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Et si votre rêve devenait possible... | David LAROCHE | TEDxRoanne

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    Bonjour à vous !
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    Il y avait plein de sujets
    dont je voulais vous parler,
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    ça a été une vraie question
    pour moi de choisir.
  • 0:18 - 0:20
    Du coup, je me suis posé une question :
  • 0:20 - 0:23
    si je m'exprimais la dernière fois
    devant des personnes que j'aime,
  • 0:23 - 0:25
    si c’était le dernier jour de ma vie,
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    de quoi j’aimerais parler ?
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    Aujourd’hui, j'aimerais parler
    du pouvoir des rêves
  • 0:29 - 0:32
    et de trois découvertes
    que j'ai faites à ce sujet.
  • 0:33 - 0:34
    Première question :
  • 0:34 - 0:35
    Qui ici a un rêve ?
  • 0:35 - 0:36
    Levez la main.
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    J'ai toujours peur que
    personne n'ait de rêves.
  • 0:39 - 0:40
    Super !
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    Un bon moyen de vous en parler...
  • 0:43 - 0:44
    cet arbre.
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    Finalement, il est petit,
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    il est fragile, comme on vient de le voir.
  • 0:48 - 0:52
    Il pourrait arriver plein de choses :
    il pourrait mourir d’une sécheresse,
  • 0:52 - 0:53
    il pourrait manquer d’eau,
  • 0:53 - 0:54
    on pourrait l’écraser,
  • 0:54 - 0:55
    il pourrait tomber malade.
  • 0:56 - 0:59
    Finalement, si je m’en occupe,
    je pourrais même échouer.
  • 0:59 - 1:01
    Du coup, ça soulève une question :
  • 1:01 - 1:02
    pourquoi s’en occuper
  • 1:02 - 1:05
    alors que nous ne sommes pas certains
    qu’il va devenir un grand arbre ?
  • 1:06 - 1:09
    Pour répondre à cette question,
    j’aimerais vous raconter une histoire,
  • 1:09 - 1:10
    quelqu'un que j'ai bien connu.
  • 1:10 - 1:13
    Imaginez une personne mal dans sa peau,
  • 1:13 - 1:14
    timide,
  • 1:14 - 1:17
    pas à l’aise avec les autres,
    pas à l’aise avec la vie,
  • 1:17 - 1:19
    pas à l’aise avec lui-même.
  • 1:19 - 1:21
    Il passe de longues heures
    à jouer à des jeux vidéo
  • 1:21 - 1:25
    pour fuir la vie, fuir ses rêves,
    fuir ses projets.
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    On connaît tous ces moments où
    une petite voix en nous nous murmure
  • 1:30 - 1:32
    de faire quelque chose pour nos rêves.
  • 1:32 - 1:36
    On a tous développé notre propre stratégie
    pour ne pas entendre cette voix.
  • 1:36 - 1:38
    Parmi les plus répandues,
  • 1:38 - 1:40
    j’ai trouvé le chocolat et la tartiflette.
  • 1:41 - 1:45
    Je ne sais pas pour vous, mais quand j’ai
    le ventre rempli d’une grosse tartiflette,
  • 1:45 - 1:47
    et que je suis assis sur mon canapé,
  • 1:47 - 1:51
    là, plus de petite voix qui dit :
    « Tu devrais faire ça pour tes rêves. »
  • 1:51 - 1:53
    Pour en revenir à cette personne.
  • 1:53 - 1:54
    Secrètement, il avait des rêves :
  • 1:54 - 1:56
    celui d'être plus confiant,
  • 1:56 - 1:58
    celui d'être plus à l’aise,
  • 1:58 - 2:01
    celui de pouvoir se créer
    une vie stimulante
  • 2:01 - 2:03
    et une vie sur mesure.
  • 2:04 - 2:05
    Son problème
  • 2:06 - 2:08
    n’était pas de ne pas
    savoir comment faire.
  • 2:08 - 2:10
    Son problème, c’est qu’il se disait :
  • 2:11 - 2:15
    « À quoi bon faire quoi que ce soit alors
    que je suis pas sûr que ça va marcher ? »
  • 2:15 - 2:17
    Il avait tellement peur de l’échec,
  • 2:17 - 2:19
    tellement peur de ne pas réussir,
  • 2:19 - 2:20
    qu’il ne faisait rien.
  • 2:22 - 2:23
    Et puis un jour,
  • 2:24 - 2:26
    il tombe sur une vidéo
    de Martin Luther King,
  • 2:26 - 2:29
    le fameux discours que vous
    devez connaître : « I have a dream ».
