J'ai juste changé d'attitude et tout a changé | Juan Bautista Segonds | TEDxSanIsidro
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0:12 - 0:15Bonjour !
Waouh ! Ça fait plaisir d'être ici. -
0:16 - 0:19C'est bien de voir
tant de visages attentifs ! -
0:19 - 0:23Je vais commencer mon talk
par un pacte avec vous. -
0:23 - 0:27La science a montré que
nous sommes une source d'énergie, -
0:27 - 0:31et que lorsque nous pensons,
nous émettons une onde électromagnétique. -
0:31 - 0:32Cela peut se mesurer.
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0:33 - 0:36On peut également mesurer
la fréquence électromagnétique émise -
0:36 - 0:37par notre cœur, nos émotions.
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0:38 - 0:41Et il a été prouvé que nos émotions
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0:41 - 0:44sont mille fois plus puissantes
que nos pensées. -
0:44 - 0:47La fréquence électromagnétique émise
par nos pensées est mesurée, -
0:47 - 0:50et quand on mesure celle
émise par notre cœur, -
0:50 - 0:51c'est mille fois plus.
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0:51 - 0:54Je vais faire comme disait ma grand-mère :
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0:54 - 0:56« Fiston, parle avec ton cœur. »
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0:57 - 0:58Mon engagement est donc
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0:58 - 1:00de parler avec mon cœur.
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1:01 - 1:04Si vous ouvrez le vôtre, vous
recevrez sans doute 1 000% -
1:04 - 1:05de ce que je vais dire.
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1:05 - 1:09Si vous restez au niveau du cerveau,
vous n'en recevrez qu'une partie. -
1:09 - 1:11Voici mon engagement.
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1:11 - 1:14Pour commencer, je vais vous
poser une petite question, -
1:14 - 1:17- surtout pour les premiers rangs -
pour vous mettre dans l'ambiance. -
1:17 - 1:19Comment va la société ?
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1:19 - 1:22Levez la main et donnez-moi
trois réponses sur quatre. -
1:22 - 1:23Rapide,
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1:23 - 1:24Divisée,
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1:25 - 1:26Stressée,
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1:27 - 1:28Révolutionnée.
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1:29 - 1:31Perturbée. Agressive. Conflictuelle.
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1:34 - 1:36Un Occident décadent. Bien.
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1:36 - 1:41Dans mes conférences, je donne
30 ou 40 possibilités de répondre -
1:41 - 1:43à ce type de questions.
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1:43 - 1:46Vous avez vu les réponses
que j'ai obtenues ? -
1:46 - 1:48Et alors, je pose une autre question :
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1:49 - 1:53Qui dans la salle est heureux ?
Levez la main si vous l'êtes. -
1:53 - 1:54Waouh !
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1:55 - 1:58Ceux qui sont heureux, levez la main !
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1:58 - 1:59Hé !
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1:59 - 2:02Il y a 500-600 personnes dans la salle,
presque tout le monde a levé la main. -
2:03 - 2:04Je vous garantis que,
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2:04 - 2:07si je donne 100 possibilités
de me dire comment va notre société, -
2:07 - 2:11aucun d'entre vous ne répond
joyeuse ou heureuse. -
2:11 - 2:13Qui êtes-vous ? Qui sommes-nous ?
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2:14 - 2:16Où est notre société ?
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2:16 - 2:18Quand on parle de société,
que disons-nous ? -
2:18 - 2:21Parce qu'ici, 100% sont joyeux et heureux.
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2:21 - 2:25Si je posais 100 autres questions,
nous aurions 100 réponses de plus, -
2:25 - 2:30plutôt de cette teneur : perdue, sans foi,
conflictuelle, démoralisée. -
2:31 - 2:33Vous savez comment ça s'appelle ?
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2:34 - 2:37Un esprit orienté vers la crise.
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2:37 - 2:40Quand on est interrogé,
la première chose qu'on mentionne est -
2:40 - 2:43tout ce qui manque, tout
ce qui va mal, ce que nous voyons. -
2:43 - 2:48Nous sommes pris dans ces médias
où les réponses qu'ils fournissent… -
2:48 - 2:52Parfois, on va dans les écoles,
on prend les journaux pour enfants, -
2:52 - 2:55et on leur demande de classer les infos
en bonnes, mauvaises et neutres. -
2:55 - 2:57Le journal du jour, non ?
