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Les petits risques à prendre pour augmenter votre chance

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    J'ai passé environ deux décennies
  • 0:03 - 0:07
    à observer ce qui fait que certains
    sont plus chanceux que les autres
  • 0:07 - 0:10
    et à essayer d'aider les gens
    à augmenter leur chance.
  • 0:11 - 0:14
    Voyez-vous,
    j'enseigne l'esprit d'entreprise,
  • 0:14 - 0:17
    et nous savons tous que la plupart
    des jeunes entreprises échouent,
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    que les innovateurs et les entrepreneurs
    ont besoin d'un maximum de chance.
  • 0:22 - 0:23
    Qu'est-ce que la chance ?
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    On la définit par une réussite, un échec,
    apparemment causés par le hasard.
  • 0:30 - 0:32
    Apparemment.
  • 0:32 - 0:34
    C'est le mot-clef.
  • 0:35 - 0:37
    Cela ressemble au hasard
  • 0:37 - 0:42
    car on ne voit pas tous les leviers
    qui influent la chance de quelqu'un.
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    J'ai réalisé, en observant longuement,
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    que la chance est rarement un éclair,
  • 0:48 - 0:50
    isolé et dramatique.
  • 0:50 - 0:53
    Elle ressemble bien plus au vent,
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    qui souffle constamment.
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    Parfois calme,
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    parfois en rafales,
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    et parfois venant de directions
    que l'on n'avait pas imaginées.
  • 1:02 - 1:05
    Alors, comment attraper
    les vents de la chance ?
  • 1:06 - 1:08
    C'est facile, mais pas évident.
  • 1:09 - 1:12
    Je vais donc vous partager trois choses
  • 1:12 - 1:17
    à faire pour construire votre voile
    et saisir les vents de la chance.
  • 1:18 - 1:20
    La première chose à faire
  • 1:20 - 1:22
    est de changer
    votre relation avec vous-même.
  • 1:22 - 1:26
    Soyez prêt à prendre de petits risques
    qui vous sortent de votre zone de confort.
  • 1:26 - 1:30
    Quand nous étions enfants,
    nous le faisions tout le temps.
  • 1:31 - 1:33
    On doit le faire,
    pour apprendre à marcher,
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    à parler ou à faire du vélo
  • 1:35 - 1:37
    ou même la mécanique quantique, non ?
  • 1:37 - 1:40
    Nous devons passer de quelqu'un
    qui ne sait pas faire de vélo
  • 1:40 - 1:42
    à quelqu'un qui sait.
  • 1:42 - 1:44
    Cela nous demande de sortir
    de notre zone de confort
  • 1:44 - 1:46
    et de prendre des risques.
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    Le problème est qu'en vieillissant,
  • 1:48 - 1:50
    on le fait plus rarement.
  • 1:50 - 1:53
    Nous enfermons qui nous sommes
  • 1:53 - 1:54
    et nous ne nous étirons plus.
  • 1:54 - 1:56
    Alors, avec mes élèves,
  • 1:56 - 1:59
    je passe beaucoup de temps
    à les encourager
  • 1:59 - 2:01
    à quitter la zone de confort,
    à prendre des risques.
  • 2:02 - 2:03
    Comment fais-je cela ?
  • 2:03 - 2:07
    Je commence par leur faire
    remplir un «  Risquomètre ».
  • 2:07 - 2:10
    C'est une chose amusante
    que nous avons créée dans le cours
  • 2:10 - 2:13
    où ils planifient
    quels risques ils sont prêts à prendre.
  • 2:13 - 2:16
    Et cela leur devient très vite clair
  • 2:16 - 2:18
    que prendre des risques n'est pas binaire.
  • 2:18 - 2:22
    Il y a des risques intellectuels,
    physiques, financiers,
  • 2:22 - 2:26
    émotionnels, sociaux,
    éthiques et politiques.
  • 2:26 - 2:30
    Et quand ils voient cela,
    ils comparent leur profil avec les autres
  • 2:30 - 2:33
    et réalisent vite
    qu'ils sont tous différents.
