< Return to Video

Mieux connaître la pollution de l’air pour mieux s’en protéger | Romain Lacombe | TEDxParisSalon

  • 0:08 - 0:11
    Vous vous en souvenez peut-être,
    le 20 mars 2015,
  • 0:12 - 0:14
    Paris battait un record.
  • 0:16 - 0:18
    Ce n'était pas un record
    d'essais encaissés,
  • 0:19 - 0:21
    ni de prix de l'immobilier,
  • 0:22 - 0:24
    ni même un record de bouchons.
  • 0:25 - 0:28
    Le 20 mars dernier,
    Paris a battu un record de pollution.
  • 0:29 - 0:30
    On s'en passerait bien.
  • 0:31 - 0:34
    Pendant près de 24 heures,
    l'air de la capitale a été plus pollué
  • 0:35 - 0:38
    que ne l'est l'air de Pékin
    en moyenne sur toute l'année.
  • 0:38 - 0:41
    Ça paraît invraisemblable, dit comme cela.
  • 0:41 - 0:44
    Pourtant les chiffres le montrent :
    cette courbe derrière moi,
  • 0:45 - 0:48
    c'est le taux de particules fines
    dans l'air de la capitale.
  • 0:48 - 0:51
    Les particules fines sont ces petits bouts
    de matières en suspension,
  • 0:51 - 0:53
    microscopiques, de quelques microns,
  • 0:54 - 0:57
    qui rentrent à travers la barrière
    sanguine dans les poumons, dans le corps
  • 0:57 - 1:01
    et déclenchent des crises d'asthme,
    des problèmes cardio-vasculaires ;
  • 1:01 - 1:04
    à long terme, elles peuvent permettre
    de développer des cancers.
  • 1:05 - 1:08
    Et ces particules fines, ce sont celles
  • 1:09 - 1:13
    qui bouchent la vue, finalement,
    qui créent ces nuages en suspension
  • 1:13 - 1:15
    qui faisaient disparaître la Tour Eiffel.
  • 1:15 - 1:18
    Alors, le 18 mars, deux jours avant,
  • 1:19 - 1:22
    mon équipe et moi,
    réalisant que la pollution à Paris
  • 1:22 - 1:25
    passait devant Pékin au même moment,
  • 1:25 - 1:26
    avions tiré l'alerte.
  • 1:26 - 1:28
    Et puis tout s'est emballé,
  • 1:28 - 1:30
    à partir d'un tweet, il y en a eu
    plusieurs, puis beaucoup,
  • 1:30 - 1:33
    puis des radios qui appelaient
    soir et matin, les journaux.
  • 1:33 - 1:35
    Ensuite, il y a eu quelques exagérations :
  • 1:35 - 1:38
    on a lu que Paris était la ville
    la plus polluée du monde.
  • 1:38 - 1:42
    Alors qu'évidemment, il y a des villes
    où on ne mesure même pas l'air.
  • 1:42 - 1:44
    Surtout, pendant que
    ces débats faisaient rage,
  • 1:45 - 1:47
    la pollution continuait à monter.
  • 1:47 - 1:49
    Et le 20 mars,
  • 1:49 - 1:52
    la concentration de particules fines
    à Paris a dépassé la moyenne annuelle
  • 1:52 - 1:53
    observée à Pékin.
  • 1:54 - 1:57
    C'est même au-delà des normes
    sanitaires maximales
  • 1:57 - 1:59
    fixées par le gouvernement chinois.
  • 1:59 - 2:01
    Autant vous dire que l'air de la capitale,
  • 2:01 - 2:03
    si vous étiez là,
    vous vous en souvenez sans doute.
  • 2:04 - 2:06
    Ce débat qui a fait rage
    sur ce qu'on pouvait y faire,
  • 2:07 - 2:09
    il a duré des jours
    et des jours et des jours.
  • 2:09 - 2:12
    Et au moment où finalement
    les pouvoirs publics ont pris la décision
  • 2:12 - 2:15
    de mettre en place
    ce qu'on appelle la circulation alternée,
  • 2:15 - 2:17
    la pollution était déjà
    en train de s'en aller.
  • 2:18 - 2:20
    Et avant de la mettre en application
    36 heures plus tard,
  • 2:21 - 2:27
    finalement, le taux de pollution observé
    était déjà un lointain souvenir,
  • 2:28 - 2:29
    si ce n'est un lointain cauchemar.
  • 2:30 - 2:32
    Évidemment, on peut faire mieux
  • 2:33 - 2:36
    et ma conviction,
    c'est qu'on doit faire mieux.
  • 2:36 - 2:39
    On ne peut plus se contenter