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2:57 - 3:02Vous pensez qu'ils trouvent combien de
bonnes nouvelles, ou neutres ? Une, deux. -
3:03 - 3:08C'est ce qu'il arrive
quand on pose une question, -
3:08 - 3:10ou on demande notre sentiment,
sur la société. -
3:10 - 3:15On a un autre problème
lié aux sports à la mode. -
3:15 - 3:18Quand je demande, on me répond :
football, basket, rugby. OK, très bien. -
3:18 - 3:22Je vais vous dire quels sports
sont à la mode, d'après moi. -
3:22 - 3:24Tout d'abord, le sport
national : se plaindre. -
3:26 - 3:31On se plaint de tout, vous ne
trouvez pas ? D'abord la météo. -
3:31 - 3:35Qu'est-ce qu'il fait chaud ! On est le
3 janvier, il est 15 heures. C'est fou ! -
3:35 - 3:39Qu'est-ce qu'il fait froid !
Un 7 juillet, à sept heures. -
3:39 - 3:42D'abord on se plaint de la météo,
ensuite on se plaint des bouchons. -
3:42 - 3:46Puis on se plaint du pays,
puis de nos femmes. -
3:46 - 3:48Et si on ne se plaint pas,
quelque chose ne va pas. -
3:48 - 3:50Quand on me demande :
« Comment ça va ? -
3:50 - 3:52- Parfaitement, c'est le bonheur. »
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3:52 - 3:54On me répond : « Que se passe-t-il ?
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3:55 - 3:57Il n'y a rien qui n'aille pas ? »
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3:57 - 4:00Nous nous sommes transformés
en une société de plaintifs. -
4:00 - 4:02Comme si on avait un diplôme :
on se plaint de tout. -
4:03 - 4:06On a un deuxième sport national,
lié à nos demandes : -
4:07 - 4:11Ça n'est pas possible. Ça doit changer.
C'est lamentable. Vous avez vu ça ? -
4:11 - 4:15Ceci doit changer. Tout doit changer : le
pays, la société, les femmes, le travail. -
4:15 - 4:17Nous faisons des demandes tout le temps.
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4:17 - 4:20Nous sommes devenus des demandeurs.
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4:20 - 4:22On est des plaintifs, des demandeurs,
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4:22 - 4:25et pire, des « opinionistes »
et « sur-tout-istes ». -
4:25 - 4:28On a une opinion sur tout.
Vous avez remarqué ? -
4:28 - 4:32Avez-vous déjà entendu : « Je n'ai pas
d'avis car je n'en sais pas assez. » -
4:33 - 4:35On a un avis sur tout,
je le vois chez mes amis. -
4:35 - 4:38Notamment avec un, Fernando.
Je monte dans son camion -
4:38 - 4:40et mon téléphone est déchargé.
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4:40 - 4:43« Tu sais pourquoi ?
Parce que les téléphones... -
4:43 - 4:46Tu as vu que le soja augmente ?
Tu sais pourquoi ? -
4:46 - 4:50Tu as entendu que le dollar baissait ?
Il baisse parce que… » On sait tout. -
4:50 - 4:53On a un avis sur l'économie,
sur la politique - -
4:54 - 4:56et plus préoccupant,
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4:56 - 4:59on commence à avoir un esprit
obnubilé par la crise, -
4:59 - 5:04on se plaint, on réclame
et on est submergé d'opinons. -
5:04 - 5:09Ce qui nous a fait tomber
dans une sorte de stagnation vitale. -
5:10 - 5:14On sort de chez soi
avec son téléphone chargé à 100%, -
5:14 - 5:17mais on prend aussi le chargeur,
juste au cas où il ne serait pas à 100%. -
5:17 - 5:20Mais notre énergie,
c'est plutôt « Batterie faible ». -
5:21 - 5:27On commence la journée en stagnation,
un type d'épuisement -
5:29 - 5:31qui nous fait perdre de l'énergie.