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    Je les encourage ensuite à s'étirer,
  • 2:37 - 2:40
    à prendre des risques pour sortir
    de leur zone de confort.
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    Par exemple, je peux leur demander
    de prendre un risque intellectuel
  • 2:43 - 2:46
    en s'attaquant à un problème
    qu'ils n'ont jamais essayé ;
  • 2:46 - 2:51
    ou un risque social, parler à quelqu'un
    assis à côté d'eux dans le train ;
  • 2:51 - 2:52
    ou un risque émotionnel,
  • 2:52 - 2:55
    peut-être dire à quelqu'un de cher
    comment ils se sentent.
  • 2:56 - 2:59
    Je fais cela moi-même, tout le temps.
  • 2:59 - 3:02
    Il y a environ dix ans,
    j'étais dans un avion,
  • 3:02 - 3:05
    un vol très tôt dans la matinée
    en direction de l'Équateur.
  • 3:05 - 3:10
    Normalement,
    je mets juste mes écouteurs
  • 3:10 - 3:12
    je me couche, je me réveille,
    je travaille,
  • 3:12 - 3:14
    mais j'ai pris un petit risque,
  • 3:14 - 3:17
    en commençant une conversation
    avec l'homme à côté de moi.
  • 3:17 - 3:20
    Je me suis présentée,
    j'ai appris qu'il était éditeur.
  • 3:22 - 3:23
    Intéressant.
  • 3:23 - 3:25
    On a fini par avoir
    une conversation fascinante.
  • 3:25 - 3:28
    J'ai tout appris sur le futur
    de l'industrie éditoriale.
  • 3:28 - 3:31
    Ainsi, environ aux trois-quarts du vol,
  • 3:31 - 3:33
    j'ai voulu prendre un autre risque,
  • 3:33 - 3:37
    j'ai ouvert mon ordinateur
    et j'ai partagé une proposition de livre
  • 3:37 - 3:41
    que j'avais préparée
    pour faire quelque chose dans mes cours.
  • 3:41 - 3:43
    Comme il était très poli, il l'a lue,
  • 3:43 - 3:46
    et a dit : « Vous savez, Tina,
    cela ne nous correspond pas,
  • 3:46 - 3:47
    mais merci de l'avoir partagé. »
  • 3:47 - 3:50
    Ce n'est pas grave.
    Ce risque n'a pas marché.
  • 3:50 - 3:51
    J'ai fermé mon ordinateur.
  • 3:51 - 3:54
    A la fin du vol,
    nous avons échangé nos contacts.
  • 3:56 - 3:58
    Quelques mois plus tard,
    je l'ai contacté,
  • 3:58 - 4:01
    et j'ai dit : « Mark, aimeriez-vous
    venir à mon cours ?
  • 4:01 - 4:04
    Je fais un projet
    au sujet de réinventer le livre,
  • 4:04 - 4:05
    le futur de l'édition. »
  • 4:05 - 4:07
    Il a dit : « Super ! J'aimerais venir. »
  • 4:07 - 4:09
    Il est venu. Ce fut une super expérience.
  • 4:09 - 4:11
    Quelques mois après,
    je lui ai encore écrit.
  • 4:11 - 4:14
    Cette fois,
    je lui ai envoyé quelques clips vidéo
  • 4:14 - 4:16
    d'un projet
    que mes étudiants avaient fait.
  • 4:17 - 4:20
    Il était si intrigué
  • 4:20 - 4:22
    par un des projets des étudiants,
  • 4:22 - 4:24
    qu'il pensait que ça
    pourrait devenir un livre,
  • 4:24 - 4:26
    et il voulait rencontrer ces étudiants.
  • 4:26 - 4:29
    Je dois vous dire, j'étais un peu blessée.
  • 4:29 - 4:30
    (Rires)
  • 4:30 - 4:33
    Il voulait faire un livre
    avec mes étudiants, et pas avec moi,
  • 4:33 - 4:34
    mais OK, tout va bien.
  • 4:34 - 4:37
    Donc je l'ai invité, il est venu
    avec ses collègues à Stanford
  • 4:37 - 4:41
    et il a rencontré les étudiants,
    puis après, on a déjeuné ensemble.
