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Sirah du Prophète Muhammad (SAW) Retour Al Muraysi & calomnie de Aisha P1 Yasir Qadhi EP 54

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    Nous faisions la Ghazwa de Muraysiê, l’expédition de Muraysiê, et nous avons dit que la Ghazwa de Muraysiê n’est pas si importante pour la bataille elle-même, mais pour les 3 choses qui s’y sont déroulées après la bataille, nous avions parlé de l’un des premiers évènements et qui était quoi ? Quel était le premier des 3 ? Le mariage du prophète (saw) avec Jouwayriya qui a mené à la liberté de toute la tribu, et à leur conversion à l’islam, puis à leur retour à leurs propriétés. Que tout était resté pareil à part qu’ils étaient devenus maintenant musulmans.
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    Le mariage de Jouwayriya illustre réellement la pluralité des mariages du prophète (saw), nous étudierons le deuxième incident aujourd’hui, puis commencerons aussi par le troisième qui est la calomnie d’Aicha, nous le commencerons vers la fin. Le deuxième incident que nous n’avions pas pu discuter la dernière fois, et au fait comme mentionné la dernière fois et notre frère ici a aussi soulevé le point concernant la date exacte de Muraysiê, et comme je l’ai dit Al Hamdoulillah c’est une Sirah bien avancée
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    mais il y a un moment où il faut arrêter, toutefois, il n’y a pas de problème à mentionner certaines des controverses donc, quand est ce que Muraysiê a eu lieu ? Quand est ce que la calomnie a eu lieu ? Quand est ce que le mariage de Jouwayriya a eu lieu ? Tous ces évènements dépendent de quand Muraysiê a eu lieu, alors il y a beaucoup de positions concernant ceci mais les positions les plus fortes sont au nombre de 2, la première est que c’est la cinquième année de la Hijra Chaabane
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    et la seconde est la sixième année de la Hijra Chaâbane aussi, une différence d’un an, c’est une différence théorique qui n’a pas d’importance, franchement cela ne change rien, c’est juste une question historique, quand est ce que Muraysiê a eu lieu ? Et quand est ce que le mariage du prophète (saw) et la calomnie d’Aicha ont eu lieu ? Ce sont deux positions majeures, et le problème est que, même si c’est un peu avancé mais La Baes, toutefois nous allons en mentionner un peu, le problème qui se pose est que les gens se rappellent les évènements des années après ce soit arrivé
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    et mettre ensemble toutes les narrations, il y a deux individus mentionnés, et les deux ne pouvaient ni être en vie ni être présent durant le déroulement de cet évènement c’est pourquoi nous avons cette controverse, nous avons deux noms mentionnés, et les deux s’opposent en terme de chronologie, et ces deux noms sont mentionnés dans Boukhari, et les deux ont des Asanid authentiques, c’est là le problème, et encore une fois juste un peu d’information, l’un de ces deux noms est Saad Ibn Mouâd, qui est mort juste après Khandak,
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    il ne pouvait donc pas être en vie Chaâbane de la 6ème année, impossible, parce que Khandak a eu lieu, quand ? Chawwal de la 5ème année, et il est mort un mois plus tard, donc eux qui disent que cela a eu lieu Chaâbane de la 5ème année ont raison, jusque-là c’est clair ? Chaâbane, Ramadan, Chawwal. Maintenant qui est la deuxième personne mentionnée ? Zaynab Bint Jahch, qui était la femme du prophète (saw), mais n’était toujours pas sa femme
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    elle était devenue sa femme à la fin de la 5ème année, donc si l’on dit que cet incident a eu lieu Chaâbane de la 5ème année, et que Zaynab n’est pas encore sa femme, ils disent donc Chaâbane de la 6ème année mais dans ce cas alors comment Saad pourrait-il y être. La mémoire des gens qui narrent a été confuse, ce n’est que l’un des problèmes, et il y en a bien d’autres qui sont aussi sans importance, et comme je l’ai dit plusieurs fois, l’un des majeurs problèmes de la Sirah est de rassembler ensemble les histoires de la Sirah pour former une narration complète et une chronologie
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    quand est ce que ces incidents se sont déroulés exactement, ce n’est pas si facile, Ibn Ishaq a une position, Tabari en a une autre, donc depuis le tout début nous avons cet Ikhtilaf, concernant quand est ce que Muraysiê a eu lieu, et quand tout ceci a eu lieu, alors encore une fois, juste pour que vous sachiez, ce que nous suivons ici est la 5ème année, mais franchement il y a une forte position que notre frère a soulevé, que cela pourrait être Chaâbane de la 6ème année, mais où est le problème?
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    quelle que soit la position, cela concerne une curiosité historique, quand cela a eu lieu, mais prenez note que la majorité des livres de la Sirah suivent Ibn Ishaq qui dit que c’était Chaâbane de la 6ème année, la plupart des livres de la Sirah, ne discutent pas Muraysiê en ce moment, mais les modernes recherches sont plus critiques parce que 90% des chercheurs de la Sirah ont pris Ibn Ishaq comme le modèle, quoi qu’il dise est bon, ils ont pris la chose à la légère, parce qu’il représentait la plus haute autorité de la Sirah
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    mais la majorité des modernes Mouhaqqiqoun, c’est-à-dire les chercheurs modernes, ont conclu avec plusieurs évidences que Muraysiê a eu lieu la 5ème année de la Hijra, et la mention de Saad Ibn Mouad est correcte, et soit ZAynab Bint Jahch n’était pas sa femme mais juste une cousine, parce qu’elle était sa cousine, ou peut-être c’était juste une erreur, et il ne s’agissait pas de Zaynab Bint Jahch mais de quelqu’un d’autre. Si vous voulez suivre cette position c’est bien, si vous voulez suivre l’autre c’est tout aussi bien.
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    Alors quel est le second des 3 incidents ? Le deuxième des 3 incident implique le voyage sur le chemin du retour, revenant à Madina, et comme je l’avais mentionné avant, dans la bataille de Muraysiê, la plupart des hypocrites y avaient participé, pourquoi ? Parce que premièrement c’était juste à côté, deuxièmement ce n’était pas la saison de la moisson alors il n’y avait aucune tentation à rester, troisièmement c’était une victoire garantie, il n’y avait pas de chance de perte, il n’y avait pas eu de morts durant Muraysiê uniquement l’accidentel tir ami, il y avait eu « 0 » morts à Murayse,
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    donc c’était une victoire garantie, voyant donc ceci, tous les hypocrites, et à leur tête Abdullah Ibn Oubay Ibn Saloul, il n’avait jamais participé à une mission avant ou après, alors Muraysiê avait la plus grande concentration d’hypocrites, des tensions allaient avoir lieu, et c’est pourquoi 2 des 3 histoires impliquent les hypocrites, premièrement celle-ci puis la calomnie d’Aicha qui concerne aussi les hypocrites. Alors pourquoi les hypocrites jouent un rôle principal dans cette Muraysiê ?
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    Parce qu’ils ont la plus grande concentration jamais vue dans une expédition, les choses vont arriver, durant Tabuk autre chose s’est passé, mais Abdullah Ibn Oubay n’avait pas participé à Tabuk, il n’y était pas, c’est la seule grande expédition à laquelle Abdullah Ibn Oubay participe. Alors voilà l’histoire, et au fait, je n’avais pas mentionné auparavant qu’Abdullah Ibn Oubay apparemment, non je pense que je l’ai mentionné, qu’il s’était converti, qui peut me rappeler quand il s’est converti
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    Après Badr, quand il était clair qu’il n’était plus possible de rester païen, il était l’un des derniers à se convertir, et avant qu’il ne se convertisse, il avait fait une déclaration très très rude avant sa conversion, un an et demi avant Badr, qu’une fois le prophète (saw) passait sur son âne, et Abdullah Ibn Oubay avait relevé son nez vers le haut et mis sa main devant son nez et lui a dit ne ramène pas cette puanteur avec toi quand tu marches devant moi, il dit ça au prophète (saw), à ce moment il était un païen, il ne s’était pas converti
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    et il disait aussi au prophète (saw) et aux musulmans quand ils récitaient le coran de baisser leurs voix et de ne pas le déranger quand il dort avec leur Salat et Adan, donc il est clair qu’il y avait du Kibr ou arrogance depuis le tout début, puis après Badr, il avait été forcé à se convertir, il savait qu’il n’y avait plus d’espoir à rester musulman, et à Ouhoud, nous savons tous ce qu’il a fait, maintenant à Muraysiê il a le feu en lui, et quelque chose est arrivé et il a fait des commentaires très rudes,
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    ce qui est arrivé, il est mentionné qu’un Ansari et un Mouhajir voulaient chercher de l’eau pour la caravane, au retour, comme les jeunes le font, ils avaient commencé à se disputer pour quelque chose, et l’un des deux a frappé l’autre, puis l’autre le lui a rendu par un coup de poing, et les deux ont commencé à se battre, comme le font les enfants tout le temps, ils s’impliquent dans des disputes, ils ont donc commencé à se battre, automatiquement le Mouhajir a dit O Mouhajiroun venez m’aider, et l’Ansari a dit O Ansar venez m’aider
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    ils criaient, donc les Mouhajiroun étaient venus voir ce qui se passait et les Ansar aussi pour voir ce qui se passait, et chacun avait pris le côté de jeune de son clan, et les deux, quelle que soit la dispute, nous ne savons même pas ce que c’était, Soubhan Allah c’était de la sagesse des Sahaba comme nous l’avions dit plusieurs fois, ils n’avaient pas reporté les détails insignifiants, nous ne savons pas quel était le problème, cela n’est pas mentionné et nous n’avons pas besoin de le connaitre
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    alors les deux avaient commencé à se disputer, les Mouhajiroun et les Ansar, et leurs voix avaient commencé à augmenter, et avaient commencé à s’aligner en criant, les tempérament se sont éclatés et les armes étaient sur le point d’être sortis, le prophète (saw) a entendu tout ce bruit, qu’est ce qui se passe les voix se sont enlevées, alors il s’est précipité en dehors de sa tente, et a vu les Mouhajiroun d’un côté et les Ansar d’un autre alignés et criant les uns aux autres en colère, alors il a demandé qu’est ce qui se passe ? Qu’êtes-vous en train de faire ?
