-
Il était impossible d'aller
se promener ce jour-là.
-
Le vent froid de l'hiver
avait apporté des nuages si sombres
-
et une pluie si pénétrante
que toute activité à l'extérieur
-
était hors de question.
-
J'en étais ravie. Je n'ai jamais aimé les longues promenades,
-
surtout durant les après-midis frais.
-
Venez, mes chéris.
-
John, mon cher, juste un pour commencer,
-
et un pour toi, Georgiana.
-
Oh, merci, maman.
-
Et un pour ma petite Eliza.
-
Merci, maman, merci.
-
Tu es affamé après avoir joué.
-
Bessie, pourquoi les as-tu laissé dehors si tard ?
-
Une minute de plus et ils auraient été surpris par la pluie.
-
Eh bien, c'était cette Jane, Madame.
-
J'ai appelé et appelé, mais elle était partie toute seule,
-
et je n'ai pu la trouver.
-
Bien sûr.
-
-
De quoi suis-je encore accusée, Tante Reed ?
-
Une enfant ne doit pas prendre la parole à ses aînés.
-
Jusqu'à ce que tu puisses parler aimablement, reste silencieuse.
-
Boo !
-
Où diable est-elle ?
-
Lizzy. Georgy.
-
Jane n'est pas ici.
-
Dis à maman qu'elle s'est enfuie sous la pluie.
-
Mauvaise bête.
-
Que veux-tu ?
-
Que veux-tu, qui ?
-
Que veux-tu, cousin ?
-
- Cousin ? -
- Cousine affamée.
-
cousine orphaline
-
M'appeler monsieur Reed.
-
Je veux que tu viennes ici.
-
Ça c'est pour ton
audace contre maman et moi.
-
Et pour tes façons de te faufiler,
-
derrière le rideau, toi mon rat.
-
Tu faisai quoi là derrière le rideau?
-
Je lisais.
-
Montre moi le livre.
-
Tu n’as pas le droit de prendre nos livres.
-
Tu es dépendante.
-
Maman dit que tu n'a pas d'argent.
-
Je vais te donner une leçon.
-
Quel garçon méchant!
-
Tu jamais t’aretes de m'harcèler.
-
Tant pis!
-
- Tu es un meurtrier.
- Tant pis!
-
Tu es un come un berger d'esclaves!
-
Maman!
-
Tu es comme les empereurs romains ...
-
Jane, non!
-
- C’est scandaleux!
- Oh, mon dieu !
-
Pitié qui vous n'ayez pas entendu ce qu'elle m'a dit.
-
Quelqu'un at-il vu en lui
une image de la passion?
-
Abbot, Bessie.
-
Portez-la à la salle rouge
et l'enfermer à la clé la dedans.
-
- Non!
- Oh.
-
Mlle Jane, Allez, file !
-
Laissez-moi partir!
-
Il m'a frappé, Bessie.
-
Il me frappe tout le temps.
-
Les garçons ne changeront jamais, Jane.
-
Tenez ses bras, mademoiselle Abbot.
-
Elle se porte comme un chat en colère.
-
Honteux,honteux, mademoiselle Eyre.
-
Ne bouge pas, s’il vous plait?
-
Entrez la dedans.
-
Non.
-
Venez ici. Venez ici. Venez ici!
-
C’est pas très féminine de
frapper un jeune gentilhomme ...
-
Le fils de votre bienfaisante,
votre propre maître!
-
Maître? Comment ça se fait il qu’il soit mon maître?
-
Suis-je une domestique?
-
Non, vous êtes moins qu'une domestique.
-
Vous ne faites rien pour gagner votre nourriture.
-
Maintenant, asseyez-vous ici
-
et réfléchissez sur votre méchanceté.
-
Maintenant, si vous ne restez pas tranquille,
-
Nous serrons obligées à lier tes mains.
-
Prêtez-moi vos jarretières, mlle. Abbot,
-
parce qu'elle aurait les mienes brisées tout de suite.
-
Ne pas me lier!
-
Je ne bougerai pas. Je vous le promets.
-
Oh, Je ne vous crois pas!
-
Oh, elle n'a jamais se porté comme ça avant.
-
Non, mais le mal était toujours en elle.
-
Je l'ai dit à la patronne avant
Et la patronne était d'accord avec moi.
-
Oh, qu’elle est une petite difficil de controler.