  • 4:42 - 4:43
    Un de ses éditeurs m'a dit :
  • 4:43 - 4:46
    «  Au fait, avez-vous déjà pensé
    à écrire un livre ? »
  • 4:47 - 4:49
    J'ai dit : « Vous allez rire. »
  • 4:49 - 4:52
    J'ai sorti exactement la même proposition
  • 4:52 - 4:55
    que j'avais montrée à son chef
    un an plus tôt.
  • 4:55 - 4:58
    En deux semaines, j'ai eu un contrat,
  • 4:58 - 5:02
    et en deux ans, le livre a été vendu
    à plus d'un million d'exemplaires.
  • 5:02 - 5:04
    (Applaudissements)
  • 5:04 - 5:06
    Alors, vous pourriez dire :
  • 5:06 - 5:08
    « Oh, vous êtes chanceuse. »
  • 5:08 - 5:09
    Oui, j'ai été chanceuse,
  • 5:09 - 5:13
    mais cette chance a résulté de la série
    de petits risques que j'ai pris,
  • 5:13 - 5:16
    en commençant par dire bonjour.
  • 5:16 - 5:18
    Et tout le monde peut faire ceci,
  • 5:18 - 5:20
    où que vous soyez dans votre vie,
  • 5:20 - 5:22
    où que vous soyez dans le monde,
  • 5:22 - 5:25
    même si vous pensez que vous êtes
    la personne la plus malchanceuse,
  • 5:25 - 5:28
    vous pouvez réussir
    en prenant de petits risques,
  • 5:28 - 5:29
    en sortant de votre zone de confort.
  • 5:29 - 5:32
    Vous construisez une voile
    pour saisir la chance.
  • 5:33 - 5:35
    La deuxième chose à faire
  • 5:35 - 5:37
    est de changer votre relation
    avec les autres.
  • 5:37 - 5:43
    Vous devez comprendre que tous ceux
    qui vous aident durant votre voyage
  • 5:43 - 5:47
    jouent un rôle énorme
    pour que vous atteigniez vos objectifs.
  • 5:47 - 5:49
    Si vous ne montrez pas de reconnaissance,
  • 5:49 - 5:52
    non seulement vous ne fermez pas la boucle
  • 5:52 - 5:53
    mais vous ratez une opportunité.
  • 5:55 - 5:57
    Quand quelqu'un fait une chose pour vous,
  • 5:57 - 5:58
    il prend ce temps
  • 5:58 - 6:01
    qu'il pourrait passer pour lui-même
    ou pour quelqu'un d'autre,
  • 6:01 - 6:04
    et vous devez reconnaître ce qu'il fait.
  • 6:05 - 6:09
    Je dirige trois programmes associatifs
    à Stanford,
  • 6:09 - 6:11
    et y entrer est très difficile,
  • 6:11 - 6:14
    et quand j'envoie les lettres
    aux étudiants qui ne rentrent pas,
  • 6:14 - 6:17
    je sais toujours
    qu'il y aura des personnes déçues.
  • 6:17 - 6:21
    Quelques-unes des personnes déçues
    m'envoient des mots, plaintifs.
  • 6:21 - 6:22
    Quelques-uns m'envoient des mots
  • 6:22 - 6:26
    demandant ce qu'il faut faire
    pour mieux réussir la prochaine fois.
  • 6:26 - 6:27
    Et de temps à autre,
  • 6:27 - 6:30
    quelqu'un m'envoie un mot
    pour me remercier de l'opportunité.
  • 6:31 - 6:33
    C'est arrivé il y a environ sept ans.
  • 6:33 - 6:36
    Un jeune homme, nommé Brian,
    m'a envoyé un joli mot disant :
  • 6:36 - 6:39
    « Je sais que j'ai été refusé
    dans ce programme deux fois,
  • 6:39 - 6:41
    mais je vous remercie
    pour l'opportunité.
  • 6:41 - 6:44
    J'ai beaucoup appris durant
    le processus de candidature. »
  • 6:44 - 6:48
    J'ai été tellement séduite
    par l'élégance de son message
  • 6:48 - 6:50
    que je l'ai invité à venir me rencontrer.