  • 2:30 - 2:34
    Cette vidéo lui met des frissons dans
    le dos et lui fait prendre une décision,
  • 2:34 - 2:36
    la décision de se créer
    une vie extraordinaire -
  • 2:36 - 2:37
    à ses yeux en tout cas.
  • 2:38 - 2:40
    Et il fait une première découverte.
  • 2:40 - 2:43
    Pour vous expliquer
    cette première découverte,
  • 2:43 - 2:44
    je voudrais revenir à cet arbre.
  • 2:45 - 2:46
    Effectivement...
  • 2:47 - 2:49
    Pourquoi s’occuper de cet arbre
  • 2:49 - 2:52
    alors qu'on n'est pas certains
    qu’il va devenir un grand arbre ?
  • 2:52 - 2:55
    C’est vrai, nous n’avons aucune garantie.
  • 2:55 - 2:58
    Je n’ai aucune garantie que je vais
    réussir à m’occuper de cet arbre.
  • 2:58 - 3:00
    En revanche,
  • 3:00 - 3:02
    je peux vous garantir un truc,
  • 3:02 - 3:04
    c’est que si j’écrabouille cet arbre,
  • 3:04 - 3:05
    moi-même,
  • 3:06 - 3:09
    je peux vous garantir
    qu’il ne sera pas un grand arbre.
  • 3:09 - 3:11
    Je vous rassure :
    c'est un arbre en plastique, celui-là.
  • 3:13 - 3:14
    C’était ma première découverte.
  • 3:18 - 3:21
    Si on écrase nous-même nos rêves,
    il n’y a plus aucune chance.
  • 3:22 - 3:26
    Oui, nous ne sommes pas certain
    ni d’y arriver, ni d’échouer,
  • 3:26 - 3:28
    alors pourquoi pas tenter ?
  • 3:28 - 3:31
    Le jeune dont je vous parlais,
    c’était moi.
  • 3:32 - 3:35
    Je passais mon temps à m’écraser,
    je passais mon temps à m’insulter,
  • 3:35 - 3:37
    à écraser mes rêves,
  • 3:37 - 3:40
    sous prétexte que ce n’était pas possible,
    que les autres disaient pareil,
  • 3:40 - 3:43
    que les statistiques disaient pareil.
  • 3:46 - 3:48
    Et un jour, j’ai vraiment compris que
  • 3:48 - 3:50
    peut-être que ce n’était pas possible,
  • 3:50 - 3:52
    mais si j’écrase moi-même le rêve,
  • 3:52 - 3:54
    là, c’est sûr que c’est impossible.
  • 3:54 - 3:56
    Pour mieux expliquer cette idée,
  • 3:56 - 3:58
    je voudrais vous raconter
    l'histoire de cinq personnes
  • 3:58 - 4:00
    que vous connaissez certainement.
  • 4:01 - 4:03
    Il a été viré de son équipe de basket,
  • 4:04 - 4:06
    considéré comme trop mauvais :
  • 4:06 - 4:07
    Michael Jordan.
  • 4:08 - 4:12
    Il a été refusé trois fois
    dans une école de cinéma :
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    Steven Spielberg.
  • 4:15 - 4:17
    Il est viré de son journal
    pour manque d’imagination :
  • 4:18 - 4:19
    Walt Disney.
  • 4:20 - 4:22
    Trente maisons d’édition vont lui dire
  • 4:22 - 4:25
    que son livre n’a pas
    les ingrédients d’un bon livre :
  • 4:26 - 4:28
    JK Rowling, Harry Potter.
  • 4:29 - 4:33
    Ses professeurs de chant vont lui dire
    qu’il n’a ni la taille,
  • 4:33 - 4:36
    ni la voix, ni la culture,
  • 4:36 - 4:38
    et vont lui déconseiller de chanter :
  • 4:39 - 4:40
    Charles Aznavour.
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    Mon propos là-dedans
  • 4:43 - 4:45
    n’est pas de dire que
    si on y croit, on va y arriver.
  • 4:45 - 4:49
    Les cinq personnes citées avaient
    plein d’autres choses pour réussir.
  • 4:49 - 4:51
    Mon propos, c’est l’inverse.
  • 4:51 - 4:53
    S’ils avaient écrasé
    eux-mêmes leurs rêves,
  • 4:53 - 4:56
    s'ils avaient cru ces gens,
  • 4:56 - 4:58
    s’ils s’étaient crus eux-mêmes,
  • 4:58 - 5:00
    on ne connaîtrait même pas leur nom.
