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Dès qu’il y avait
deux ou trois fermes regroupées,
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ils y mettaient une laiterie importante.
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À La Gratarelle, il y en avait une
et il n’y avait que deux fermes ou trois.
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Ils le mettaient à cailler
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et ils le faisaient juste durcir un peu
pour pouvoir l’envoyer à Roquefort.
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Quand nous allions à l’école,
je me souviens assez...
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Tout le monde, le matin,
avec une bicyclette,
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certains avaient des juments
ou des ânes...
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Ils venaient porter le lait.
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Certains passaient un peu par les bistrots
avant de partir…
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Chacun faisait avec les moyens du bord
pour les transports.
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Parce qu’il n’y avait pas de routes
comme aujourd’hui !
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Nous, nous n’avons la route ici
que depuis 57.
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Nous sortions par là-bas.
Nous n’avions aucun chemin de sortie...
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Pour apporter le lait,
il n’y avait qu’un système :
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c’était une jument ou sur le dos.
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Mais les quantités n’étaient pas
les mêmes.
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Ça n'aurait pas fonctionné.
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Enfin, c’était l’époque,
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question lait, ils n’étaient pas difficiles
et, deuxièmement, ça payait.
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Un litre de lait avait quatre fois plus
de valeur qu’aujourd’hui et même plus.
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Avec un litre de lait, tu achetais,
je ne sais pas moi...
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Alors qu’aujourd’hui
il n’a plus de valeur.
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Le type qui trayait 30, 40 L de lait
était un gros laitier !
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Aujourd’hui, certains font
des cents et des cents
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et ils ne gagnent jamais assez !