< Return to Video

Halte à la violence sexuelle en Inde | Vithika Yadav | TEDxHagueAcademy

  • 0:11 - 0:15
    Il y a peu d'aspects de ma vie qui
    devraient générer un sentiment de peur :
  • 0:15 - 0:17
    j'ai 32 ans,
  • 0:17 - 0:19
    j'ai un travail fantastique,
  • 0:19 - 0:23
    et j'ai la chance d'avoir une famille
    qui m'aime et qui me soutient.
  • 0:23 - 0:27
    Les gens me voient comme une femme
    indienne indépendante et autonome,
  • 0:27 - 0:32
    mais encore aujourd'hui, je mène une vie
    qui ne m'épargne pas complètement
  • 0:32 - 0:36
    de l'exaspération quotidienne
    d'être harcelée,
  • 0:36 - 0:38
    ce qui dans un contexte indien signifie,
  • 0:38 - 0:42
    être touchée, être pelotée
    et être harcelée sexuellement
  • 0:42 - 0:47
    n'importe quand, dans
    n'importe quel lieu public en Inde.
  • 0:48 - 0:49
    En Inde,
  • 0:49 - 0:54
    nous choisissons de ne pas aborder
    l'un des principaux aspects de la vie :
  • 0:54 - 0:57
    le sexe.
  • 0:58 - 1:00
    Nous savons tous
    que le sexe est universel,
  • 1:00 - 1:02
    nous aimons tous le sexe n'est-ce pas ?
  • 1:02 - 1:04
    Moi oui.
  • 1:05 - 1:09
    Mais nous décidons
    de continuer à taire le sujet.
  • 1:10 - 1:13
    Je travaille pour un projet
    de santé sexuelle
  • 1:13 - 1:16
    qui éduque les jeunes Indiens
    à propos du sexe
  • 1:16 - 1:20
    en répondant à leurs questions
    supposément les plus embarrassantes
  • 1:20 - 1:24
    sur la santé sexuelle, ouvertement,
    en toute franchise et de manière aimable,
  • 1:24 - 1:26
    et dans le respect absolu
    de la confidentialité.
  • 1:27 - 1:31
    Quand je m'adresse à une salle
    remplie de jeunes et que je leur dis :
  • 1:31 - 1:34
    « Consentir, c'est sexy », je le pense.
  • 1:35 - 1:39
    Je ne le dis pas pour faire
    passer des idées féministes,
  • 1:39 - 1:42
    ou peut-être par ce que c'est
    la réponse politiquement correcte
  • 1:42 - 1:44
    face à l'épidémie d'agressions sexuelles.
  • 1:44 - 1:49
    Non... Je le dis parce que je le pense.
  • 1:49 - 1:53
    Consentir est sexy,
    parler de sexe est sexy !
  • 1:53 - 1:56
    Vous savez ce qui n'est pas sexy ?
  • 1:56 - 1:57
    Le viol n'est pas sexy.
  • 1:58 - 2:00
    Le harcèlement sexuel n'est pas sexy.
  • 2:02 - 2:05
    Réfléchissons à ce que cette culture
    du silence nous a apporté :
  • 2:05 - 2:10
    le viol, l'inceste,
    les abus, la discrimination,
  • 2:10 - 2:12
    l'injustice, la misogynie,
  • 2:12 - 2:15
    le sexisme institutionnalisé...
  • 2:15 - 2:19
    ce qui nous empêche également
    de les identifier et de les dénoncer.
  • 2:21 - 2:24
    En Inde, en moyenne, toutes les heures,
  • 2:24 - 2:29
    deux femmes sont violées, une est agressée
    et quatre sont harcelées sexuellement.
  • 2:31 - 2:34
    Grandir en Inde lorsqu'on est une fille
    peut s'avérer très difficile.
  • 2:35 - 2:37
    La première fois qu'on
    m'a pincé les seins,
  • 2:37 - 2:39
    je jouais avec mon amie
    et j'avais douze ans.
  • 2:40 - 2:43
    L'impact de cet incident
    sur moi a été tel
  • 2:43 - 2:46
    que j'ai commencé à détester
    le fait d'être une fille.
