Le meilleur moteur de tous les temps | Mathew Dixon | TEDxRundleAcademy

Le moteur GEnx de General Electric est une prouesse de l'ingénierie. Dans cette présentation courte et charmante, le jeune Mathew Dixon explique pourquoi ce moteur est incroyable. Cependant ce sont ses pensées sur l'importance de l'innovation qui rendent cette présentation captivante.

Mathew Dixon est un élève de sixième, fasciné par l'innovation, l'ingénierie et les avions. Il souhaite qu'on sache tous que « impossible » ne fait pas partie de son vocabulaire.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx

Alors comment fonctionne un moteur
GEnx de General Electric ?

La spécificité du moteur GEnx est que
seulement 10% de l'air

brûle véritablement avec l'essence ;

le reste est rejeté
par l'arrière du moteur.

Chaque moteur vaut 34 millions de dollars.

C'est autant que, probablement,
deux tonnes d'or.

C'est le type de moteur le plus cher.

J'ai déjà dit ça.

Ce moteur n'est utilisé seulement
que sur deux avions.

C'est le type de moteur le plus
sécurisé jamais construit.

L'intérieur du moteur -

Je vais expliquer les composants
de l'avant vers l'arrière.

D'abord, il y a un nez pointu
à l'avant du moteur.

C'est pour améliorer le flux aérodynamique
entrant dans le moteur.

C'est pour améliorer le flux
aérodynamique entrant dans le moteur.

Ensuite, les aubes de soufflantes.

Chaque aube est constituée de
quatre feuilles en fibre de carbone,

un matériau solide mais léger.

C'est aussi ce qui compose
le 787 Dreamliner révolutionnaire.

Ensuite, il y a cet énorme cylindre qui
ressemble à un tuyau, le boîtier.

Cette partie empêche les aubes de tomber

et donne au moteur sa forme unique.

Ensuite, il y a le compresseur
à basse pression.

Cette partie reçoit un court
jet d'air des aubes,

ce qui entraîne le
ventilateur de combustion.

Ensuite, il y a le compresseur
à haute pression.

Il reçoit un jet d'air massif
du compresseur à basse pression

pour entraîner la turbine de basse
pression, ce qui j'expliquerai plus tard.

Ensuite, il y a le compresseur.

C'est ici où l'air et l'essence
sont mélangés puis brûlés

pour créer le mouvement vers l'avant
du reste du moteur.

Ensuite, il y a la turbine
de haute pression.

C'est ici où l'air mélangé
est envoyé, pour créer -

ça envoie le mouvement avant
aux aubes à l'avant.

Ensuite, il entraîne les aubes
du compresseur à basse pression,

qui force l'air brûlé dans
le cône arrière et sort à l'arrière.

Alors comment fonctionne ce moteur ?

Le moteur fonctionne en aspirant
l'air par l'avant.

Il est comprimé au 1/10ème
de son volume d'origine.

Ensuite, l'air et l'essence
sont mélangés puis brûlés.

Cela crée une petite explosion contrôlée

qui fait tourner les aubes
dans les turbines.

Et cet air mixé est soufflé par l'arrière,

ce qui crée un déplacement
vers les aubes plus grandes,

qui pousse l'air non comprimé
en sortie à l'arrière.

Donc, pourquoi on a besoin de ce moteur ?

Parce qu'il émet moins de
gaz à effet de serre,

il a réduit le nombre
de problèmes de sécurité,

il diminue de beaucoup
le coût en carburant,

et il est extrêmement silencieux
comparé aux autres moteurs.

Ce moteur est utilisé seulement
sur deux types d'aéronefs :

le 787 Dreamliner,

l'avion du 21e siècle le plus avancé
et le plus luxueux du monde,

et le 747-8, l'avion de ligne civil
le plus grand au monde

et aussi le plus écologique.

Tous les deux sont produits par Boeing.

Mais il y a quelques problèmes.

Même si ce moteur nous emmène
dans la bonne direction,

il y a quelques inconvénients.

Il est extrêmement cher à produire,

à construire et à entretenir.

Il émet encore des gaz à effet de serre,
mais pas autant que les autres.

Il lui est extrêmement facile de geler

ou d'être trop froid pour
générer de la poussée -

et il peut se casser facilement
s'il est mal entretenu.

Même si ces problèmes sont graves,
il y a beaucoup de solutions.

Comme l'un de mes inventeurs
favoris l'a dit -

Wernher von Braun -

« J'ai appris à employer le mot impossible
avec la plus grande prudence. »

Donc [nous avons besoin] de créer des
moteurs qui n'ont aucun de ces problèmes :

des moteurs qui ne refroidissent pas trop

pour générer de la poussée -

des moteurs peu chers
et faciles à produire,

des moteurs qui soient vraiment solides
et difficiles à casser,

et des moteurs qui ont
des manuels de maintenance

détaillés avec la construction.

Bon vol en toute sécurité.

À plus tard dans les airs.

(Applaudissements)