    de réponses qui viennent trop tard,
  • 2:39 - 2:41
    qui sont beaucoup trop peu
  • 2:42 - 2:45
    et puis surtout, qui ne répondent pas
    à l'enjeu de long terme
  • 2:46 - 2:48
    que représente la pollution
    de l'air que l'on respire.
  • 2:49 - 2:51
    Car la pollution est un problème
    d'environnement
  • 2:51 - 2:53
    lié au changement climatique.
  • 2:53 - 2:55
    Mais surtout, c'est un problème de santé.
  • 2:56 - 3:00
    Les proportions que prend
    l'impact de la qualité de l'air
  • 3:00 - 3:04
    sur notre santé sont aujourd'hui dignes
    d'une véritable épidémie mondiale.
  • 3:05 - 3:07
    D'après l'Organisation mondiale
    de la santé,
  • 3:07 - 3:10
    c'est près de 7 millions de personnes
    dans le monde, chaque année,
  • 3:10 - 3:14
    qui décèdent des causes directes
    ou indirectes de l'air que l'on respire,
  • 3:14 - 3:17
    de la pollution atmosphérique,
    de la qualité de l'air en intérieur.
  • 3:17 - 3:21
    Certes, ce sont des chiffres immenses
    et ça inclut une partie du monde émergent,
  • 3:21 - 3:25
    l'Inde, la Chine, où on connaît les
    difficultés représentées par la pollution.
  • 3:25 - 3:27
    Mais c'est aussi un problème à Paris.
  • 3:28 - 3:32
    Le simple fait, comme nous tous
    sans doute ici, de vivre à Paris,
  • 3:32 - 3:34
    d'avoir fait le choix de s'y installer,
  • 3:34 - 3:38
    ça veut dire 6 mois d'espérance de vie
    en moins à cause des particules fines.
  • 3:38 - 3:42
    Le coût humain que représente
    la pollution, le coût pour la santé,
  • 3:42 - 3:44
    ou pour notre bien-être
    et celui de nos enfants,
  • 3:45 - 3:48
    c'est un coût qui se chiffre,
    c'est un coût économique.
  • 3:48 - 3:54
    Et le Sénat, cet été, a estimé
    que près de 97 milliards d'euros
  • 3:54 - 3:58
    étaient perdus chaque année par l'économie
    française à cause de l'air respiré
  • 3:58 - 4:00
    et de la pollution qu'on s'inflige.
  • 4:00 - 4:01
    Ce sont des coûts pour la santé,
  • 4:01 - 4:04
    à long terme, des maladies chroniques
    qui vont durer toute notre vie
  • 4:04 - 4:06
    et des coûts pour les entreprises
  • 4:06 - 4:08
    car quand on est malade, on est absent.
  • 4:08 - 4:11
    Donc, la pollution coûte
    et coûte beaucoup.
  • 4:11 - 4:13
    C'est presque un tiers de la dette grecque
  • 4:13 - 4:15
    qui part littéralement en fumée.
  • 4:15 - 4:17
    On ne peut pas continuer ainsi.
  • 4:18 - 4:20
    Heureusement, je ne viens pas
    avec de mauvaises nouvelles
  • 4:20 - 4:22
    ou essayer de vous faire peur.
  • 4:22 - 4:25
    Je cherche à porter un message
    d'espoir malgré les apparences.
  • 4:25 - 4:26
    Message d'espoir,
  • 4:26 - 4:29
    car la pollution, c'est un problème
    d'environnement et de santé,
  • 4:29 - 4:34
    mais pour nous, c'est d'abord
    un problème d'information.
  • 4:35 - 4:38
    Parce qu'en fait la pollution,
    on a du mal à s'en protéger
  • 4:38 - 4:40
    car on la comprend mal.
  • 4:40 - 4:43
    Les chercheurs comprennent encore mal
    l'impact de la pollution sur la santé.
  • 4:44 - 4:45
    Évidemment,
  • 4:45 - 4:48
    pour le public,
    comprendre les différents polluants,
  • 4:48 - 4:49
    leur impact sur son bien-être,
  • 4:49 - 4:51
    demande de s'y intéresser, de s'informer,
  • 4:51 - 4:54
    de comprendre les sciences
    atmosphériques, la chimie,
  • 4:54 - 4:57
    les différences entre les particules
    fines, l'ozone, les nox,
  • 4:57 - 4:58
    les composés organiques volatiles.
  • 4:58 - 5:02
    Tout ça a des sources très diverses
    qui varient heure par heure,