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5:31 - 5:35Parce que pour être bien, on doit tout
changer, le pays doit bien fonctionner, -
5:35 - 5:37la météo ne doit pas être mauvaise…
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5:37 - 5:41Récemment, j'étais à Mendoza
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5:41 - 5:44pour donner un talk, j'étais en voiture
et je dis : « Quelle belle journée. » -
5:44 - 5:48Le chauffeur répond : « Oui, mais
la pluie est prévue pour demain. » -
5:48 - 5:49(Rires)
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5:51 - 5:55C'est ainsi, on perd de l'énergie,
et il y a une chose sur laquelle -
5:55 - 5:57je voudrais me focaliser.
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5:57 - 6:00Non seulement nous sommes dans cette
société que nous laisserons après nous, -
6:00 - 6:04particulièrement, notre génération laisse
une société en crise morale, -
6:04 - 6:07que même les plus pervers de nos
grands-parents n'auraient pu imaginer. -
6:07 - 6:09Conflictuelle, divisée.
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6:09 - 6:12Mais nous faisons croire à nos enfants
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6:12 - 6:15que nous ne sommes bons à rien,
que nous sommes corrompus, menteurs, -
6:15 - 6:19que le modèle du succès est la gloire
et l'argent, et qu'il n'y a pas d'avenir. -
6:19 - 6:22C'est notre héritage,
et on le leur fait croire. -
6:22 - 6:26C'est bien résumé par la question : « Vous
voyez comme nous sommes, les Argentins ? -
6:26 - 6:28Qu'est-ce que vous croyiez ?
On est en Argentine ! » -
6:29 - 6:31Vous l'avez déjà entendu ?
-
6:31 - 6:34Et si ça se passe comme ça dans
le monde entier, qu'est-ce qu'on y peut ? -
6:34 - 6:39Non seulement nous laissons une société
comme ça, mais on leur fait croire, -
6:39 - 6:42aux générations futures,
qu'elles ne pourront rien y changer. -
6:43 - 6:46Horrible, comme prophétie
auto-réalisatrice ! -
6:47 - 6:51Je vis ici depuis très longtemps
et j'ai commencé à croire -
6:51 - 6:53que la connaissance est importante.
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6:53 - 6:55Donc j'ai réfléchi : quelles compétences
-
6:55 - 6:58étaient utiles pour sortir
du monde où je vivais, -
6:58 - 7:00où je me plaignais tout le temps
que c'était l'enfer. -
7:01 - 7:05Ce talent est important, je devais avoir
un talent, de l'expérience. -
7:05 - 7:09J'ai étudié à fond ça, et j'ai vu
que tout faisait sens. -
7:10 - 7:12J'ai donc cherché plus de connaissance,
-
7:12 - 7:14et un jour, j'ai découvert quelque
chose de merveilleux. -
7:14 - 7:18Toutes ces choses s'additionnent,
mais l'attitude multiplie. -
7:19 - 7:20L'attitude multiplie.
-
7:20 - 7:23Et vous savez que si on multiplie
par zéro, ça donne zéro. -
7:23 - 7:27Si votre attitude face à la vie
est nulle, vous êtes une personne nulle. -
7:29 - 7:32Si vous avez une attitude négative,
vous êtes négatif. -
7:32 - 7:34Si vous avez une attitude pessimiste,
vous êtes pessimiste. -
7:35 - 7:39Si vous avez une attitude de merde,
vous êtes une personne de merde. Désolé. -
7:40 - 7:44J'ai commencé à me demander
comment changer mon attitude. -
7:44 - 7:45Comment sortir de cet état de pensée ?
-
7:45 - 7:48Au début, rien n'a changé,
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7:48 - 7:50et j'ai changé mon attitude,
et ensuite tout a changé. -
7:50 - 7:55J'ai décidé de changer d'attitude,
de sortir de ma mentalité de victime, -
7:55 - 7:59qui valait pour tout, et j'ai commencé
à être acteur de ma propre vie. -
8:00 - 8:06J'ai décidé d'être celui qui chercherait
les changements que je voulais. -
8:06 - 8:10Je suis sorti de ma posture de victime,
d'excuses constantes, de critiques, -
8:10 - 8:14de plaintes, et j'ai commencé à montrer
ce qu'il arrive quand on est acteur. -
8:14 - 8:18La première chose que j'ai vue est
que l'acteur est maître de son espace. -
8:18 - 8:22Ce mètre carré autour de moi
m'appartient. Chacun a le sien. -
8:22 - 8:25Le vôtre vous appartient, à vous
et à personne d'autre. -
8:25 - 8:28Et vous savez quoi ?