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    Ils lui ont dit que ces deux jeunes avaient eu une dispute et que l’un a appelé les Ansar et l’autre les Mouhajiroun, maintenant nous résolvons la dispute, nous ne savons pas ce qui est arrivé, le prophète (saw) a dit A Bidaêwa Al Jhiliya, retournez-vous à la Jahiliya ? Vous retournez à cette division de la Oumma en se basant sur les lignées et les sections, c’est ce qu’était la Jahiliya, celui-ci est Qurachi, celui-là Houdali, un autre Thaqafi, vous retournez à la Daêwa de Jahiliya ? Outrokouha Fa Innaha Mountina, abandonnez-la parce que c’est dégoutant, il avait utilisé un mot très rude, Mountina veut dire pourrie,
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    dégoutante, débarrassez-vous en c’est quelque chose de dégoutant, jetez-la, c’est quelque chose de pourri, avant que l’on avance, regardez comme faible est la nature humaine, c’est la meilleure génération d’êtres humains, Kountoum Khayra Oummatin Oukhrijat Li Nas, et deux jeunes s’étaient battus, quoi que ça ait été, ça devait être sans importance, peut-être qui ramènerait l’eau en premier, quoi qu’il en soit, ce n’était pas quelque chose de grave, c’est une bagarre d’adolescents
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    pourtant les tempérament sont si faciles à éclater, et pour des divisions ou appels ainsi, Iblis attend pour diviser la Oumma de cette manière, et même pour les meilleurs des générations de la Oumma, ce potentiel d’éclatement existe, et c’est exactement ce qui est arrivé, et dans ceci, nous voyons l’humanité des Sahaba, ils ne sont pas des anges, ils allaient presque se battre entre eux, et après la mort du prophète (saw), une réelle bataille aura lieu, plusieurs batailles auront lieu, Safin et Jamal auront lieu, ils ne voulaient pas que ça arrive, mais c’est arrivé.
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    Nous voyons aussi ici que le prophète (saw) a appelé le racisme et la séparation ethnique, de la pourriture et crasseux, Mountina, c’est quelque chose qui est honteux, et cela nous montre qu’en nous divisant alors que nous sommes une Oumma, une division de toute sorte, est quelque chose de crasseux, la nature humaine doit trouver cela dégoutant, imaginez de la chair pourrie, c’est ainsi que nous devons voir le racisme, c’est ainsi que nous devons voir la division de la Oumma.
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    Et ce qui est notable dans cette division, c’est que cette dernière entre Mouhajiroun et Ansar leur était inconnue 4 ou 5 années auparavant, c’est une nouvelle division, et c’est une division que le coran lui-même souligne, Al Mouhajiroun Wa Al Ansar, c’est une division islamique qui est un Mouhajir et qui est un Ansar, cependant, cela ne peut pas être mal utilisé et abusé comme c’est le cas maintenant, et même cette division islamique peut devenir non-islamique. SI cela a une relation avec quelque chose dont l’origine est islamique, Al Mouhajiroun Wa Al Ansar,
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    qu’en est-il de quelque chose dont l’origine est totalement humaine, c’est un arabe, c’est un pakistanais, c’est un bengali, c’est un indien, c’est un égyptien, c’est un syrien, ou même pire, il est de cet endroit de Panjab, et l’autre d’un autre village de Panjab, imaginez, et c’est comment c’est devenu, nord de l’Egypte ou sud de l’Egypte, celui-ci est de cet endroit du Sudan et celui-là de l’autre, Soubhan Allah, si ces divisons sont coraniques, et le prophète (saw) a dit que c’est crasseux et dégoutant si c’est utilisé de cette manière
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    Mountina pour quelque chose que le coran lui-même a approuvé si c’est bien utilisé, mais quand c’est mal utilisé cela devient dégoutant, qu’en est-il des divisions qui sont imaginaires et créées par l’homme, comment peuvent-ils faire ce genre de plans, et cela nous montre le crasseux et de la non islamique origine du concept de racisme, cela nous montre aussi au fait, que le prophète (saw) pour résoudre ceci, n’est même pas rentré dans le détail de qui a dit quoi, qu’est ce qui s’est passé, il a juste dit laissez-tomber,
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    Daôuha, laissez tomber, dans certaines disputes, il n’y a pas de raison de rentrer dans le cœur du détail, qui a dit cela ? Qui a commencé ? C’est de sa sagesse, ceci causerait en réalité de plus grands problèmes, et cela nous montre que quand vous devez arbitrer entre deux personnes qui se disputent, vous devez avoir beaucoup de sagesse, parfois vous devez aller vers les plus petits détails de qui a dit quoi, mais parfois c’est mieux de ne pas le faire, quand ceci allait arriver, ils allaient juste sortir leurs épées,
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    ils ont dû se sentir insensés, comment êtes-vous arrivés à cela ? Oubliez ce qui vient d’arriver, vous êtes tous des frères, Bismillah avançons, et le problème est oublié. C’est de la sagesse du prophète (saw) qu’il ne s’est pas impliqué dans les choses insignifiantes, de qui a fait quoi ? Qui a commencé, Qui a frappé qui ? Tout cela n’est même pas demandé, parce que cela ne ferait qu’empirer les choses, et c’est de sa sagesse (saw).