  • 5:01 - 5:03
    Cette idée chez moi,
  • 5:03 - 5:05
    elle a vraiment déclenché une frénésie,
  • 5:05 - 5:07
    une envie de passer à l’action.
  • 5:08 - 5:10
    Alors du coup, j’ai inversé la question :
  • 5:10 - 5:13
    de « Pourquoi agir, alors que
    je ne suis pas sûr d'y arriver ? »
  • 5:14 - 5:17
    à « Pourquoi pas agir,
    vu que je ne suis pas sûr d'échouer ? »
  • 5:18 - 5:22
    Passons d’un monde où il faut que
    ce soit 100 % possible pour tenter
  • 5:22 - 5:25
    à un monde où si c’est juste
    un peu possible, je vais tenter !
  • 5:26 - 5:29
    J’ai à la base un parcours
    qui est plutôt scientifique
  • 5:29 - 5:31
    et donc j’aime
    ce qui est mesurable.
  • 5:31 - 5:35
    J’ai demandé à des milliers de personnes
    de participer à une expérience
  • 5:35 - 5:36
    et 4 000 ont joué le jeu.
  • 5:37 - 5:40
    On leur demande de penser
    à un rêve, à un projet,
  • 5:40 - 5:43
    important pour eux et pour lequel
    ils ont parfois des doutes,
  • 5:43 - 5:46
    pour lequel ils se disent
    parfois que c’est impossible.
  • 5:46 - 5:49
    Le test est simple, il dure deux minutes
    et c’est cinq questions.
  • 5:50 - 5:52
    Ils évaluent leur niveau
    de confiance sur 10,
  • 5:52 - 5:55
    et la moyenne - je ne sais pas
    si vous arrivez à lire -
  • 5:55 - 5:58
    elle est de 6 sur 10 de confiance,
    juste en posant cette question-là.
  • 5:59 - 6:03
    Ensuite, on leur demande
    s’ils sont à 100 % sûrs
  • 6:03 - 6:04
    que c’est impossible.
  • 6:04 - 6:08
    Et 92 % des 4 000 personnes
    vous répondent que non.
  • 6:08 - 6:10
    Ils ne sont pas sûrs que c’est impossible.
  • 6:10 - 6:13
    En quoi cette question simple
    est intéressante ?
  • 6:13 - 6:14
    C’est qu’on oriente leur esprit.
  • 6:15 - 6:17
    De l’impossible
  • 6:17 - 6:18
    à ce qui est possible.
  • 6:18 - 6:21
    Et cette question toute simple,
    où j’oriente leur esprit,
  • 6:21 - 6:23
    fait passer leur niveau de confiance
  • 6:23 - 6:25
    - on leur demande à nouveau
    de s’évaluer - à 6,9.
  • 6:26 - 6:27
    À gauche, c’était le tableau initial.
  • 6:28 - 6:30
    À droite, après cette question.
  • 6:30 - 6:34
    Soit 16,95 % de confiance en plus.
  • 6:35 - 6:39
    Ensuite, on leur demande de penser
    à quelque chose qu’ils ont réussi
  • 6:40 - 6:41
    qui leur semblait impossible.
  • 6:42 - 6:44
    Là, c'est encore plus intéressant :
  • 6:44 - 6:46
    ils vont chercher une référence du passé
  • 6:46 - 6:49
    qui va renforcer la croyance
    que l’impossible
  • 6:49 - 6:50
    peut devenir possible.
  • 6:51 - 6:53
    Une fois qu’ils y pensent,
  • 6:53 - 6:55
    on leur demande à nouveau d’évaluer sur 10
  • 6:55 - 6:58
    leur niveau de confiance
    d’atteindre le projet ou le rêve
  • 6:58 - 6:59
    qui leur semblait impossible.
  • 7:00 - 7:02
    Et il passe à 7,5 sur 10.
  • 7:02 - 7:04
    Je vous rappelle que c’était 6 au début,
  • 7:04 - 7:08
    soit 27 % de croissance
    par rapport à la confiance initiale.
  • 7:09 - 7:12
    Et enfin - là, on l'a fait à l’intérieur -
  • 7:12 - 7:13
    pour aller à l’extérieur,
  • 7:14 - 7:17
    on va leur demander de penser
    à une personne qui les inspire,
  • 7:17 - 7:21
    qui a réussi quelque chose
    qui lui semblait impossible.