  • 6:50 - 6:53
    Nous avons passé du temps à parler
    et à préparer une idée
  • 6:53 - 6:55
    pour une étude indépendante, ensemble.
  • 6:56 - 6:58
    Il était dans l'équipe de football,
  • 6:58 - 7:02
    et a décidé de mener un projet
    sur le leadership dans ce contexte.
  • 7:03 - 7:06
    On a appris à bien se connaître
    pendant le trimestre
  • 7:06 - 7:09
    puis il a pris le projet
    qu'il avait commencé
  • 7:09 - 7:10
    dans l'étude indépendante
  • 7:10 - 7:14
    et l'a changé, finalement, en une société
    nommée « Play for Tomorrow »
  • 7:14 - 7:17
    où il enseigne à des enfants
    issus de milieux défavorisés
  • 7:17 - 7:20
    comment fabriquer la vie dont ils rêvent.
  • 7:21 - 7:24
    Alors, la chose importante
    au sujet de cette histoire
  • 7:24 - 7:27
    est que nous avons chacun fini
    par saisir les vents de la chance
  • 7:27 - 7:30
    en raison de son mot de remerciement.
  • 7:30 - 7:33
    Mais c'étaient les vents auxquels
    nous ne nous attendions pas au début.
  • 7:34 - 7:36
    Durant ces dernières années,
  • 7:36 - 7:39
    j'ai trouvé quelques tactiques
    pour ma propre vie
  • 7:39 - 7:42
    afin de mieux entretenir
    la reconnaissance.
  • 7:42 - 7:46
    Ma favorite est
    qu'à la fin de chaque journée,
  • 7:46 - 7:50
    je regarde mon calendrier et je regarde
    toutes les personnes que j'ai vues,
  • 7:50 - 7:53
    et j'envoie des mots de remerciement
    à chacune de celles-ci.
  • 7:53 - 7:55
    Cela prend uniquement quelques minutes,
  • 7:55 - 7:57
    mais à la fin de chaque journée,
  • 7:57 - 8:00
    je me sens incroyablement reconnaissante
  • 8:00 - 8:03
    et je vous promets
    que cela a augmenté ma chance.
  • 8:03 - 8:07
    Donc de une, il faut prendre des risques
    et sortir de sa zone de confort.
  • 8:07 - 8:09
    De deux,
    il faut montrer de la reconnaissance.
  • 8:10 - 8:13
    Et trois, il faut changer
    votre relation avec les idées.
  • 8:14 - 8:18
    La plupart des gens regardent
    les nouvelles idées et les jugent.
  • 8:18 - 8:20
    « C'est une bonne idée ! »
    ou « C'est une mauvaise idée. »
  • 8:21 - 8:23
    Mais c'est en fait bien plus nuancé.
  • 8:24 - 8:26
    Une idée n'est ni bonne ni mauvaise.
  • 8:26 - 8:31
    En fait, les graines des mauvaises idées
    sont souvent remarquables.
  • 8:32 - 8:35
    Un de mes exercices préférés
    dans mes cours sur la créativité
  • 8:35 - 8:40
    est d'aider les étudiants à regarder
    les mauvaises idées
  • 8:40 - 8:43
    à travers la lentille des possibilités.
  • 8:43 - 8:45
    Je leur donne un défi :
  • 8:45 - 8:49
    créer l'idée d'un nouveau restaurant.
  • 8:49 - 8:52
    Ils doivent trouver les meilleures idées
    pour celui-ci
  • 8:52 - 8:55
    et les pires idées
    pour un nouveau restaurant.
  • 8:55 - 8:58
    Les meilleures idées sont des choses comme
    un restaurant sur un sommet
  • 8:58 - 9:00
    avec un beau coucher de soleil,
  • 9:00 - 9:03
    ou un restaurant sur un bateau
    avec une vue magnifique.
  • 9:03 - 9:08
    Et les mauvaises idées sont
    un restaurant dans une décharge,
  • 9:08 - 9:12
    un restaurant très sale
    avec un service épouvantable
  • 9:12 - 9:15
    ou un restaurant
    qui sert des sushis aux cafards.