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    Quand Abdullah Ibn Oubay a entendu cela, il était devenu fou de colère, pourquoi ? Parce qu’il était content de voir la division, parce que cette division est quelque chose qu’il veut répandre, et il voulait que quelque chose arrive, quand la Fitna a été calmée, et le feu éteint, il est devenu irrité et a dit, c’est ce qu’ils ont fait, c’est à dire les Sahaba ont arrêté de se battre, il a dit ils (les Mouhajiroun) ont rivalisé contre nous (les Ansar) de leur nombre et quantité, Fil Adadi Wal Oudda, de leur nombre et leur quantité, qualité et quantité, il a dit ‘est comme, et a mentionné une expression très vulgaire en arabe,
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    qui en la traduisant en Anglais donne, gave ton chien pour qu’il revienne te manger, c’est une expression qui a un sens, qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire qu’il est possible qu’une personne ou ami ou autre que tu aides, deviendrait ton ennemi, Astaghfirou Allah il appelle donc les musulmans et leur dirigeant le prophète (saw) Astaghfirou Allah, il les compare à La Hawla Wa La Qouwwata Illa Billahi, à cet animal, donc c’est exactement comme le proverbe arabe, et a mentionné le proverbe, c’est comme engraisse ton chien et il reviendra te manger ou te mordre
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    par Allah, Wallahi La In Rajaêna Ila Al Madinati, quand nous reviendrons à la ville, La Youkhrijana Al Aâzzou Min Hada Al Adan, ceux qui ont plus d’honneur expulserons ceux qui en ont moins, La In Rajaêna Ila Al Madinati La Youkhrijana Al Aâzzou Min Hada Al Adan, quand nous reviendrons à Madina, nous ne débarrasserons de ces gens, ceux qui ont plus d’honneur se débarrasserons de ceux qui n’ont pas d’honneur, puis il a commencé à blâmer ses hypocrites et leur a dit vous avez apporté cela à vous-même,
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    vous leur avez permis de venir sur vos terres, vous leur avez donné votre argent, vous aviez partagé vos richesses, si seulement vous aviez gardé cela pour vous, ils seraient retournés vers leurs propres terres. Il était irrité de son propre peuple, regardez ce qui est arrivé maintenant, et cela nous montre qu’en ce moment-là, le nombre des Mouhajiroun rivalisait le nombre des Ansar maintenant. Les gens qui émigraient, cela faisait maintenant 5 ans depuis le début de l’émigration
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    alors le nombre des Mouhajiroun, et ce n’est pas seulement de Madina enfin de Makkah pardon, de tous les endroits, et leur quantité a augmenté, et il n’y a pas de doute qu’il y a un sentiment, de jalousie de protection, de racisme de cet hypocrite Abdullah Ibn Oubay Ibn Saloul. Alors il avait dit cela dans sa tente privée, parmi son peuple dont la majorité était des Munafiqoun, mais il y a avait un jeune garçon avec eux dont le cœur était plein d’Iman, et son nom était Zayed Ibn Arqam, quand il avait entendu ceci
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    il ne pouvait pas y croire, c’était un Koufr clair, vous ne pouvez pas le nier, il est clair que c’est Koufr, se moquant du prophète (saw), disant des déclarations de Koufr, La Youkhrijana Al Aâzzou Min Hada Al Adan, et l’autre déclaration qu’il avait faite Aôudou Billahi, il ne pouvait pas y croire, il est alors allé en courant vers son oncle, c’est un adolescent, il ne savait pas quoi faire, il est alors allé rapidement à son oncle lui disant j’ai entendu ceci et ceci, son oncle lui dit allons au prophète (saw), il l’a pris au prophète (saw)
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    il lui a dit O Rasoul Allah, écoute ce que mon neveu vient t’entendre, alors lui a raconté ce qu’il a entendu directement de la bouche d’Abdullah Ibn Oubay Ibn Saloul, alors Abdullah Ibn Oubay a été appelé par le prophète (saw), est ce que tu viens de dire cela, et il a commencé à donner Qasam après Qasam, jurant des plus forts Qasam imaginables, c’est un Mounafiq, mentant complètement en mentionnant le nom d’Allah en vain, donnant les plus forts Qasam auxquels il pouvait penser, qu’il ne pouvait jamais dire une chose pareille, que c’est un enfant, comment peux-tu le croire ?
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    Alors le prophète (saw) a accepté les excuses d’Abdullah Ibn Oubay, après tout il avait fait tous ces Qasam, et après tout c’est très rude ce qui a été dit, c’est juste mieux d’espérer qu’il ne l’a pas dit, c’est très rude ce qui a été dit, et cela a causé un grand problème entre les Mounafiqoun et les Ansar de Madina, parce qu’évidement les Mounafiqoun soutenaient Abdullah Ibn Oubay, et les Ansar étaient déjà en colère contre lui, et maintenant ils sont encore plus irrités,
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    Omar Ibn Al Khattab après qu’Abdullah Ibn Oubay soit parti il a dit Ya Rasoul Allah, laisse-moi éliminer cet homme, il a toujours eu ce rôle dans la Sirah, laisse-moi éliminer cet homme Daêni Adribou Ounoukahou, c’est un Mounafiq et nous savons tous qu’il l’est, et il a insisté, il n’y a plus d’excuses maintenant pour lui Ya Rasoul Allah, et le prophète (saw) a dit Daêhou, laisse le, ne le tue pas, pourquoi ? Parce que je ne veux pas que les gens disent que Muhammed (saw) tue ses propres compagnons, et nous reviendrons à ce point
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    laisse-le, je ne veux pas que les gens répandent des rumeurs me concernant, que j’exécute mes propres compagnons, et a immédiatement ordonné à tous les Sahaba de l’armée de se précipiter pour retourner à Madina, il a dit je ne veux plus de ces conversations et Qil et Qal, rassemblons nos affaires et partons, et il a marché sans arrêt pendant 20 heures, complétement sans arrêt pour le reste de la journée et toute la nuit, marchant sans arrêt, et au petit matin ils étaient aux alentours de Madina, pourquoi ?
  • 22:22 - 22:53
    Parce qu’une fois arrivés à côté de Madina, ils étaient morts de sommeil et avaient dormi tout le reste de la journée, vous savez quand vous posez la tête sur l’oreiller après 20 heures de marche. Quel était la leçon à tirer de ceci ? De leur faire oublier tout ce qui était arrivé, arrêter toutes les conversations, toutes les rumeurs, d’avancer, on y va, et ils étaient tellement fatigués qu’ils n’avaient pas le temps de commencer les bavardages, parce que c’est la nature humaine, des petites choses arrivent
  • 22:53 - 23:24
    et une personne la jette à un autre puis à un autre, et cela devient de plus en plus grand, chacun enflamme l’autre, comment a-t-il pu faire cela, bla bla bla ? Soubhan Allah le prophète (saw) et sa sagesse, cela nous montre sa sagesse, il a tout simplement complétement éteint cette flamme par la marche uniquement, allons-y, et une fois qu’ils avaient marché les 20 heures, dès qu’ils avaient déballé leurs affaires, ils avaient dormi toute la journée, une fois réveillés, Madina était juste à cote alors ils ont marché à la ville de Madina.
  • 23:24 - 23:54
    Zayed Ibn Arqam était devenu très dépressif, parce qu’après tout son témoignage avait été rejeté, il était très déprimé, il a dit c’était la pire journée de ma vie, après tout ce n’est qu’un adolescent, s’il était plus âgé il aurait beaucoup plus de peine, le prophète (saw) avait rejeté son témoignage, c’est évident qu’il ne l’accuse pas de mentir, mais dans l’essence de ce qu’il a fait est qu’il a accepté le témoignage, mais il avait à la fin accepte le témoignage d’Abdullah Ibn Oubay, et refuse celui de Zayed Ibn Arqam.
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    Donc Zayed Ibn Arqam était très dépressif, et a dit que c’était le pire jour depuis que m’a mère m’a mis au monde, c’est une expression en arabe, et c’est dire le pire jour de ma vie, et ce matin-là, en dehors de Madina, Allah (swt) a révélé l’entière Sourat des Mounafiqoun, toute la Sourat des Mounafiqoun est descendue juste après cette bataille, « Ida Jaaka Al Mounafiqoun Qalou Nachhadou Innaka La Rasoulou Allah, Wa Allahou Yaêlamou Innaka Rasoulou, Wa Allahou Yachhadou Inna Al Mounafiqouna La Kadiboun, Ittakhadou Aymanahoum Jounnatan »
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    leurs Qasam ne sont qu’un bouclier, « Fa Saddou An Sabili Allah » ils entravent les gens du chemin d’Allah, et Allah (swt) continue Allah sait qu’il mentent, Allah sait ceci, Allah sait cela, ils te jureront cela, et dans la Sourate bien sûr, Abdullah Ibn Oubay est mentionné par une expression exacte, « Yaqoulouna La In Rajaêna Ila Al Madinata, La Youkhrijanna Minha Al Adan » et c’est là qu’il cite Abdullah Ibn Oubay,
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    dans le coran jusqu’à ce jour, et Allah (swt) dit « Qoul Fa Lillahi Al Izzatou Wa Li Rasoulihi Wa Lilmouminina Wa Lakinna Al Mounafiqina La Yafqahoun ».