  • 7:21 - 7:24
    Ils prennent le temps
    de le retrouver, d’y penser.
  • 7:24 - 7:26
    Et je vais leur demander à nouveau :
  • 7:26 - 7:29
    « Votre niveau de confiance,
    il est de combien
  • 7:29 - 7:32
    quand vous voyez que,
    même à l’extérieur de vous,
  • 7:32 - 7:36
    des gens peuvent penser que quelque chose
    d'impossible peut devenir possible ? »
  • 7:36 - 7:38
    Je leur demande à nouveau
    de s’évaluer sur 10.
  • 7:39 - 7:41
    Et en cinq minutes,
    ce qui est intéressant,
  • 7:41 - 7:44
    c’est qu’ils sont passés en moyenne
    de 6 sur 10 de confiance
  • 7:44 - 7:49
    à 7,9 de confiance,
    soit 33,9 % de croissance.
  • 7:50 - 7:52
    Encore une fois, mon propos
    n’est pas de dire
  • 7:52 - 7:54
    que suite à ces cinq minutes,
  • 7:54 - 7:56
    il y en a 33 % de plus
    qui vont réussir leurs rêves.
  • 7:56 - 7:58
    Mon propos est de dire
  • 7:58 - 8:00
    que si je passe mon temps,
    comme je le faisais moi,
  • 8:00 - 8:04
    à focaliser sur ce qui n’est pas possible,
    sur ce que je ne vais pas réussir,
  • 8:04 - 8:07
    c’est sûr que je ne vais pas y arriver.
  • 8:07 - 8:08
    À l’inverse,
  • 8:08 - 8:12
    et si je devais refaire l’expérience,
    j’ajouterais une question :
  • 8:12 - 8:16
    « Votre niveau sur 10 de désir de
    passer à l’action après le test ? »
  • 8:16 - 8:18
    C’est ça qui fait la différence.
  • 8:18 - 8:23
    A chaque fois que j'ai fait l'expérience
    en réel - là, c’était sur Internet -
  • 8:23 - 8:26
    le niveau d’énergie de la personne montait
  • 8:26 - 8:29
    et son désir, derrière,
    de passer à l'action, aussi.
  • 8:29 - 8:30
    Ce que je trouve intéressant :
  • 8:30 - 8:32
    imaginez,
  • 8:32 - 8:34
    imaginez-nous, vous et moi,
  • 8:34 - 8:35
    tous les jours,
  • 8:35 - 8:37
    nous rappeler les choses qu’on a réussies.
  • 8:37 - 8:40
    Des choses impossibles
    qui sont devenues possibles.
  • 8:40 - 8:43
    Est-ce que ça pourrait
    transformer notre rapport
  • 8:43 - 8:44
    à ce qui nous semble impossible ?
  • 8:45 - 8:47
    Cette première découverte,
  • 8:47 - 8:51
    elle a déclenché chez moi
    une frénésie à l’action.
  • 8:51 - 8:55
    Je vous rappelle : j’étais mal dans
    ma peau, timide, des pensées de suicide.
  • 8:55 - 8:57
    Et là d’un coup,
  • 8:57 - 9:00
    je passe d’un tunnel sans lumière,
  • 9:00 - 9:02
    à l’idée qu’il y a d’un coup de l’espoir.
  • 9:02 - 9:04
    Alors je fais tout ce qui
    est en mon pouvoir
  • 9:04 - 9:06
    en me disant que
    j’arriverai à être heureux.
  • 9:06 - 9:09
    Je me mets à parler à des centaines
    d'inconnus dans la rue.
  • 9:09 - 9:12
    Je lève la main en cours
    alors que je ne parlais jamais.
  • 9:12 - 9:14
    Je m’inscris au théâtre.
  • 9:14 - 9:15
    Je m’inscris au rugby.
  • 9:15 - 9:19
    Plein de gens me disent : « Ce
    n’est pas flagrant quand on te voit. »
  • 9:19 - 9:21
    C’était il y a un peu de temps.
  • 9:21 - 9:24
    En 2010, je fais la liste tous les rêves,
  • 9:24 - 9:26
    des plus simples aux plus fous,
    que j’aimerais réaliser.
  • 9:27 - 9:29
    Parmi eux, il y avait
    « me former aux neurosciences ».
  • 9:29 - 9:34
    Il y avait « prendre un porte-voix » pour
    véhiculer le même message dans le métro.
  • 9:34 - 9:37
    J’ai laissé un paquet de métros passer
    avant d’oser, mais j’ai pu le faire.