  • 5:02 - 5:04
    d'une rue à l'autre d'une ville.
  • 5:04 - 5:08
    La variabilité de ce phénomène
    le rend très difficile à comprendre.
  • 5:08 - 5:10
    Et comme en plus,
    la pollution est invisible,
  • 5:10 - 5:12
    la plupart du temps,
    sauf quand la tour Eiffel disparaît,
  • 5:12 - 5:14
    c'est dur de s'en protéger.
  • 5:14 - 5:15
    Bonne nouvelle :
  • 5:16 - 5:18
    puisqu'avec un peu plus d'information,
  • 5:18 - 5:21
    on peut savoir à quoi on s'expose
    et donc agir pour le réduire,
  • 5:21 - 5:24
    la bonne nouvelle est
    que c'est un problème d'information.
  • 5:24 - 5:27
    Or, les problèmes d'information,
    en 2015, le 21 octobre,
  • 5:27 - 5:29
    dans le futur, on sait les résoudre
  • 5:29 - 5:32
    grâce aux technologies de l'information,
  • 5:33 - 5:36
    grâce à l'open data,
    l'accès aux données publiques
  • 5:36 - 5:39
    que collectent les gouvernements
    à travers la planète
  • 5:39 - 5:42
    sur l'état de nos sociétés,
    économies et environnement.
  • 5:43 - 5:46
    Plutôt qu'attendre que nos villes,
    un jour, peut-être,
  • 5:47 - 5:48
    deviennent respirables,
  • 5:49 - 5:51
    nous avons décidé, tout de suite,
    aujourd'hui,
  • 5:52 - 5:55
    de créer nous-mêmes notre solution
    pour mieux se protéger de la pollution.
  • 5:56 - 5:58
    C'est pour cela que j'ai créé Plume Labs,
  • 5:59 - 6:01
    une start-up qui vous aide à respirer,
  • 6:01 - 6:04
    qui collecte l'ensemble des données
    à travers le monde,
  • 6:04 - 6:06
    sur l'état, la qualité de l'air,
  • 6:06 - 6:09
    pour permettre à chacun d'améliorer
    son bien-être et sa santé,
  • 6:09 - 6:11
    en étant informé sur ce qu'il respire.
  • 6:11 - 6:12
    Et donc,
  • 6:13 - 6:15
    grâce à cette plateforme
    qui, à travers le monde,
  • 6:15 - 6:18
    plus de 11 000 stations, un demi-million
    de mesures tous les jours,
  • 6:18 - 6:21
    construit cette météo
    en temps réel de la pollution,
  • 6:21 - 6:22
    on a pu développer
  • 6:23 - 6:26
    ce qu'on appelle une intelligence
    artificielle environnementale :
  • 6:26 - 6:28
    un ensemble de modèles mathématiques
  • 6:28 - 6:31
    qu'on entraîne pour pouvoir prévoir
    la façon dont l'air va évoluer.
  • 6:31 - 6:32
    Ça fait toute la différence.
  • 6:32 - 6:34
    Car grâce à notre application mobile,
  • 6:35 - 6:39
    vous avez effectivement la météo
    de la pollution dans votre ville
  • 6:39 - 6:40
    dans la paume de la main.
  • 6:40 - 6:43
    Vous savez donc comment
    la qualité de l'air va évoluer,
  • 6:44 - 6:45
    et adapter votre comportement.
  • 6:45 - 6:47
    Comme on rend visible
    un phénomène qui ne l'est pas,
  • 6:48 - 6:50
    vous pourrez éviter
    de vous exposer sans le savoir.
  • 6:51 - 6:52
    Concrètement,
  • 6:53 - 6:56
    Laurent, avec qui je vais de temps
    en temps courir dans les bois parisiens,
  • 6:56 - 7:00
    peut choisir l'heure optimale
    pour faire son footing
  • 7:00 - 7:04
    et éviter d'aller courir pile au moment où
    l'air qu'il respire est le plus mauvais.
  • 7:05 - 7:10
    Stéphane, qui vit entre Paris,
    le Danemark, la Chine, l'Indonésie,
  • 7:11 - 7:15
    grâce aux données sur 200 villes
    à travers le monde dans près de 30 pays,
  • 7:15 - 7:18
    peut savoir les moments
    où la pollution est trop élevée
  • 7:18 - 7:20
    et à quel moment, il peut
    ne plus s'en préoccuper.
  • 7:20 - 7:23
    Eva, qui élève Benjamin, 2 ans,
  • 7:23 - 7:27
    qui vit au cœur de Paris et qui se pose
    la question de l'impact sur sa santé.
  • 7:27 - 7:29
