'elle au début.

Viens, je te dis !

Va te faire foutre !

J'ai envie de me faire des meufs !

C'est pour ça que je participe
ŕ ta fichue quęte !

J'oubliais : c'est pas une quęte.

T'es le mec le plus chiant
que je connaisse.

T'as qu'ŕ rester !

Espčce de blaireau !

J'adore cette chanson !

Moi aussi. Je m'en lasse pas.

Bordel, ça fait chier !

Qu'est-ce que je fous ici ?

Ronal, j'arrive !

Ils sont vrais ?

Bien sűr.
Il fallait que je te voie !

Quoi ?

Dčs le premier instant
oů je t'ai vu,

j'ai eu envie de me frotter nue
contre ton torse !

Oublions les rčgles,
je te veux maintenant !

Une minute !

Je ne peux plus me contrôler.

Prends-moi comme une bęte !

J'ai faim !

Je vais te dévorer.

Tu réveilles la femme
qui est en moi.

Donne-moi la fessée !

Arrętez !

Je vous trouve sexy, Majesté,

mais je dois rejoindre mon ami.

Quoi ?

Vous pourrez me recapturer
au retour.

Sonnez l'alarme !

Espčce de gros salaud !

Elles sont folles, ces meufs !

Tu vas voir si je t'attrape,
gros con !

On te pendra par les couilles !

Elric ?

Ce sont sűrement
les premiers Barbares.

M. Kron,

faut que j'emprunte votre épée.

Elle est légčre.

Merde !

Pardon !

Zandra ?

Désolée, Ronal.

Comment tu as pu échapper
ŕ mes meilleurs hommes ?

Mais te voici.

Attention !

Ma fidčle guerričre
savait que tu viendrais ici.

Voici l'épée de Kron,
la seule qui peut vous ętre fatale.

Zandra ?

Magnifique !

Tu m'as bien servi.

Je vis pour vous servir.

C'est quoi, ce cirque ?

En route !

Mon sorcier est impatient
de te connaître.

Zandra !

Je sens que Ronal...

On est foutus !

Fais ce que tu as ŕ faire, sorcier.

Avec plaisir !

Gorak ?

Voilŕ !

Enfin !

Puissant Zaal,
écoutez votre humble serviteur.

Le sang des enfants de Kron
vous attend.

Ouvrez les portes
de votre temple sacré !

Attendez !
Qu'est-ce que vous faites ?

Une fois seulement,
tous les 10 000 ans,

il est possible pour Zaal,
le dieu des Zakidiens,

d'entrer en contact
avec notre monde.

Je lui offre,
comme sacrifice supręme,

les enfants de Kron,

ce guerrier
qui l'a envoyé dans l'au-delŕ.

En récompense,
il me donnera son pouvoir divin.

Tout le monde m'obéira...

ou mourra !

Comment échapper ŕ ces types ?

En volant
comme les graines de pissenlit.

Ronal !

Allez, connards, plus vite que ça !

Bouge pas d'ici.

Tais-toi !

Qu'est-ce qui se passe ?

Arręte !

Avance, crevette de merde !

Qu'est-ce que t'as fait
de l'épée de Kron ?

Elle est sur l'autel.
C'est trop tard.

Tire-toi !

Enchaînez-les.
On va s'amuser un peu.

Serrez bien fort.

Je veux les entendre crier
comme des porcs.

Puissant Zaal,

recevez comme offrande
le sang des enfants de Kron.

Bénissez-nous, prince des ténčbres !

Je vais ętre plus puissant
qu'un dieu.

Tu seras ma reine pour l'éternité.

Hé ! Qu'est-ce que tu fous lŕ ?

- Tue-le !
- D'accord.

Attendez !

Maître Alibert,

barde !

Je suis avec l'orchestre,
pour la fęte.

Heu... pour le rite !

Écoutez un peu ça.

*Ton fute en cuir m'excite ŕ fond*

*et ton petit cul me fait triquer*

*Dansons ce soir jusqu'au matin*

*Chérie, laisse-moi te tenir la main*

C'est nul !

Tant pis. Adiós !

Viens ici, connard !

Que l'élu

s'avance !

Ronal !

L'épée de Kron !

Je te libčre.

Vite, y a aussi les autres.

Attends !

Bordel !

Bon sang, j'y crois pas !

Tu te prends pour qui ?

Lâche ça, je vais m'occuper de toi.

Tu m'insultes, lŕ.

Je vais te fouetter le cul !

Enchaîne-toi comme un grand.

Putain !

Pardon !

Quoi ?