  • 9:15 - 9:17
    (Rires)
  • 9:17 - 9:19
    Ils me donnent donc toutes leurs idées,
  • 9:19 - 9:21
    je lis les bonnes à voix haute,
  • 9:21 - 9:23
    et ensuite je les déchire et les jette.
  • 9:25 - 9:28
    Je prends les idées horribles
    et je les redistribue.
  • 9:28 - 9:33
    Chaque équipe a donc une idée
    qu'une autre équipe pensait être terrible,
  • 9:33 - 9:36
    et le défi est de la changer
    en quelque chose de brillant.
  • 9:37 - 9:38
    Voilà ce qui se passe.
  • 9:39 - 9:44
    En 10 secondes, quelqu'un dit :
    « C'est une idée fabuleuse ! »
  • 9:44 - 9:49
    Et ils ont environ trois minutes
    avant d'annoncer leur idée à la classe.
  • 9:49 - 9:52
    Le restaurant dans la décharge ?
    Que devient-il ?
  • 9:52 - 9:56
    Ils collectent toute la nourriture en trop
    des restaurants étoilés
  • 9:56 - 9:58
    qui allait être jetée,
  • 9:59 - 10:01
    et ils ont un restaurant bien moins cher,
  • 10:01 - 10:02
    avec tous les restes.
  • 10:02 - 10:03
    Plutôt cool !
  • 10:03 - 10:06
    Ou le restaurant sale
    avec un mauvais service ?
  • 10:07 - 10:11
    Cela devient un restaurant
    qui sert de lieu d'entraînement
  • 10:11 - 10:15
    pour les futurs restaurateurs pour trouver
    comment éviter les embûches.
  • 10:16 - 10:17
    Et celui avec les sushis aux cafards ?
  • 10:18 - 10:20
    Il devient un bar à sushis
  • 10:20 - 10:23
    avec toutes sortes d'ingrédients
    intéressants et exotiques.
  • 10:24 - 10:27
    Si vous observez les entreprises,
  • 10:27 - 10:30
    les jeunes sociétés très innovantes
    autour de vous,
  • 10:30 - 10:34
    celles que l'on considère comme acquises
    et qui ont changé notre vie,
  • 10:34 - 10:35
    eh bien, vous savez quoi ?
  • 10:35 - 10:38
    Elles ont toutes commencé
    par des idées folles.
  • 10:38 - 10:41
    Ils ont lancé des idées,
    et quand ils les pitchaient,
  • 10:41 - 10:44
    la plupart des gens disaient :
    « C'est fou, ça ne marchera jamais. »
  • 10:46 - 10:52
    Donc, oui, parfois les gens naissent
    dans des conditions difficiles,
  • 10:52 - 10:54
    et parfois, la chance
    est un coup de foudre
  • 10:54 - 10:57
    qui nous frappe avec une chose
    merveilleuse ou terrifiante.
  • 10:58 - 11:02
    Mais les vents de la chance
    sont toujours là,
  • 11:02 - 11:05
    et si vous êtes prêt à
    prendre quelques risques,
  • 11:05 - 11:09
    si vous êtes prêt à sortir
    et montrer votre reconnaissance
  • 11:09 - 11:13
    et prêt à étudier les idées,
    même si elles sont folles,
  • 11:13 - 11:15
    à travers le prisme des possibilités,
  • 11:15 - 11:20
    vous pouvez créer une voile bien plus
    grande et saisir les vents de la chance.
  • 11:20 - 11:21
    Merci.
  • 11:21 - 11:26
    (Applaudissements)
Title:
Les petits risques à prendre pour augmenter votre chance
Speaker:
Tina Seelig
Description:

La chance est rarement un coup de foudre, isolé et dramatique, elle ressemble bien plus au vent, qui souffle constamment. Avoir plus de chance est facile, mais pas évident. Dans cette conférence éclairée, Tina Seelig, professeur à la « Stanford engineering school », partage trois manières inattendues pour augmenter la chance et la capacité à voir et saisir les opportunités.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDTalks
Duration:
11:39

French subtitles

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