-
Vous y devriez être consciente, mlle,
-
que vous êtes dans
l’obligation d’obeir à mme Reed.
-
Si elle décidait à vous chasser dehors,
-
vous seriez obligée d'aller dans une maison de pauvres.
-
Son cher défunt mari t'a pris
-
parce qu'il était le frère de votre mère.
-
donc pensez y bien, mademoiselle Eyre.
-
Il ne faut pas me laisser ici.
-
Mon oncle est mort dans ce lit.
-
J'essaie de faire de mon mieux,
mais je suis toujours punie.
-
Seulement parce que je suis différent de vous.
-
Je suis différente de vous tous
et vous jamais me pardonnez ça.
-
Viens, Bessie. Nous allons la laisser seule.
-
Moi, je ne confie pas à son coeur.
-
Aie. Mais le fantôme ...
-
Dites vos prières, mon enfant.
-
Si tu ne te repens pas,
-
il descendra la cheminée
et te porteras avec lui.
-
C'est injuste!
-
Injustifié!
-
Laissez-moi sortir! Me laisser sortir, s'il vous plaît!
-
Aah!
-
Laissez-moi sortir, s'il vous plaît!
-
Abbé, Bessie, je suis apeurée!
-
Aidez-moi! Laissez-moi sortir,
-
Abbot, Bessie, s'il vous plaît!
-
Mlle Jane, êtes-vous malade?
-
Quel bruit épouvantable!
M’à persé le couer.
-
Laissez-moi sortir. Laissez-moi aller dans ma chambre
-
Pourquoi? Êtes-vous blessée?
Avez-vous vu quelque chose étrange?
-
Oh, j'ai vu de la lumière.
-
J’ai pensé qu'un fantôme allait venir.
-
- de la lumière?
- de la lumière?
-
- Tout à l'heure?
- que vous êtes bete.
-
C'était Ruddock, le jardinier.
-
Je l'ai vu traverser la
pelouse avec une lampe.
-
J'ai cru que c'était mon oncle.
-
Vous avez crié exprès.
-
Je connais votre ingénuité méchante.
-
Qu'est-ce qui se passe ici?
-
Abbot.
-
Bessie, je crois que j'avais laissé mes ordres,
-
que Jane Eyre devrait
être verrouillée dans la chambre rouge
-
jusqu’au moment où je suis venue la voir.
-
Mlle Jane hurla si fort, madame.
-
Laissez-la seule.
-
Petite fille, libère la main de Bessie.
-
Vous ne réussirez jamais
par vos stratégies.
-
Je déteste l'artifice,
en particulier chez les enfants.
-
C’est mon devoir de te montrer
que l’ingénuité ne sera pas acceptée.
-
Vous allez, maintenant, rester ici une heure de plus
-
- Tante Reed, je vous en prie.
- Et seulement à la condition
-
D’une soumission et dune immobilité complète
-
que je serais venue vous libérer.
-
Oh, ma tante,
Vous pouvez me punir d’une autre façon.
-
Je n'arrive pas à le supporter.
Je serai tué si ...
-
Silence!
-
Cette violence m’est quasiment repoussante.
-
Allez vous en! Et jamais me désobéir!
-
- Oui, madame.
- Oui, madame.
-
Tante Reed, je vous en prie ...
-
Bonjour, mademoiselle Eyre.
-
Bonjour.
-
Eh bien, Je suis qui?
-
M. Lloyd, le médecin.
-
Je ...
-
J'étais dans cette chambre.
-
La patronne m’a dit que je pourrais vous laisser sortir.
-
Vous étiez si paisible.
-
Je croyais que vous étiez mort quand je vous ai vu.
-
Pourriez-vous manger un peu maintenant?
-
Non, merci.
-
Pourriez-vous dormir un peu plus?
-
Oui.
-
Alors je vais me reposer aussi.
-
Car j’ai resté debout toute la nuit avec vous.
-
Sarah la cuisinière ma fait compagnie.
-
J’étais si effrayée que vous soyez mort.
-
Qu’est-ce qui se passe avec moi? Suis-je malade?
-
Vous êtes tombée malade, dans la chambre rouge.
-
De tant pleurer, je l’imagine.
-
Vous seriez bientôt mieux.
-
N’essayez pas de parler à l'instant.
-
Je me demande si elle a vu…
-
La patronne a été un peu trop sévère avec elle.
