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Battre le harcèlement : pourquoi les jeunes ont la clé | Alex Holmes | TEDxExeter

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    C'est moi.
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    Alex, neuf ans.
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    Je me regarde, innocent
    et excité par le monde,
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    mais je ne peux pas m'empêcher d'éprouver
    le besoin de protéger mon jeune moi,
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    car déjà à l'âge de neuf ans,
    j'étais en plein milieu d'une expérience
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    dont nombreuses jeunes personnes
    se retrouvent victimes
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    aux premières étapes de leur vie :
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    le harcèlement.
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    Quel conseil donneriez-vous à
    votre plus jeune soi ?
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    C'est une question qu'on se pose souvent
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    en réalisant un retour en arrière sur
    des moments difficiles ou douloureux,
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    mais aujourd'hui je me demande
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    quel conseil me donnerait
    mon plus jeune moi,
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    et qu'aurait-il pu arriver
    si je l'avais écouté ?
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    J'ai appris à écouter et faire confiance
    aux jeunes personnes,
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    vraiment écouter,
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    afin d'exploiter le pouvoir
    qu'ils possèdent
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    et aider chacun à comprendre
    et façonner leur monde.
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    Maintenant, je travaille dans les écoles
    pour éviter le harcèlement.
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    J'ai découvert que, de loin,
    la plus puissante technique
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    est le pouvoir d'influence des camarades.
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    Les écoles et terrains de jeux
    sont fréquentés par les experts :
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    les enfants.
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    Ils en savent bien plus que nous, adultes,
    ne pourront jamais espérer en savoir
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    sur comment influencer autrui,
    modeler les attitudes et comportements.
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    Si on laisse les enfants mener la lutte
    contre le harcèlement,
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    ils pourront non seulement
    modeler leur culture, leur école,
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    mais espérons-le, une meilleure société.
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    Posons les bases d'un contexte :
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    au Royaume-Uni, 13 millions d'enfants
    vont à l'école.
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    L'UNICEF comptabilise 2,2 milliards
    d'enfants dans le monde,
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    et la majorité est scolarisée,
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    certains de plein gré,
    d'autres avec un peu plus de difficultés.
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    Mais dès qu'on atteint 18 ans,
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    on aura passé 11 000 heures de notre vie
    à l'école,
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    ce qui forcément influence grandement
    nos esprits,
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    nos comportements et nos attitudes.
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    En réalité jusqu'à nos 18 ans,
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    nous aurons alors passé plus de temps
    avec nos camarades qu'avec nos parents.
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    Des études montrent que les jeunes
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    ont plus tendance à se confier
    à leurs camarades
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    qu'à leurs éducateurs ou parents.
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    Un courant profond d'information
    et d'expérience existe
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    et coule sous la surface sans
    que les adultes le sachent.
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    On doit comprendre cela
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    afin de comprendre ce qui se passe
    au sein de nos écoles.
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    Car le harcèlement est un problème,
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    et le plus important de ceux
    dont on ne parle pas,
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    lorsqu'on oublie d'écouter,
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    lorsque les voies des jeunes
    ne sont pas entendues.
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    A l'école, j'ai été victime de harcèlement
    à cause de ma différence.
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    Car mon père était noir,
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    et souvent, à cause d'actions racistes,
    je rentrais en pleurs à la maison.
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    Je me sentais seul,
    comme n'étant pas à ma place,
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    et là où je me rendais
    tous les jours,
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    était le lieu que je redoutais
    tous les jours.