Dans ce mètre carré, -
8:28 - 8:31j'émets l'énergie
que j'ai envie d'émettre. -
8:31 - 8:36Ce mètre carré est un monde de respect,
c'est pourquoi je porte cette chemise -
8:36 - 8:38avec écrit « Je respecte. »
-
8:38 - 8:40Je me fiche de ce que vous faites,
-
8:40 - 8:44mais je veux vous donner mon exemple,
parce que c'est mon mètre carré. -
8:44 - 8:46J'ai commencé à montrer ce que je voulais,
-
8:46 - 8:48à décider de vivre
dans un monde différent. -
8:48 - 8:51Parce que j'ai vécu en enfer,
j'ai traversé l'enfer. -
8:51 - 8:53Une fois, dans le métro,
j'ai dit à quelqu'un : -
8:53 - 8:56« Donne-moi trois raisons
pour continuer à vivre. » -
8:56 - 8:57Qu'est-ce que j'allais mal !
-
8:58 - 9:00J'étais en enfer
et maintenant je suis au paradis. -
9:00 - 9:03Aujourd'hui, je rayonne de bonheur
chaque jour de ma vie. -
9:03 - 9:05Je baigne dans l'amour, comblé.
-
9:06 - 9:10Mais l'enfer et le paradis ne sont pas
des lieux, c'est une décision. -
9:10 - 9:14Parce que l'enfer est maintenant,
demain, c'est une décision. -
9:15 - 9:18Je commence à voir tout ce qu'il
me manque, et pas tout ce que j'ai. -
9:18 - 9:21Je réclame, je donne mon avis,
en permanence, -
9:21 - 9:25j'arrête de m'inquiéter de ce que je
montre, ce que je gère, ce que j'enseigne. -
9:26 - 9:29Mon mètre carré vibre
de la manière que je veux. -
9:29 - 9:33Et vous êtes ce que vous faites,
mais aussi ce que vous ne faites pas. -
9:33 - 9:36Si on attend en permanence que
quelqu'un d'autre change ça, -
9:36 - 9:38on est mal, les gars !
-
9:39 - 9:42Nous sommes ce que nous faisons,
mais aussi ce que nous ne faisons pas. -
9:43 - 9:48Tout le monde n'a pas les mêmes chances,
nous n'avons pas tous les mêmes chances. -
9:49 - 9:52J'ai commencé à former, on dit
qu'il y a plusieurs façons de former. -
9:52 - 9:54Pour moi, il n'y en a qu'une.
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9:54 - 9:55L'exemplarité.
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9:55 - 9:58Chaque fois qu'on fait quelque chose,
quelqu'un nous regarde. -
9:58 - 10:02C'est la seule manière de former : être
l'image de ce que l'on souhaiterait voir. -
10:02 - 10:07Il faut partir de son mètre carré,
émettre de l'énergie, -
10:07 - 10:11avec une attitude active -
je suis acteur de ma propre vie. -
10:12 - 10:16Je suis celui qui veut faire changer
les choses, un agent du changement, -
10:16 - 10:18je n'attends pas que quelqu'un
mettre de l'ordre dans sa vie. -
10:18 - 10:23Mon mètre carré est solidaire, je
commence à émettre une énergie optimiste, -
10:23 - 10:27parce que les gens en contact
avec vous vous contaminent. -
10:27 - 10:30Si on est dans un groupe de pessimistes,
on devient un pessimiste. -
10:30 - 10:32Dans un groupe de losers,
on devient un loser. -
10:32 - 10:35Dans un groupe malheureux,
on devient malheureux. -
10:35 - 10:39Mais si, depuis votre mètre carré, vous
diffusez de la solidarité, de l'optimisme, -
10:39 - 10:44vous commencez à émettre de l'énergie.
Quelle énergie émet votre mètre carré ? -
10:44 - 10:46Où que vous soyez.
-
10:46 - 10:48Ce que nous faisons n'est pas important.
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10:48 - 10:50Ce qui est important, c'est d'agir
-
10:50 - 10:52avec tout l'amour du monde.