  • 2:46 - 2:49
    Je pleurais, je voulais
    en parler à mes parents
  • 2:49 - 2:51
    mais je ne pouvais pas,
    quelque chose me retenait.
  • 2:52 - 2:53
    Donc qu'est-ce que j'ai fait ?
  • 2:53 - 2:56
    J'ai mis un masque et j'ai souri,
  • 2:56 - 2:59
    mais derrière ce masque,
    beaucoup de larmes coulaient.
  • 3:00 - 3:03
    Quand je suis partie
    poursuivre mes études à Delhi,
  • 3:03 - 3:06
    la ville présentait encore plus de défis
  • 3:06 - 3:08
    mais je ne pouvais pas
    pleurer en permanence
  • 3:08 - 3:10
    par ce que je me sentais
    harcelée sexuellement,
  • 3:10 - 3:13
    alors j'ai commencé à réagir,
    en criant, en giflant, en agressant...
  • 3:13 - 3:15
    J'ai tout fait.
  • 3:15 - 3:18
    Les années ont passé,
    je suis mère à présent,
  • 3:18 - 3:22
    mais encore l'autre jour en passant
    près d'un jardin public avec mon fils,
  • 3:22 - 3:26
    un homme en vélo s'est approché,
    m'a pincé les fesses et s'est enfui.
  • 3:27 - 3:28
    Que pouvais-je faire ? Rien.
  • 3:28 - 3:30
    Avant que je puisse réagir,
    il était déjà parti.
  • 3:32 - 3:34
    Qu'est-ce qui a vraiment changé
    pour moi en tant que femme
  • 3:34 - 3:37
    au cours des trente-deux
    années de ma vie en Inde ?
  • 3:39 - 3:40
    Rien.
  • 3:42 - 3:43
    Il n'y a pas d'explication simple
  • 3:43 - 3:47
    pour décrire ce que ça signifie
    d'être une femme en Inde aujourd'hui.
  • 3:47 - 3:49
    Certes, ça dépend du niveau d'éducation,
  • 3:49 - 3:53
    du lieu de vie, du travail,
    de la classe, de la caste,
  • 3:53 - 3:58
    mais il y a un élément commun
    à toutes les femmes en Inde :
  • 3:58 - 4:02
    le fait d'être harcelée sexuellement.
  • 4:03 - 4:07
    Une femme indienne dans un lieu public
    est toujours sur ses gardes,
  • 4:07 - 4:10
    surveillant s'il n'y a pas
    d'hommes trop près,
  • 4:10 - 4:12
    se demandant si ce pelotage
    dans le bus était accidentel.
  • 4:13 - 4:17
    Très jeune, on apprend à ne pas
    regarder les hommes dans les yeux,
  • 4:17 - 4:20
    à se protéger avec
    des foulards et des sacs.
  • 4:21 - 4:23
    Et c'est l'histoire quotidienne
  • 4:23 - 4:25
    de dizaines de milliers
    de femmes et de filles indiennes
  • 4:25 - 4:28
    quand elles sortent de chez elles,
  • 4:28 - 4:32
    mais aussi celle de ces dizaines
    de milliers de femmes et de filles
  • 4:32 - 4:34
    qui n'ont pas à sortir de chez elles
  • 4:34 - 4:37
    pour se sentir
    maltraitées et discriminées.
  • 4:37 - 4:41
    Parce que les abus ont aussi lieu
    entre les murs du foyer.
  • 4:42 - 4:46
    Quand j'ai repensé aux familles
    que je connaissais étant petite,
  • 4:46 - 4:48
    j'ai commencé à comprendre
    pourquoi certains hommes
  • 4:48 - 4:52
    ont tendance à penser
    de cette façon en Inde.
  • 4:52 - 4:55
    C'est la société dans son ensemble,
    les familles et même l'école,
  • 4:55 - 4:57
    qui de manière plus ou moins consciente
  • 4:57 - 5:00
    font en sorte que les garçons se sentent
    plus privilégiés que les filles.
  • 5:00 - 5:02
    Fondamentalement en Inde,
  • 5:02 - 5:05
    le pénis est censé bénéficier
    de plus de privilèges que le vagin.
  • 5:06 - 5:08
    Si un garçon dit quelque chose,
    c'est intelligent,
  • 5:08 - 5:12
    mais si une fille dit la même chose
    c'est présomptueux.