    A Allah appartient toute la Izza, et à son Rasoul et ses croyants, et les Mounafiqoun n’ont aucune connaissance, aucune compréhension, et toute la Sourate est une critique des Mounafiqoun, et une exposition des erreurs des Mounafiqoun, et quand cette Sourate a été révélée, le prophète (saw) a appelé Zayed Ibn Arqam
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    l’a attrapé de son oreille et lui a dit, Allah a confirmé que ceux-là ont entendu la vérité, tes oreilles ont été confirmées par Allah (swt), pour le calmer, parce qu’après tout cet enfant se sentait blessé, aussi le prophète (saw) l’a encouragé et lui a dit qu’Allah a affirmé que tes oreilles ont entendu la vérité. La nouvelle s’était répandue dans Madina de ce qui s’était passé
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    et encore une fois quand l’armée était presque arrivée, le crieur arrive en premier pour informer les gens que l’armée arrive, de se préparer, et le crieur ramène aussi les informations donc tout ceci s’est répandu dans Madina, et le fils d’Abdullah Ibn Oubay a entendu ceci, et au fait son nom était aussi Abdullah, Abdullah Ibn Abdullah Ibn Oubay, et c’était un croyant pas un Mounafiq, et Abdullah Ibn Abdullah, fils du dirigeant des hypocrites, quand il entendu tout ceci, il est allé à l’extérieur pour rencontrer le prophète (saw) avant qu’il ne rentre et lui dit Ya Rasoul Allah
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    j’ai appris que tu considérais d'exécuter mon père, et si vous voulez ordonner quelqu’un pour le faire, rappelez-vous qu’il a grandi dans les temps de la Jahiliya, il a toujours la manière de la Jahiliya, il a dit je ne sais pas si je pourrais voir un autre homme marcher dans les rues de Madina sachant qu’il a tué mon père, excepté que je devrais le tuer, mais si je le tue, j’aurais tue un innocent musulman, et j’aurais à Jahannam, alors je pense que la seule solution est que tu me commandes d’effectuer cette exécution
  • 27:24 - 27:55
    C’est ce dont il est inquiet, il avait passé la veille sans sommeil, si quelqu’un d’autre l’exécute, je ne pourrais pas rester sans rien faire, encore une fois c’était les coutumes de la Jahiliya, c’était de cette manière, toi loyauté à ta tribu, il n’est pas important combien tu aimes ou tu haies, c’est pourquoi le prophète (saw) lui-même était protégé par sa propre tribu, c’est cette loyauté qu’ils ont, et ils ont été élevés dans cet environnement, alors il a dit si tu commandes à un autre de le tuer
  • 27:55 - 28:36
    je ne suis pas sûr que je pourrais retenir mon épée contre lui, et si je le fais par moi même, Khalas je suis fini, la seule alternative, tu me dis, tu me commandes de le faire pour que je ne puisse blâmer personne mais moi-même, c’est un vrai signe d’obeissance à Allah et son messager, un vrai signe, qu’il n’y a pas d’autre alternative à part que je devrai le faire, alors le prophète (saw) lui a dit, La, Bal Ahsin Souhbatahou, non, mais ton devoir est de lui être un bon compagnon, tu ne peux pas lui faire cela,
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    ton devoir est d’être un bon fils ou pratiquement lui être loyal, et le prophète (saw) lui a promis que nous devrons être gentil et bon avec lui tant qu’il vit avec nous, il a promis Abdullah Ibn Abdullah, tant que ton père est en vie, nous ne lui ferons rien, et c’était sa promesse, et c’est exactement ce qu’il a fait, alors quand il a eu cette nouvelle, il s’est senti soulagé mais il était toujours en colère contre son père, il s’est alors arrêté à l’entrée de Madina, attendant l’arrivée d’Abdullah Ibn Oubay, son père
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    et quand il est arrivé il lui a dit tu es celui qui a dit La Youkhrijana Al Aâzzou Min Hada Al Adan et Wallahi je ne te laisserais pas retourner à Madina jusqu’à ce que le prophète (saw) te donne la permission, son fils le prévenait, comment peux-tu dire cela ? Et pour retourner à la ville, je ne te laisserais pas tant que le prophète (saw) ne te l’a pas lui-même permis. Alors il a dû attendre que le prophète (saw) retourne et lui donne la permission de rentrer en ville,
  • 29:47 - 30:14
    après quoi Abdullah Ibn Oubay est rentré en ville. Soubhan Allah, c’est une histoire extraordinaire, Wallahi c’est l’une des histoires les plus intéressantes, et au fait son fils Abdullah, comme vous le savez Abdullah Ibn Oubay Ibn Saloul est mort du vivant du prophète (saw), c’était son fils qui lorsque son père est mort, il avait ressenti de la tendresse, de la Rahma pour lui et est allé au prophète (Saw) lui disant Ya Rasoul Allah donne-moi une de tes capes, ton Ridae
  • 30:14 - 30:50
    pour l’utiliser comme Kafan pour mon père, peut-être qu’Allah lui pardonnera, encore une fois à la fin il y a la Rahma, c’est ton père en fin de compte, alors le prophète (saw) ne lui a pas seulement donné le Ridae, il est allé au cimetière et a prié Janaza pour lui, c’était avant qu’Allah ne révèle « Wa La Tousalli Ala Ahadin Minhoum Mata Abadan Wa La Taqoum Ala Qabrihi » c’est dans Sourat Tawba, c’est à ce moment qu’Allah a révélé, à la mort d’Abdullah Ibn Oubay, Allah a révélé de ne jamais aller à leur tombes, et de ne jamais prier pour eux,
  • 30:50 - 31:15
    et ne demande jamais le pardon pour eux, même si tu demandes 70 fois, Allah ne pardonnera pas, cela est venu après la mort d’Abdullah Ibn Oubay, alors avant, il est en réalité parti et prié pour lui, il était (saw) parti à la tombe lui-même, pour soulever le corps, et a donné sa propre cape pour l’utiliser comme Kafan, Soubhan Allah, en fin de compte, il voulait la Rahma, il est Rahmatan Lil Alamin
  • 31:15 - 31:43
    il voulait que même cette personne ait la Rahma, c’est son cœur (saw), et Allah (swt) a dit nous savons mieux, ne demandez pas le pardon pour cette personne, tu sais qu’il est mort en Nifaq. Et Abdullah Ibn Abdullah Ibn Oubay, le musulman, est mort Chahid durant la bataille de Ridda du temps d’Abu Bakr Siddique et nous n’avons vraiment pas beaucoup d’informations le concernant, il a vécu une courte vie après ceci et est mort 5 ou 6 années plus tard.
  • 31:43 - 32:28
    Le résultat de cet incident est que la vraie nature d’Abdullah Ibn Oubay était pleinement exposée, par le texte et le témoignage du coran, de manière que même Ouhoud n’a pas fait cela de manière explicite, c’est la plus explicite, et par conséquent plusieurs Mounafiqoun ont abandonné Abdullah Ibn Oubay, et sont devenus réellement de vrais musulmans. Quand Allah a révélé ce qu’il a révélé et qu’il avait été très clair, plusieurs d’entre eux ont abandonné et sont devenus de vrais musulmans. Le prophète (saw) a demandé à Omar Ibn Al Khattab, que penses-tu Omar ?
  • 32:28 - 33:09
    C’est-à-dire concernant tout ce qui s’est passé, si j’avais ordonné sa mort le jour où tu m’as demandé de le tuer, j’aurais changé plusieurs de ses partisans, ces mêmes personnes si je leur demandais de tuer Abdullah Ibn Oubay maintenant, ils le feraient, vous comprenez cela c’est une longue citation, mais il dit à Omar, c’est toi qui voulais le tuer n’est-ce pas, qu’en penses-tu maintenant ? Tu vois l’effet quand ces Mounafiqoun se sont convertis à l’islam, le prophète (saw) a dit à Omar, tu vois, tu te rappelles ce jour-là, c’est toi qui voulait le tuer, si je l’avais tué
  • 33:09 - 33:39
    tous ces gens seraient restés hypocrites, mais maintenant, ces gens, si je leur dis de tuer Abdullah Ibn Oubay, ils le feront, leur Iman a augmenté, et sont maintenant de vrais croyants. Omar Ibn Al Khattab Wallahi je sais que le Raey ou l’opinion du prophète (saw) est toujours plus bénite que la mienne, je sais bien sûr que ceci était la correcte opinion, et que ton opinion ramènerait plus de Baraka que la mienne.
  • 33:39 - 34:16
    Cet incident de ne pas tuer Abdullah Ibn Oubay, est l’un des plus grandes preuves parmi des douzaines, et c’est un point qui concerne le Feqh, et Ousoul Al Feqh, l’une des preuves d’une chose appelée Maslaha, et Maslaha veut dire le bien général, le bien pour le peuple, que le dirigeant musulman, ou juriste ou Faqih, il voit la Maslaha, ou ce qui est bon pour la Oumma, et base ses lois autour de la Maslaha, et le point de la Maslaha est l’une des sources des lois de l’islam.
  • 34:16 - 34:43
    Et ces derniers jours spécialement, beaucoup est écrit concernant ce point, si vous voyez beaucoup d’organisations et beaucoup de livres, et si vous vous connectez à toute bibliothèque islamique en ligne, il y a beaucoup de livres concernant la Maslaha collective, et il n’y a pas de doute que c’est un long sujet, et qu’il n’y a pas de doute que la Maslaha est une source de loi, parce que le prophète (saw) avait pris en considération ce que serait les conséquences, il avait pesé le pour et le contre,
  • 34:43 - 35:16
    et les inconvénients étaient plus grands que les avantages, si je le tue que penserons les gens de cette religion ? Que penseront ils de moi tuant l’un des miens ? Ils ne verront pas que c’est un hypocrite, quel sera la perception ? Le prophète (saw) tue ses propres partisans, et cela aussi montre que cela fait parti de notre religion de donner une bonne image de notre religion, les relations publiques font partie de toute société toute organisation, tout groupe, toute ethnicité, toute religion
  • 35:16 - 35:44
    certains musulmans ayant un excès de zèle disent nous ne soucions pas de ce que les gens pensent, mais ici le prophète (saw) dit je ne veux pas que les gens pensent du mal de l’islam, vous devez penser à l’image que vous donnez de votre religion, pas pour ton avidité ou toi-même, mais pour ta foi et ton peuple, c’est pourquoi il est important que les musulmans doivent faire beaucoup plus scrupuleux, beaucoup plus attentionnés, il y a une impression d’honnêteté qui doit être donnée, pas pour vous-mêmes, mais les gens doivent savoir ce qu’est notre religion et nos pratiques.