-
Eh bien, ça fais rien, maintenant.
-
On laissera Jane dormir.
-
Alors, dormez bien, mademoiselle Eyre.
-
Et je retournerai pour vous voir après
cet après-midi.
-
Merci.
-
Dans les jours qu’on s’éloignaient
-
Il ya longtemps
-
Oh, les jours qu’on s’éloignaient
-
Il ya longtemps
-
Arrêtez, mademoiselle Jane, ne pleurez pas.
-
Mangez un peu de tarte.
-
Je ne peux pas.
-
Mes excuses, Bessie.
-
Peut-être plus tard.
-
Le médecin est ici, Bessie.
-
Et c'est l'heure du dîner.
-
Quoi? Déjà levée?
-
Eh bien, infirmière, comment va-elle?
-
Elle va très bien,
sauf qu'elle ne veut pas manger.
-
Oh, elle mangera quand elle aura faim.
-
Si vous êtes bien, alors vous
Devriez vous montrer plus joyeuse.
-
Venez ici, Jane.
-
Votre nom est Jane, n'est-ce pas?
-
Oui, monsieur.
-
Eh bien, mademoiselle Jane Eyre,
vous venez de pleurer.
-
Pouvez-vous me dire pour quelle raison?
-
Tu souffres?
-
Non, monsieur.
-
Oh, j'ose dire, qu’elle pleurait
-
Parce qu'elle ná pu aller
avec la patronne en chariot.
-
J’ai jamais pleuré pour une telle
chose comme ça, dans ma vie.
-
Je déteste sortir dans l e chariot.
-
Je pleure parce que je me sens malheureuse.
-
Oh, fi, mademoiselle.
-
Eh bien, Jane, qu’est-ce qui t’a
rendue malade la nuit dernière ?
-
Elle avaient subi une chute.
-
Une chute. Eh bien, comme un bébé de nouveau.
-
Tu peux marcher à ton âge.
-
J'ai été tombée par terre, mais
Ça ne m’a pas rendu malade.
-
Oh, ils vous appele, infirmière.
-
Allez dîner.
-
Oui, monsieur.
-
Eh bien, Jane, la chute
ne t’a pas rendu malade.
-
Alors, qu'est-ce que t’a rendu malade?
-
J'ai été enfermé a la clé dans une chambre
-
où il ya un fantôme la nuit tombée.
-
Un fantôme?
-
Mais non ? Tu es un bébé après tout.
-
Tu as peur de fantômes?
-
Du fantôme de monsieur Reed, oui.
-
Ils m'ont raconté une histoire à propos d'un jardinier,
-
mais monsieur Reed est mort dans cette chambre.
-
Personne n y voulait entrer pendant la nuit.
-
C'était cruel de m’y enfermer
sans une bougie.
-
Si cruel que je ne l'oublierai jamais.
-
As-tu peur au présent avec la lumière du jour?
-
Non, mais la nuit reviendra bientôt.
-
Et d'ailleurs, je me sens malheureuse.
-
Très malheureuse ... pour d'autres raisons.
-
Quelles autres raisons?
-
Peux-tu me décrire certains d'entre eux?
-
Eh bien, pour commencer,
-
Je n'ai pas de mère ou de père,
-
des frères ou des sœurs.
-
Tu as une tante et des cousins.
-
Mais John Reed m'a fait tomber par terre,
-
et ma tante m'a enfermé à clé dans la chambre rouge.
-
Tu ne crois pas que Gateshead
Hall est une magnifique maison?
-
En effet, tu n’est pas reconnaissante
-
d'avoir un bel endroit pour vivre?
-
Ce n'est pas ma maison, monsieur.
-
Abbot dit, que j'ai moins de droit
d'être ici, qu'une domestique.
-
Tu ne peut pas être sot comme ça, et
-
vouloir quitter un tel splendide endroit.
-
Pourquoi pas?
-
Ma tante ne m'aurait pas conservé ici
-
si mon oncle ne l'avait pas fait
promettre à ses derniers moments.
-
Je serais très heureuse de la laisser ...
-
S’il y existait un autre endroit où aller.
-
Mais je ne peux jamais quitter
Gateshead, avant de devenir femme adulte.
-
Peut-être que si. Qui sait?
-
Aimerais-tu aller à l'école?
-
J'aimerais beaucoup aller à l'école
-
Eh bien, qui sait ce qui peut arriver.