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    Vous pouvez peut-être définir
    le harcèlement
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    comme la victimisation de la différence,
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    et à l'école, où une culture du
    harcèlement se développe,
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    la différence est punie et la singularité
    est vue comme une bizarrerie.
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    Il s'agit de ces enfants qui osent être,
    penser ou agir de manière différente,
  • 4:11 - 4:14
    qui se retrouvent souvent victime d'abus.
  • 4:15 - 4:17
    Et si ces comportements et attitudes
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    sont acceptés dans nos cours de récré
    et nos classes,
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    alors ils deviennent la norme,
    et la différence n'est plus honorée.
  • 4:26 - 4:30
    En tant qu'adultes, on nous dit souvent :
    « Osez être différents »
  • 4:30 - 4:33
    et ce message doit être bien plus
    transmis à nos jeunes.
  • 4:34 - 4:35
    L'école est l'endroit parfoit
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    pour enseigner le respect
    et prôner la différence,
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    et pour apprendre comment tenir tête
    au harcèlement.
  • 4:45 - 4:52
    Nous devons faire quelque chose
    car le harcèlement est endémique.
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    En réalité, l'Angleterre est mauvaise
    en ce qui concerne le harcèlement.
  • 4:57 - 5:02
    Dans une récente comparaison
    internationale,
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    nous sommes arrivés bon derniers
    au niveau de la tristesse
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    et de l'expérience du harcèlement
    à l'école.
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    En réalité, à la Diana Award,
    l'organisation pour laquelle je travaille,
  • 5:13 - 5:16
    nous avons fait des recherches en 2015,
  • 5:16 - 5:20
    et nous avons sondé 1000 jeunes au sujet
    de leur expérience du harcèlement.
  • 5:21 - 5:23
    Voici une partie des résultats.
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    42% nous ont affirmé que le harcèlement
    les empêchait de dormir la nuit,
  • 5:30 - 5:33
    comme Daniel, 11 ans, du Derbyshire.
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    41% nous ont indiqué que le harcèlement
    a modifié leurs habitudes alimentaires,
  • 5:41 - 5:44
    comme Millie, 16 ans, de Londres.
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    Et presque un quart, 24%, ont raconté que
    le harcèlement les a rendus suicidaires,
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    comme Tom, 17 ans, de Bedford.
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    Le harcèlement est tragique.
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    Il ronge la confiance,
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    et faut-il s'étonner de l'inquiétude
    et de la dépression
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    que doivent surmonter ces jeunes,
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    du fait que nombreux d'entre eux
    n'atteignent pas leur potentiel ?
  • 6:16 - 6:22
    Je me souviens encore de cette période
    où j'étais harcelé à l'école.
  • 6:24 - 6:26
    Et en réalité, des études ont montré
  • 6:26 - 6:29
    que cela vous marque même au cours
    de votre vie adulte.
  • 6:30 - 6:33
    Le King's College a découvert
    que les victimes de harcèlement
  • 6:33 - 6:36
    à 4 et 7 ans,
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    avaient plus de chances
  • 6:38 - 6:43
    d'être désavantagés physiquement,
    psychologiquement et mentalement,
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    en comparaison à ceux qui n'ont pas vécu
    le harcèlement.
  • 6:50 - 6:55
    J'ai parlé avec de nombreux adultes
    ayant trouvé incroyablement difficile
  • 6:55 - 6:58
    d'enlever cette étiquette de « victime ».
  • 6:59 - 7:04
    Donc je suppose que le harcèlement
    n'est pas seulement un problème
  • 7:04 - 7:07
    pour nos jeunes, mais également
    pour nos adultes.
  • 7:09 - 7:12
    Vous pouvez peut-être comprendre
    pourquoi parfois, adultes,
  • 7:12 - 7:17
    lorsqu'un jeune est harcelé,
    on essaye de prendre le contrôle.
  • 7:17 - 7:19
    On prend en charge la situation.
  • 7:19 - 7:22
    On leur explique ce qu'ils devraient
    faire, on se rend à l'école,
  • 7:22 - 7:27
    parfois on envoie même des messages aux
    parents de l'intimidateur sur Facebook.
  • 7:27 - 7:29
    Ne le faites pas, mauvaise idée !
  • 7:29 - 7:30
    (Rires)
  • 7:31 - 7:36
    En faisant ça, on pense savoir comment
    intervenir de la meilleure façon possible,
  • 7:36 - 7:40
    et ainsi on limite l'opportunité
    pour que ces jeunes
  • 7:40 - 7:43
    règlent cela par eux-mêmes
  • 7:43 - 7:47
    et faire une différence pour leurs
    camarades, leur école, et leur monde.
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    Lorsque j'avais 16 ans,
  • 7:51 - 7:54
    j'avais une idée que je voulais essayer
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    sur mes camarades, mon école, mon monde.
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    J'étais confus et isolé
    à cause du harcèlement
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    mais je voyais un réel manque de la part
    des jeunes à être responsabilisé
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    à mener la danse vis-à-vis du changement.
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    On n'avait pas de voix.
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    On ne faisait pas partie du système
    qui, ironiquement, était créé
  • 8:22 - 8:23
    pour nous protéger.
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    Avec l'aide de mon directeur d'école,
    je me suis mis à faire des recherches.
  • 8:29 - 8:34