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10:52 - 10:57A Pâques, j'ai acheté de la glace
dans un magasin - pas de pub. -
10:57 - 10:59J'ai dit à la caissière :
« Joyeuses Pâques. » -
10:59 - 11:02Elle m'a répondu :
« 300 personnes sont venues, -
11:02 - 11:04vous êtes la première
à me le souhaiter. -
11:04 - 11:08-Vous avez dit « Joyeuses Pâques »
à chacun d'eux ? - Non. » -
11:08 - 11:12Qu'attendez-vous ?
Qu'est-ce que vous émettez ? -
11:12 - 11:15Qu'émet votre mètre carré ?
Sur quoi vous focalisez-vous ? -
11:17 - 11:20Irradiez-vous du respect ?
Une envie de connexion ? -
11:20 - 11:23De la gratitude ?
Un amour inconditionnel ? -
11:23 - 11:26Qu'est-ce que vous émettez ?
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11:26 - 11:29Nous sommes des sources d'énergie,
ce qu'on émet est ce qu'on reçoit. -
11:29 - 11:31C'est comme à la radio.
-
11:31 - 11:35Si vous êtes sur les grandes ondes,
vous n'entendrez que certaines radios. -
11:36 - 11:39Si vous passez sur la FM,
vous entendrez d'autres radios. -
11:39 - 11:45Et parmi toutes ces radios FM, vous pouvez
choisir celle que vous voulez entendre. -
11:45 - 11:49Mais si vous êtes en ondes courtes, même
en cherchant, vous n'entendrez que ça. -
11:49 - 11:53Le monde est ce que l'on en fait.
-
11:53 - 11:55Je vis au paradis, mais l'enfer
n'est qu'à une décision près. -
11:55 - 12:00Si le matin, je commence en disant - si
mon premier combat est contre moi-même : -
12:00 - 12:03« Oh ! Je me lève ou pas ?
Bien, je me lève. -
12:03 - 12:06Je me lève du bon ou du mauvais pied ?
-
12:06 - 12:08Du mauvais ? Non. Du bon pied.
-
12:08 - 12:10J'adopte une bonne
ou une mauvaise attitude ? -
12:10 - 12:13Je regarde tout ce que j'ai
ou tout ce qui me manque ? » -
12:13 - 12:16Ce sont des décisions,
toutes ces petites différences. -
12:16 - 12:19L'excellence et la médiocrité
sont séparées de ça. -
12:19 - 12:21C'est comme un Y sur la route.
-
12:21 - 12:25Dès le réveil, vous choisissez :
êtes-vous une victime ou un acteur ? -
12:25 - 12:29Montrez-vous ce que vous voulez
construire pour les générations futures -
12:29 - 12:32ou obéissez-vous aux intérêts
qui nous dirigent -
12:32 - 12:34par le bout du nez, comme
des animaux domestiques ? -
12:34 - 12:36Le peuple est maintenu
en troupeau grâce à la peur. -
12:36 - 12:38Mon père m'a confié un héritage énorme.
-
12:38 - 12:42Il m'a toujours dit : « Je n'ai jamais eu
d'argent, et je n'ai jamais eu peur. » -
12:42 - 12:45Soyez formé, devenons chaque jour
un peu plus sûr de nous. -
12:45 - 12:49Je vais vous raconter deux expériences
avec la fondation Rugby sans frontières. -
12:49 - 12:51Une immense bénédiction.
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12:51 - 12:55Je vous invite à nous découvrir,
à voir ce que nous faisons. -
12:55 - 12:58On a réuni des anciens combattants,
argentins et britanniques, -
12:58 - 13:03un Royal Marine, un Gurkha,
avec des anciens combattants argentins, -
13:03 - 13:06et ils ont envoyé un message
de fraternité. Personne n'a gagné. -
13:06 - 13:09Vous savez qui a clos cet événement ?
Mon neveu de 12 ans. -
13:09 - 13:10Vous savez ce qu'il a dit ?
-
13:10 - 13:13« La Terre est en faveur de la vie.
Quel référence prendre ? -
13:14 - 13:16On m'a appris que c'était
eux les méchants, -
13:16 - 13:19et je vois que les méchants
ont souffert autant que les gentils. -
13:20 - 13:23Non. Notre génération doit comprendre
que la guerre n'est pas un outil. » -
13:23 - 13:2712 ans, Ignacio Segonds.
