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Les Hommes détestent les Hommes.
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Y a des clochards dans les métros.
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Ici, c'est chacun pour sa pomme.
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Adam n'a que la peau sur les os.
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On se fume tous comme de l'opium.
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On se consume, on se consomme.
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La veille, on en faisait des tonnes.
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On s'abandonne.
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Et si ça te fait plaisir,
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je veux bien sourire,
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mais ce sera pas sincère.
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Je préfère te le dire.
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Moi, ce qui me ferait plaisir,
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c'est de m'enfuir.
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Mais je tiendrais même pas la distance.
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Et sans vouloir te faire offense,
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pourquoi veux-tu que je danse ?
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Sans vouloir te faire offense,
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pourquoi veux-tu que je danse ?
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Pourquoi veux-tu que je danse ?
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Les présidents par intérim.
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Pas de boulot pour les pauvres gens.
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Des OGM dans la poitrine.
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Mais des guerres bio, heureusement.
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On nous engraisse aux belles promesses.
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Bien sûr, on mange
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tout ce qu'on nous donne.
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Quand la détresse tue la tendresse,
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y a plus personne.
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Et si ça te fait plaisir,
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je veux bien sourire.
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Mais quand je vois le présent,
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j'aime pas l'avenir, non.
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Moi, ce qui me ferait plaisir,
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c'est de revenir au temps d'avant.
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Mais le temps avance
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et sans vouloir te faire offense,
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pourquoi veux-tu que je danse ?
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Pourquoi veux-tu que je danse ?
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Pourquoi veux-tu que je danse ?
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Je veux bien faire semblant, évidemment.
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Mais le bonheur c'est comme le temps :
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faut s'en servir à bon escient.
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Je voudrais sourire, sans réfléchir,
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et retrouver ma part d'enfance.
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Mais pour ça, j'ai besoin de silence.
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Pourquoi veux-tu que je danse ?
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... que je danse ?
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Pourquoi veux-tu que je danse ?
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... que je danse ?
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Pourquoi veux-tu que je danse ?
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Pourquoi veux-tu que je danse ?
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... que je danse ?
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Pourquoi veux-tu que je danse ?
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Pourquoi veux-tu que je danse ?