  • 9:37 - 9:41
    Il y avait « créer ma chaine YouTube » -
    pour un timide, mal dans sa peau...
  • 9:41 - 9:44
    J’ai mis six mois avant d’oser
    appuyer sur le bouton « Publier ».
  • 9:45 - 9:46
    Je publie la vidéo,
  • 9:46 - 9:49
    et j’attendais patiemment
    mon premier commentaire.
  • 9:49 - 9:50
    Vous savez : sous la vidéo.
  • 9:50 - 9:52
    Des fois, la vie est généreuse.
  • 9:52 - 9:54
    Des fois, la vie est généreuse.
  • 9:54 - 9:55
    Mon premier commentaire, c’était :
  • 9:55 - 9:57
    « Tu ne mérites pas de vivre. »
  • 9:57 - 9:59
    J’ai mis un peu de temps
    à transformer ça.
  • 9:59 - 10:02
    Et suite à ça, j’ai créé mon entreprise.
  • 10:02 - 10:07
    J’animais des conférences tous les jours
    pour devenir un meilleur conférencier.
  • 10:07 - 10:09
    Je me suis lancé le défi fou
    de partir aux États-Unis
  • 10:09 - 10:11
    avec un anglais plus que très très moyen,
  • 10:12 - 10:14
    sans connaître ces personnes-là,
  • 10:14 - 10:16
    pour interviewer
    les gens qui m’inspiraient.
  • 10:17 - 10:18
    J'ai très peu de temps,
  • 10:18 - 10:21
    je suis habitué à faire des conférences
    qui durent deux heures,
  • 10:21 - 10:23
    bien plus de 18 minutes
    - j'ai peu de temps.
  • 10:23 - 10:25
    Récemment, je regardais les vidéos.
  • 10:25 - 10:28
    C'est intéressant car je vois
    dans le regard des Américains
  • 10:28 - 10:30
    qu’ils comprennent
    que je ne les comprends pas.
  • 10:30 - 10:32
    Quand ils racontent une blague,
  • 10:32 - 10:33
    je vois qu'ils se disent :
  • 10:33 - 10:36
    « A-t-il compris
    que c’était une blague ? »
  • 10:36 - 10:39
    D’ailleurs après -
    j'ai fait à peu près 200 interviews -
  • 10:39 - 10:43
    j’avais développé une technique
    pour rire dans le doute
  • 10:43 - 10:45
    quand je n’étais pas sûr
    que c’était une blague ou pas.
  • 10:46 - 10:47
    Pourquoi passais-je autant à l’action ?
  • 10:47 - 10:49
    Parce que j’avais un peu ce fantasme
  • 10:49 - 10:52
    que c’était en réalisant tous ces rêves
  • 10:52 - 10:54
    que j’arriverais finalement
    à être heureux.
  • 10:54 - 10:55
    Et j’ai fait une 2e découverte
  • 10:55 - 10:58
    qui était encore plus importante
    pour moi que la première.
  • 10:58 - 11:02
    Le plus important et le plus fort
    dans toutes ces actions
  • 11:02 - 11:04
    n’était pas ce que j'avais réalisé,
  • 11:04 - 11:08
    mais c'était l'homme que j'étais devenu.
  • 11:09 - 11:11
    Combien ça vaut, l’homme qu’on est devenu,
  • 11:11 - 11:14
    l’homme que vous êtes, la femme
    que vous êtes devenue aujourd’hui ?
  • 11:15 - 11:19
    Et donc, le but d’un rêve
    n’est même pas d’être réalisé,
  • 11:19 - 11:20
    mais de nous réaliser.
  • 11:22 - 11:25
    On peut nous enlever notre argent,
    notre métier, ce qu’on possède,
  • 11:25 - 11:28
    mais on ne peut pas nous
    enlever la personne qu’on est.
  • 11:28 - 11:30
    Et là, c’est différent.
  • 11:30 - 11:33
    Tout à l’heure, j'agissais vers mes rêves
    pour un jour peut-être être heureux.
  • 11:33 - 11:35
    Mais là, j’agis vers mes rêves
  • 11:35 - 11:37
    parce qu'ils me rendent vivant.
  • 11:37 - 11:40
    Là, ils me donnent de l'énergie,
    ils donnent un sens à ma vie,
  • 11:40 - 11:42
    ils me permettent de me sentir
    bien, dès maintenant.
  • 11:42 - 11:44
    Donc il n'y a plus la peur de l’échec,
  • 11:44 - 11:47
    de ce que les autres vont penser,
    de savoir si je vais y arriver.