  • 35:44 - 36:20
    Il dit je ne veux pas que les autres disent, que les non-musulmans disent que Muhammed tue son propre peuple même si Abdullah Ibn Oubay mérite la punition, mais l’inconvénient de cette punition aurait été supérieur aux avantages. C’est donc une question de Maslaha, un point ici, Maslaha est très populaire dans nos temps pour la simple raison que plusieurs de ceux qui sont progressifs ou autre, aiment s’attarder sur ce point et parce qu’ils croient que Maslaha peut être utilisée comme un atout de la loi islamique.
  • 36:20 - 37:03
    Si le coran dit X et que la Sunna dit Y, ils disent Maslaha ici n’a pas de sens, X a plus de sens, Maslaha faisons autre chose, et c’est la raison pour laquelle il y a tellement de discussions concernant la Maslaha, et de nos temps,et c’est ce que les savants classiques, ou écoles sunnites disent, Maslaha est une preuve en l’absence d’un texte islamique, pas quand il y a un texte islamique, et même dans cet incident, qu’est-ce qu’Omar dit ? Wallahi je savais que ta position aurait toujours plus de Baraka que la mienne, il n’y a aucune Maslaha en opposition à un texte.
  • 37:03 - 37:25
    Maslaha est utilisée quand les textes sont silencieux, les textes sont silencieux, maintenant vas-y, quel est le bénéfice collectif ? Discutons cela, ramenez les avocats, les experts, les économistes, les fonctionnaires d’Etat, discutons comment nous pouvons contribuer au bien général, dans les champs où la Charia est silencieuse, c’est là que la Maslaha entre en jeu.
  • 37:25 - 37:56
    Mais pour quelque chose qui est explicite dans le coran et la Sunnah qu’Allah a envoyé, la Maslaha est en obéissant aux ordres. Que nous le voyons ou pas, le point important de notre temps est la problématique de la Maslaha, et il y a certaines organisations, Wallahi il y en a même une qui a sorti plus de 10 livres en anglais durant les 3 dernières années concernant la Maslaha, Wallahi plus de 10 livres concernant la Maslaha et la loi islamique. Tous concernant ce point, pourquoi cela ?
  • 37:56 - 38:30
    Comme je l’ai dit le but est de gruger des textes du coran et de la Sunnah, et personnellement je ne suis pas du tout d’accord avec ceci, la Maslaha est uniquement utilisée dans l’absence des textes et non de les discréditer, et c’est ce que tous les 4 Madahib disent.
    Alors c’était le deuxième des 3 incidents, et c’est celui d’Abdullah Ibn Oubay, et de ce qu’il a dit, maintenant nous arrivons au troisième et cela prendra la semaine prochaine aussi et celui d’après, c’est une très longue histoire concernant la calomnie d’Aicha (raa).
  • 38:30 - 39:14
    La calomnie d’Aicha est l’une des histoires les plus traumatiques de la Sirah, pour la simple raison que cela implique les affaires intimes et personnelles du prophète (saw), cela a affaire aux liens personnels d’un mari et sa femme, ça a relation avec l’honneur et la sainteté du mariage, et cela nous montre combien bas les Mounafiqoun sont allés, tu ne peux pas aller plus bas, c’est comme si tu n’as pas de scrupules pour aller si bas, et c’était un moment très difficile,
  • 39:14 - 39:54
    et l’un des points les plus intéressants de l’histoire est que ça a été préservé dans les points les plus détaillés, de la première personne, par Aicha elle-même et dans les livres les plus authentiques. Il y a des Ahadith longs de 3 ou 4 pages dans Boukhari, Aicha décrit de sa propre narration, elle-même de sa propre mémoire, toute l’histoire de la calomnie. C’est donc encore plus bénéfique et intéressant comme nous le voyons de la perspective de la victime, de la principale personne de l’histoire
  • 39:54 - 40:23
    donc tous les écrits et livres concernant l’histoire de la calomnie ils tournent autour d’Aicha elle-même, parce que tu ne peux pas avoir d’informations plus détaillées que d’Aicha elle-même. Comme nous l’avions dit ces histoires sont racontées dans Boukhari et Muslim, et qui sont les livres les plus authentiques, et ce que je vais faire c’est pratiquement citer exactement ce qu’Aicha elle-même a dit, bien sûr la traduction, et donner certains Fawaed, des bénéfices directement de ce qu’elle a dit
  • 40:23 - 41:12
    c’est un Hadith bien long, et il y a d’autres narrations aussi que j’ai traduit en anglais, et toutes ces narrations se trouvent dans Sahih Boukhari.Aicha commence en disant que chaque fois que le prophète (saw) voulait aller en voyage, il tirait au sort entre ses femmes, et celle qui est choisie accompagnait le prophète (saw). Le sens ici est que le prophète (saw) était juste avec toutes ses femmes, dans le sens où il pouvait contrôler, mais s’il y a un voyage, tu ne peux pas les prendre toutes, et comment choisir pour chaque voyage laquelle prendre alors que chaque voyage est différent,
  • 41:12 - 41:47
    alors qu’est ce qui arrivait, il tirait au sort. Par exemple utiliser 6 ou 7 pailles avec une plus longue, et celle qui tire la plus longue part avec lui, ce qui nous montre que tirer au sort dans ce cas pour des raisons Halal est une chose que tous les Fouqaha permettent, et il y a plusieurs cas dans le Feqh, pathétiquement concernant l’esclavage par exemple, qu’un propriétaire dise que quand je meurs, libérez un de mes esclaves, et qu’il ait disons 5 esclaves, comment allez-vous décider ?
  • 41:47 - 42:22
    Vous devez tirer au sort, il y a plusieurs cas qui se trouvent dans les livres de Feqh, qu’au fait tirer au sort fait partie de la Charia. Tu dois tirer au sort pour avoir un choix juste, et cela nous montre aussi que le prophète (saw) prenait parfois ses femmes avec lui, parfois, c’est une exception et pas une règle, et il ne les prenait que quand la victoire est sûre comme à Muraysiê. Je vous le dis encore Muraysiê était comme donnée, il n’y avait pas de doute, c’était une attaque complétement surprise, ils étaient moindres en nombre
  • 42:22 - 42:57
    ils étaient d’un nombre supérieur aux ennemis, il est tout à fait clair qu’il n’y a pas de problème qui allait arriver. C’est donc une exception de prendre les femmes, il est donc raconté que parfois le prophète (saw) prenait avec lui ses femmes dans certaines expéditions. Alors il avait tiré au sort, et dans cette version elle n’avait pas mentionné Muraysiê, mais dans d’autres livres c’est Muraysiê, elle dit alors mon nom a été tiré, alors j’ai été celle qui devait l’accompagner à Muraysiê, alors j’ai voyagé avec le prophète (saw), et c’était après que le verset de Hijab ait été révélé.
  • 42:57 - 43:29
    Quand est ce que le verset de Hijab a été révélé, peut être pourrons-nous savoir quand Muraysiê a eu lieu. Malheureusement cela n’a pas d’importance pour nous, parce que les versets de Hijab ont été révélés à la fin de la 4ème année de la Hijra. Alors que ce soit la 5ème ou la 6ème année, il n’y a pas d’importance, cela ne nous aide pas. Les versets du Hijab ont été révélés Du Al Qiêda de la 4ème année de la Hijra, et j’ai mentionné quand j’ai enseigné la classe concernant le Feqh des habits et de la nourriture
  • 43:29 - 43:57
    j’avais mentionné que les versets du Hijab ont été parmi les derniers versets à avoir été révélés après Salat, après Zakat, après l’héritage, après le jeune de Ramadan, après Zakat Al Fitr, après le mariage et divorce qui sont dans Baqara, le verset du Hijab était parmi les derniers commandements à avoir été révélés en terme de règles diététiques et autres, il est vrai que Hijab est important mais à un certain point, je pense que beaucoup d’entre nous ont mis le Hijab plus important que la Salat,
  • 43:57 - 44:25
    c’est comme si l’on décide immédiatement, instantanément en nous basons sur le Hijab, il n’y a aucun doute que le Hijab est important, mais il faut le mettre à sa place, ça a été révélé à la fin de la 4ème année et non pas au début de la première année comme la Salat. En réalité la Salat était pré-Hijab pardon, c’est qui avait été révélé au début de la première année.