  • 5:12 - 5:16
    Si un garçon sort, boit, fume,
    et a des expériences sexuelles,
  • 5:16 - 5:18
    c'est cool et amusant.
  • 5:18 - 5:22
    Si une fille fait pareil, on la voit
    comme une fille facile
  • 5:22 - 5:26
    et ce n'est pas quelqu'un que
    l'on présenterait à sa mère.
  • 5:27 - 5:31
    C'est ce que nous appelons la
    « célèbre mentalité indienne masculine ».
  • 5:32 - 5:36
    D'où vient cette mentalité ?
  • 5:36 - 5:39
    Personne ne naît avec une mentalité.
  • 5:39 - 5:43
    Ce sont des facteurs sociaux
    et culturels qui créent une mentalité.
  • 5:44 - 5:47
    Les hommes et les femmes
    sont influencés par les règles de genre
  • 5:47 - 5:49
    qui définissent ce que signifie
    d'être un homme
  • 5:49 - 5:51
    et ce que signifie d'être une femme.
  • 5:51 - 5:54
    L'égalité des genres signifie
    qu'hommes et femmes,
  • 5:54 - 5:57
    garçons et filles, jouissent
    du même statut au sein de la société.
  • 5:58 - 6:03
    La mesure de l'égalité des genres,
    est par essence, une analyse du pouvoir :
  • 6:03 - 6:08
    qui l'a ? Qui ne l'a pas ? Comment
    le répartir plus équitablement ?
  • 6:09 - 6:11
    L'égalité ne sera atteinte
  • 6:11 - 6:13
    que lorsque tout le monde
    aura pris conscience
  • 6:13 - 6:15
    des structures inégalitaires de pouvoir
  • 6:15 - 6:19
    et si tout le monde
    a la capacité de la réclamer.
  • 6:20 - 6:24
    Laissez-moi vous poser
    quelques questions :
  • 6:24 - 6:27
    existe-t-il un lien entre
    l'inégalité des sexes,
  • 6:27 - 6:30
    le viol et l'éducation sexuelle ?
  • 6:31 - 6:35
    Est-ce que les informations
    sur le sexe et la sexualité en Inde
  • 6:35 - 6:37
    sont systématiquement
    passées sous silence ?
  • 6:39 - 6:45
    Et comment ce passage sous silence
    participe-t-il à de problèmes plus vastes
  • 6:45 - 6:48
    que sont l'inégalité des sexes,
    la discrimination, l'injustice
  • 6:48 - 6:51
    et les attitudes patriarcales
    au sein de notre culture ?
  • 6:53 - 6:57
    L'Inde est un pays dans lequel
    une vaste proportion de la société
  • 6:57 - 6:59
    est par nature très conservatrice.
  • 7:00 - 7:01
    La culture du silence prévaut souvent
  • 7:01 - 7:05
    quand il s'agit des questions
    de sexualité et de santé sexuelle.
  • 7:06 - 7:08
    Le tabou sur la sexualité est tel,
  • 7:08 - 7:09
    qu'il est très difficile pour les gens
  • 7:09 - 7:12
    de parler de n'importe quel
    problème de santé sexuelle
  • 7:12 - 7:13
    qu'ils pourraient rencontrer.
  • 7:14 - 7:16
    Il y a aussi cette idée
  • 7:16 - 7:18
    que les jeunes ne devraient
    pas du tout avoir de relations sexuelles,
  • 7:18 - 7:21
    donc quels problèmes de santé
    sexuelle pourraient-ils rencontrer ?
  • 7:21 - 7:25
    Cessons de nous voiler la face,
    et parlons.
  • 7:25 - 7:29
    Parlons et brisons
    cette culture du silence
  • 7:29 - 7:32
    liée à des problèmes
    plus amples de justice,
  • 7:32 - 7:36
    de protection contre les discriminations
    et de valeurs démocratiques.
  • 7:37 - 7:38
    Il y a près d'une décennie
  • 7:38 - 7:41
    que je travaille sur les droits
    des femmes et des enfants,
  • 7:41 - 7:46
    et j'ai pu observer à quel point
    les inégalités entre hommes et femmes
  • 7:46 - 7:49
    piègent des millions d'individus
    dans un cycle de vulnérabilité.
