-
-
Salut !
-
Récemment, j'ai eu quelques ennuis...
-
...avec ma colocataire.
-
J'ai eu des ennuis.
-
Elle m'a envoyé un message et m'a écrit :
-
"James, pourrais-tu prendre tes vêtements qui sèchent dans la salle de bain..."
-
"...et les déplacer dans ta chambre ?"
-
"...car ma mère va venir et qu'elle ne t'a jamais rencontré."
-
"Elle n'a jamais vu l'endroit où nous vivons."
-
"Je veux lui faire bonne impression."
-
Alors c'est ce que j'ai fait.
-
J'ai pris tous mes vêtements qui séchaient dans la salle de bain...
-
...et je les ai mis dans ma chambre.
-
Ils étaient encore un peu humides, je me sentais comme un héros.
-
Mais les amis, il m'est apparu que...
-
...tout ce dont vous avez besoin, c'est quoi ?
-
1, 2, 3, 4, 5, 6 paquets de farine...
-
...un après-midi et un peu de créativité...
-
Vous pouvez très bien vous faire...
-
...je dirais un bon paquet de drogue.
-
(Rires)
-
Et tout ça chez soi, et alors après évidemment, vous savez...
-
Vous ne voulez pas juste en rester là.
-
Vous devez être un peu créatifs.
-
Et donc, j'ai trouvé, un...
-
(Rires)
-
Alors j'ai réfléchi, et alors évidemment,
-
J'ai pensé que c'était un peu trop subtil, vous voyez.
-
Ce que j'ai fait...
-
J'avais un carnet de notes, qui disait :
-
"PERSONNES QUI ME DOIVENT DE L'ARGENT"
-
"POUR LES DROGUES"
-
"QUE JE LEUR AI VENDUES"
-
Et puis, je vais être honnête,
-
Vous vous êtes déjà bien plus amusés qu'elle.
-
(Rires)
-
Mais le truc, c'est que je sais pas où est la limite.
-
Je sais pas quand m'arrêter, vous comprenez ?
-
C'était juste un avant-goût de ce qui allait se passer.
-
C'est-à-dire quand j'ai emménagé pour qu'on commence la colocation.
-
On a eu une grande réunion avec tous les locataires.
-
On s'est assis en cercle
-
Ils m'ont parlé de toutes les règles et d'autres choses. Et puis ils m'ont dit :
-
"Regarde, James !"
-
"On a plein de petites boîtes qui viennent de chez Ikea."
-
"On s'en sert pour ranger nos affaires de toilette."
-
"On t'en a vidé une."
-
Et j'ai fait, genre, "Hourra !"
-
(Rires)
-
Mais je n'avais pas d'affaires de toilette.
-
Du coup, ce que j'ai fini par faire,
-
C'est de remplir ma boîte...
-
...autant que j'ai pu.
-
(Rires)
-
Parce que j'ai trouvé ça très drôle.
-
Le problème était qu'à chaque fois que j'entrais là...
-
...je commençais à plutôt bien aimer les réordonner.
-
Vous voyez ce que je veux dire ? Je passais du bon temps.
-
Et puis, c'est vraiment arrivé,
-
Un jour, vous savez, je me suis mis à aimer les histoires.
-
J'ai eu comme une sorte de...
-
...scène de course-poursuite.
-
(Rires)
-
Et puis 4 ou 5 mois après,
-
Ils ont commencé à développé leur propre sorte de...
-
...religion autour d'un certain genre de...
-
...de différents genres d'aspects du genre...
-
Mais honnêtement, c'était magnifique.
-
Ils ont eu un mariage.
-
(Rires)
-
C'était une si belle journée...
-
On a été très chanceux avec le temps.
-
Tout le monde était magnifique.
-
Et puis il y a eu Halloween...
-
(Rires)
-
Le problème survient 6 à 8 mois plus tard.
-
Ils ont réellement commencé à devenir sophistiqués.
-
Ils ont commencé à développé leur propre type de culture,
-
Comme des divertissements.
-
Et puis, ils ont crée leur propre type de films.
-
Ils ont eu quelques blockbusters...
-
Ils étaient juste magnifiques. C'était comme... Il était là, sur le...
-
C'était vraiment, un très... (Rires)
-
...un très beau moment.
-
(Rires)
-
Oh, ce n'est pas pas tout !
-
(Musique de film)
-
Attendez...
-
(Musique de film)
-
(Applaudissements)
-
C'est tragique, tragique...
-
Le problème est que, vous savez, je...
-
...j'en ai eu d'autres.
-
Et j'ai fait en sorte qu'ils aient l'air...
-
...de se générer depuis la canalisation.
-
Et le soucis, c'est que,
-
je ne sais pas si vous le savez,
-
mais si vous allez sur le net,
-
vous pouvez en avoir pour de vrai.
-
Vous pouvez en acheter en gros.
-
(Musique épique)
-
Depuis la Chine.
-
C'est réellement arrivé. C'est...
-
(Musique épique & rires)
-
Comme j'avais beaucoup de temps libre...
-
...j'ai remis en scène Nuremberg dans la baignoire.
-
Ça m'a apporté des ennuis significatifs
-
C'était pas bon.
-
(Musique épique)
-
(Musique épique & rires)
-
C'est là où j'ai reçu le message :
-
"James, il faut qu'on parle des canards."
-
(Rires)
-
C'est pas un message que tout le monde a envie d'avoir.
-
(Rires)
-
Et j'étais genre "les canards ?".
-
Parce que j'étais juste en train de nier, les canards, vous savez.
-
Elle a dit : "les canards de la salle de bains".
-
Et j'ai fait : "les canards de la salle de bains ?"
-
Elle a dit : "les canards dans la salle de bains".
-
(Rires)
-
J'ai fait : "Ah, ces canards-là".
-
(Rires)
-
Qu'est-ce qu'ils ont ?
-
Elle m'a dit : "S'il te plaît, arrête".
-
(Rires)
-
"J'étais à la bourre ce matin."
-
"Mais j'ai pas pu me doucher avant d'avoir dégagé, genre, 100...""
-
(Rires)
-
"...petits canards."
-
Je lui ai dit : "OK, désolé pour ça".
-
"A partir de maintenant, plus de petits canards."
-
(Rires)
-
Je vais être franc, certains d'entre vous ont repéré la faille...
-
...bien plus vite qu'elle.
-
(Rires)
-
Elle n'a pas réalisé, et ne l'a sincèrement pas vu venir.
-
Ça l'a frappée comme une tonne de briques.
-
(Rires)
-
(Musique orchestrale dramatique)
-
"Tu crois que ce que tu fais est drôle ?"
-
"Un peu"
-
(Rires)
-
Elle a dit : "Je suis pas là ce week-end"
-
"D'ici mon retour, je ne veux PLUS UN CANARD."
-
Et j'ai été juste avec elle :
-
Ça commençait à être difficile de se balader près de l'apart'.
-
Il y avait un nombre significatif de canards.
-
Et j'ai dit : "Je peux avoir un canard dans la salle de bains ?"
-
Et elle m'a dit : "UN".
-
(Rires)
-
(Musique orchestrale entraînante)
-
(Rires & applaudissements)
-
"Tu es fou"
-