  • 11:47 - 11:51
    Il y a juste le fait que,
    si je donne une chance à cet arbre-là,
  • 11:51 - 11:52
    je me sens bien.
  • 11:53 - 11:55
    Et ça m’amène sur une étude qui m’a...
  • 11:55 - 11:57
    - je vous laisse un peu de suspense -
  • 11:58 - 12:01
    remué et m'a fait mal au ventre
    quand je l’ai entendue,
  • 12:01 - 12:03
    mais qui me fait tellement de bien.
  • 12:03 - 12:06
    C’est l’étude menée par Bronnie
    Ware, une infirmière australienne.
  • 12:06 - 12:10
    Elle allait voir des personnes
    dans le dernier jour de leur vie,
  • 12:10 - 12:13
    et demandait comment elles se
    sentaient par rapport à leurs rêves.
  • 12:13 - 12:17
    Et la majorité d’entre elles
    avaient des regrets.
  • 12:17 - 12:20
    Des regrets,
  • 12:20 - 12:23
    pas pour ce qu’elles avaient fait,
    mais pour ce qu’elles n’avaient pas fait,
  • 12:23 - 12:26
    pour les rêves
    qu'elles n'avaient pas tentés,
  • 12:26 - 12:28
    pour les risques
    qu’elles n’avaient pas pris.
  • 12:29 - 12:32
    À la fin de notre vie, tous ici,
  • 12:32 - 12:33
    qui on a envie d’être ?
  • 12:33 - 12:35
    A-t-on envie d’être la personne qui,
  • 12:35 - 12:37
    sous prétexte qu’il y avait
    peu de chance d’y arriver,
  • 12:37 - 12:39
    a écrabouillé son arbre ?
  • 12:40 - 12:43
    Ou est-ce qu’on a envie
    d’être la personne
  • 12:43 - 12:44
    qui, peut-être,
  • 12:44 - 12:46
    n’a pas réussi,
  • 12:46 - 12:49
    mais a au moins donné une chance
    à son rêve ?
  • 12:50 - 12:52
    La personne qui,
    à la fin de sa vie, se dit :
  • 12:52 - 12:53
    « Oui, j’ai échoué. »
  • 12:53 - 12:57
    mais capable de regarder son enfant,
    son fils, sa fille :
  • 12:58 - 13:00
    « J’ai au moins essayé.
    Je suis fier de moi. »
  • 13:00 - 13:04
    Dans mes conférences, je dis
    que les enfants ont changé ma vie.
  • 13:04 - 13:07
    Les gens me regardent bizarrement
    parce que je n’ai pas d’enfants.
  • 13:07 - 13:09
    Pas besoin d’avoir des enfants
  • 13:09 - 13:11
    pour savoir qu'ils ont
    déjà changé ma vie.
  • 13:11 - 13:14
    Rien que le fait que je sache
    que je veux des enfants
  • 13:14 - 13:17
    fait que j’ai envie
    dès maintenant de décider
  • 13:17 - 13:19
    de quel papa ils vont avoir.
  • 13:19 - 13:20
    Je ne sais pas quand j'en aurai.
  • 13:20 - 13:23
    Et dans un an, deux ans,
    cinq ans, dix ans,
  • 13:23 - 13:25
    je veux pouvoir leur dire :
  • 13:25 - 13:26
    « Peu importe que j’aie réussi,
  • 13:26 - 13:28
    que j’aie donné
    une chance à cet arbre-là. »
  • 13:30 - 13:33
    Avancer vers ses rêves,
    c’est prendre soin de soi,
  • 13:33 - 13:34
    c’est un acte d’amour envers soi.
  • 13:34 - 13:38
    Au début, j’étais intéressé par,
    comme je le disais, réussir plus tard,
  • 13:38 - 13:41
    mais quand une personne
    s’occupe de ses rêves,
  • 13:41 - 13:44
    elle devient vibrante,
    elle devient illuminée même.
  • 13:44 - 13:48
    Du coup, la différence que cette
    deuxième découverte a faite pour moi,
  • 13:48 - 13:52
    c’est que je n'allais plus
    vers mes rêves pour réussir,
  • 13:53 - 13:56
    j’allais vers mes rêves parce que
  • 13:56 - 13:58
    j’avais la sensation
    de m’occuper de moi,
  • 13:58 - 14:00
    de faire quelque chose
    d'important pour moi,
  • 14:00 - 14:02
    et la possibilité de pouvoir
    être fier de moi.