-
Ah, voilà madame Reed qui arrive.
-
La patronne est de retour, monsieur.
-
Oui. Je voudrais bien
lui parler avant de partir.
-
Elle est dans la salle pour le petit déjeuner.
-
Voulez-vous m’acompanher, monsieur?
-
Merci.
-
Adieu, Jane.
-
Et si je ne te vois pas de nouveau,
-
rappelles toi que je ne t’ai pas oublié.
-
Mes paroles avec monsieur Lloyd
-
éveillait en moi beaucoup d’espoir.
-
Mais les jours et les semaines passèrent,
-
sauf qu'elle me tenait maintenant
séparée de ses enfants,
-
encore plus, qu’à jamais.
-
Ma unique consolation étaient avec les livres.
-
Une fois de plus je t’ai pris volent mes livres.
-
Je ne les volent pas. Je les empruntent.
-
Et ils ne sont pas les vôtres.
-
Ils le seront.
-
Tout dans cette maison sera m’appartiendras un jour.
-
Et j'aurai le droit de te punir.
-
Maman! Maman!
-
Maman, c'est cette Jane méchante!
-
Elle s’est jeté sur moi comme un chat sauvage.
-
Ne me parler pas d'elle, John.
-
Je vous ai dit de ne pas vous d'elle
-
Elle n'est pas digne d'aucune attention.
-
Je ne désire pas voir que
toi ou vos sœurs
-
S’associent avec elle.
-
Ils ne sont pas dignes de s’associer avec moi!
-
Pourquoi, toi...
-
Venez ici. Venez.
-
Allons-y.
-
N’ose pas te lever de ce lieu
-
ou proférer une seule syllabe
pour le reste de la journée.
-
Qu'est-ce que l'oncle Reed vous dirait
S’il était encore vivant?
-
Qu’est-ce que toi a dit?
-
Mon oncle Reed est au ciel
-
et il peut voir tout ce que vous faites et pensez,
-
entouré de ma maman et de mon papa,
-
ils savent comment vous m'avez fermé à la clé
toute la journée et me souhaiter la morte.
-
Ooh ooh ....
-
Sans aucun doute, mademoiselle Jane,
-
vous êtes le plus méchant
enfant abandonné
-
jamais élevée dans une maison.
-
Bessie!
-
Vous êtes éveillée, mademoiselle Jane?
-
Oui, Bessie.
-
Je vous ai apporté du bon pain d'épices.
-
Mangez-le, maintenant.
-
Je ne bougerai pas jusqu'à qui tu le fasse.
-
Ce souper, qu’elle vous a envoyé,
-
N’était suffisante pour nourrir une souris.
-
Voulez-vous un peu plus du pain d'épice
-
ou du pain et du beurre?
-
Non, c'est tout ce que je veux, je vous remercie.
-
Maintenant, soyez une bonne fille et dormez.
-
Immédiatement. Bonne nuit, mademoiselle Jane.
-
Bonne nuit, Bessie.
-
Mlle Jane, enlevez votre tablier.
-
Avez-vous lavé les mains et le visage?
-
Bien sûr, mais ...
-
dépêchez vous lorsque les gens vous disent,
mon enfant gênant.
-
Allez en bas immédiatement.
-
Quelqu'un veux vous voir au salon.
-
C'est la petite fille
dont Je vous ai fait la demande.
-
Sa taille est petite. Quel est son âge?
-
Elle a 10 ans.
-
déjà?
-
Votre nom, ma petite fille.
-
Jane Eyre, monsieur.
-
Eh bien, Jane Eyre,
-
et tu es un enfant sage?
-
Peut-être que le moins on en dit sur ce sujet
-
le mieux, Mr. Brocklehurst.
-
Je regrette, tellement, d'entendre ça.
-
Pas d’image si triste que
celle d'un mauvais enfant,
-
en particulier celle d’une petite fille méchante.
-
Sais-tu, où les petits
méchants vont après la mort?
-
Ils vont en enfer.
-
Et c'est quoi l'enfer?
-
Peux-tu me le dire?
-
Une fosse pleine de feu.
-
Et aimerais-tu
tomber dans cette fosse,
-
et y brûler pour toujours?
-
Non, monsieur.
-
Que dois-tu faire pour l'éviter?
-
Je dois me conserver en bonne santé et ne pas mourir.
-
Comment peux-tu te maintenir en bonne santé?