Je vous invite à aller le voir. -
13:27 - 13:30Je vais vous raconter deux expériences
que j'ai eu le bonheur de vivre -
13:30 - 13:32avec la fondation Rugby sans Frontières.
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13:32 - 13:35En 2012, je suis allé
dans la bande de Gaza, -
13:35 - 13:38là où Israéliens et Palestiniens
s'affrontent depuis 70 ans. -
13:39 - 13:45Un lieu où mon attitude était incomplète.
J'ignorais plein de choses -
13:45 - 13:48et j'ai compris que j'étais inquiet
à cause de ce que j'ignorais. -
13:48 - 13:52Un jour, j'ai vu une femme
palestinienne, à Bethléem, -
13:52 - 13:55donner l'accolade à une autre femme,
se congratuler. -
13:55 - 13:57J'ai demandé ce qu'elles fêtaient.
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13:58 - 14:02Le traducteur m'a dit que c'était parce
que leur réservoir d'eau avait été rempli. -
14:02 - 14:05Et donc, elles auraient de l'eau potable
-
14:05 - 14:07chez elles toute la semaine.
-
14:08 - 14:11Elles se réjouissaient parce que
leurs familles auraient à boire. -
14:11 - 14:13Et elles fêtaient ça.
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14:14 - 14:17L'après-midi, j'ai demandé
à un enfant de 10 ans : -
14:17 - 14:20« Connais-tu le génie
dans la lampe d'Aladin ? » -
14:20 - 14:22Avec l'aide du traducteur, bien sûr.
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14:24 - 14:25Il m'a répondu que non.
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14:26 - 14:29On lui a donc expliqué qui était ce génie.
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14:30 - 14:33Je lui ai demandé :
« Si tu avais un vœu, quel serait-il ? » -
14:33 - 14:38L'enfant me regarde tout ému et répond :
« Un bain avec de l'eau chaude. » -
14:39 - 14:41C'était son grand rêve !
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14:42 - 14:46A cet instant, j'étais connecté
avec les choses qui me manquaient. -
14:46 - 14:50Et j'ai réalisé que depuis ma naissance,
je n'avais pas pensé à ce qu'était boire, -
14:50 - 14:54à ce qu'était prendre un bain, à ce
qu'était avoir un endroit pour dormir. -
14:55 - 14:58Je vivais dans le même espace,
les mêmes situations, -
14:58 - 15:00mais mon attitude a changé.
-
15:00 - 15:03Je suis passé d'un monde de manque
à un monde d'abondance, -
15:03 - 15:05j'ai compris ce que j'avais.
-
15:06 - 15:09Pour finir, je veux
vous proposer un exercice. -
15:09 - 15:12A tous, dans notre état actuel.
-
15:13 - 15:15L'exercice a trois étapes.
-
15:15 - 15:19D'abord, fermez les yeux, tous,
-
15:19 - 15:24fermez les yeux et imaginez
tout ce que nous avons, -
15:24 - 15:28mais auquel nous ne pensons pas,
comme, par exemple, -
15:28 - 15:31un endroit pour dormir, pour se laver,
pour avoir de l'eau. -
15:32 - 15:35Commencez à faire une liste des choses
que nous avons oublié posséder, -
15:35 - 15:39que nous ne chérissons pas, comme
la santé, et les possibilités dans la vie, -
15:40 - 15:43comme nos sens, nos amis.
-
15:43 - 15:49Toutes ces choses qui semblent acquises et
auxquelles nous ne prêtons pas attention. -
15:50 - 15:53La deuxième partie de l'exercice,
-
15:53 - 15:56pour toutes les personnes dans la salle
-
15:57 - 16:05qui sentent qu'elle ont été bénies
pour avoir tout ce qu'elles ont. -
16:06 - 16:09Que toutes les personnes qui sont
profondément reconnaissantes -
16:09 - 16:12des choses qu'elles viennent de lister,
-
16:12 - 16:15expriment leur gratitude en se levant,
-
16:15 - 16:19en applaudissant le plus fort possible,
en criant, en faisant du bruit. -
16:19 - 16:22Exprimez votre gratitude pour
ce que vous avez reçu dans la vie, -
16:22 - 16:25si c'est ce que vous ressentez maintenant.