  • 14:03 - 14:05
    Du coup, pour en revenir à cet arbre,
  • 14:05 - 14:06
    je veux m’occuper de cet arbre
  • 14:06 - 14:08
    juste parce que ça m'honorait.
  • 14:08 - 14:11
    Je ne m’attendais pas à faire
    cette troisième découverte.
  • 14:11 - 14:14
    Le 17 novembre 2014,
  • 14:14 - 14:15
    je reçois un SMS.
  • 14:16 - 14:18
    Ce SMS dit :
  • 14:18 - 14:21
    « David Laroche m’inspire,
    comme il inspire son public.
  • 14:22 - 14:24
    Je vais réaliser un rêve
    qui n’a que 20 ans.
  • 14:26 - 14:27
    Une nouvelle vie va commencer ? »
  • 14:28 - 14:31
    Quand je lis ce SMS, j’ai des larmes
    qui coulent sur mon visage,
  • 14:31 - 14:33
    parce que ce SMS,
  • 14:34 - 14:35
    c’est le SMS de ma mère.
  • 14:36 - 14:40
    Je voulais qu’elle entende les messages
    que je lisais dans les livres.
  • 14:40 - 14:43
    Et puis un jour, j’ai compris
    cette troisième découverte :
  • 14:43 - 14:45
    quand tu t’occupes de ton arbre,
  • 14:46 - 14:47
    il y a des gens qui te voient
  • 14:47 - 14:49
    sans même que tu saches qu’ils te voient.
  • 14:50 - 14:54
    Parfois, ils pensent :
    « Si c’est possible pour lui ou pour elle,
  • 14:54 - 14:56
    c’est peut-être possible pour moi. »
  • 14:56 - 14:57
    Là, c’est complètement différent.
  • 14:57 - 15:01
    Je vous parlais de réaliser des rêves
    pour les réaliser, un peu à l'Américaine.
  • 15:02 - 15:06
    Puis je vous parlais de réaliser des
    rêves pour devenir une nouvelle personne.
  • 15:06 - 15:07
    Mais là, c’est autre chose.
  • 15:07 - 15:11
    Il s’agit des gens qu'on aime : nos
    parents, nos enfants, nos frères et sœurs.
  • 15:11 - 15:13
    Il s’agit peut-être des gens
    dans une salle,
  • 15:13 - 15:16
    il s’agit peut-être d’un taxi
    avec lequel on peut parler.
  • 15:17 - 15:20
    Je trouve tellement plus de puissance
    à cette première découverte.
  • 15:20 - 15:22
    On a la chance, comme dit Gandhi,
  • 15:22 - 15:25
    avec cette idée que ma vie
    est mon message,
  • 15:25 - 15:27
    en s’occupant de notre arbre,
  • 15:27 - 15:29
    de peut-être voir
    quelqu’un s’occuper du sien.
  • 15:32 - 15:33
    Tous ici, j’imagine -
  • 15:33 - 15:35
    j’aimerais pouvoir vous écouter -
  • 15:35 - 15:39
    si vous êtes ce que vous êtes, c'est
    grâce à quelqu’un qui a su vous inspirer.
  • 15:39 - 15:42
    Quelqu’un a su vous dire -
    sans s'en rendre compte parfois :
  • 15:42 - 15:44
    « C’est possible pour toi.
    Tu peux le faire. »
  • 15:44 - 15:47
    Ça peut être un professeur,
    un ami, un parent, un collègue.
  • 15:47 - 15:50
    On a la chance et le pouvoir aujourd’hui
  • 15:50 - 15:52
    d’être cette personne
    pour quelqu’un d’autre,
  • 15:52 - 15:54
    pas en voulant l’aider,
    juste en voulant s'aider,
  • 15:54 - 15:56
    juste en voulant donner
    une chance à nos rêves.
  • 15:59 - 16:00
    Parfois quand je discute avec des gens,
  • 16:00 - 16:03
    dans le taxi, le métro,
    n’importe où, partout dans le monde,
  • 16:03 - 16:05
    je ressens de la frustration.
  • 16:05 - 16:07
    Des fois, quand je creuse,
  • 16:07 - 16:09
    je réalise qu’il y a
    des rêves non réalisés.
  • 16:09 - 16:12
    Des rêves non réalisés
    pas parce que la personne a échoué,
  • 16:12 - 16:14
    mais juste parce qu’elle n’a
    même pas essayé.