-
Les enfants moins âgés que toi meurent à chaque jour.
-
J'ai enterré un petit enfant,
-
de 5 ans, il y a seulement un jour ou deux.
-
Un sage petit enfant dont
son âme est maintenant au ciel.
-
Il est à craindre que
on ne peut pas en dire autant de vous,
-
s’il s’agissait de toi même.
-
J'espère que ce soupir te vient du cœur
-
et que tu t’as repenti,
ayant été la cause
-
de gêne pour la votre
très bonne bénéfactrice.
-
Tu fais tes prières,
le matin et le soir?
-
Oui, monsieur.
-
Tu lis la Bible?
-
Parfois.
-
Volontiers?
-
Est-ce que tu l’apprécie de lire?
-
Quelques morceaux.
-
Quelques morceaux.
-
Terrible
-
J'ai un jeune garçon, plus jeune que toi,
-
qui connait 6 psaumes par
cœur et bien d'autres choses.
-
Quand on lui demande s'il préfère
-
avoir une noix de pain d'épice ou d'apprendre un psaume,
-
il dit, »oh, un psaume à apprendre».
-
"Les anges chantent des psaumes,
-
et je veux être un
petit ange ici sur la Terre. "
-
Alors Il obtient 2 noix,
-
comme récompense de sa piété.
-
Mais les psaumes ne sont pas beaux.
-
Cela démontre que tu as un cœur malfaisant.
-
Et tu dois prier à Dieu que le modifque.
-
Asseye toi, Jane.
-
M. Brocklehurst, je crois que je
Vous aye informé dans ma lettre,
-
que cette fille aye une
disposition et un caractère,
-
tout à fait différent de ce que jaimerais,
-
dans le cas de votre accord et son admission à l'école de Lowood.
-
École.
-
Tais-toi, mon enfant.
-
Si vous le consentez à
faire, monsieur Brocklehurst,
-
Je serais heureuse si le
directeur et les enseignants,
-
étaient obligés à maintenir
un œil sévère, sur elle,
-
et surtout se protéger
contre son plus grand défaut,
-
une tendance à la tromperie.
-
Je mentionne cela dans votre audience, Jane,
-
que tu ne peux pas essayer de
de t'imposer sur monsieur Brocklehurst.
-
La tromperie est effectivement un triste défaut chez un enfant.
-
ça s'apparente au mensonge,
-
et tous les menteurs auront leur jour
-
au lac qui brulant du
feu et de soufre.
-
Amen.
-
Elle sera, cependant,
vigilée, madame Reed.
-
Je parlerai avec ma
directrice, Mlle Temple,
-
et avec les enseignants.
-
Je voudrais qu’elle soit enseignée,
-
De la façon la plus apte
-
Pour la rendre utile et modeste,
-
avec votre permission,
-
elle passera toutes ses
vacances à Lowood.
-
Vous ne serez jamais accablée
de nouveau, avec elle madame Reed.
-
Quant vos souhaites,
-
Je vous assure que tous les élèves à Lowood,
-
reçoivent un enseignement d'humilité comme grâce chrétienne,
-
et que la fierté du monde
doit être mortifiée.
-
C'est un état de
choses que J'approuve.
-
Une nourriture simple, simple vêtements,
un hébergement rustique,
-
et des activités sans cesse ...
-
tel est l'ordre du jour à Lowood.
-
Vous avez raison, monsieur.
-
Je peux conter sur vous d’accueillir,
cet enfant, comme un élève?
-
Certainement Madame,
-
et je suis sûr qu'elle se va montrer
reconnaissante pour ce privilège.
-
Je vais vous l'envoyer
dès que possible.
-
Bien sûr. J'écrirai et informerais
-
Mlle Temple de s'attendre à une nouvelle élève
-
Je tiens à vous dire adieu.
-
Je reviendrai à Brocklehurst
Hall dans une semaine ou plus.
-
Je suis logé chez mon bon
ami, l'archidiacre,
-
et il ne me permettra pas
à le quitter plus tôt.
-
Euh, je vois que ma voiture est prête.
-
Adieu, madame Reed.
-
Adieu, monsieur Brocklehurst.
-
Rappelez mon bon souvenir
à madame Brocklehurst,
-
et Agusta et Theodore et
-
maître Broughton Brocklehurst.
-
Je le ferai, effectivement.