Allez-y ! -
16:25 - 16:27Levez-vous et applaudissez.
(Applaudissements) -
16:27 - 16:31Je veux tous vous voir crier
pour ce que vous avez, -
16:31 - 16:35pour ce que nous avons reçu,
pour l'amour de ceux qui nous aiment, -
16:35 - 16:37pour l'abondance dont nous disposons,
-
16:37 - 16:40pour les choses
que nous ne remarquons pas. -
16:40 - 16:42Parce que nous pouvons
être les acteurs de nos vies. -
16:42 - 16:44(Les applaudissements continuent)
-
16:44 - 16:48Vous pouvez crier, monter sur les chaises,
faire ce que vous voulez. -
16:49 - 16:52Nous vivons dans une époque
et une société bénies. -
16:52 - 16:54Bravo ! Bravo là-bas ! Continuez.
-
16:55 - 16:58C'est la gratitude
que nous devons exprimer. -
16:58 - 17:00Pour tout ce que nous avons.
-
17:01 - 17:03Super, super, c'est ça.
-
17:03 - 17:03Bien.
-
17:04 - 17:05Bien.
-
17:05 - 17:06Restez comme ça.
-
17:07 - 17:09Restez ainsi quelques instants.
-
17:10 - 17:12La route la plus longue
-
17:13 - 17:15est à quatre paumes de distance.
-
17:15 - 17:19Quand nous arrivons à sortir de notre tête
et nous connecter à notre cœur -
17:19 - 17:20ou avec nos émotions.
-
17:21 - 17:25Quand nous reconnaissons tout ce que nous
avons et non tout ce qu'il nous manque. -
17:25 - 17:28Quand nous réalisons que l'enfer
et le paradis ne sont pas des lieux, -
17:28 - 17:30mais des décisions.
-
17:31 - 17:33Nous arrivons à arrêter le moteur
quelques instants. -
17:34 - 17:35Maintenant, je vais vous demander
-
17:35 - 17:39d'ancrer dans l'instant ce sentiment
que nous venons de ressentir, -
17:40 - 17:45et, à chaque fois que vous prendrez
votre douche, -
17:45 - 17:49de vous rappeler que, quelque part
dans le monde, il y a un enfant de 10 ans, -
17:50 - 17:52qui demande au bon génie
-
17:53 - 17:56ce que vous êtes en train de faire.
-
17:57 - 18:00Et c'est pourquoi vous devez comprendre
-
18:00 - 18:04que nous pouvons choisir le chemin
que l'on va emprunter, -
18:04 - 18:07que ce soit vers l'enfer
ou vers le paradis. -
18:07 - 18:09Merci. Bonne journée.
-
18:09 - 18:11(Applaudissements)
- Title:
- J'ai juste changé d'attitude et tout a changé | Juan Bautista Segonds | TEDxSanIsidro
- Description:
-
Juan Bautista Segonds a lancé de nombreuses activités pour promouvoir la paix à travers les valeurs du rugby et partage avec nous des histoires précieuses pour nous inciter à résoudre les conflits par la non-violence. En 2009, il a fondé Rugby Without Borders dans le but de former les gens aux valeurs pour bâtir une communauté qui vit en harmonie et en paix, à travers des formations et des événements à fort impact.
Il convient de noter ses missions de paix aux Malouines, dans la bande de Gaza (où il a réuni des enfants israéliens et palestiniens), en France, sur le pont Fray Bentos, l'hommage rendu aux survivants de la tragédie des Andes, l'hommage à Nelson Mandela en Afrique du Sud et à Londres. La fondation a réuni des anciens combattants argentins et britanniques dans un match de rugby pour la paix. Il travaille actuellement comme coordinateur pour le programme « Values » dans l'équipe de développement de l'Association de tennis argentine et avec l'équipe argentine de la Coupe Davis. Il travaille également avec des athlètes de haut niveau, des chefs d’entreprise et des leaders sociaux.
Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx
- Video Language:
- Spanish
- Team:
closed TED
- Project:
- TEDxTalks
- Duration:
- 18:21
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eric vautier approved French subtitles for Sólo cambié mi actitud y todo cambió | Juan Bautista Segonds | TEDxSanIsidro | |
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