  • 16:14 - 16:16
    Pourquoi je ressens
    de la frustration ?
  • 16:16 - 16:20
    Parce que je sais par cœur
    ce que c'est que d’écraser ses rêves,
  • 16:20 - 16:23
    je sais par cœur ce que c’est
    que de me trouver des excuses,
  • 16:23 - 16:27
    je sais par cœur ce que c’est
    que d'être dans cette situation.
  • 16:29 - 16:32
    Si c’était la dernière
    conférence de ma vie,
  • 16:32 - 16:35
    la dernière occasion de m’exprimer
    auprès de quelqu’un que j’aime,
  • 16:35 - 16:39
    j’aimerais qu’il entende dans ses tripes,
    au fond de lui, à l’intérieur de lui :
  • 16:39 - 16:40
    « Oui, c’est possible. »
  • 16:42 - 16:44
    Quel rêve, quel projet avez-vous
    tendance à écraser
  • 16:44 - 16:49
    juste sous prétexte que c’est peut-être
    impossible, que personne ne l’a fait,
  • 16:49 - 16:50
    juste sous prétexte que ça paraît dur ?
  • 16:53 - 16:57
    Notre première découverte est que nous
    ne savons pas ce qui est possible ou non.
  • 16:57 - 16:59
    Alors, pourquoi pas agir
    comme si tout était possible ?
  • 17:00 - 17:02
    Notre deuxième découverte,
  • 17:02 - 17:05
    c’est que, finalement, donner
    une chance à nos rêves,
  • 17:05 - 17:07
    ça nous rend vivant,
  • 17:07 - 17:08
    ça donne un sens à notre vie.
  • 17:09 - 17:13
    Que finalement, le but des rêves
    n’est pas de réussir un jour, plus tard,
  • 17:14 - 17:17
    mais de nous donner de l’énergie
    ici et maintenant.
  • 17:18 - 17:20
    Chaque fois qu’on s’autorise
    à croire en ce rêve et d’y aller,
  • 17:20 - 17:23
    on n'atteint pas des buts
    ni des objectifs,
  • 17:23 - 17:25
    mais on devient une nouvelle personne.
  • 17:28 - 17:31
    Imaginons qui on pourrait être
  • 17:31 - 17:34
    dans un mois, un an, dix ans,
    vingt ans, trente ans,
  • 17:34 - 17:38
    même au dernier jour de notre vie,
    si on donne une chance à nos rêves.
  • 17:39 - 17:42
    Notre troisième découverte, c’était que
  • 17:42 - 17:45
    peut-être qu'en nous voyant nous
    en occuper, quelqu'un se dira :
  • 17:45 - 17:48
    « Si c’est possible pour lui,
    c’est possible pour moi. »
  • 17:48 - 17:50
    Alors, aujourd’hui, on a un choix,
  • 17:50 - 17:54
    le choix de donner une chance
    à un rêve encore possible.
  • 17:54 - 17:56
    Peut-être que l’on en a écrasé un,
  • 17:56 - 17:58
    mais il nous en reste
    et ils nous attendent.
  • 17:58 - 17:59
    On a le choix d’y croire.
  • 18:00 - 18:02
    On a le choix de nous en occuper,
  • 18:02 - 18:03
    on a le choix d’agir,
  • 18:03 - 18:06
    pas parce que c’est facile,
    ni même parce que c’est difficile,
  • 18:06 - 18:08
    mais juste parce que cet arbre,
  • 18:08 - 18:09
    il représente notre vie.
  • 18:10 - 18:11
    Alors aujourd’hui,
  • 18:12 - 18:14
    donnons une chance à un de nos rêves,
  • 18:14 - 18:16
    juste parce que c’est peut-être possible.
  • 18:16 - 18:17
    Merci à vous !
  • 18:18 - 18:19
    Merci à vous !
Title:
Et si votre rêve devenait possible... | David LAROCHE | TEDxRoanne
Description:

David nous explique comment transformer ce qui est impossible en possible.

David est un jeune coach, formateur et conférencier dont le travail vise à aider les personnes à gagner en confiance, accélérer leurs résultats et réaliser leurs objectifs. Prodige de la confiance en soi, il dépasse les 10 millions de vues de ses vidéos sur Internet, dans lesquelles il partage le fruit de ses recherches et expériences sur les facteurs de la réussite et du bien-être. David est animé par la transmission des clefs permettant de libérer le potentiel présent en chaque être humain afin de se créer une vie sur-mesure.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx

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Video Language:
French
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
18:25

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