    Cependant, elle a dit, le verset de Hijab a été révélé, je voyagerais donc avec toi en Hawdaj, qu’est-ce qu’un Hawdaj
  • 44:25 - 44:56
    C’est une mini tente, nous y sommes tous familiers, c’est au fait quelque chose que vous mettez sur le chameau, c’est comme une enveloppe, une petite tente, une personne peut s’assoir à l’intérieur c’est un baldaquin que vous mettez sur le chameau, et quelqu’un peut s’y assoir. Jusqu’à nos jours, certaines cultures l’utilisent, une personne est y portée, nous le voyons aussi sur la télévision dans les anciens temps, les gens portaient un homme noble, c’est ça le Hawdaj., puis vous le mettez sur le chameau.
  • 44:56 - 45:48
    Le Hijab des femmes du prophète (saw) était extra, et les femmes du prophète (saw) devaient couvrir non seulement leurs corps, mais aussi leur espace, c’était uniquement pour les femmes du prophète (saw), et c’est explicite dans le coran, le coran dit « Wa Ida Saltoumouhounna Mataân, Fasalouhounna Min Warai Hijab » si tu demandes aux femmes du prophète (saw) pour quoi que ce soit, si tu leur parles, parle leur de derrière un Hijab, et c’est ce qu’Aicha dit, que cet incident à Muraysiê a eu lieu après le verset du Hijab.
  • 45:48 - 46:27
    Le terme Hijab dans le coran, je vais à une tangente ici, mais c’est quelque chose que nous devons savoir, c’est très important, Hijab dans le coran ne veut pas dire un foulard, dans notre jargon cela veut dire foulard, on dit est ce qu’elle porte un Hijab ? J’ai commencé à mettre le Hijab, ce qui veut dire porter le foulard, c’est un arabe moderne, et c’est bien, pas de problème, mais l’arabe coranique, le Hijab veut dire un rideau physique qui sépare tout le corps pas seulement sur ton corps, c’est un rideau entre vous et la personne qui vous parle.
  • 46:27 - 47:23
    C’est l’usage coranique du Hijab, et ce dernier, selon le coran, uniquement les femmes du prophète (saw) devait porter, pas porter excusez-moi, doivent imposer ce type de Hijab, concernant le foulard, le coran le référence avec le terme Khimar, « Wal Yadribna Bi Khoumourihinna Ala Jouyoubihnna » qu’elles portent leur Khimar, Khoumour, sur leur Jouyoub qui est leur poitrine, le foulard doit couvrir leur poitrine aussi, parce que les femmes de Jahiliya au fait elles mettaient le foulard, toute femme respectable et digne se couvrait les cheveux comme en Amérique il y a une centaine d’années.
  • 47:23 - 48:01
    Impossible pour une femme digne, seulement les paysans et les ruraux sans argent et sans éducation seraient sans, et pareil en Arabie, chaque femme qui se respecte de classe moyenne aurait un foulard, mais tout comme en Amérique aussi, le foulard serait vers l’arrière, et les robes sont devenus de plus en plus bas, vous comprenez, alors Allah (swt) a dit non, quand tu portes le foulard, tu caches ta poitrine, « Wa Li Yadribna Bi Khoumourihinna Ala Jouyoubihinna ».
  • 48:01 - 48:44
    Le point ici est qu’Aicha a dit que le verset de Hijab avait été révélé, et par cela nous signifions une couche de plus au-delà du Khemar, au-delà du Jilbab qui est un autre terme coranique, « Ya Ayyouha Nabiyyou, Qoul Li Azwajika Wa Banatika Wa Nisai Al Moueminina Youdnina Alayhinna Min Jalabibihin » c’est un autre verset, donc le Khimar et Jilbab sont mentionnés pout toutes les femmes, les mères des croyants, femmes du prophète (saw), les filles du prophète (saw) et toutes les femmes. Khimar et Jilbab, et c’est ce que nos sœurs portent, pour les femmes du prophète (saw) il n’y a que le Hijab
  • 48:44 - 49:25
    et la raison pour laquelle je dis cela au fait et c’est très important, je sais que ce n’est pas directement lié, ces jours vous pourraient entendre certains progressifs modernes dire que le Hijab était uniquement pour les femmes du prophète (saw), et ceci est une déclaration techniquement vraie destinée à quelque chose de faux, c’est une déclaration techniquement vraie, Qalimatou Haqqin Ourida Biha Batel, c’est une déclaration vraie, mais son intention est mauvaise, c’est vrai que le Hijab coranique est uniquement pour les femmes du prophète (saw), mais qu’est-ce que le Hijab coranique ?
  • 49:25 - 49:59
    C’est ce rideau voilé additionnel, mais ce que ces gens essayent de dire est que le Hijab que nous connaissons tous, et qui est le Khimar et Jilbab, que c’est uniquement pour les femmes du prophète (saw), et c’est Wallahi de la stupidité, et montre une ignorance complète du coran, c’est tellement explicite, « Ya Ayyouha Nabiyyou, Qoul Li Azwajika Wa Banatika Wa Nisai Al Moueminina » Dis à tes femmes et tes filles et toutes les femmes croyantes, « Youdnina Alayhinna Min Jalabibihin », elles doivent toutes se couvrir avec le Jilbab
  • 49:59 - 50:29
    c’est dans le coran, le mot Jilbab et le mot Khimar aussi, O femmes croyantes, « Wa Li Youdribna Bi Khoumourihinna Ala Jouyoubihinna » toutes les femmes croyantes, incluant les femmes du prophète (saw), et Aicha mettait un Khimar, et mettait un Jilbab, mais elle mettait aussi un Hijab. Dans tous les cas, retournons à l’histoire maintenant, elle dit, c’était après le verset de Hijab, alors elle explique pourquoi elle est sous un Hawdaj, pourquoi elle est sous un baldaquin, parce qu’elle spécialement à la différence des autres femmes
  • 50:29 - 51:01
    ne pouvait plus monter un chameau, la silhouette d’Aicha ne devait plus être montrée en public, sa silhouette même complétement couverte, elle doit toujours être dans ce baldaquin, et dans sa maison non plus, personne ne peut lui parler sans qu’il n’y ait ce rideau. C’est pourquoi le principal narrateur d’Aicha était son neveu Orwa, parce qu’il est un Mahram, alors Orma n’avait pas à parler de derrière le rideau, il pouvait rentrer et lui parler sans le rideau alors que tout le reste des gens devaient parler de derrière le Hijab.
  • 51:01 - 51:40
    Elle a dit qu’après que l’expédition ait finie et qu’ils étaient sur le chemin du retour, le prophète (saw) a donné l’ordre de camper en dehors de Madina, et c’est cette nuit où les Mounafiqoun l’ont complétement perdu, vous devez comprendre pourquoi cela arrive maintenant, pourquoi les hypocrites se pencheront vers un niveau si bas, c’était cette nuit-là, la nuit durant laquelle Abdullah Ibn Oubay avait été exposé, et la nuit où le coran a révélé Sourate Mounafiqoun, quand il y a tellement de colère en lui qu’Allah (awj) l’a exposé,
  • 51:40 - 52:21
    maintenant il se venge de la manière la plus lâche, si malséante, qui montre l’obscure profondeur de son cœur, nous devons comprendre le contexte de pourquoi cela arrive à ce moment-là, après tout ce qui est arrivé, c’est ainsi qu’il allait se venger, La Hawla Wa La Qouwwata Illa Billah. C’est cette nuit-là, la dernière nuit avant Madina, le dernier pas, alors Aicha dit que quand les ordres avaient été donnés pour camper, je me suis levée, et j’ai marché m’éloignant de l’armée pour me soulager, donc personne ne l’avait vue, comme nous l’avons dit tout le monde s’était endormi, ils étaient complétement fatigués,
  • 52:21 - 53:02
    elle est donc allée à une certaine distance pour se soulager, au retour, j’avais senti que sur ma poitrine ma chaine d’onyx avait disparue, l’onyx est un roc blanc translucide, une pierre, ma chaine s’était cassée, et je suis retournée pour la trouver, j’ai mis longtemps à chercher ma chaine, je ne l’ai pas trouvée. Cette chaine avait une valeur sentimentale, et cela montre sa simplicité, elle était la plus aimée des femmes du prophète (saw), et qu’est-ce qu’elle porte ? Or ? Diamant ? Rubis ?