Enfoiré, je ręvais de te faire ça !

- Tue-les !
- Mais...

C'est un ordre !

Zandra !

Tu m'appartiens, guerričre.

Ne l'oublie jamais !

Entendu, seigneur.

Il faut pas faire ça !

Volcazar m'a vaincue dans un duel.

C'est mon destin.

C'est moi !

T'es malade, ma parole !

C'est ton destin de tuer
la seule personne qui t'aime ?

Tout ça parce qu'un cinglé
enferraillé t'a vaincue ?

Hein ?

Attention !

Ronal !

Zandra !

Lâche-moi !

Buvez le sang, le temps presse !

Parfait !

Buvez jusqu'ŕ la derničre goutte.

C'est ça !

Putain !

Tu vas crever !

Oui !

Oui !

Les ténčbres vont s'abattre
sur toute la Métalonie.

Les cris de terreur
s'élčveront jusqu'au ciel.

Tout le monde devra s'incliner
devant moi

ou mourir !

Merde !

L'histoire de Kron !

*Kron planta l'épée
de toutes ses forces*

*Dans le crâne du démon
qui se fendit comme de l'écorce*

Quoi ?

Frappe son front avec l'épée,
c'est son point faible.

Je pourrai jamais.

Ronal,

tire-toi d'ici.

Va-t'en, sauve ta vie !

Tu débloques ?

C'est pas un endroit pour toi.
Fous le camp !

Non,
j'en ai assez d'ętre une lopette !

Me fais pas chier !

Vas-y, frappe-le au front !

Non, le front !

Tu veux le faire ?

Il va se faire tuer, putain !

Merde !

Je vise avec l'il d'un lynx

et ma flčche s'envole
comme un oiseau.

Reste tranquille,
espčce de minable !

Je te tiens, petit con !

Bouffe mon luth, connard !

Zandra !

Ma reine,

tue-moi ce pou !

Qu'est-ce qui te prend, guerričre ?

Ton destin est de me servir !

Non, c'est fini !

Vraiment ?

Alors, tu mourras !

Zandra !

Les gars,

montrons-lui
de quel bois on se chauffe !

Gorak !

C'est bon, je le maîtrise.

Tuez-le !

Je

suis

invincible !

Putain !

Ça, c'est pour tonton Gundar !

Non !

Dis donc !

J'ai le string
qui me remonte dans la fente !

Ronal !

Ci-gît Ronal,

le meilleur Barbare qui ait existé.

Qu'est-ce que tu regardes ?

Il est vivant !

Kron soit loué !

C'est incroyable !

Je sens...

l'amour !

C'est mimi !

On doit se battre en duel ?

Non,

tu as déjŕ conquis mon cur.

C'est limite, prenez une chambre.

Faut faire la fęte !

Bičre et bimbos !

Ŕ votre santé !

Et glou et glou et glou...

Vous voulez voir un truc mortel ?

C'est bon !

Je sens une grande tension
dans vos muscles.

J'ai été ŕ la merci d'un SM
pendant une semaine !

Taisez-vous,
j'ai un truc important ŕ dire.

Ŕ la santé de Ronal,
le plus couillu des Barbares !

Ŕ la vôtre !

Tu bois comme une lopette !

Foutus Barbares !

RONAL LE BARBARE

*Ronal le Barbare*

*Ronal le Barbare*

*Le pauvre, il en menait pas large*

*Deux noisettes sous son string*

*Et męme pas un piercing*

*Le pauvre, il était zarbi*

*Avec son torse tout riquiqui*

*Grosses burnes*

*Burnes poilues*

*Burnes pleines*

*Bimbos bandantes*

*Bimbos poilues*

*Bimbos sexy*

*Burnes sexy*

*Et des biceps bien huilés*

*Ronal le Barbare a triomphé*

*Ronal le Barbare a triomphé*

*Grosses burnes*

*Burnes poilues*

*Burnes pleines*

*Bimbos bandantes*

*Bimbos poilues*

*Bimbos sexy*

*Burnes sexy*

*Et des biceps bien huilés*

*Nous continuerons le combat*

*Bandant les muscles des bras*

*Nous sommes forts et fiers*

*Dans le tonnerre et les éclairs*

*Nos haches bien affűtées*

*Nous nous battons les fesses ŕ l'air*

*Nous sommes une tribu*

*Tous de cuir vętus*

*Nos muscles sont briqués*

*Nous sommes tout bronzés*

*Et nos tétons sont piercés*

Adaptation : Pascal Strippoli

Sous-titrage : C.M.C.