  • 7:50 - 7:53
    Mais j'ai aussi rencontré
    énormément d'hommes,
  • 7:53 - 7:55
    qui, si on leur en donne l'opportunité,
  • 7:55 - 7:59
    ont la volonté d'analyser et d'améliorer
    leur comportement vis-à-vis des femmes
  • 7:59 - 8:00
    et des filles de leur entourage.
  • 8:01 - 8:03
    Je ne pense pas que
    le comportement agressif
  • 8:03 - 8:05
    à l'égard des femmes soit inné.
  • 8:06 - 8:09
    Il a été acquis et peut par conséquent
    être abandonné.
  • 8:11 - 8:14
    À partir du moment où toute discussion
  • 8:14 - 8:18
    sur la perception masculine est exclue,
  • 8:18 - 8:22
    nous excluons par la même occasion,
    toute conversation sur le désir,
  • 8:22 - 8:24
    l'image corporelle positive,
  • 8:24 - 8:26
    les éléments constitutifs
    d'une relation seine et égalitaire,
  • 8:26 - 8:28
    maritale ou autre,
  • 8:28 - 8:30
    et sur la sexualité et le genre.
  • 8:31 - 8:33
    S'il y a une chose
    dont je suis convaincue,
  • 8:33 - 8:37
    c'est que toutes ces veillées,
    ces passions, ces manifestations
  • 8:37 - 8:42
    n'auront servi à rien, si l'on ne
    remonte pas à l'origine du problème.
  • 8:43 - 8:45
    C'est-à-dire que si nous ne brisons pas
    cette culture du silence,
  • 8:45 - 8:49
    nous ne pourrons pas remettre en cause
    les normes et stéréotypes de genre.
  • 8:49 - 8:52
    Incluons les hommes,
    en tant que partenaires,
  • 8:52 - 8:55
    bénéficiaires, pères, fils, frères,
  • 8:55 - 8:57
    dans la discussion sur l'inégalité
    des structures de pouvoir
  • 8:57 - 9:01
    et sur la façon dont les femmes
    sont traitées dans notre société.
  • 9:02 - 9:07
    L'Inde abrite certains des projets
    les plus incroyables et innovants
  • 9:07 - 9:09
    en matière de sexualité
    et de santé sexuelle,
  • 9:09 - 9:13
    qu'il s'agisse de programmes de terrain
    aidant les jeunes à parler de sexe,
  • 9:13 - 9:15
    ou de l'utilisation des réseaux sociaux
    et des médias de masse
  • 9:15 - 9:16
    pour aborder ces sujets...
  • 9:16 - 9:18
    Un travail intéressant est mené.
  • 9:19 - 9:22
    Je travaille sur un projet de ce type
    intitulé : « L'amour compte » ;
  • 9:22 - 9:25
    il s'agit d'une série
    de sites internet interactifs,
  • 9:25 - 9:28
    offrant aux jeunes
    des informations faciles d'accès,
  • 9:28 - 9:33
    franches, ouvertes, sur l'amour,
    le sexe et les relations.
  • 9:33 - 9:38
    Nous avons à peu près
    400 000 visiteurs par mois,
  • 9:38 - 9:41
    173 000 personnes
    nous suivent sur Facebook,
  • 9:41 - 9:46
    et 78 % sont des hommes.
  • 9:46 - 9:52
    Oui 78 %, c'est un chiffre énorme.
  • 9:53 - 9:54
    Il est rassurant de penser
  • 9:54 - 9:58
    que nous leur apportons probablement
    les informations dont ils ont besoin,
  • 9:58 - 10:02
    mais c'est aussi une opportunité
    que nous avons saisie
  • 10:02 - 10:06
    pour remettre en cause les perceptions
    masculines et les notions patriarcales,
  • 10:06 - 10:08
    par ce que nous pensons
    que nous pouvons transformer
  • 10:08 - 10:12
    la façon dont ils interagissent
    avec les femmes de leur entourage.
  • 10:12 - 10:14
    Laissez-moi vous donner
    quelques exemples
  • 10:14 - 10:16
    du type de questions que nous
    recevons sur notre site internet.