  • 53:02 - 53:35
    Qu’est-ce que les femmes des pharaons portaient ? Que portent les femmes des rois ? Et que portent les femmes du prophète (saw) ? Des pierres de la terre pratiquement, des pierres que tu ramasses et qui brillent, c’est ce qu’elle portait, et c’était sentimental, le prophète (saw) le lui avait offert, elle voulait donc le garder, elle part en paniquant pour le chercher partout, où est-ce que c’est parti ? A cause de ceci elle avait été retardée, des gens avaient été assignés à mon Hawdaj, et en même temps les ordres avaient été donnés pour avancer,
  • 53:35 - 54:08
    alors ici elle ne nous dit pas cette partie, mais nous le savons d’autres histoires que tout le monde était très fatigué, tout le monde est effondré à cause de ce qui est arrivé, ils se lèvent et les ordres sont donnés pour avancer, vous imaginez combien fatigués ils étaient, que la ville n’est qu’à un jour de distance, et c’est le dernier pas n’est-ce pas, ils n’ont donc pas fait attention, et Aicha formule une excuse pour eux et dit, moi-même comme une jeune fille, je n’étais pas lourde, j’étais très légère, donc quand ils ont soulevé le Hawdaj
  • 54:08 - 54:41
    ils n’ont pas réalisé qu’elle n’y était pas, Soubhan Allah, elle raconte l’incident après 50 ans sans mentionner le nom d’aucun d’eux, et leur pardonne, ce n’est pas leur faute, si l’un de vous a ressenti quoi que ce soit, ne vous en faites pas, vraiment j’étais une jeune fille, je ne pesais pas beaucoup, je n’avais pas grandi, je n’avais pas grossi, donc ils n’ont pas pu réaliser que je ne m’y trouvais pas, Soubhan Allah, regardez son innocence ici, nous le ressentons depuis le début, qu’elle émet des excuses pour ceux qui n’ont pas remarqué qu’elle ne se trouvait pas dans le Hawdaj
  • 54:41 - 55:08
    alors les hommes ne se sont pas posé de question concernant le poids et l’ont mis sur le chameau et l’ont envoyé, quand je suis retournée au campement, il n’y avait pas une seule personne, tout le campement était parti, ce qui nous montre qu’elle avait vraiment paniqué pour sa chaine, elle a passé son temps à chercher partout, et nous pouvons imaginer, c’était une jeune fille à ce moment-là, et sentimentalement attachée à cette chaine, elle avait paniqué ne sachant où elle l’avait perdu,
  • 55:08 - 55:52
    et au fait la chaine se trouvait sous le chameau, juste là-bas. Quand je suis retournée ça se trouvait là-bas, et tout le monde était parti il n’y avait pas une personne sur place.Elle a dit je suis alors restée à ma place, au fait, les hommes qui portaient Aicha n’allaient bien sûr pas lui parler, par Adab, par respect, ils n’auraient pas de conversation avec elle, ils ne pouvaient donc pas vérifier, es-tu là-bas ? Il y a un grand nombre de protocole à suivre par respect, c’est la femme du prophète (saw), pas de paroles, juste ne la dérangez pas.
  • 55:52 - 56:20
    Alors je suis restée à ma place et présumé que dès qu’ils découvriraient que j’ai disparu, ils retourneraient pour moi, et alors que j’attendais à ma place sous un arbre, je me suis endormie, c’est une jeune fille brave, complétement seule dans le désert, sans eau ni nourriture, elle s’est tout juste endormie, ils me trouveront je ne devrais pas m’en faire, elle était confiante qu’Allah (awj) s’en occupera, ne t’en fais pas, elle s’est tout simplement endormie.
  • 56:20 - 57:08
    Je ne me suis réveillée quand j’ai entendu un homme dire La Hawla Wa La Qouwwata Illa Billah, et c’était Safouan Ibn Al Mouattal Al Soulami, qui était à la traine de l’armée, Safouan Ibn Mouattal, c’était son Qadar qu’il s’était endormi pendant que l’ordre avait été donné pour partir, il était si fatigué, qu’il avait été complétement abandonné par le groupe, tout le monde était parti et il dormait toujours, et il était bien à l’arrière, il a alors pris son chameau et était sur son chemin vers Madina quand il voit cette silhouette dans le désert toute seule, et c’était Aicha.
  • 57:08 - 57:46
    Aicha dit qu’il l’avait vue avant que le verset de Hijab ne soit révélé, et m’a donc reconnue, c’est l’une des évidences que les savants utilisent qu’en ces jours-là, Niqab était plus commun, il l’avait reconnue parce qu’il l’avait vue sans Niqab, c’est un autre sujet du Niqab ou pas. Il m’a reconnue parce qu’il m’avait vue avant la révélation du Hijab, alors quand je me suis réveillée et que je l’ai vu, elle dit j’ai couvert mon visage avec mon Jilbab parce qu’elle dormait, elle a alors couvert son visage avec son Jilbab,
  • 57:46 - 58:13
    ce qui nous montre ici l’intelligence d’Aicha, pour les Sahaba, quand quelque chose arrive, ils faisaient Adkar, Soubhan Allah, Al Hamdoulillah, La Hawla Wa La Qowwata Illa Billah, malheureusement quand quelque chose nous arrive, nous utilisons des insultes, c’est une habitude très très mauvaise, et nous devons vraiment nous en débarrasser, nous devons remplacer ces mots, nous devons en faire partie de notre Fitra de dire des choses de la Sunnah,
  • 58:13 - 58:41
    A Hamdoulillah, Astaghfirou Allah, La Hawla Wa La Qouwwata Illa Billah, Soubhan Allah, au lieu d’insulter, même si ce n’est pas une insulte vulgaire, dire des choses comme stupide, ridicule, pourquoi ? Utilise des phrases qui sont plus islamiques, si tu n’aimes pas quelque chose, Soubhan Allah, La Hawla Wa La Qouwwata Illa Billah, Allahu Akbar, si quelque chose de bien arrive, Al Hamdoulillah, c’est la manière de la Sunnah, et quand ça devient partie de vos habitudes, c’est ce que ça deviendra, quand quelque chose arrivera,
  • 58:41 - 59:13
    instantanément une de ces phrases de louanges sortira, et ça devrait être enraciné en nous, et c’est bien pour la Daêwa aussi, que quand quelque chose arrive tu dis quelque chose ainsi, on te demandera qu’est-ce que tu veux dire par là, qu’est ce qui se passe ? Et c’est un signe très positif, j’ai remercié dieu Al Hamdoulillah Inchallah, cela fait partie de notre culture et jargon. Alors Soufian Ibn Al Mouattil ou plutôt Mouattal, c’est la bonne manière de le prononcer, qui était de la tribu des Soulami, Soufian Ibn Al Mouattal a dit La Hawla Wa La Qouwwata Illa Billah
  • 59:13 - 59:47
    et Aicha dit je jure par Allah, il ne m’a pas adressé une seule parole, tout ce qu’il a fait est qu’il a fait baisser le chameau et parti à une distance pour que je puisse le monter, pour ne pas la voir monter le chameau, il s’est retourné et l’a laissée monter sur le chameau, puis a guidé le chameau de ses mains tout le chemin vers Madina, il marchait et elle était sur le chameau, Soubhan Allah c’est un gentleman, et Inchallah chacun de nous aurait fait cela avec la mère des croyants Aicha (raa),
  • 59:47 - 60:33
    il a guidé le chameau jusqu’à ce que ça atteigne le groupe avant l’entrée à Madina, ils ont donc rattrapé le groupe, et bien sûr qui se trouve à l’arrière du groupe ? Abdullah Ibn Oubay Obn Saloul, c’est la place standard des hypocrites, à l’arrière de l’armée, alors Aicha dit c’est là que les rumeurs avaient commencé à se répandre par Abdullah Ibn Oubay Ibn Saloul, et Safouan Ibn Al Mouattal était un compagnon noble, et au fait il n’avait jamais été marié en ce temps-là, il s’était marié après cela, c’était un homme célibataire, noble, et est mort Chahid du temps d’Omar Ibn Al Khattab,
  • 60:33 - 61:00
    se battant en Arménie, sa tombe se trouve en Arménie, il est mort durant la bataille de la conquête d’Arménie, il est mort Chahid durant le règne d’Omar Ibn Al Khattab. Puis Aicha dit, mais je pense que nous devrons nous arrêter ici parce que c’est là que l’histoire prend, les vraies choses arrivent, Aicha dit quand je suis arrivée à Madina, je suis tombée malade de fièvre pendant tout un mois, j’étais donc inconsciente à toutes ces rumeurs qui se répandaient,
  • 61:00 - 61:32
    pendant un mois j’étais malade de fièvre, et je n’ai rien entendu de ce qui se disait, et durant ce mois, les rumeurs prenaient de plus en plus d’ampleur, et en ce moment-là, Aicha est complétement inconsciente comme elle avait une sévère fièvre brulante, elle ne se trouve donc pas dans le cercle d’amies dans lequel elle se trouvait habituellement et est complétement coupée de tous les bavardages, cela a aussi contribué, comme elle était pratiquement coupée du monde, personne ne venait la voir et en plus de cela en un mois les rumeurs s’étaient répandues.