    Elle peut suivre
    l'évolution de la pollution
  • 7:29 - 7:33
    et éviter de l'amener au square
    au moment du pic de pollution.
  • 7:34 - 7:38
    C'est de l'information,
    ce n'est que de l'information,
  • 7:38 - 7:41
    mais c'est déjà essentiel
    parce que ça permet d'agir,
  • 7:41 - 7:43
    parce que ça permet de se protéger.
  • 7:44 - 7:47
    Grâce aux technologies, nous pouvons
    dès aujourd'hui nous protéger
  • 7:47 - 7:51
    et demain, avec le développement
    de capteurs personnels
  • 7:52 - 7:53
    que l'on met au point avec le CNRS,
  • 7:53 - 7:55
    on pourra chacun savoir les moments,
  • 7:55 - 7:58
    les endroits, les contextes
    dans lesquels on est exposé
  • 7:58 - 8:00
    et comment éviter
    de faire de notre environnement,
  • 8:00 - 8:02
    la première préoccupation des Français,
  • 8:02 - 8:06
    la préoccupation environnementale,
    des Français, c'est la qualité de l'air,
  • 8:06 - 8:09
    un levier de problème de santé
  • 8:09 - 8:11
    et une cause finalement de déconfort
  • 8:12 - 8:15
    et de développement à long terme
    de problèmes chroniques
  • 8:15 - 8:18
    qui ont un coût pour chacun de nous
    et surtout pour nous tous.
  • 8:20 - 8:21
    Et puis pour aller plus loin,
  • 8:22 - 8:26
    bien sûr les technologies vont nous aider
    à rendre nos villes plus respirables.
  • 8:26 - 8:28
    Demain, le co-voiturage,
    les voitures électriques,
  • 8:28 - 8:32
    l'ensemble des technologies qu'on voit
    émerger et qu'on va voir aujourd'hui
  • 8:32 - 8:34
    vont nous permettre de moins polluer
    nos centres-villes
  • 8:34 - 8:36
    et donc de mieux y respirer.
  • 8:36 - 8:39
    Mais la technologie, sans l'humain,
    ce n'est rien.
  • 8:40 - 8:44
    Pour agir, d'abord seul,
    puis ensuite ensemble.
  • 8:44 - 8:46
    Grâce à ces technologies,
  • 8:46 - 8:48
    nous allons devoir faire
    des choix collectifs.
  • 8:48 - 8:49
    Des choix politiques,
  • 8:50 - 8:51
    ce qui est compliqué.
  • 8:51 - 8:53
    Ça suppose de se mettre d'accord.
  • 8:53 - 8:56
    Ça suppose même de se mettre d'accord
    sur le fait qu'il y a un problème
  • 8:56 - 8:58
    et qu'il faut le régler.
  • 8:58 - 9:00
    Et ça suppose de mobiliser,
    de marquer les esprits.
  • 9:01 - 9:02
    Alors, on l'a vu,
  • 9:03 - 9:08
    de simples données peuvent
    faire émerger un débat de société,
  • 9:09 - 9:11
    autour d'une ville, d'un pays entier.
  • 9:11 - 9:14
    Mais mobiliser,
    ça doit se faire dans la durée,
  • 9:14 - 9:15
    sur le long terme.
  • 9:16 - 9:19
    Ça ne peut donc pas être
    une simple question de technologie.
  • 9:19 - 9:22
    C'est aussi une question qui concerne
    chacun d'entre nous.
  • 9:22 - 9:25
    Quelles sont les conditions
    que nous acceptons dans nos villes ?
  • 9:26 - 9:29
    Comment voulons-nous
    réinventer notre santé demain
  • 9:29 - 9:30
    grâce à un meilleur environnement ?
  • 9:30 - 9:35
    Ce record, en tant que Parisien,
    j'en suis évidemment bien désolé.
  • 9:35 - 9:37
    Mais en tant qu'entrepreneur et citoyen,
  • 9:38 - 9:40
    j'ai la fierté de l'avoir fait connaître,
  • 9:41 - 9:43
    d'avoir participé
    à faire émerger une réponse,
  • 9:44 - 9:45
    et puis surtout,
  • 9:45 - 9:48
    grâce à ces données,
    de rendre l'air que l'on respire à Paris,
  • 9:48 - 9:51
    somme toute,
    un tout petit peu plus transparent.
  • 9:52 - 9:53
    Merci beaucoup.
  • 9:53 - 9:55
    (Applaudissements)
Title:
Mieux connaître la pollution de l’air pour mieux s’en protéger | Romain Lacombe | TEDxParisSalon
Description:

Afin de mieux comprendre la pollution de l’air et donc s’en protéger, Romain Lacombe a développé une application mobile qui agrège des données afin d’établir une météo mondiale et locale de la qualité de l’air en temps réel.

Diplômé de l’École Polytechnique et de l’Institut de Technologie du Massachusetts, Romain Lacombe est lauréat en 2015 du MIT Technology Review Innovateurs de moins de 35 ans en France. Ancien entrepreneur de la Silicon Valley et fervent défenseur de l’Open Data, il est co-fondateur et à la tête d’Etalab de 2011 à 2014, un groupe de travail initié par le Premier Ministre français de l’époque qui a pour mission de piloter la politique d’ouverture et de partage des données publiques.

En 2014, Romain Lacombe fonde la start-up Plume Labs. Ayant développé un algorithme qui collecte et interprète les données ouvertes de pollution des grandes villes, Plume Labs permet aux citoyens d’être informés de ce qu’ils respirent via un site et une application indiquant en couleur et en temps réel la qualité de l’air. Son travail a été notamment relayé par le New York Times, le Washington Post, la BBC, ABC Nouvelles ou encore France 24.

Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus: http: //ted. com/tedx

more » « less
Video Language:
French
Team:
closed TED
Project:
TEDxTalks
Duration:
09:58

French subtitles

Revisions