  • 10:17 - 10:18
    « Mon premier baiser était nul,
  • 10:18 - 10:21
    je crois que je ne m'y prends pas bien,
    j'ai besoin de conseils ».
  • 10:21 - 10:23
    « La masturbation
    est-elle sans risque ? »
  • 10:23 - 10:27
    « J'ai des difficultés à faire confiance
    à ma petite amie, que dois-je faire ? »
  • 10:27 - 10:30
    Réagissant à l'un de nos articles
    sur le harcèlement sexuel,
  • 10:30 - 10:32
    un homme nous a écrit qu'il se sentait
  • 10:32 - 10:35
    véritablement coupable
    de ce qu'il avait fait.
  • 10:35 - 10:37
    Il a admis qu'à chaque fois
    qu'il en a eu l'occasion,
  • 10:37 - 10:40
    il avait frotté ses parties intimes
    contre des femmes et des filles
  • 10:40 - 10:42
    dans les transports publics.
  • 10:44 - 10:47
    L'Inde est passée par une période
    de tristesse sans précédent,
  • 10:47 - 10:49
    après la mort d'une jeune fille de 23 ans
  • 10:49 - 10:54
    qui avait été violée en réunion
    dans un bus de Delhi, le 16 décembre 2012.
  • 10:54 - 10:57
    Malgré les gaz lacrymogènes et les coups,
  • 10:57 - 11:00
    des milliers de personnes,
    hommes et femmes,
  • 11:00 - 11:02
    garçons et filles
    sont descendus dans la rue.
  • 11:02 - 11:04
    Il y avait une réelle introspection,
  • 11:04 - 11:06
    les gens se demandaient pourquoi
    et comment cela avait-il pu arriver ?
  • 11:06 - 11:09
    La rage déferlait sur les réseaux sociaux,
  • 11:09 - 11:12
    et des actions similaires ont eu lieu
    après l'affaire de viol de Bombay.
  • 11:13 - 11:19
    Je pense que c'est un très bon signe,
  • 11:19 - 11:22
    mais il ne faut pas que ce soit
    un effort seulement ponctuel,
  • 11:22 - 11:26
    par ce que les mentalités
    ne changent pas du jour au lendemain ;
  • 11:26 - 11:30
    c'est un processus continu,
  • 11:30 - 11:33
    qui nécessite
    qu'on l'alimente en permanence.
  • 11:33 - 11:35
    Ça signifie que nous
    devons nous exprimer
  • 11:35 - 11:38
    et réagir chaque fois
    qu'une femme ou une fille,
  • 11:38 - 11:40
    au bureau, à la maison,
    dans le voisinage, où que ce soit,
  • 11:40 - 11:43
    est mal traitée.
  • 11:44 - 11:46
    Je crois qu'en parlant de sexe,
  • 11:46 - 11:49
    des bons comme des mauvais aspects,
  • 11:49 - 11:53
    nous pouvons aider les hommes
    à comprendre le quotidien des femmes,
  • 11:53 - 11:55
    y compris celui de leurs mères,
  • 11:55 - 11:57
    leurs épouses,
    leurs filles et leurs sœurs.
  • 11:58 - 12:00
    Je crois qu'en parlant de sexe,
  • 12:00 - 12:02
    nous pouvons contrer
    les notions patriarcales,
  • 12:02 - 12:05
    remettre en cause
    les perceptions masculines
  • 12:05 - 12:09
    et interrompre la culture de silence
    qui entraîne la violence de genre,
  • 12:09 - 12:10
    et par conséquent instaurer la justice.
  • 12:10 - 12:12
    Merci.
  • 12:12 - 12:15
    (Applaudissements)
Title:
Halte à la violence sexuelle en Inde | Vithika Yadav | TEDxHagueAcademy
Description:

Parler de sexe est sexy, mais le viol ou le harcèlement sexuel ne l'est pas, dit Vithika Yadav activiste pour la défense des droits humains et sexuels. Elle croit fermement que parler de sexe est le moyen de répondre à l'épidémie de violence sexuelle à l'encontre des femmes en Inde.

more » « less
Video Language:
English
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
12:16

French subtitles

Revisions