-
Voici un livre intitulé
"Le Guide de l'enfant».
-
Lis ça comme prière,
en particulier le récit
-
des supplices infligés dans
l'enfer pour les enfants trompeurs.
-
Vous pouvez la laisser entre nos mains.
-
Il n'y aura aucune de douceur.
-
Vous pouvez retourner à votre chambre.
-
Je ne suis pas une trompeuse.
-
Si je l'étais, je dirais que je vous aimais,
-
mais je vous dit que je ne vous aime pas.
-
Je vous déteste plus
de quelqu'un autre dans le monde,
-
à l’exception de John Reed.
-
Et ce livre sur les menteurs,
-
vous pourriez le donner à votre fille, Georgiana.
-
C'est elle qui dit des mensonges et pas moi
-
Quoi de plus avez-vous à ajouter?
-
Je suis heureuse que vous n'êtes pas un de mes parents.
-
Je ne vous appellerai jamais ma tante
aussi longtemps que je vivrai.
-
Jamais je serais venue vous voir
quand je serais un adulte,
-
et si on me demande si je vous aimé
-
et la façon dont vous m'avez traité,
-
je lui dirai que la seule pensée
de vous même me dégoûte
-
et que vous m’avez traité
avec une misérable cruauté .
-
Comment ose-tu dire ça, Jane Eyre?
-
Comment ose-je, madame Reed?
-
Car c’est la vérité.
-
Vous pensez que Je n'ai pas mes sentiments
-
Et que je peux vivre sans aucune
tendresse ou compassion,
-
mais je n'arrive pas à vivre comme ça.
-
Vous n'avez aucune pitié.
-
Les gens pensent que vous êtes une femme gentille,
-
mais vous êtes une femme mauvaise et au cœur dur.
-
Vous êtes une trompeuse.
-
Jane, tu te trompes.
-
Eh bien, Jane, qu'est-ce qui ne vas pas?
-
Pourquoi tu trembles si fort?
-
Tu veux un verre d'eau?
-
Non, madame Reed.
-
Y a t-il quelque chose d'autre
Qui tu souhaite, Jane?
-
Je voudrais être ton amie.
-
C’est pas vraie.
-
Vous avez dit à monsieur Brocklehurst
qui J'avais un mauvais caractère.
-
Je dirai à tout le monde ce que vous êtes.
-
Jane, tu ne comprends pas
ces choses là.
-
Les enfants doivent être
corrigés de leurs fautes!
-
La tromperie c’est pas une de mes fautes!
-
Oh, mais tu as de la passion, Jane.
-
Ça tu dois accepter.
-
Oh, retourne dans ta chambre, Jane.
-
Voilà ma chère, et reste toi un petit peu.
-
Je ne suis pas votre chère.
-
Envoyez-moi à l'école, madame Reed,
-
car je déteste d’habiter ici.
-
Fred vous amènera là
où la carrosse s'arrête
-
et restera avec vous.
-
Mlle, j'aimerais bien de pouvoir vous accompagner,
-
mais madame Reed ne le permet pas.
-
A quoi vous vous attendais?
-
Vous n'avez même pas lui dit adieu.
-
Non.
-
Ça ne se fait pas, mademoiselle Jane.
-
J'avais fort raison, Bessie.
-
Oh, vous forte petite chose.
-
Vous avez une nouvelle façon de parler.
-
Qu'est-ce qui vous rendue si hardie?
-
bientôt je serai éloigné de vous ...
-
Oh, alors vous êtes contente de me quitter.
-
Vous n'avez pas peur de moi, avez-vous?
-
Je pense, que j’aurais jamais
peur de vous, de nouveau.
-
Parce que j'y suis habituée à vous.
-
Et j'aurai bientôt une autre
groupe de personnes à crainte.
-
Si vous les craignez, ils vous détestent.
-
Comme vous faites, Bessie?
-
Je ne vous déteste pas, mademoiselle.
-
En fait, je suis plus amoureux de
vous que tous les autres.
-
J'ose dire, si je vous demandai de
-
m'embrasser, peutêtre vous le refusez
-
Je vous embrasse et soyez la bienvenue.
-
Penchez la tête vers le bas.
-
Vous partez maintenant.
-
Adieu, chère Bessie.
-
Et adieu, Gateshead.
-
Vous pouvez la laisser entre nos mains.
-
Il n'y aura aucune douceur.