    Je réunis des centaines de questionnaires,
    certaines histoires étaient poignantes,
  • 8:34 - 8:40
    et j'ai assisté à une réunion qui a permis
    avec certitude d'ouvrir les yeux.
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    Il était clair que mon école n'en faisait
    pas assez contre le harcèlement.
  • 8:46 - 8:49
    Je me suis donné un travail : coordinateur
    du anti-harcèlement scolaire,
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    et avec ce titre, j'avais pour mission
    de faire en sorte que toute l'école
  • 8:56 - 8:59
    se sente concernée par la lutte
    contre le harcèlement.
  • 8:59 - 9:02
    C'était une question de rassemblement,
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    et j'ai décidé que nous avions besoin
    de recruter d'anciens intimidateurs.
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    Ces étudiants étaient des personnes
    sûres d'elles, effrontées,
  • 9:11 - 9:15
    qui n'étaient pas seulement capables
    de changer leur propre comportement
  • 9:15 - 9:17
    mais aussi ceux d'autres,
  • 9:18 - 9:20
    et ça a fait une véritable différence.
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    Voici un autre exemple concret.
  • 9:24 - 9:27
    Au lycée de Levinson,
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    des mesures spéciales ont été instaurées
    contre le harcèlement.
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    J'ai été invité à venir travailler
    avec les étudiants.
  • 9:37 - 9:41
    On les a entrainés, écoutés et aidés
    à trouver des idées simples
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    comme la lecture d'un engagement
    à chaque assemblée anti-harcèlement
  • 9:46 - 9:47
    et des patrouilles,
  • 9:47 - 9:50
    un bouton sur chaque ordinateur
    pour signaler les abus,
  • 9:51 - 9:55
    et en moins d'un an, l'OFSTED est revenue,
  • 9:55 - 10:00
    et a rapporté que les étudiants sondés
    se sentaient en sécurité à l'école.
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    Les étudiants sont à l'origine de cela.
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    Ce sont ces choses simples
    qui ont marché,
  • 10:07 - 10:10
    qui sont relativement économiques,
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    comme des jours où on se complimente
    ou on se sourit,
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    souriez à la personne à côté de vous.
  • 10:17 - 10:18
    Regarde, ça marche !
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    (Rires)
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    Ces choses ont modifié les morales
    et la culture de l'école,
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    ainsi, les étudiants se sont sentis
    responsabilisés,
  • 10:27 - 10:31
    ils se sentaient comme acteurs
    de la solution et non du problème.
  • 10:34 - 10:37
    Au fur et à mesure de la croissance
    du programme
  • 10:37 - 10:39
    et de l'existence dans mon école
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    de ces ambassadeurs anti-harcèlement,
  • 10:42 - 10:45
    j'ai été invité par le gouvernement
    à venir leur parler,
  • 10:45 - 10:48
    avec un groupe de jeunes,
    sur ce que nous réalisions.
  • 10:49 - 10:50
    J'y suis allé.
  • 10:50 - 10:52
    Le gouvernement nous a écoutés,
    a appris, et a adoré,
  • 10:53 - 10:57
    ainsi,
  • 10:57 - 10:58
    quelques années plus tard,
  • 10:58 - 11:02
    j'étais un ado avec un travail
    à plein temps
  • 11:02 - 11:05
    dans un domaine qui a toujours été
    ma passion.
  • 11:06 - 11:11
    On compte maintenant 18 500 ambassadeurs
    anti-harcèlement
  • 11:11 - 11:15
    au Royaume-Uni et en Irlande
    dont la responsabilité est de s'assurer
  • 11:15 - 11:18
    que les gens soient en sécurité,
    en et hors ligne.
  • 11:19 - 11:25
    Mon conseil aux enseignants,
    aux jeunes, aux parents :
  • 11:26 - 11:30
    Professeurs, créez une politique
    anti-harcèlement avec vos étudiants.
  • 11:30 - 11:34
    Impliquez-les dès le début,
    et les règles deviendront ainsi leurs,
  • 11:34 - 11:36
    et ils seront plus à même de les suivre.
  • 11:37 - 11:41
    Parents, rentrez à la maison
    et demandez à votre enfant
  • 11:41 - 11:44
    comment il aimerait que vous traitiez
    le harcèlement
  • 11:44 - 11:46
    s'il vous annonçait qu'il en est victime.
  • 11:46 - 11:50
    Ne prenez pas le contrôle du problème,
    donnez-lui plutôt du pouvoir
  • 11:50 - 11:52
    et travaillez avec lui pour trouver
    une solution.
  • 11:52 - 11:57
    Et vous, les jeunes,
    n'oubliez pas votre pouvoir
  • 11:57 - 11:59
    et combien vos camarades
    comptent sur vous.
  • 12:00 - 12:01
    Vous pouvez faire une énorme différence
  • 12:01 - 12:04
    en changeant les comportements
    et les attitudes.
  • 12:05 - 12:08
    Au cours de la dizaine d'années durant
    laquelle j'ai fait ce travail,
  • 12:08 - 12:12
    j'ai vu le harcèlement gagner
    en importance en politique.
  • 12:14 - 12:16
    Même la royauté nous a rejoints.
  • 12:18 - 12:21
    J'ai vu des jeunes être
    le moteur de ce changement,
  • 12:22 - 12:25
    la différence célébrée plutôt qu'étouffée,
  • 12:27 - 12:30
    et les attitudes sont en train de changer.
  • 12:31 - 12:35
    Alors, qu'aurait pu dire
    ma version à neuf ans ?
  • 12:37 - 12:41
    Eh bien, quelques années plus tard,
    il a en effet osé être différent,
  • 12:42 - 12:45
    et malheureusement pour lui,
  • 12:45 - 12:49
    certains de nos plus jeunes ambassadeurs
    ont seulement cinq ans.
  • 12:49 - 12:52
    J'ai osé être différent.
  • 12:52 - 12:56
    J'ai repris le contrôle, et ainsi,
  • 12:56 - 13:01
    on compte aujourd'hui des milliers
    de jeunes à travers le RU et l'Irlande
  • 13:01 - 13:05
    qui changent réellement des vies
    pour d'autres personnes.
  • 13:05 - 13:06
    Merci.
  • 13:06 - 13:07
    (Applaudissements)
Title:
Battre le harcèlement : pourquoi les jeunes ont la clé | Alex Holmes | TEDxExeter
Description:

Cette présentation a été réalisée lors d'un événement TEDx utilisant le format de conférence TED mais organisé par une communauté locale. Apprendez-en plus sur http://ted.com/tedx

Le harcèlement est un problème, mais sans doute le problème le plus important avec lui, c'est lorsque personne n'en parle. Lorsqu'on oublie d'écouter. Lorsque les voix des jeunes ne sont pas entendues.

Alex Holmes est le directeur de la campagne anti-harcèlement à la Diana Award. Il a reçu un Diana Award en 2004 pour son combat contre le harcèlement dans son école et communauté, après avoir été lui même victime. Sous sa direction, la campagne anti-harcèlement a entrainé plus de 16 000 ambassadeurs dans plus de 2 000 écoles à travers le Royaume-Uni et l'Irlande depuis 2011. Des plans pour élargir la campagne à l'Europe existent. Alex collabore régulièrement avec des intimidés, des intimidateurs et des témoins pour développer une communauté scolaire globale, une approche holistique et travaille avec un certain nombre de familles pour offrir un support, une intervention et un conseil personnalisé . Il est le vice-président de l'Alliance anti-harcèlement nationale britannique et un invité fréquent des médias en ce qui concerne le harcèlement et a été invité dans de nombreux documentaires sur les problèmes des adolescents.

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Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
13:15

French subtitles

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