  • 61:32 - 62:18
    Une très belle chose concernant les livres de la Sirah, et cela nous montre l’Adab des auteurs, ils n’ont jamais mentionné la rumeur en elle-même, c’est juste sous-entendu, et cela nous montre Soubhan Allah que c’est si dégoutant que tu ne veux même pas y faire allusion, c’est juste appelé la calomnie, Khalas c’est tout, aucun livre de la Sirah n’a jamais verbalisé cette calomnie, et cela nous montre l’éthique des premiers savants, et tu compares cela à l’attitude de la société moderne, ou tout détail, tout sujet sordide,
  • 62:18 - 62:51
    ils veulent les diffuser sur les 1éres pages des nouvelles, dégoutant vraiment c’est dégoutant, notre religion dit que même si quelque chose arrive, rien que n’en parle pas, couvre la, c’est ce que nous apprenons de cette histoire ici, que même si quelque chose arrive et que vous l’entendez, ne répandez pas la nouvelle, parce que, et ceci Wallahi on le voit autour de nous, plus tu répands une Fahicha, oublie Fahicha, plus tu répands la violence, plus tu désensibiliseras les gens à la violence
  • 62:51 - 63:31
    plus tu répands de vulgarité, plus vulgaire les gens deviendront, plus tu parles de meurtres et tueurs de masse, qu’est ce qui va arriver ? les meurtres deviennent banals, pas grand-chose, des meurtres de masse Astaghfourou Allah sont devenus communs, c’est tellement triste, alors qu’en général, nous n’entendons pas dans les pays du troisième monde quelqu’un aller à une école et tuer 30, 40 ou 50 personnes, ce n’est pas ordinaire dans la plupart des pays du globe, mais qu’est ce qui arrive quand tu éduques toute une génération désensibilisée à tout type de malfaisance
  • 63:31 - 63:54
    qu’est ce qui va arriver, ils accepteront ce mal, et ils continueront d’élever le niveau, et c’est ce que nous voyons aussi dans le Adab de nos propres savants, ils n’ont même pas mentionné, juste fait allusion indirectement, et l’ont appelé la calomnie d’Aicha. Avec ceci Inchallah nous allons arrêter ici, parce que la vraie histoire va commencer que nous étudierons Inchallah le mercredi prochain Nous avons 5 minutes pour les questions/réponses
  • 63:54 - 67:00
    Discussion sur l'organisation de la mosquée. Première question à 1:07:00
  • 67:00 - 67:41
    La question concerne le Raey ou la position d’Omar, parfois il parait qu’il avait raison mais aujourd’hui il parait qu’il avait tort, en réalité Omar Ibn Al Khattab lui-même a dit, je suis en accord avec mon seigneur sur 3 points, et 3 de mes positions, Allah les a confirmées, puis il a mentionné 3 cas qu’Allah (swt) a affirmé, pour le moment seulement 2 me viennent à l’esprit, la première est celle des prisonniers de guerre et la deuxième est le port du Hijab, c’était lui qui avait dit Ya Rasoul Allah tu devrais imposer le Hijab à tes femmes parce que sinon les Mounafiqoun et d’autres parleront d’elles
  • 67:41 - 68:18
    et c’est arrivé avec les Mounafiqoun, mais c’était lui qui avait suggéré cela, la troisième je ne m’en rappelle pas, de toutes les manières je ne me rappelle pas maintenant, mais il dit mon seigneur a été d’accord avec moi sur 3 points, pardon il a dit j’ai été s’accord avec mon seigneur concernant 3 points, et il dit cela par Adab, parce que techniquement c’est lui qui l’a dit puis Allah l’a révélé, alors il a dit j’ai été d’accord avec Allah pas Allah a été d’accord avec moi, parce que c’est bien sûr pas très approprié de le dire
  • 68:18 - 69:03
    mais cela ne veut pas dire qu’il avait toujours raison, à plusieurs reprises, nous avons des cas où Omar Ibn Al Khattab avait un avis, qui par la suite, il a été prouvé qu’il avait tort, et c’est l’un de ces cas, et l’exemple le plus clair est celui auquel nous reviendrons après, et c’est le traité de Hudaibiya, et quand il était devenu Khalifa, Omar Ibn Al Khattab a dit O peuple, soupçonnez vos propres opinions avant de soupçonner le coran, Ittahimou Dina Ala Raey, soupçonnez vos propres Arae avant de soupçonner le coran parce que je me rappelle qu’en un jour particulier
  • 69:03 - 69:40
    il parle de Hudaibiya, j’ai failli devenir Kafir en rejetant ce que le prophète (saw) voulait que nous fassions, et comme Omar l’a admis il l’avait perdu le jour de Hudaibiya, quand le prophète (saw) avait dit rasez-vous la tête et partons, nous n’irons pas à Makkah, nous leur permettrons de ne pas nous permettre l’accès à Makkah, Omar n’avait pas pu gérer cela, nous écouterons ces gens, et nous les laisserons nous interdire l’accès à Kaâba, nous avons tous le droit de rentrer et faire Tawaf, et nous allons uniquement raser nos têtes et repartir Khalas,
  • 69:40 - 70:17
    il est revenu et a dit n’es-tu pas Rasoul Allah (saw) ? IL a dit oui je le suis, Ne représentes-tu pas la vérité ? Oui je le suis, alors comment pouvons-nous accepter l’humiliation dans notre religion ? Il y avait cet excès de zèle, vous savez ce genre de, c’est commun de nos temps, comment est-ce cela possible ? Et c’était Abu Bakr, le prophète (saw) n’a pas répondu mais Abu Bakr, l’a attrapé et lui a dit calme toi homme, en arabe c’est pratiquement calme toi O homme, vas-tu rejeter l’islam pour cela,
  • 70:17 - 70:53
    pratiquement, Abu Bakr qui est le gentil, mais il était le seul à avoir l’audace et le courage d’attraper Omar de sa barbe et de le secouer ainsi, alors par la suite, de son vivant, Omar a dit, je me suis presque vu devenir un Kafir ce jour-là, que voulait-il dire par cela ? Il se montre modeste, il exagérait, il n’allait pas devenir un Kafir, mais il dit en rejetant l’ordre du prophète (saw), pas en rejetant sa Risala, en rejetant ses ordres, je ne pouvais pas admettre que j’allais juste retourner à Madina sans faire de Omra, et écouter ces gens qui nous ont arrêtés,
  • 70:53 - 71:24
    puis il dit Wa Faaltou Lidalika Afâlan, je me suis racheté pour ce jour en faisant beaucoup de bonnes actions. Ibn Hajr commente qu’il a libéré plusieurs douzaines d’esclaves, et a jeuné pendant plusieurs années pour le reste de sa vie, il s'est senti si coupable pour un jour, que le reste de sa vie était comme un rachat pour ce jour-là, il devait se racheter pour tout ce qu’il avait fait.
  • 71:24 - 71:44
    L’important ici est qu’il est vrai que beaucoup des avis d’Omar étaient corrects, mais cela nous montre aussi que certains ne l’étaient pas, et cela est de la nature humaine, quand le prophète (saw) était en vie, il représentait l’autorité ultime, et après lui, il n’y a pas de doute qu’Abu Bakr et Omar sont les plus hautes autorités, mais ils ne sont pas infaillibles.
  • 71:54 - 72:27
    La problématique d’Ali et des tueurs d’Othman est vraiment très compliquée, il n’y a pas de doute que c’était une Maslaha, mais pourquoi ? et quelles sont les raisons détaillées ? Wallahi c’est très difficile de dire de manière certaine, mais plus probablement c’était simplement le nombre de tueurs, et le contrecoup qui aurait dû arriver à cause de cette quantité de racaille qu’il allait tuer, cela aurait mené à une plus grande guerre civile, et Allah sait mieux que quiconque,
  • 72:27 - 72:48
    c’est ce qu’il avait ressenti à ce moment-là, consolidons la Oumma et avançons, c’était un moment de Fitna et de chaos, et en général nous essayons d’éviter, c’est notre méthodologie sunnite, et part de notre théologie d’éviter cette période, et Allah sait mieux que quiconque.
    Une question finale oui ?
  • 73:00 - 73:10
    Durant ce voyage, pour autant que je sache, Aicha était la seule femme, mais dans d’autres, nous avons les histoires de Maymouna et d’autres femmes, mais durant ce voyage, il n’y avait qu’Aicha.
Title:
Sirah du Prophète Muhammad (SAW) Retour Al Muraysi & calomnie de Aisha P1 Yasir Qadhi EP 54
Duration:
01:13:32

French subtitles

Revisions